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Analyse Projet Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris APCADHP
citations à caractère critique, polémique, pédagogique et/ou scientifique des informations

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la sauvegarde des mémoires LGBTQ permet de préserver la vérité sur notre histoire

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3ème trimestre 2007
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4 9 2007 > e-llico.com : par la rédaction
Municipales Paris : Bertrand Delanoë candidat à sa succession en 2008
Le Maire - socialiste et ouvertement homosexuel - de Paris, Bertrand Delanoë annonce ce matin dans Le Parisien qu'il est candidat à sa succession aux municipales de 2008. Bertrand Delanoë annonce sa candidature à sa succession à la tête de la capitale en 2008, au moment où, parallèlement, sa côte monte au sein du Parti Socialiste.
Cette annonce ne constitue pas une surprise dans la mesure où l'actuel Maire fait figure de favori, face à une droite parisienne désunie et sans véritable ligne stratégique derrière sa candidate désignée, Françoise de Panafieu.
- " Si j'ai décidé de m'engager, c'est pour impulser une dynamique nouvelle " déclare Bertrand Delanoë qui révèle son slogan " Paris, un temps d'avance ".
Ce week end, lors de l'Université d'été du PS, le Maire de Paris n'a pas fermé la porte à d'autres ambitions, l'an prochain au sein de son parti et certains socialistes le verraient bien en " rassembleur " d'une formation politique en mauvaise passe.
Elu en mars 2001, contre le sortant Jean Tibéri et Philippe Séguin, candidat officiel de l'UMP, après des années de domination de la droite sur la capitale, il est l'un des très rares responsables politiques à avoir évoqué publiquement son homosexualité, lors d'une émission télévisée en 1998. Au cours de la première " Nuit blanche ", en octobre 2002, il a failli mourir poignardé par un déséquilibré aux motivations homophobes.
Son mandat a permis d'instaurer enfin une politique municipale ouverte envers la communauté homosexuelle dans la capitale. Pour la première fois à Paris, les associations LGBT et de lutte contre le sida ont été prises en compte et ont pu percevoir un certain nombre de subventions destinées à soutenir leur action dans le domaine social, culturel ou de santé gay.
La Ville s'est notamment engagée dans le soutien au CGL - Paris qui rencontrait des difficultés et qui doit emménager prochainement dans de nouveaux locaux à la mesure de ses missions.
Son appui a été moins heureux dans l'accompagnement d'un projet de Centre d'Archives LGBT [ de l'Association de Préfiguration du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris ( AP CADHP ) ] qui n'a jamais vu le jour.
Bertrand Delanoë s'est aussi personnellement engagé dans le soutien politique aux droits LGBT au plan national et international.
Devenu Maire, il n'a jamais manqué une occasion de participer à la Marche des Fiertés de la capitale. Favorable de longue date à la légalisation de l'homoparentalité, il a mis un peu plus de temps à soutenir le principe du mariage homosexuel. Il s'est aussi manifesté dans les dossiers d'atteinte aux droits LGBT au niveau européen notamment, comme lors de la répression de la Gay Pride de Moscou où il a personnellement interpellé le maire de la capitale russe.
# http://www.bertranddelanoe.net

25 8 2007 > e-deo.net ( Connecté au pays réel ) : par Administrateur
Scandale à la Mairie de Paris : un Centre d'Archives et de Documentations Homosexuelles [ de Paris ] ( CADHP ) qui sent le souffre ...
Le Perroquet Libéré nous informe de la façon dont la Mairie de Paris gère le dossier :
# 1 > Vote unanime par le Conseil de Paris d'une subvention de 100.000 euros ( septembre 2002 ) : la droite, sur ordre de Philippe Séguin, et sur sensibilisation de " M. 1,95% ", vote à l'unisson, par peur de passer pour " homophobe "... ( depuis 2001, la subvention accordée par la Mairie de Paris à l'association de Jean-Luc Romero, Elus locaux contre le SIDA, a augmenté significativement ... ).
# 2 > Des militantes lesbiennes extrémistes emmenées par la sociologue Marie-Hélène Bourcier et l'historienne Marie-Jo Bonnet protestent contre un " pouvoir gay hégémonique et normatif qui sévit à Paris, notamment à l'Hôtel de Ville "... Les raisons de leur colère : pas assez de livres lesbiens au [ projet de l'Association de Préfiguration du ] Centre d'Archives Homosexuelles et des subventions associatives moindres par rapport à celles reçues par les associations homos ...
# 3 > La Mairie de Paris se rattrape, et pour calmer la " gayguerre ", vote des subventions à des associations comme Archives Recherche Culture Lesbienne et Cineffable qui organisent des manifestations interdites aux hommes ...
# 4 > Est nommé à la tête du projet ... Jean Le Bitoux, qui prétend que la déportation de personnes homosexuelles aurait concerné la France de Vichy et auteur de tels propos ( Illico [ n° 26 > page12 ] de mars 2001  [ 29 3 2001 ] ) :
- " En France, l'homosexualité vient d'une culture pédophile avec André Gide. (…)
Dans le discours du GLH ( Groupe de Libération Homosexuelle ) à partir de 1975, il y a tout un héritage du FHAR ( Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire ) notamment sur la question pédophile. A l'époque, il s'agissait de libérer son corps, libérer ses fantasmes. (…)
Dans les années 70, tout est à libérer y compris l'enfant qui est corseté comme la femme, comme l'homosexuel. Aujourd'hui, on ne parle plus du tout du même enfant. L'enfant des années 70 était l'esclave d'une vieille civilisation, l'enfant d'aujourd'hui est extrêmement sacralisé. (…)
Dans les années 70 déjà, la pédophilie est un sujet tabou. Il y avait cependant une conscience collective qu'il fallait libérer tout cela. (…)
Le tabou de la pédophilie cache toute cette période où on est adolescent, où on a des désirs mais où on reste en carafe parce que rien n'est possible. (…)
On a inventé un homosexuel qui laisse de côté la question pédophile. (…)
Aujourd'hui, je pense que les pédophiles sont toujours les boucs émissaires des homosexuels. Le débat n'est plus du côté d'un espace de liberté que les pédophiles n'ont toujours pas mais du côté de la jeunesse des homosexuels. "
Comment s'étonner que les statuts déposés en préfecture le 19 décembre 2001 fixent à l'Association de Préfiguration du CADHP [ AP CADHP ] un objet qui va au-delà de l'homosexualité et parle plutôt de " recherches sur les sexualités minoritaires " ?
Finalement, Jean Le Bitoux est remercié par la Mairie de Paris en 2004. Lui succède ... Stéphane Martinet, ancien président d'Homosexualités Et Socialisme [ HES ], un cercle lié au PS, et ... Adjoint au Maire du 11ème arrondissement [ de Paris ], histoire de renouer avec les vieilles pratiques de la droite parisienne !
# > Sommes qui disparaissent, budgets franchement gonflés, etc ...
- " Les gays parisiens seraient-ils au-dessus des lois de la République ? " s'interroge Michel Chomarat, promoteur du Centre d'Archives Homosexuelles de Lyon
[ magazine Têtu de novembre 2004, n° 94, page 18 : courrier de Michel Chomarat, chargé de mission « Mémoire » à l'Hôtel de Ville de Lyon ] ...
# > Et Le Perroquet Libéré de conclure à propos de l'attitude de la " droite " parisienne, littéralement paralysée par la peur d'être honnie par le lobby homo :
- " Avec de tels ennemis politiques, le maire de Paris n'a pas besoin d'amis ! "

24 8 2007 > tjenbered.fr ( Mouvement civique pour l'action & la réflexion sur les questions noires, métisses & LGBT en France ultramarine & hexagonale ) : par David Auerbach Chiffrin, le secrétaire général
Retour sur notre billet d'humeur en date du 3 juillet : « Rencontre avec la municipalité parisienne »
En date du 3 juillet, nous avions posté sur ce blog un billet d'humeur relatant une rencontre un peu vide entre les associations LGBT parisiennes et la Mairie de Paris [1].
Le 14 août, nous avons reçu un appel téléphonique nous reprochant, d'une part, la façon dont nous avions trouvé des points noirs à cette rencontre, et d'autre part, la façon dont le Perroquet Libéré, site Internet connu pour sa virulence à l'encontre du Maire de Paris, avait repris et déformé notre billet d'humeur [2].
Nous avons hier adressé un droit de réponse au Perroquet Libéré sur son usage effectivement excessif de ce billlet [3], nous revenons aujourd'hui sur les trois points noirs évoqués :
# 1 > NOUS ÉCRIVIONS AINSI : « Quelques points noirs quand même : le flop du Centre d'Archives LGBT ( Lesbiennes, Gaies, Bi & Trans ), pudiquement évoqué, en l'absence ( voulue ? ) de nos virulents amis du Conservatoire des Archives et des Mémoires LGBT de l'Académie Gay & Lesbienne (AGL). »
- 1.1 > On nous fait observer que parler de « flop » à propos du projet de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris [ de l'Association de Préfiguration du CADHP ( AP CADHP ) ] est déplacé alors que ce projet aurait été salué, fin 2005, par la directrice du Centre départemental des archives de Paris ( Agnès Masson ) et par celle des Archives de France ( Martine de Boisdeffre ), et alors qu'une subvention de l'État était, début 2006, espérée.
Ces éléments sont certes rapportés par un article de presse [4] mais ils sont peu nombreux, peu récents voire contestés [5] ou très contestés [6]. Nous conservons le sentiment d'un manque de transparence et d'efficacité dans la gestion de ce projet présentant à ce jour, pour tout produit de la subvention de 100.000 euros attribuée par la Mairie de Paris en 2002, un « rapport » qui enfile les perles sur 80 pages et date de 2005 [7].
Le terme de « flop » nous paraît même mesuré par rapport à ceux d' « échec » ( employé par Michel Chomarat, chargé de mission « Mémoire » à la mairie de Lyon, en juin dernier )
[6] ; de « ratage le plus dramatique de ces dernières années », « situation calamiteuse », « gâchis d'énergie et de fonds publics » ou « image absolument catastrophique » ( employés par Illico en janvier dernier ) [8] ; d' « embourbement », « Arlésienne » ou « Titanic » ( employés par le Nouvel Obs en mai 2005 ) [9].
- 1.2 > On nous fait observer que l'AGL n'est pas une association parisienne et que sa présence n'était donc pas justifiée lors de la réunion du 3 juillet. L'argument est pertinent.
Pour autant, nous pouvons regretter que la vision du tissu associatif LGBT parisien ainsi développée s'arrête au périphérique, quand les associations LGBT de la banlieue parisienne sont évidemment liées aux associations LGBT parisiennes intra muros. Certes, la Mairie de Paris n'est pas seule comptable de l'absence de collectivité locale regroupant Paris et sa banlieue. Mais il ne tient qu'à elle de faire des propositions pour remédier aux effets pervers induits par cette absence.
En l'espèce, nous estimons que nous sommes dans notre rôle quand nous évoquons, au sujet des archives LGBT parisiennes, une association qui a pris position à de nombreuses reprises sur les archives LGBT parisiennes, association que nous avons vu par ailleurs sur le terrain, à Paris, lors de l'Exis'Trans 2006, recueillir les tracts distribués dans le cadre de la mission d'archivage qu'elle s'est fixée. À ce jour, nous n'avons jamais vu d'autre acteur assurer, sur le terrain ou ailleurs, cette mission d'archivage auprès des associations LGBT parisiennes.
- 1.3 > On met en doute la moralité de l'AGL, évoquant notamment de mémoire des propos litigieux tenus lors de « l'AG des PD » au sujet de l'agression subie par Monsieur Delanoë ...
Concernant ce premier chef d'accusation, on peut noter que « l'AG des PD » s'est tenue le mardi 7 novembre 2000 [10], avant l'agression subie par Monsieur Delanoë le dimanche 6 octobre 2002 [11]. Il est donc impossible que l'AGL ait pu commenter en 2000 une agression qui a eu lieu en 2002.
Une erreur de date est toujours possible s'agissant de propos évoqués de mémoire, mais Emmanuelle Cosse, citée comme témoin de ces propos, contactée par nos soins le 17 août, n'a pas souvenir de tels propos.

# 2 > NOUS ÉCRIVIONS ENSUITE : «Autre point noir : l'attitude de Monsieur Delanoë le 3 septembre lors de l'inauguration de la place Jean-Paul-II à Paris. Philippe Lasnier, le très actif «Monsieur LGBT» de la mairie de Paris, rappelle que lors de son discours, le maire avait dit leur fait aux prélats présents, notamment sur l'homophobie du défunt pape ou sur son refus de la capote ; Philippe Lasnier indique également que les pays africains les plus touchés par le sida ne sont pas catholiques. Pour autant, SI-LGBT et nous-mêmes rappelons l'attitude policière et le manque de dialogue entre la mairie et les associations LGBT, le maire ayant même traité les militantEs présentEs de «sectaires» («Je ne suis pas le maire des sectaires mais celui des Parisiens», de mémoire, le jour même sur LCI).»
- 2.1 > On nous fait observer que Monsieur Lasnier aurait plus exactement dit, ce 3 juillet : «Les pays les plus touchés par le sida dans le monde, notamment en Afrique, ne sont pas catholiques». Nous prenons volontiers acte de cette précision. De manière plus générale, nous reconnaissons volontiers que les arguments développés par Monsieur Lasnier à ce sujet le 3 juillet sont pertinents et auraient eu toute leur place dans un débat entre la mairie de Paris et les mouvements laïques et LGBT autour de cette inauguration. Ce débat n'a pas eu lieu parce que la mairie de Paris ne l'a pas voulu. Il est vrai que nous devons mettre en regard ce manque de dialogue, ponctuel, et le dialogue, régulier, instauré par l'actuelle municipalité avec les associations LGBT depuis 2001. C'est la qualité et la fécondité de ce dialogue régulier qui rendent surprenante et décevante l'absence de ce dialogue ponctuel : la surprise disparaît si l'on songe au poids de l'électorat catholique dans la capitale ; la déception reste./
- 2.2 > On nous fait observer que la déclaration prêtée de mémoire au maire de Paris visait en fait les propos homophobes tenus par certaines personnes lors de l'inauguration. Ce n'est pas le souvenir que nous avons du reportage vu sur LCI. Jointe à plusieurs reprises et ce jour encore depuis le 14 août, LCI n'a pu nous permettre de revoir ce reportage. En revanche, Act Up-Paris avait vu la déclaration du maire de Paris sur France 3 et sa transcription recouvre notre souvenir : «Que ceux qui me contestent et qui diffusent ce papier particulièrement infect [le tract distribué par Act Up-Paris le 3 septembre] réfléchissent sur leur propre liberté et leur propre capacité à écouter les autres. Moi je ne suis pas le maire des sectaires de Paris, je suis le maire de tous les Parisiens, de toutes les convictions» [12].
# 3 > NOUS ÉCRIVIONS ENCORE : «Dernier point noir [...] : le silence de Bertrand Delanoë au sujet de l'affaire Occolier, ce maire socialiste du Vauclin en Martinique qui a mené les dernières campagnes électorales sur un programme ouvertement homophobe. Madame [de la Gontrie] ne voit pas le rapport avec la présente réunion. Estime-t-elle qu'un maire socialiste n'est en rien tenu par les faits et gestes d'un autre maire socialiste ? Ne voit-elle pas qu'en ce cas, être socialiste ne serait plus qu'être le membre d'un vague cartel électoral sans âme ni cohérence ? (Nous avons eu cette lâcheté de ne pas lui poser ces questions, que nous formulons d'ailleurs a posteriori. Mais nous les reposerons, durant la campagne municipale, à qui de droit. Avec sans doute la même indifférence et le même mépris comme réponses : l'outre-mer, c'est loin, et en plus c'est des noirs.)»
- 3.1 > On nous fait observer que les derniers mots de ce passage, «et en plus c'est des noirs», visent injustement une municipalité qui a prouvé son engagement contre le racisme, notamment en débaptisant la rue Richepance, général ayant rétabli dans le sang l'esclavage aux Antilles françaises en 1802 [13], pour lui donner le nom du chevalier de Saint-Georges, mulâtre, compositeur, seul général noir de l'armée française au XVIIIème siècle (1745-1799) [14]. Dont acte. Mais lutter contre le racisme, ce n'est pas seulement changer des noms de rue, aussi méritoire cela soit-il. C'est aussi veiller à ce que les réflexes racistes ne soient plus admis dans son entourage. Or, Monsieur Delanoë est, à notre connaissance, membre d'un parti qui continue à collaborer avec Georges Frêche, président du conseil régional de Languedoc-Roussillon, président de la communauté d'agglomération de Montpellier, auteur de propos racistes tenus notamment le 14 novembre [15] ; Monsieur Delanoë est, à notre connaissance, le «vrai ami» d'un certain Pascal Sevran, auteur de propos inqualifiables sur «la bite des Noirs», au secours duquel il a volé le 11 décembre [16]./
- 3.2 > Pour autant, nous retirons ces mots qui ne faisaient pas explicitement le lien avec les affaires Frêche et Sevran et qui s'avèrent en outre, à la réflexion, inappropriés. Si Monsieur Delanoë, socialiste, continue à se taire comme son parti se tait sur la campagne homophobe, religieuse et populiste, menée depuis trois ans par les socialistes martiniquaiSEs, si Monsieur Delanoë, socialiste, continue à se taire comme son parti se tait sur la campagne raciste permanente menée ou cautionnée par les socialistes héraultaiSEs, ce n'est probablement pas en raison de convictions personnelles racistes, homophobes ou hostiles à la laïcité. De telles suppositions paraissent peu vraisemblables et peu explicatives. L'opportunisme électoral est une supposition qui paraît davantage vraisemblable et explicative. Dans ce cadre herméneutique, si Monsieur Delanoë ne dit rien contre la collaboration continue de son parti avec Monsieur Frêche, ce serait par souci de ne pas compromettre son avenir au sein de ce parti où ledit Frêche reste très influent ; s'il ne dit rien contre la campagne homophobe, religieuse et populiste, de son parti en Martinique, ce serait par souci de ne pas compromettre sa réélection à Paris où l'électorat d'origine ultramarine pèse son poids. Monsieur Delanoë n'est probablement ni raciste, ni homophobe, ni hostile à la laïcité ; il serait juste raciste, homophobe et hostile à la laïcité par procuration, ni plus ni moins que l'ensemble des socialistes, engagéEs comme lui par l'attitude du PS en Martinique et dans l'Hérault.
- 3.3 > On nous fait observer que Monsieur Delanoë a pris la parole contre la campagne homophobe, religieuse et populiste, menée en Martinique par le PS, lors de son bureau national du 3 octobre. Le fait semble avéré. Pour autant, le bureau national du PS se tient à huis clos : aucun compte rendu n'en est publié, les positions qui y sont prises n'ont pas valeur officielle. Et depuis le 3 octobre, alors que la campagne dénoncée a redoublé, Monsieur Delanoë est resté silencieux. Il a notamment refusé de répondre à une lettre adressée par l'association An Nou Allé le 5 février [17]. Qui ne dit mot consent.
# > PAR AILLEURS, on nous reproche de vouloir «dégommer» les socialistes et d'avoir évoqué la «décomposition» du PS, le 8 août, dans un droit de réponse au site E-llico.com [18]. Il est étrange que la dénonciation des compromissions populistes, racistes, homophobes ou contraires à la laïcité du PS, en Martinique ou dans l'Hérault, soit perçue comme une tentative de «dégommage» alors qu'elle serait plutôt une tentative de «gommage». Ce cri d'indignation, presque sincère, venu au lieu du sursaut éthique attendu, révèle un naufrage éthique qui caractérise, précisément, la «décomposition» constatée, par ailleurs largement soulignée par la presse et par de nombreux socialistes (il n'est que François Hollande pour soutenir que le PS va de mieux en mieux depuis dix ans) [19]. C'est pour aider cette grande formation politique, dont le bon fonctionnement est indispensable à la qualité de notre vie démocratique, que nous l'interpellons : qu'elle ne le perçoive pas est le signe d'un repli sur soi, d'un refus de la réalité, d'une priorité donnée à la défense des positions et non plus des valeurs. Autre signe de «décomposition», l'évocation par notre interlocuteur de «faits» (lesquels ?) qui pourraient être révélés sur le «CV» de notre secrétaire général, lequel n'a rien à cacher de son CV et attend qu'«on» révèle. Si «on» pouvait aussi répondre à nos arguments de fond, ce serait bien.

12 1 2007 > magazine illico n° 164 ( page 34 ) Agendas : par Jean-François Laforgerie - Julien Pierre
Du neuf à l’Académie Gay et Lesbienne
L’Académie Gay & Lesbienne n’en finit pas d’étoffer ses services aux internautes.
Parmi les nouveautés, on trouvera un tout nouveau service " Livres " qui recense, domaine par domaine ( queer, lesbianisme, sida, histoire, mariage, PaCS, homoparentalité, prostitution, etc. ), de très nombreux ouvrages sur l’homosexualité. Si un sujet vous intéresse, vous cliquez et apparaît la liste des ouvrages les plus pointus sur le sujet.
Parmi les nouvelles rubriques, l’une est consacrée aux festivals de culture gay en France et à l’étranger.
Mais la plus attrayante des nouveautés est sans conteste l’archivage et la mise en ligne des revues non LGBT qui, de 1936 à 2006, ont consacré leur une à l’homosexualité. Cela donne un bon aperçu des collections de l’Académie Gay et Lesbienne comme de l’évolution de traitement des homos dans la presse généraliste. Certaines unes vous rappelleront sans doute des souvenirs.
Accès à ces nouveaux services sur www.archiveshomo.info

12 1 2007 > magazine illico n° 164 : Rétrospective par Didier Roth-Bettoni
=> ( page 4 ) BEST OF 2006 : Politique, culture, etc.

Les gens et les événements de l'année
Un député condamné pour homophobie. Un salon gay qui disparaît. Une gay pride qui dégénère. Un film d’amour homo qui triomphe aux Oscars. Un grand parti qui dépose un projet de loi en faveur du mariage gay. Une actrice outée par un magazine. Une polémique autour d’un centre d’archives. Une multiplication d’agressions anti-gays…
Ça c’est passé en 2006.
=> ( page 5 ) BEST OF 2006 : Politique
Polémiques parisiennes
Régulièrement pris pour cible par des essayistes plus ou moins talentueux ( Sophie Coignard, François Devoucoux du Buysson ) en raison des subventions accordées par la Ville de Paris à des associations LGBT, Bertrand Delanoë aura pour adversaire lors des municipales de 2008 une élue dont c’est aussi un des arguments. Françoise de Panafieu, députée-maire UMP du XVIIè arrondissement, malgré quelques inflexions à son discours ( elle n’est plus hostile à la Marche des Fiertés ), est en effet résolument contre ce qu’elle juge comme le favoritisme communautariste du maire gay de Paris.
Ce n’est pas la seule polémique à laquelle doit faire face Bertrand Delanoë : sa décision de rebaptiser le parvis de Notre-Dame de Paris du nom de l’ancien pape Jean-Paul II, connu pour son refus du préservatif et sa condamnation des unions homosexuelles, provoque en effet l’hostilité de plusieurs associations LGBT et de lutte contre le sida.
=> ( page 9 ) BEST OF 2006 : Communauté
Une série d’échecs
C’est certainement le ratage le plus dramatique de ces dernières années : au-delà des polémiques ou des accusations de toutes natures qui ont émaillé l’année, on ne peut que constater que le beau projet de Centre d’Archives LGBT de Paris [ nouveau nom du projet de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris de l'Association de Préfiguration du CADHP ] est toujours au point mort.
Après des années d’études, de rapports, de réunions, après l’épuisement de 100.000 euros de subvention accordés par la Ville de Paris, après la succession de plusieurs équipes et employés, après la validation du projet par diverses instances, on est bien en peine de dire si ce Centre verra le jour.
Car la situation aujourd’hui est calamiteuse et l’image donnée d’un gâchis d’énergie et de fonds publics est absolument catastrophique.

Autre faillite, celle du Salon Rainbow Attitude qui ferme ses portes après trois éditions déficitaires (malgré plusieurs dizaines de milliers de visiteurs chaque année) et en laissant plusieurs fournisseurs et partenaires sur le carreau.
Enfin, avec la fermeture par Patrick Cardon de Gay Kitsch Camp à Lille faute de moyens ( les subventions municipales et régionales n’ont jamais été suffisantes ), c’est à la fois une maison d’édition, un festival de cinéma et un centre de mémoire LGBT qui disparaissent.

2007 > TOUJOURS PAS d'ouverture du CADHP : malgré les objectifs annoncés par la Mairie de Paris
> Mairie de Paris : Dossier Grands projets à venir [ paris.fr ] décembre 2002
> Mairie de Paris : Actualités [ à Paris magazine ] novembre 2002

=> Projet d'un Centre de Documentation Homosexuelle
Mettre à disposition du public et des chercheurs un fonds documentaire, une bibliothèque, un kiosque presse, un espace multimédia, un site internet et accueillir parallèlement colloques et expositions.
Tels sont les objectifs du futur Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles [ de Paris ] qui devrait voir le jour d’ici à deux ans.
Après Londres, Berlin, Montréal, San Francisco et Barcelone, le Conseil de Paris a apporté son soutien à la réalisation de ce projet [ de l' AP CADHP ] dans la capitale française.

Pour l'année 2005 > Nouvelles demandes de subventions de l'AP CADHP : mairie de Paris, Ministère de la Culture ...
> CADHP : les archives au placard ? [ e-llico.com ] 11 4 2005
... Odette Christienne, adjointe au maire en charge de la Mémoire, a enfin reçu, début avril, après l’annonce de l’initiative des Verts, de nouvelles informations sur ce dossier délicat.
- Nous avons obtenu un rapport d’activités ainsi qu’un bilan financier de l’utilisation de leur subvention de 100 000 euros, explique Patrice Porcheron, directeur de cabinet d’Odette Christienne. Les responsables du projet nous ont indiqué que le rapport [ le résultat de la phase de préfiguration ] était, pour le moment, soumis à l’avis d’experts, d’archivistes, de bibliothécaires pour validation. Une fois entériné par le conseil d’administration de l’association de préfiguration, nous recevrons le projet définitif. Nous savons déjà qu’il comportera un plan de développement à cinq ans et que l’activité de bibliothèque pour le grand public initialement prévue serait abandonnée ...
- Il est exact que nous soumettons notre projet à l’avis de professionnels,
explique l’association de préfiguration du CADHP. Une fois, cette phase achevée, nous remettrons, avant la fin avril, notre rapport définitif à la mairie de Paris. Il est légitime qu’on demande des nouvelles du projet. Ce que nous pouvons dire, c’est que nous avons transmis nos bilans moraux et financiers — vérifiés par un commissaire aux comptes — à la mairie de Paris. Nous envisageons d’ailleurs de faire une nouvelle demande de subvention pour 2005.
Depuis 2002 et le versement d’une subvention de 100 000 euros, l’association n’a en effet sollicité aucune autre subvention, mais la mairie annonce déjà la couleur.
Nous n’avons pas eu de demandes en 2004 ni cette année, explique Patrice Porcheron. De toutes façons, notre enveloppe budgétaire pour 2005 ne nous permet pas de subventionner de nouveau cette structure. Par ailleurs, il est inenvisageable que le projet dépende des seules subventions municipales, ce serait une gestion de fait d’une structure dont je rappelle qu’elle n’est pas un projet municipal.
Cette situation inquiète-t-elle l’équipe du futur CADHP ? Pas vraiment même si on concède avoir quelques difficultés à mobiliser des partenaires financiers.
- Nous avons présenté notre projet au ministère de la Culture qui semble intéressé mais c’est toujours le cas lorsqu’on ne parle pas encore d’argent. C’est, en revanche, plus difficile avec des financeurs privés qui, eux, comprennent mal l’intérêt d’un tel centre.

Début 2005 - Fin 2004 > Engagements NON respectés : voir Planning annoncé par l'AP CADHP ...
=> L’histoire :: Gays : archives enterrées [ nouvelobs.com ] 19 5 2005
Annoncé pour fin 2004, puis début 2005, le projet du futur Centre d’archives et de documentation homosexuel de Paris (CADHP) n’est toujours pas arrivé sur le bureau d’Odette Christienne, adjointe de Bertrand Delanoë chargée de la mémoire.
En 2002, la Mairie de Paris accorde une subvention de 100 000 € pour préfigurer un centre d’archives homosexuel. Polémique dès le début. Sur la parité du conseil d’administration (aujourd’hui respectée), sur le président (aujourd’hui remplacé par Stéphane Martinet), sur l’initiateur du projet et seul salarié de l’association, Jean Le Bitoux (licencié en avril 2004)… Autant de facteurs qui ralentissent les travaux.
Aujourd’hui, les 100 000 € sont épuisés, le local qui a servi de siège à l’association a fermé le 15 janvier dernier.
Quant au rapport de faisabilité, on ne finit plus d’attendre ce qu’il va préconiser. Stéphane Martinet assure qu’il sera remis très prochainement à l’Hôtel de Ville. La Mairie, qui n’a aucune envie de faire de vagues, estime qu’elle n’en est plus à quelques semaines près ...
Mais il reste encore beaucoup de questions en suspens, notamment sur son financement. Le dossier embarrasse la municipalité face à l’embourbement de la situation au fil des mois. Avec le risque, à force de jouer à l’Arlésienne, que le futur CADHP ne tourne au Titanic.

Début 2005 - Fin 2004 > Ne pouvant plus payer le loyer, l'AP CADHP rend son local : la subvention de 100.000 euros accordée par la Mairie de Paris a été totalement consommée ...
> Archives Homosexuelles : Lyon vient d'ouvrir son centre, Paris est à la traîne [ tetu.com ] 18 5 2005
=> C'est en définitive à Lyon que le premier centre de ressources documentaires gay et lesbiennes français voit le jour. D'initiative institutionnelle, il a été s'installé officiellement le 16 mai dans les locaux de la Bibliothèque municipale de Lyon ...
C'est le Fond Chomarat, qui rassemble déjà plus de 10.000 documents ... ainsi que les actes des Assises de la Mémoire qui se tiennent chaque année à Lyon depuis 2002 ...
=> Pendant ce temps à Paris, et plus de deux ans après le versement de la subvention par la mairie de Paris, la première étape, dite de préfiguration, de la création du centre d'Archives homosexuelles (CADHP) s'achève enfin.
Son président, Stéphane Martinet, a annoncé comme imminent (comprendre avant la fin du mois de mai) le rendu de son rapport à la mairie de Paris, à la région Ile-de-France et au ministère de la Culture.
Votée fin 2002, versée au mois de janvier suivant,
- Chaque centime a été dépensé de façon juste, affirme le trésorier du CADHP, Charles Myara, qui rappelle que les comptes ont été certifiés.
Un local dans le Marais (que le CADHP a rendu en décembre dernier, ne pouvant plus payer le loyer) et deux employés successifs pour mener les groupes de réflexion auront suffi à consommer le crédit.
Alors que certains, tels le groupe des Verts à la mairie de Paris, s'impatientent, et que d'autres dénoncent les conflits de personnes entre l'inter-LGBT et le CGL, Stéphane Martinet assure que cette période (30 mois) a été nécessaire pour définir un projet à long terme.
Dès le départ, cette subvention devait uniquement servir aux premières analyses et à la définition des objectifs, assure-t-il ...

Début 2005 - Fin 2004 > Téléphones coupés et local rendu alors que : L’ouverture au public est prévu pour 2005 ...
> Centre d’Archives : ouverture en 2005 [ e-llico.com ] 5 1 2004
Aggiornamento pour le Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris. Le CADHP est désormais un Carrefour de toutes les archives et un Centre de toutes les histoires. L’ouverture au public est prévu pour 2005.
C’est à un véritable aggiornamento qu’a procédé l’équipe du Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (CADHP) ces derniers mois. Le CADHP est donc désormais un Carrefour de toutes les archives et un Centre de toutes les histoires.
Histoire d’enterrer la polémique,
la nouvelle équipe précise dans un document de travail que Cette histoire est celle des lesbiennes, des gays, des bis et des trans. C’est une histoire globale d’émancipation sociale et psychologique face à la condamnation morale et normalisatrice, le pouvoir des lois et l’obsession des médecins. Nos histoires d’émancipation sont parfois croisées, souvent parallèles.
Pour le moment, le projet en est toujours à la phase de préfiguration.
- L’équipe qui ne compte qu’un salarié [ Jean le Bitoux, directeur et principal initiateur du projet ] travaille à la rédaction d’un projet définitif qui devrait être présenté en septembre 2004, explique Stéphane Martinet, président de l’Association de Préfiguration du CADHP.
- " Nous chercherons un local nous permettant d’accueillir le public fin 2004 pour une ouverture en 2005. "
Côté finances, l’association vit encore sur la subvention de 100.000 euros votée par la Mairie de Paris en 2002.
- Nous n’avons pas fait de nouvelle demande de subvention en 2003,
précise Stéphane Martinet. Mais nous le ferons en 2004. Pour le moment, nous imaginons le Centre idéal et après il s’agira d’être pragmatiques en fonction de nos moyens. Dès février 2004, un site internet renouvelé permettra d’être informé de l’avancement de notre projet.

Depuis Fin 2004 > Toujours rien de l'Etude de faisabilité alors que l'AP CADHP a promis : Nous publierons nos conclusions fin 2004 ...
=> Centre d'Archives Homos : l'erreur de casting [ Têtu ] 10 2004 ...
Le Centre d'Archives et de Documentation des Homosexualités Parisien (CADHP), dont la création a été annoncée par la Mairie de Paris en 2002, continue de faire parler de lui.
Son unique salarié, Jean Le Bitoux, figure de la communauté homosexuelle, vient en effet d'être licencié. Et on ignore encore l'état réel d'avancement du projet.
Pourtant, l'Association du CADHP, présidée depuis un an par Stéphane Martinet, avait été adoubée par la Mairie de Paris, qui lui a accordé en septembre 2002 une subvention de 100.000 €.
Stéphane Martinet ne se risque pas à annoncer une date d'ouverture :
- Nous sommes en phase de préfiguration. Nous publierons nos conclusions fin 2004
...
Face à lui, Phan Hoàng, ex-libraire et président de l'Académie Gaie et Lesbienne depuis 2001, dispose de 30.000 documents, qu'il stocke chez lui.
- Qu'on me donne un local, suggère-t-il. Je peux ouvrir les portes d'un Centre en moins d'un mois. Quinze bénévoles travaillent avec moi, j'ai les étagères et le fonds ; j'ai juste besoin du lieu assure-t-il ...
Son licenciement, Jean Le Bitoux, salarié pendant deux ans, l'a demandé contraint et forcé, parce qu'il était urgent de modifier la façon de travailler. De son propre aveu, l'ex-journaliste de Gai Pied n'était pas qualifié pour le poste qu'il occupait.
Pourquoi l'avoir compris si tard et, surtout, qu'a-t-il fait pendant deux ans ? Mystère... Interrogé par Têtu, il dit avoir beaucoup donné. Mais, comme il attaque son ex-employeur au tribunal des prud'hommes suite à ce licenciement, il ne donne pas de détails sur son bilan ...
Pour Phan Hoàng, c'est le monde à l'envers : Comment faire un Centre d'Archives sans archives ?
ArchiQ, qui regroupe les associations Archilesb, Vigitrans et Loppataq, a dénoncé la situation dans un rapport intitulé La fièvre des archives. Par la voix de Marie-Hélène Bourcier, ces militants rappelent la force de la mémoire vivante, qui a fait la légitimité des centres d'archives américains ...
Mais Stéphane Martinet n'entend pas révéler avant plusieurs mois le fruit de ses réflexions. Après avoir préfiguré, il va donc... préfigurer, tout en demandant d'autres subventions, pour la recherche de locaux, l'appel aux dons et aux legs. Les premiers 100 000 € ne sont pas consommés, mais mon rôle est de prévoir.
Odette Christienne, adjointe au maire de Paris chargée de la mémoire, du monde combattant et des archives, sollicitée à plusieurs reprises, n'a pas souhaité répondre aux questions de Têtu.
Alors, quand Stéphane Martinet affirme que ses connexions dans le milieu culturel et politique servent le projet, on ne demande qu'à le croire...

A la tête d'un prestigieux conseil d'administration, où l'on retrouve entre autres personnalités l'historienne Florence Tamagne et l'auteur Geneviève Pastre, le pro du réseau va aussi devoir prendre en compte la militance quotidienne.
Car Phan Hoàng, sans titre ni prestige, entend bien transformer son incomparable collection en œuvre utile.

Depuis 2003 > Engagement AP CADHP toujours pas réalisé : " Un état d'avancement du projet sera régulièrement présenté devant le Conseil de l'Inter-LGBT ... "
> Archives Gay : l'Inter-LGBT contre la polémique [ e-llico.com ] 13 1 2003
L’Inter-LGBT intervient à son tour dans la polémique sur le Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles.
"L'Inter-LGBT a souhaité la création d'un Centre d'archives et de documentation, sur l'ensemble des minorités sexuelles, qui s'inscrive résolument dans la société : par la mise en place d'un service de documentation ouvert à toutes et à tous, par le recueil d'archives de diverses sources, sans exclusion, par la valorisation des documents d'une histoire fragile et méconnue. Elle exprime sa satisfaction d'avoir vu ce souhait concrétisé par le projet de l'Association de Préfiguration du Centre, animée par Christopher Miles, Florence Tamagne et Jean Le Bitoux, et se réjouit du soutien apporté par la Ville [ de Paris ] à ce projet ".
L'Inter-LGBT regrette la polémique née autour de la pétition Pour que cesse l'exclusion des lesbiennes dans le projet du futur Centre de documentation et d'archives homosexuelles de Paris qui lui a notamment été adressée, ainsi que l'exploitation qui en a été faite dans la presse.
Afin d'en savoir plus, et de connaître les explications des premiers intéressés, Jean Le Bitoux, co-initiateur du projet du CADHP a été invité lors du dernier Conseil. Il a ainsi pu réaffirmer que le projet, aujourd'hui dans sa phase de préfiguration, était ouvert à toutes les contributions, et que, contrairement aux affirmations erronées de la pétition, la composition du comité scientifique du Centre reflétait une réelle mixité, et s'approcherait de la parité dans les prochains mois.
Un état d'avancement du projet sera régulièrement présenté devant le Conseil de l'Inter-LGBT. L'Inter-LGBT rappelle son souci constant d'une concertation entre les différentes composantes du mouvement lesbien, gai, bi et trans. Elle appuie en particulier les démarches constructives de la Coordination Lesbienne en France, des Archives Lesbiennes et du Collectif Existrans vis-à-vis du CADHP afin de s'en rapprocher et de proposer de nouvelles contributions au projet.
L'Inter-LGBT se déclare " disponible, si cela s'avérait nécessaire, pour poursuivre la discussion avec les différents protagonistes. Elle souhaite que cesse la polémique qui jette le discrédit sur l'ensemble du mouvement LGBT afin que le projet du CADHP puisse se développer dans la sérénité et dans le respect des principes de neutralité et de pluralité qu'il s'est donné ".
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