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Septembre 2006 > magazine Marcel
Paris n° 32 ( page 5 ) : par Damien Veies
L'histoire
en marche
L'Histoire de l'homosexualité et des homosexuels est à faire.
Loin du projet culturelo-politique du Centre d'Archives
[ et de Documentation Homosexuelles de Paris de l'Association de Préfiguration
du CADHP ], les bénévoles de l'Académie
gay et lesbienne collectent les traces de cette histoire. Journaux, magazines,
objets personnels, photos, films, etc sont conservés dans l'attente d'être
redécouverts et exploités.
Depuis 29 ans, la matière s'est accumulée et l'espace est devenu
insuffisant. Qu'attend-on pour faire de ce fond exceptionnel la base d'un lieu
mémoriel, et le moyen d'un véritable dialogue entre les générations
?
100.000 € pour un projet de Centre d'Archives
[ et de Documentation Homosexuelles de Paris de l'AP CADHP ] qui
n'existe que sur le papier, c'est beaucoup !
Avec cette somme, l'Académie aurait fait plus. Mais l'Histoire jugera
et avant elle les électeurs …
# www.archiveshomo.info
21 9 2006 > e-llico.com : par La rédaction
Homophobes
: la rédaction d'Illico répond à François Devoucoux
du Buysson
Nous avons reçu de François Devoucoux du Buysson une demande
de droit de réponse suite à la publication de notre dossier sur
les "Nouveaux homophobes". Ce droit de réponse appelle quelques
remarques dans la mesure où François Devoucoux du Buysson prend
prétexte d’informations publiées dans "Illico"
pour étayer ses assertions.
Nous avons reçu de François Devoucoux du Buysson une demande de
droit de réponse suite à la publication de notre dossier sur les
"Nouveaux homophobes" dans lequel cet auteur est cité ainsi
que des extraits de ses écrits. Ce droit de réponse, publié
sur notre site, appelle néanmoins quelques remarques et ce d’autant
que François Devoucoux du Buysson prend prétexte d’informations
publiées dans "Illico" pour étayer ses assertions.
Ainsi, François Devoucoux du Buysson estime que
la bonne foi du "Perroquet libéré", dans ses attaques
contre le projet de centre d’archives homosexuelles [
de l'Association de Préfiguration du Centre d'Archives et de Documentation
Homosexuelles de Paris ( AP CADHP ) ], n’est
pas reconnue dans notre dossier alors même que notre journal "Illico"
a lui-même dénoncé un "manque de transparence".
Effectivement, "Illico" a bel et bien critiqué, à une
reprise, une absence de transparence des initiateurs du projet et même
posé la question d’un éventuel gaspillage de temps et d’argent
dans la réalisation dudit projet, mais jamais sous-entendu qu’il
y avait eu des "irrégularités dans la gestion". Cela,
c’est François Devoucoux du Buysson qui le dit et l’écrit.
C’est lui qui sous entend que l’usage des 100.000 euros de subventions
[ de la Mairie de Paris ] pourrait
avoir été frauduleux et lui seul.
D’entrée de jeu, François Devoucoux du Buysson a considéré
ce projet comme communautariste (ce qui est son droit) mais avec des méthodes
qui, selon nous, s’apparentent à de l’homophobie.
Ainsi, vouloir disqualifier un des principaux acteurs
du projet, en l’occurrence Jean Le Bitoux, en affirmant que sa réputation
est "sulfureuse" du fait de son "insistance à évoquer
positivement la pédophilie" (in "Paris cide", page
71) en citant une interview publiée dans "Illico"
sortie de son contexte, est absolument malveillant. Quel est le but recherché
lorsqu’on écrit qu’un militant gay historique fait aujourd’hui
les mêmes amalgames que l’extrême droite alors qu’il
ne fait que rappeler une phase du militantisme homo vieille de 30 ans !
Si nous avons choisi de classer ce "polémiste" dans la catégorie
des "nouveaux homophobes", ce n'est pas pour lui faire un procès
mais décrire ce qu’écrivent les détracteurs des gays,
ce qu’ils pensent, disent, défendent comme point de vue. En l’occurrence,
lui n’est jamais avare sur l’homosexualité. C’est lui
qui compare les militants gay à des criminels de guerre ("les Khmers
roses").
C’est lui qui conteste aux associations LGBT d’être
hébergées dans une maison des associations à Paris.
[ L'Association de Préfiguration du Centre
d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris ( AP CADHP ) y est
domiciliée car elle n'a plus d'argent pour payer le loyer de son local
à la Régie Immobilière de la Mairie de Paris ]
C’est lui qui critique la moindre subvention municipale
versée à une association homo. C’est lui qui parle de "mafia
rose" à propos de la communauté gay. C’est lui
qui publie des vannes douteuses sur Delanoë du style "Delanoë
n’aime pas les tentes" et autres "Manque de tapettes dans le
Marais". C’est lui toujours qui, dans ses interviews ("VSD",
JT de France 2…) trouve que l’homophobie en France, c’est
pas si grave, etc. Alors au bout du compte, il a beau dire qu’il n’a
rien contre les "personnes homosexuelles", il est difficile de ne
pas le classer parmi les homophobes.
21 9 2006 > e-llico.com : par François
Devoucoux du Buysson
Droit
de réponse : François Devoucoux du Buysson réagit au dossier
sur les nouveaux homophobes
# Nous publions un droit de réponse de François
Devoucoux du Buysson collaborateur du site internet l'Observatoire du communautarisme
relatif à notre dossier sur les "Nouveaux homophobes".
- Monsieur,
Dans l'édition mise en ligne le 18 septembre 2006, votre périodique
me cite à plusieurs reprises sur la base d'une présentation incorrecte
et malveillante de mes écrits.
S'agissant de mon livre Pariscide, Illico affirme que
"(j') amalgame pédophilie, outing, clientélisme".
Or, dans cet ouvrage, je ne fais que mentionner les positions ambigües
de Monsieur Jean Le Bitoux, alors responsable du projet municipal de "centre
d'archives homosexuelles" [ Jean Le Bitoux
était salarié comme Responsable du Comité d'Acquisition
par l'Association de Préfiguration du Centre d'Archives et de Documentation
Homosexuelles de Paris ( AP CADHP ) ], en
m'appuyant explicitement sur un dossier paru dans Illico en date du 29 mars
2001 et intitulé "Pédophilie : la patate chaude des homos".
Dans ce dossier, Monsieur Le Bitoux prétendait notamment que "l'homosexualité
vient d'une culture pédophile avec André Gide".
[ Magazine illico n° 26 ( page 12 ) 29 3 2001 ]
Par ailleurs, Illico semble contester l'existence d'irrégularités
dans la gestion du projet de centre d'archives homosexuelles, mettant ainsi
en cause la bonne foi d'une enquête du Perroquet Libéré.
Je vous invite à relire votre périodique, et notamment votre dossier
"Le feu aux archives" mis en ligne le 14 avril 2006, puisque vous
avez vous-même évoqué le "manque de transparence"
et "cette absence d'information sur le projet", allant même
jusqu'à dire que l'utilisation qui a été faite par les
responsables du projet d'une subvention municipale de 100.000 euros "peut
au moins poser la question d'un éventuel gaspillage".
[ Magazine illico n° 147 ( pages 8 & 9 ) 14 4 2006 ]
Enfin, Illico me range sans autre forme de procès dans la catégorie
"nouveaux homophobes" en se gardant bien d'indiquer précisément
ce qui, dans mes écrits, relève de cette qualification pénale,
au risque de verser dans la diffamation pure et simple. Je conteste l'amalgame
qui est ainsi fait entre ma critique du communautarisme gay et une quelconque
aversion pour les personnes homosexuelles que vous ne trouverez pas sous ma
plume.
Je retiens du réquisitoire d'Illico que les critiques du mouvement gay
sont toujours "caricaturales", ce qui ne semble jamais être
le cas de ceux que votre périodique appelle les "militants LGBT"
ni des manifestations homosexuelles. C'est, je crois, une vision partielle des
choses.
Je vous saurai gré de faire paraître cette mise au point sur tous
les supports ayant publiés les articles me concernant.
Cordialement, François Devoucoux du Buysson
15 9 2006 > magazine illico n° 156 (
page 12 ) : par Jean-François Laforgerie
François
Devoucoux du Buysson
François Mitterrand avait comme contempteur Jean Montaldo. Bertrand Delanoë
est tombé sur François Devoucoux du Buysson.
De livre en livre, de tribune en tribune, sur son site Internet ( Observatoire
du communautarisme ) ou dans sa lettre satirique ( Le
Perroquet libéré ), ce jeune essayiste ( 33 ans ), souvent
présenté comme un ancien chevènementiste, n’en finit
pas de critiquer la gestion municipale — son prochain bouquin est consacré
à la circulation.
Rien à y redire sur le principe, si la méthode utilisée
n’était pas si grossière et si délibérément
caricaturale. Un exemple ?
Dans Paris
cide ( il faut savoir que côté humour, il est de l’école
Laurent Ruquier ), François Devoucoux du Buysson consacre un chapitre
à Delanoë et aux homos où il amalgame pédophilie,
outing, clientélisme …
L’ouvrage prétend même ( p. 61 ) que la Mairie de Paris a
publié et affiché des affiches " porno chic " montrant
des " photos de triolisme ". Bref, tout est bon pour arriver à
ses fins.
En l’occurrence, faire passer l’idée que tout ce qui peut
être fait en faveur des personnes LGBT, l’est au détriment
du bien général et n’est rien moins qu’une dérive
communautariste.
C’est la thèse longuement développé dans Les
Khmers roses , une expression qui fera florès y compris dans la
bouche de Christian Vanneste.
Quand à ces commentaires, souvent taillés
à la serpe, et à ces infos, souvent instrumentalisées,
elles sont largement reprises par l’UMP parisienne ( voir le Livre
noir consacré à la gestion Delanoë ) et Le Marchand
de sable , le pamphlet poussif de Sophie Coignard.
15 9 2006 > magazine illico n° 156 (
page 12 ) : par Jean-François Laforgerie
Le
Perroquet libéré
" Lettre satirique d’information parisienne sur le web " comme
la définissent ses promoteurs, Le
Perroquet libéré se conçoit comme un outil critique
de la gestion municipale.
Sur le papier et du strict point de vue démocratique, l’exercice
est normal, salutaire même.
Pourtant, à la lecture régulière, on ne peut qu’être
frappé par l’homophobie, parfois assez détestable, que véhicule,
et pas seulement entre les lignes, cette lettre.
Son responsable François Devoucoux du Buysson a beau s’en défendre
sur le registre " Nous ne sommes pas homophobes ", le Perroquet
fait une méchante fixette sur les pédés.
Difficile, en effet, de trouver un numéro qui n’ironise pas sur
l’homosexualité du maire de Paris ( " Delanoë n’aime
pas les tentes " à propos de la polémique sur le matériel
donné aux SDF parisiens par Médecins du Monde ), brocarde Christophe
Girard, adjoint à la Culture ou attaque le supposé communautarisme
gay municipal.
Ainsi, sous le titre " Homogénéité
", on conteste que des associations homos soient hébergées
dans la maison des associations du 3ème arrondissement ( N°
25 ). [ l'Association de Préfiguration
du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris y est domiciliée
depuis début 2005 : Après avoir totalement consommée la
subvention des 100.000 euros de la Mairie de Paris, l'AP CADHP ( ne
pouvant plus payer le loyer ) a donc rendu son local à la Régie
Immobilière de la Ville de Paris et résilié ses 3 lignes
téléphoniques à la fin de l'année 2004 ]
Un numéro entier est consacré à la
dénonciation de l’attribution de subvention aux associations LGBT.
En avril 2006, c’est une attaque en règle contre les " irrégularités
" ( lesquelles ? ) du projet de Centre d’Archives ( N°
34 ).
Tout est bon à prendre y compris la réalisation d’un pastiche
( voir la fausse affiche du salon Rainbow ) publié dans le N°
31 du Perroquet ou le sous-entendu nauséeux.
Dans un article intitulé " l’édile des jeunes ",
le Perroquet ( N°
32 ) cite un extrait du Journal de Pascal Sevran racontant
un dîner privé avec Bertrand Delanoë, l’écrivain
Philippe Besson … Présent aussi ce soir-là, Arno, un jeune
chanteur. Commentaire du Perroquet : " Révélé
par l’émission de Pascal Sevran, le mystérieux Arno, alors
âgé de 17 ans, s’est par la suite illustré à
la Star Academy. Comme quoi, Fabius n’est pas le seul socialiste
à aimer la Star Ac ! "
11 7 2006 > tetu.com : France ( Mémoire
) par Paul Parant
Centre
des mémoires LGBT: le projet « relancé » après
une réunion houleuse
Une réunion a eu lieu, mardi 27 juin, visant à mettre en place
le conseil scientifique du Centre des mémoires LGBT de Paris-Île
de France. [ nouveau nom du projet de Centre
d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris de l'Association
de Préfiguration du CADHP ]
Le communiqué de sortie vient seulement d'être
publié. Il se félicite que pour la première fois, «
les principaux acteurs dans le champ ont pu se retrouver ensemble pour discuter
en face à face », après de longues confrontations par voie
de presse.
Au final, « la nécessité de l'initiative lancée par
l'AP-CADHP a été reconnue, le principe d'une relance du projet
a été confirmé pour l'avenir, en relation avec toutes les
composantes des cultures et des histoires LGBTQ ».
D'après des témoins, le début de
la réunion a été particulièrement violent, comme
on pouvait s'y attendre, notamment entre Marie-Hélène Bourcier
( ArchiQ ) et Stéphane Martinet ( actuel président de l'Association
de Préfiguration du centre [ et aussi Adjoint
au Maire ] ). La suite a été effectivement plus constructive.
Après la participation d'Agnès Masson, directrice des Archives
de Paris, les acteurs du projet comptent désormais sur la présence
de Louis-Georges Tin, par ailleurs fondateur de la Journée mondiale contre
l'homophobie, pour tenir un rôle de « pacificateur ».
Des changements à la tête du projet pourraient
également avoir lieu.
Reste encore à mettre en place le conseil scientifique, dont les règles
de fonctionnement, les pistes de travail et la répartition des tâches
devraient être fixés le 13 juillet prochain.
Juillet-août 2006 > magazine Têtu
n° 113 (page 62) : par Paul Parant
Le projet
de Centre des Mémoires parisien suscite la colère
Pour l'instant sans local ni fonds d'archives, le Centre
des Mémoires LGBT ne devrait pas ouvrir avant 2008. Ce projet
[ de Centre d’Archives et Documentation Homosexuelles de Paris
de l'AP CADHP ], dont la préfiguration a
déjà coûté 100.000 euros à la Mairie de Paris,
réclame 820.000 euros supplémentaires pour exister.
Parmi les personnes exaspérées par la lenteur du projet,
Phan Hoàng voudrait que son propre projet, l'Académie Gay
et Lesbienne, à Vitry-sur-Seine, soit pris en compte.
Il aurait déjà collecté, depuis 2000, plus de 1.000 livres,
autant de vidéos et de titres de presse, et publie les articles de journaux
sur son site Web [ http://www.archiveshomo.info
], tout en continuant de sauver des fonds privés.
- Mais la direction des Archives de Paris, qui a validé
le projet du Centre des Mémoires, ne connaît pas l'existence des
autres fonds d'archives, tempête Phan
Hoàng qui exige que le projet " Officiel " publie
ses comptes ainsi qu'un rapport moral annuel.
Stéphane Martinet, président du Centre des Mémoires
[ LGBT de Paris - Île de France (projet
CADHP rebaptisé) ], le reconnaît :
- Eux ont accumulé des choses, pas nous.
Il prône un rapprochement, mais n'a pas visité personnellement
les archives [ du Conservatoire des Archives et des
Mémoires LGBT ] de l'Académie
[ Gay & Lesbienne ].
Certes très présentable, mais encore abstrait,
le Centre saura-t-il transformer ses nombreux
contradicteurs en partenaires, pour ne pas repartir de zéro ?
La constitution prochaine de son Comité scientifique devrait
apporter un début de réponse.
21 6 2006 > Centre
d’Archives LGBT : réunion tendue en prévision
[ e-llico.com ]
Le projet serpent de mer du futur Centre d’Archives
LGBT parisien va connaître une nouvelle étape avec la réunion
qui se tiendra lundi et à laquelle participeront tous les protagonistes,
initiateurs du projet comme opposants.
Lundi 27 devrait se dérouler la première réunion portant
sur la création du Conseil scientifique du futur Centre
des Mémoires LGBT Paris Ile-de-France [ nouveau nom du Centre
d’Archives et Documentation Homosexuelles de Paris de l'AP CADHP
].
Pourquoi une telle réunion alors que le financement
n’est toujours pas réuni ? Justement, il faut désormais
en passer par là pour pouvoir espérer un nouveau financement de
la Ville de Paris comme l’aide du Ministère de la Culture. Pas
de conseil, pas de sous.
C’est du moins ce qu’a compris Stéphane Martinet, un des
responsables actuels du projet :
- Il s’agit de réunir celles et ceux qui ont des réflexions,
des opinions concernant les archives LGBT, explique ce dernier. C’est
une demande de la Ville de façon à permettre que cette instance
représente la diversité de celles et ceux qui s’intéressent
et travaillent sur la mémoire LGBT.
Le tour de table devrait confronter Marie-Hélène Bourcier ( l’une
des critiques les plus virulentes du projet actuel ), Patrick Cardon, Louis-Georges
Tin, Agnès Masson, la directrice des Archives [ Départementales
] de Paris et les responsables de l’actuel projet.
L’objectif est de se doter d’un Conseil
scientifique pour septembre de façon à relancer les demandes
de subvention auprès du ministère et de la Ville de Paris qui
n’ont, pour le moment, pas débouché.
Du côté de la région Ile-de-France, Francis Parny, le vice-président
chargé de la Culture, confirme son engagement :
- La région sera partenaire du projet pour un montant financier significatif.
Nous attendons la réunion avec la ville de Paris et le ministère
de la Culture pour arrêter les engagements des uns et des autres.
Compte tenu du calendrier, aucune décision
sur les finances ne devrait avoir lieu avant l’automne.
16 6 2006 > Centre
d’Archives Homosexuelles : vers la création d’un Conseil
scientifique [ e-llico.com
]
Fin juin ( le 27 précisément ), doit se dérouler la première
réunion portant sur la création du Conseil scientifique
du futur Centre des Mémoires LGBT Paris Ile-de-France.
Une condition sine qua non à la poursuite de son
financement. Pourquoi une telle réunion alors que le financement
n’est toujours pas réuni ?
Justement, il faut désormais en passer par là
pour pouvoir espérer un nouveau financement de la ville de Paris comme
l’aide du ministère de la Culture. Pas de conseil, pas de sous.
C’est du moins ce qu’a compris Stéphane Martinet, un des
responsables actuels du projet [ Centre d’Archives et Documentation
Homosexuelles de Paris de l'AP CADHP ].
- Il s’agit de réunir celles et ceux qui ont des réflexions,
des opinions concernant les archives LGBT, explique ce dernier. C’est
une demande de la Ville de façon à permettre que cette instance
représente la diversité de celles et ceux qui s’intéressent
et travaillent sur la mémoire LGBT.
Le tour de table devait confronter Marie-Hélène Bourcier,
Patrick Cardon, Louis-Georges Tin, Agnès Masson, la directrice des Archives
de Paris et les responsables de l’actuel projet.
L’objectif est de se doter d’un Conseil
scientifique pour septembre de façon à relancer les demandes
de subvention auprès du ministère et de la Ville de Paris qui
n’ont, pour le moment, pas débouché.
Du côté de la région Ile-de-France, Francis Parny, le vice-président
chargé de la Culture, confirme son engagement :
- La région sera partenaire du projet pour un montant financier significatif.
Nous attendons la réunion avec la Ville de Paris et le ministère
de la Culture pour arrêter les engagements des uns et des autres.
Compte tenu du calendrier, aucune décision
sur les finances ne devrait avoir lieu avant l’automne.
10 6 2006 > Marche
pour l'égalité des droits à Varsovie : 10 juin 2006, solidarité
et vigilance à Paris [ communiqué
inter-associatif ] Contacts presse : Barbara Schuch, Philippe Colomb
Samedi 10 juin 2006 aura lieu la plus grande Lesbian and
Gay Pride de l’histoire de la Pologne.
Les associations LGBT polonaises très inquiètes du déroulement
de la marche nous demandent de les soutenir et de manifester notre solidarité.
En effet, cette marche va se dérouler dans un
contexte particulièrement sexiste et homophobe en Pologne :
- En novembre 2005, la marche de Poznan a violemment été réprimée
par la police ; en avril 2006, celle de Cracovie a été attaquée
à coups de pierre par des membres de la LPR, Ligue des familles polonaises,
parti d’extrême-droite ouvertement homophobe appartenant à
la nouvelle coalition gouvernementale ; quant à la marche de 2005 à
Varsovie, elle avait été interdite par le maire de l’époque,
Lech Kaczynski, maintenant président de la République.
- Depuis quelques semaines, les politiciens de la majorité gouvernementale
se déchaînent : M. Wierzejewski, député de la LPR,
tient des propos incitant à la violence tels que pour mettre fin
à ces marches, la police devrait battre ces pervers avec de gros bâtons,
et M. Pilka, député du PIS ( Pouvoir et Justice ) a récemment
dit que la légalisation de l’adoption par les couples homos
signifiait la légalisation de la pédophilie et que l’Etat
devait punir la propagande et les actes homosexuels ;
- Le local associatif Le Madame, à Varsovie, a été
fermé par le maire le 31 mars 2006, alors qu'il hébergeait la
plupart des associations féministes et progressistes de la ville;
- La campagne d'éducation sexuelle et de prévention VIH menée
dans les lycées par l'association Lambda Krakow a été
interdite par le maire de Cracovie en décembre dernier.
- Dans ce climat général, les organisateurEs de la marche de Cracovie
sont depuis quelques semaines fichéEs sur la page internet polonaise
de Redwatch ( blood and honnor ), une organisation néo-nazie
internationale.
- Le jour du concert contre l’homophobie pour l’IDAHO (
journée internationale contre l’homophobie ), un militant anarchiste
dont la description est sur le site a été poignardé par
des fachistes à Varsovie.
Nous exprimons notre solidarité avec les femmes
et les personnes LGBT de Varsovie, par un rassemblement devant l'ambassade de
Pologne à Paris ( monument de Solidarnosc, esplanade
des Invalides, rue Talleyrand, Paris 7e, M° Invalides ) samedi 10 juin à
12 h, heure à laquelle doit débuter leur marche.
- Nous exigeons des autorités polonaises et de l'Union Européenne
qu'elles garantissent les droits fondamentaux des femmes et des personnes LGBT
( libre expression, protection publique, non discrimination ) en Pologne, aujourd'hui
bafoués, et qu'elles assurent le bon déroulement de la marche
pour l’égalité des droits à Varsovie.
- Nous exigeons de la France et des autres pays européens qu’ils
fassent pression sur la Pologne pour qu’elle respecte la Charte européenne
des droits fondamentaux.
=> Signataires
:
L’Académie Gay et Lesbienne,
Act Up-Paris, An Nou Allé, l’Ardhis (Association pour la Reconnaissance
des Droits des personnes Homosexuelles et transexuelles à l’Immigration
et au Séjour), l’Autre Cercle Île de France, Bagdam Espace
lesbien (Toulouse), la CADAC (Coordination des Associations pour le Droit à
l’Avortement et à la Contraception), le CGL (Centre Gai et Lesbien)
Paris, la CIF (Coordination InterPride de France), la CLF (Coordination Lesbienne
en France), le CNDF (Collectif National pour le Droit des Femmes), le Collectif
Contre l’Homophobie (Montpellier), le Comité IDAHO (International
Day Against Homophobia), Dégel, ECLS (Etudiants Contre Le Sida), Emergence
57, Energay, Ex æquo(Reims), la Fédération des Centres LGBT,
les Flamands Roses, le GAT (Groupe Activiste Trans), HES (Homosexualités
et Socialisme), Homobus-Association Homosexuelle des Transports Parisiens, l’Inter-LGBT,
la Lesbian and Gay Pride de Lyon, la Lesbian and Gay Pride de Montpellier, LesBien
Nées, les Panthères Roses, le PCF, Podium Paris, les Putes, Sans
Contrefaçon, Solidarité Internationale LGBT, le SNEG, SOS Homophobie,
les Telles et Tels, Trans Aide, les Verts.
9 6 2006 > Varsovie
attend un millier d’étrangers pour sa Marche pour l’Egalité
[ e-llico.com ]
Un millier d'étrangers, dont des personnalités politiques européennes,
sont attendus samedi 10 juin à Varsovie pour une importante marche homosexuelle
destinée à dénoncer une ambiance de haine.
Ce 10 juin 2006 a lieu la plus importante Gay Pride de l’histoire de la
Pologne. Les associations LGBT polonaises, inquiètes du bon déroulement
de la marche, ont demandé aux organisations homosexuelles européennes
de les soutenir et de manifester leur solidarité.
Et il semble qu’elles aient été entendues puisqu’un
millier d'étrangers dont 500 Berlinois sont attendus pour cette Marche
pour l'Egalité. 45 personnalités politiques étrangères
ont déjà confirmé leur participation selon les organisateurs
comme Claudia Roth, présidente des Verts allemands ou Volker Beck, le
député du Bundestag agressé lors de la Gay Pride de Moscou.
Des représentants du Parti socialiste français
et des députés au Parlement européen sont également
attendus.
Les maires de Paris, de Berlin et de Londres ont envoyé aux organisateurs
de la manifestation des lettres de soutien.
=> En
France, les organisations LGBT sont mobilisées ( 1 ).
Un rassemblement de solidarité avec les personnes
LGBT de Varsovie est organisé devant l'ambassade de Pologne à
Paris, samedi à midi, heure à laquelle doit débuter la
marche dans la capitale polonaise ( 2 ).
Les associations françaises appellent les autorités
polonaises, l'Union Européenne et la France à garantir les
droits fondamentaux des personnes LGBT en Pologne comme la libre expression,
la protection publique et la non-discrimination : des droits maintes fois bafoués
ces derniers mois et ces dernières semaines ( 3 ).
La liste est longue, en effet, des dérives homophobes survenues en Pologne.
Les marches de Poznan ( novembre 2005 ) et de Cracovie ( avril 2006 ) ont été
violemment réprimées par la police ou attaquées par la
Ligue des familles polonaises, ouvertement homophobe et membre de la nouvelle
coalition gouvernementale. Quant à la marche de 2005 à Varsovie,
elle avait été interdite par le maire de l’époque,
Lech Kaczynski, devenu depuis président de la République.
Le contexte 2006 n’est guère plus rassurant. Depuis quelques semaines,
les politiciens de la majorité se déchaînent, tenant des
propos incitant à la violence envers les homosexuels. Les autorités,
qui ont été déboutés par les tribunaux polonais
dans leurs tentatives d’interdiction des marches gay, ont autorisé
la manifestation homosexuelle de Varsovie, mais elles ont aussi accordé
le droit aux homophobes de défiler dans le même temps.
C’est dans ce climat général, perçu comme une
ambiance de haine par les militants LGBT polonais, que la Gay Pride de
Varsovie va tenir sa seconde édition.
- ( 1 ) : Les associations appelant à la manifestation
:
Académie Gay et Lesbienne,
Act-Up Paris, An Nou Allé (Antilles), ARDHIS, Centre LGBT Paris-IdF,
Comité IDAHO, InterPride France, Coordination Lesbienne en France, Dégel
(université Paris VII), Ex æquo (Reims), les Flamands Roses (Lille),
Inter-LGBT, les Putes, Solidarité Internationale LGBT, SOS Homophobie,
les Telles et Tels (France Telecom), les Verts.
- ( 2 ) : Esplanade des Invalides ( au niveau de la rue Talleyrand, Paris 7e,
M° Invalides ).
- ( 3 ) : Un rassemblement est aussi prévu à Strasbourg, place
Kléber, le 10 juin 2006, à 12h00.
Juin 2006 > Où
en est le CADHP ? [ Baby Boy
magazine ]
En 2000 [ le
13 6 2001 ], Jean Le Bitoux et Christopher Miles ( parmi d'autres ) proposent
la création d'un Centre d'Archives et de Documentation Homosexuel
de Paris ( CADHP ). Se constitue alors [ le
19 12 2001 ] une association chargée de préfigurer le projet
: l'AP-CADHP.
Elle demande à l'époque une subvention
à la Ville de Paris.
Une délibération votée en Conseil de Paris en novembre
2002 [ le
24 9 2002 ] lui accorde 100.000 euros pour financer la mission de préfiguration.
Le Centre d'Archives Homosexuelles de la Ville
de Paris devait ouvrir en 2003. Aujourd'hui, le Centre n'est pas près
d'ouvrir.
Après avoir dépensé les 100.000 euros accordés par
la mairie, l'AP-CADHP défend aujourd'hui un projet au point
mort.
ArchiQ, un des principaux
opposants à l'actuel projet de Centre des Mémoires LGBT de Paris
[ CADHP rebaptisé ], s'indigne face à
l'incompétence de l'équipe qui pilote le projet et à
la Mairie de Paris qui, pour elle, a prouvé son peu d'intérêt
pour un projet pédagogique, culturel et citoyen qui fait cruellement
défaut et qui contribuera efficacement à la lutte informée
contre les discriminations sexuelles, ethniques et de genre.
Juin 2006 > Patrick
Cardon privé d'histoire [ Baby
Boy magazine ]
Aujourd'hui, les jeunes gays profitent des droits acquis par les militants homosexuels
durant de nombreuses années. Les. jeunes homosexuels connaissent-ils
pour autant l'histoire de leur communauté ?
Interview de Patrick Cardon, directeur du Centre de
Documentation Homosexuelle de Lille qui vient tout juste de fermer ses
portes :
# La nouvelle génération LGBT connaît-elle
son histoire ?
- Lorsque l'on voit la communauté homosexuelle aujourd'hui on a l'impression,
qu'au fond, rien n'a changé. Les homos d'aujourd'hui reproduisent leur
histoire sans le savoir. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi les gens
préfèrent l'actualité à la mémoire. Je pense
sincèrement qu'il existe un vrai déni sociologique. Les jeunes
LGBT ne connaissent pas l'histoire de leur communauté : c'est clair.
On peut dire qu'il y a moins de curiosité car il y a plus de plaisir.
Pourtant, je ne pense pas que ce soit de leur faute.
# Qui est responsable alors ?
- Je précise : je ne pense pas que la nouvelle génération
des gays et de lesbiennes soit composée de cruches. C'est l'éducation
nationale qui tes a bêtifié. S'ils veulent se construire une culture
gay, ils doivent !e faire eux-mêmes. Aujourd'hui, qu'est ce qu'on apprend
aux jeunes à l'école sur la culture homosexuelle ? Au fond, ça
n'est pas la culture gay qui est en panne, c'est la société. L'éducation
nationale détruit véritablement les communautés.
# Comment se construire une culture gay ?
- En se dirigeant vers les associations ou le militantisme. En se documentant
dans les centres de documentation gays et lesbiens. En allant aux différents
festivals de films gays et lesbiens, en participant véritablement à
la vie de la communauté gay et lesbienne.
# Pourquoi fermes-tu ton centre de documentation à
Lille ?
Le Centre de Documentation ( Gay Kitsch Camp
) que j'ai créé en 2000 doit malheureusement fermer car il n'a
pas été pris au sérieux par les institutions. Il ne m'était
plus possible de continuer car je n'étais pas en mesure d'avoir de salariés
et parce que je ne pouvais plus payer le loyer. Je ne trouve pas ça normal.
Tu as des musées juifs, l'institut du monde arabe. Et notre communauté
alors ?
Comme j'ai envie de continuer, je viens de postuler au
poste de directeur du Centre de Documentation Gay et Lesbien de Paris
[ projet Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris
de l'AP CADHP ].
# Que vas-tu faire de toutes tes archives ?
- Je retourne dix ans en arrière : je vais les
stocker chez moi. Faire un centre de documentation privé, disponible
pour les chercheurs qui daigneront sonner à la porte.
C'est un échec en quelque sorte. Je perds la foi. La mémoire gay
est vivante mais elle est toujours niée par les hétérosexuels
et les politiciens véreux de cette république fascisante. L'ennui,
c'est que l'on n'est pas encore passé de la tolérance à
l'acceptation.
26 5 2006 > tetu.com
( du journal Têtu ) : France ( Mémoire ) par Paul Parant
Il existe plus d'une
dizaine de fonds d'archives en France, dont l'existence n'est pas prise
en compte par le projet officiel. Lire la suite :
=> Centres
des mémoires LGBT : les fonds d'archives existants veulent être
reconnus
Sans local, ni fonds d'archives déjà collectées, le Centre
des Mémoires LGBT [ nouveau nom du projet
de Centre d’Archives et Documentation Homosexuelles de Paris ( CADHP
) ] ne devrait pas ouvrir avant 2008.
Ce projet, dont la préfiguration a déjà coûté
100.000 euros à la mairie de Paris, réclame 820.000 euros supplémentaires
pour exister.
Parmi les nombreuses personnes exaspérées
par la lenteur du projet, M. Phan Hoàng réclame que son propre
projet, [ le Conservatoire des Archives et
des Mémoires LGBT de ] l'Académie Gay et Lesbienne,
à Vitry-sur-Seine ( Val-de-Marne ), soit pris en compte.
Il aurait déjà collecté, depuis 2000, plus de 1.000 livres,
autant de vidéos et de titres
de presse, et publie les articles de journaux sur son site Web [
http://www.archiveshomo.info
], tout en continuant de sauver des fonds privés.
Il recense également plus d'une dizaine de centres
d'archives LGBT en France.
- " Mais la direction des Archives de Paris, qui a validé le
projet du Centre des mémoires, ne connaît pas l'existence des autres
fonds d'archives. Notre travail n'est pas reconnu ", tempête
M. Phan Hoàng, qui exige que le projet « officiel »
publie ses comptes et un rapport moral annuel.
Stéphane Martinet, président du Centre des Mémoires,
le reconnaît :
- " Eux ont accumulé des choses, pas nous. "
Il prône un rapprochement, mais n'a pas personnellement visité
les archives de l'Académie [ Gay & Lesbienne
] : son rapport de Préfiguration mentionne d'ailleurs
l'existence de fonds, sans entrer dans le détail.
- " Dès le départ, notre projet suit une démarche
certifiée technique par la direction des Archives de France ",
rappelle M. Martinet ( lire Quotidien du 31 mars ).
Certes très présentable, mais encore abstrait,
le Centre saura-t-il transformer ses nombreux contradicteurs en partenaires,
pour ne pas repartir de zéro ?
La constitution prochaine de son Comité scientifique
devrait apporter un début de réponse.
24 5 2006 > e-llico.com
: Actus par Jean-François Laforgerie
Archives
Homosexuelles de Paris : l'Académie Gay & Lesbienne veut
faire repartir le projet sur des bases saines
Nouvelle interpellation des responsables du Centre d’Archives
et Documentation Homosexuelles de Paris, cette fois-ci de la part de l'Académie
Gay & Lesbienne qui dénonce une mauvaise gestion et réclame
d’être associée au projet.
Le Centre d’Archives et Documentation Homosexuelles de Paris
essuie de nouvelles critiques.
Dans un communiqué, l'Académie Gay &
Lesbienne parle de projet mal géré, d’enlisement
et s’indigne de la fuite en avant de ses responsables qui recherchent
820.000 euros supplémentaires pour ouvrir le fameux centre.
- Il est temps que ce projet s’appuie sur les centres et initiatives
existants pour débloquer la situation et redonner confiance, estime
l’association spécialisée dans les archives homosexuelles
qui dénonce l’occultation et/ou la dévalorisation des
centres et initiatives existants et en particulier sa mise à l’écart
du projet de centre parisien, notamment en raison de sa domiciliation en
banlieue.
L’Académie Gay & Lesbienne demande que
le projet de " Centre des Mémoires LGBT Paris Île-de-France
" ( CADHP rebaptisé ) reparte sur des bases saines,
avec de nouvelles énergies en s’appuyant sur :
- la concertation par la consultation et la participation
au projet des initiatives et centres d’archives et de documentation existants,
- la pluralité par l’ouverture de l’AP
CADHP à celles et ceux qui ont contribué à faire avancer
le projet par leurs revendications,
- la transparence par une information régulière
de l’avancement du projet et la publication des rapports moraux et comptes
détaillés,
- et l‘indépendance par l’affranchissement
de tout lien avec un parti politique ou une mouvance communautaire quel qu’il
soit.
23 5 2006 > De
nouvelles subventions suffiront-elles pour sauver le projet de CADHP
? [ Gais et Lesbiennes Branchés
]
L’Académie Gay et Lesbienne s’interroge sur le projet de
Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris, qui leur
semble cher, sans ambition et finalement peu séduisant :
23 5 2006 > De
nouvelles subventions suffiront-elles pour sauver le projet de Centre d’Archives
et de Documentation Homosexuelles de Paris ? [
Communiqué de presse de l'Académie
Gay & Lesbienne ]
Malgré le soutien de la Mairie de Paris, ce projet
mal géré continue de s’enliser. 100.000 € de subvention
déjà dépensés n’ont donné lieu qu’à
un rapport de 80 pages de généralités, alors que l’ouverture
du centre était prévue pour 2003.
Faute d’avoir atteint ses premiers objectifs, l’Association
de Préfiguration du CADHP recherche maintenant 820.000 € pour
ouvrir son centre « ambitieux,
séduisant, cher… ».
Il est temps que ce projet s’appuie sur les centres et initiatives existants
pour débloquer la situation et redonner confiance. L’Académie
Gay & Lesbienne appelle aussi les responsables à respecter leurs
engagements initiaux.
- Un centre ambitieux ? En réalité n’est
prévue que l’ouverture en 2008 d’un centre de documentation,
puis seulement deux ans plus tard d’un centre d’archives réservé
aux journalistes et chercheurs. La bibliothèque grand public est abandonnée
et la partie muséale écartée.
- Cher ! En effet, l’AP CADHP recherche
de nouveaux financements disproportionnés, prévoyant ainsi 510.000
€ de salaires et seulement 10.000 € pour les acquisitions de collection…
Un colloque à 20.000 € est projeté pour la création
d’un thésaurus LGBT, sans mentionner qu’il en existe déjà
à l’étranger.
- Séduisant ? L’AP CADHP se
discrédite par sa communication irrégulière pour cacher
ses problèmes de gestion. Par exemple elle prétend sur son site
que « le
local ouvert, les réunions de travail se succèdent »
tout en se gardant de publier son rapport moral qui constate « après
enquête que les commissions ne se réunissaient pas »…
Le projet initial prône que le « centre
doit refléter une image de stricte neutralité »
alors que l’AP CADHP est présidée
depuis 2003 par un maire adjoint ( PS ), ancien président d’Homosexualités
Et Socialisme [ HES ], au côté
de plusieurs militants socialistes.
Elle cherche à convaincre que son projet est « fondamental
» par l’occultation et/ou la dévalorisation des centres et
initiatives existants alors que les quelques archives qu’elle a réussi
à obtenir sont stockées dans une cave prêtée par
l’association Aides à Pantin.
De plus, depuis début 2005, « ne
pouvant plus payer le loyer », elle a rendu son local à
la régie immobilière de la Ville de Paris.
Le rapport de Préfiguration ( sous-traité
à la société CCMO Conseil ) enchaîne
des généralités, erreurs et contradictions.
On peut s’interroger sur la capacité de
mettre en place un centre de grande envergure et d’en assurer sa pérennité
: pas d’étude de faisabilité, ni d’étude
technique approfondie et rien sur les sources de financement.
L’AP CADHP ignore tout du monde des archives, bibliothèques
et centres de documentation LGBT. Dans le rapport ne figure aucune analyse du
fonctionnement et du financement des centres existants : il serait utile de
contacter les acteurs de terrain.
Sur son site, elle feint « la révision et (…) la précision
d’un certain nombre d’orientations mal comprises » alors
qu’elle reprend à son compte certaines revendications d’associations,
groupes et personnalités. Enfin elle ne s’embarrasse pas de copier
grossièrement le travail d’autrui ( notre site internet http://www.archiveshomo.info
par exemple ) !
Elle ne peux continuer à nier la réalité
de notre savoir-faire, ni l’importance de notre fonds : une bibliothèque,
de la documentation et des archives réunies en cinq ans de travail bénévole,
sans aide publique.
De plus, nous avons rassemblé une documentation spécifique
sur les archives, bibliothèques et centres de documentation LGBT en France
et à l’étranger.
Sous prétexte de notre domiciliation en banlieue,
l’Académie Gay & Lesbienne était tenue à l’écart
de ce projet de centre parisien. Comme il prétend aujourd’hui englober
aussi l’Île-de-France ( notamment pour demander des subventions
au Conseil régional ), dorénavant il ne
pourra plus se faire sans concertation avec nous !
L’Académie Gay & Lesbienne demande que ce projet de «
Centre des Mémoires LGBT Paris Île-de-France » (
CADHP rebaptisé [ avec ce nouveau nom pour imiter notre Conservatoire
des Archives et des Mémoires LGBT ? ] ) reparte
sur des bases saines, avec de nouvelles énergies, en s’appuyant
sur :
- la concertation par la consultation et la participation au
projet des initiatives et centres d’archives et de documentation existants,
- la pluralité par l’ouverture de l’AP CADHP
à celles et ceux qui ont contribué à faire avancer le projet
par leurs revendications,
- la transparence par une information régulière
de l’avancement du projet et la publication des rapports moraux et comptes
détaillés,
- l’indépendance par l’affranchissement
de tout lien avec un parti politique ou une mouvance communautaire quel qu’il
soit.
Pour l'année 2005 > Nouvelles demandes
de subventions de l'AP CADHP : mairie de Paris, Ministère
de la Culture ...
> CADHP
: les archives au placard ? [ e-llico.com
] 11 4 2005
... Odette Christienne, adjointe au maire en charge de la Mémoire, a
enfin reçu, début avril, après l’annonce de l’initiative
des Verts, de nouvelles informations sur ce dossier délicat.
- Nous avons obtenu un rapport d’activités ainsi qu’un
bilan financier de l’utilisation de leur subvention de 100 000 euros,
explique Patrice Porcheron, directeur de cabinet d’Odette Christienne.
Les responsables du projet nous ont indiqué que le rapport [
le résultat de la phase de préfiguration ] était, pour
le moment, soumis à l’avis d’experts, d’archivistes,
de bibliothécaires pour validation. Une fois entériné par
le conseil d’administration de l’association de préfiguration,
nous recevrons le projet définitif. Nous savons déjà qu’il
comportera un plan de développement à cinq ans et que l’activité
de bibliothèque pour le grand public initialement prévue serait
abandonnée ...
- Il est exact que nous soumettons notre projet à l’avis de professionnels,
explique l’association de préfiguration du CADHP. Une fois,
cette phase achevée, nous remettrons, avant la fin avril, notre rapport
définitif à la mairie de Paris. Il est légitime qu’on
demande des nouvelles du projet. Ce que nous pouvons dire,
c’est que nous avons transmis nos bilans moraux et financiers —
vérifiés par un commissaire aux comptes — à la mairie
de Paris. Nous envisageons d’ailleurs de faire une nouvelle demande de
subvention pour 2005.
Depuis 2002 et le versement d’une subvention de 100 000 euros, l’association
n’a en effet sollicité aucune autre subvention, mais la mairie
annonce déjà la couleur.
Nous n’avons pas eu de demandes en 2004 ni cette année,
explique Patrice Porcheron. De toutes façons, notre enveloppe budgétaire
pour 2005 ne nous permet pas de subventionner de nouveau cette structure. Par
ailleurs, il est inenvisageable que le projet dépende des seules subventions
municipales, ce serait une gestion de fait d’une structure dont je rappelle
qu’elle n’est pas un projet municipal.
Cette situation inquiète-t-elle l’équipe du futur CADHP
? Pas vraiment même si on concède avoir quelques
difficultés à mobiliser des partenaires financiers.
- Nous avons présenté notre projet au ministère de
la Culture qui semble intéressé mais c’est toujours le cas
lorsqu’on ne parle pas encore d’argent. C’est, en revanche,
plus difficile avec des financeurs privés qui, eux, comprennent mal l’intérêt
d’un tel centre.
Début 2005 - Fin 2004 > Engagements
NON respectés : voir Planning
annoncé par l'AP CADHP ...
=> L’histoire
:: Gays : archives enterrées [ nouvelobs.com
] 19 5 2005
Annoncé pour fin 2004, puis début
2005, le projet du futur Centre d’archives et de documentation homosexuel
de Paris (CADHP) n’est toujours pas arrivé sur le bureau d’Odette
Christienne, adjointe de Bertrand Delanoë chargée de la mémoire.
En 2002, la Mairie de Paris accorde une subvention de 100 000 € pour préfigurer
un centre d’archives homosexuel. Polémique dès le début.
Sur la parité du conseil d’administration (aujourd’hui respectée),
sur le président (aujourd’hui remplacé par Stéphane
Martinet), sur l’initiateur du projet et seul salarié de l’association,
Jean Le Bitoux (licencié en avril 2004)… Autant de facteurs qui
ralentissent les travaux.
Aujourd’hui, les 100 000 € sont épuisés, le local qui
a servi de siège à l’association a fermé le 15 janvier
dernier.
Quant au rapport de faisabilité, on ne finit plus d’attendre ce
qu’il va préconiser. Stéphane Martinet assure qu’il
sera remis très prochainement à l’Hôtel de
Ville. La Mairie, qui n’a aucune envie de faire de vagues, estime qu’elle
n’en est plus à quelques semaines près ...
Mais il reste encore beaucoup de questions en suspens, notamment sur son financement.
Le dossier embarrasse la municipalité face à l’embourbement
de la situation au fil des mois. Avec le risque, à force de jouer à
l’Arlésienne, que le futur CADHP ne tourne au Titanic.
Début 2005 - Fin 2004 > Ne pouvant
plus payer le loyer, l'AP CADHP rend son local : la subvention
de 100.000 euros accordée par la Mairie de Paris a été
totalement consommée ...
> Archives
Homosexuelles : Lyon vient d'ouvrir son centre, Paris est à la traîne
[ tetu.com ] 18 5 2005
=> C'est en définitive à Lyon que le premier centre de ressources
documentaires gay et lesbiennes français voit le jour. D'initiative institutionnelle,
il a été s'installé officiellement le 16 mai dans les locaux
de la Bibliothèque municipale de Lyon ...
C'est le Fond Chomarat, qui rassemble déjà plus de 10.000 documents
... ainsi que les actes des Assises de la Mémoire qui se tiennent chaque
année à Lyon depuis 2002 ...
=> Pendant
ce temps à Paris, et plus de deux ans après le versement
de la subvention par la mairie de Paris, la première étape, dite
de préfiguration, de la création du centre d'Archives
homosexuelles (CADHP) s'achève enfin.
Son président, Stéphane Martinet, a annoncé comme imminent
(comprendre avant la fin du mois de mai) le rendu de son rapport à la
mairie de Paris, à la région Ile-de-France et au ministère
de la Culture.
Votée fin 2002, versée au mois de janvier
suivant,
- Chaque centime a été dépensé de façon
juste, affirme le trésorier du CADHP, Charles Myara, qui rappelle
que les comptes ont été certifiés.
Un local dans le Marais (que le CADHP a rendu
en décembre dernier, ne pouvant plus payer le loyer) et deux employés
successifs pour mener les groupes de réflexion auront suffi à
consommer le crédit.
Alors que certains, tels le groupe des Verts à la mairie de Paris, s'impatientent,
et que d'autres dénoncent les conflits de personnes entre l'inter-LGBT
et le CGL, Stéphane Martinet assure que cette période (30 mois)
a été nécessaire pour définir un projet à
long terme.
Dès le départ, cette subvention devait uniquement servir
aux premières analyses et à la définition des objectifs,
assure-t-il ...
Début 2005 - Fin 2004 > Téléphones
coupés et local rendu alors que : L’ouverture au
public est prévu pour 2005 ...
> Centre
d’Archives : ouverture en 2005 [ e-llico.com
] 5 1 2004
Aggiornamento pour le Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles
de Paris. Le CADHP est désormais un Carrefour de toutes les archives
et un Centre de toutes les histoires. L’ouverture
au public est prévu pour 2005.
C’est à un véritable aggiornamento qu’a procédé
l’équipe du Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles
de Paris (CADHP) ces derniers mois. Le CADHP est donc désormais un Carrefour
de toutes les archives et un Centre de toutes
les histoires.
Histoire d’enterrer la polémique, la nouvelle équipe
précise dans un document de travail que Cette histoire est celle
des lesbiennes, des gays, des bis et des trans. C’est une histoire globale
d’émancipation sociale et psychologique face à la condamnation
morale et normalisatrice, le pouvoir des lois et l’obsession des médecins.
Nos histoires d’émancipation sont parfois croisées, souvent
parallèles.
Pour le moment, le projet en est toujours à la phase de préfiguration.
- L’équipe qui ne compte qu’un salarié [
Jean le Bitoux, directeur et principal initiateur du projet ] travaille
à la rédaction d’un projet définitif qui devrait
être présenté en septembre 2004, explique Stéphane
Martinet, président de l’Association de Préfiguration du
CADHP.
- " Nous chercherons un local nous permettant
d’accueillir le public fin 2004 pour une ouverture en 2005.
"
Côté finances, l’association vit encore
sur la subvention de 100.000 euros votée par la Mairie de Paris en 2002.
- Nous n’avons pas fait de nouvelle demande de subvention en 2003,
précise Stéphane Martinet. Mais nous
le ferons en 2004. Pour le moment, nous imaginons le Centre idéal et
après il s’agira d’être pragmatiques en fonction de
nos moyens. Dès février 2004, un site internet renouvelé
permettra d’être informé de l’avancement de notre projet.
Depuis Fin 2004 > Toujours rien de l'Etude
de faisabilité alors que l'AP CADHP a promis : Nous publierons
nos conclusions fin 2004 ...
=> Centre
d'Archives Homos : l'erreur de casting [
Têtu ] 10 2004 ...
Le Centre d'Archives et de Documentation des Homosexualités Parisien
(CADHP), dont la création a été annoncée par la
Mairie de Paris en 2002, continue de faire parler de lui.
Son unique salarié, Jean Le Bitoux, figure de la communauté homosexuelle,
vient en effet d'être licencié. Et on ignore encore l'état
réel d'avancement du projet.
Pourtant, l'Association du CADHP, présidée depuis un an par Stéphane
Martinet, avait été adoubée par la Mairie de Paris, qui
lui a accordé en septembre 2002 une subvention de 100.000 €.
Stéphane Martinet ne se risque pas à annoncer
une date d'ouverture :
- Nous sommes en phase de préfiguration. Nous publierons
nos conclusions fin 2004 ...
Face à lui, Phan Hoàng, ex-libraire et président de l'Académie
Gaie et Lesbienne depuis 2001, dispose de 30.000 documents, qu'il stocke chez
lui.
- Qu'on me donne un local, suggère-t-il. Je peux ouvrir
les portes d'un Centre en moins d'un mois. Quinze bénévoles travaillent
avec moi, j'ai les étagères et le fonds ; j'ai juste besoin du
lieu assure-t-il ...
Son licenciement, Jean Le Bitoux, salarié pendant deux ans, l'a demandé
contraint et forcé, parce qu'il était urgent de modifier la
façon de travailler. De son propre aveu, l'ex-journaliste de Gai
Pied n'était pas qualifié pour le poste qu'il occupait.
Pourquoi l'avoir compris si tard et, surtout, qu'a-t-il fait pendant deux ans
? Mystère... Interrogé par Têtu, il dit avoir beaucoup
donné. Mais, comme il attaque son ex-employeur au tribunal des prud'hommes
suite à ce licenciement, il ne donne pas de détails sur son bilan
...
Pour Phan Hoàng, c'est le monde à l'envers : Comment faire
un Centre d'Archives sans archives ?
ArchiQ, qui regroupe les associations Archilesb, Vigitrans et Loppataq, a dénoncé
la situation dans un rapport intitulé La fièvre des archives.
Par la voix de Marie-Hélène Bourcier, ces militants rappelent
la force de la mémoire vivante, qui a fait la légitimité
des centres d'archives américains ...
Mais Stéphane Martinet n'entend pas révéler
avant plusieurs mois le fruit de ses réflexions. Après avoir préfiguré,
il va donc... préfigurer, tout en demandant d'autres subventions, pour
la recherche de locaux, l'appel aux dons et aux legs. Les premiers 100 000 €
ne sont pas consommés, mais mon rôle est de prévoir.
Odette Christienne, adjointe au maire de Paris chargée de la mémoire,
du monde combattant et des archives, sollicitée à plusieurs reprises,
n'a pas souhaité répondre aux questions de Têtu.
Alors, quand Stéphane Martinet affirme que ses connexions dans le milieu
culturel et politique servent le projet, on ne demande qu'à le croire...
A la tête d'un prestigieux conseil d'administration, où l'on retrouve
entre autres personnalités l'historienne Florence Tamagne et l'auteur
Geneviève Pastre, le pro du réseau va aussi devoir prendre en
compte la militance quotidienne.
Car Phan Hoàng, sans titre ni prestige, entend bien transformer son incomparable
collection en œuvre utile.
Depuis 2003 > Engagement AP CADHP toujours
pas réalisé : " Un état d'avancement
du projet sera régulièrement présenté devant le
Conseil de l'Inter-LGBT ... "
> Archives
Gay : l'Inter-LGBT contre la polémique [
e-llico.com ] 13 1 2003
L’Inter-LGBT intervient à son tour dans la polémique sur
le Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles.
"L'Inter-LGBT a souhaité la création d'un Centre d'archives
et de documentation, sur l'ensemble des minorités sexuelles, qui s'inscrive
résolument dans la société : par la mise en place d'un
service de documentation ouvert à toutes et à tous, par le recueil
d'archives de diverses sources, sans exclusion, par la valorisation des documents
d'une histoire fragile et méconnue. Elle exprime sa satisfaction d'avoir
vu ce souhait concrétisé par le projet de l'Association de Préfiguration
du Centre, animée par Christopher Miles, Florence Tamagne et Jean Le
Bitoux, et se réjouit du soutien apporté par la Ville [
de Paris ] à ce projet ".
L'Inter-LGBT regrette la polémique née autour de la pétition
Pour que cesse l'exclusion des lesbiennes dans le projet du futur Centre
de documentation et d'archives homosexuelles de Paris qui lui a notamment
été adressée, ainsi que l'exploitation qui en a été
faite dans la presse.
Afin d'en savoir plus, et de connaître les explications
des premiers intéressés, Jean Le Bitoux, co-initiateur du projet
du CADHP a été invité lors du dernier Conseil. Il
a ainsi pu réaffirmer que le projet, aujourd'hui dans sa phase de préfiguration,
était ouvert à toutes les contributions, et que, contrairement
aux affirmations erronées de la pétition, la composition du comité
scientifique du Centre reflétait une réelle mixité, et
s'approcherait de la parité dans les prochains mois.
Un état d'avancement du projet sera régulièrement
présenté devant le Conseil de l'Inter-LGBT. L'Inter-LGBT
rappelle son souci constant d'une concertation entre les différentes
composantes du mouvement lesbien, gai, bi et trans. Elle appuie en particulier
les démarches constructives de la Coordination Lesbienne en France, des
Archives Lesbiennes et du Collectif Existrans vis-à-vis du CADHP afin
de s'en rapprocher et de proposer de nouvelles contributions au projet.
L'Inter-LGBT se déclare " disponible, si cela
s'avérait nécessaire, pour poursuivre la discussion avec les différents
protagonistes. Elle souhaite que cesse la polémique qui jette le discrédit
sur l'ensemble du mouvement LGBT afin que le projet du CADHP puisse se développer
dans la sérénité et dans le respect des principes de neutralité
et de pluralité qu'il s'est donné ".
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