23 3 2005 :
tetu.com > par Emmanuelle Cosse
http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=74&date_info=2005-03-23
|
.
France (Société)
Le
Perroquet libéré
critique les assos homos parisiennes
.
Le Perroquet
libéré, un journal d'expression « libre
»
- qui s'est fait pour spécialité
de critiquer l'action du Maire de Paris, Bertrand
Delanoë,
- et plus particulièrement « l'arrosage de la clientèle
homosexuelle » depuis son élection,
vient encore une fois de faire preuve de son parti pris dans son
dernier numéro.
«
La Maison des associations du 3ème arrondissement
[de
Paris] serait-elle
une annexe du Centre Gai et Lesbien »,
s'interroge ainsi François Devoucoux du Buysson, poursuit
:
« Presque tout est réservé :
- les nageurs gay de Paris Aquatique,
- les danseurs des Gais Musettes,
- les employés homos de la Ville de Paris et du Ministère
des Finances,
- les militants de l'Inter-LGBT,
- les lobbyistes de l'Autre Cercle
- et
même les promoteurs du fameux projet municipal de Centre
d'Archives Homosexuelles
[ APCADHP ] ».
Visiblement,
le Perroquet a du mal à accepter que des associations
homosexuelles exercent leur liberté de réunion et
d'association.
.
|
1er 6 2005 :
e-llico.com > par Jean-François Laforgerie
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=4295
|
.
Paris : le CGL bientôt
dans le quartier Beaubourg ?
.
La menace de fermeture
du CGL de Paris sécarte.
Un
échéancier pour le versement des 47 000 euros dus (suite
à une décision Prudhomale)
à lancien Directeur du Centre [
LGBT de Paris île de France ] devrait,
en effet, être signé bientôt.
- Pour le moment, le CGL a procédé à
un premier versement de 7000 euros, fruit des premiers dons des particuliers.
.
Le
CGL, dont la nouvelle subvention (100 000 euros) devrait
être votée au Conseil de Paris en juin, pourrait aussi
bientôt pouvoir compter sur de nouveaux locaux dici quelques
mois.
Il
sagirait de 240 m2 dans le quartier Beaubourg gérés
par une société déconomie mixte.
Des
travaux de remise aux normes devraient démarrer à lautomne.
Ils devraient être payés par le Conseil Régional
dIle-de-France à hauteur de 20 000 euros
- comme le Président de Région (PS),
Jean-Paul Huchon, sy était engagé lors de sa
dernière campagne en 2004.
.
Le
CGL, qui serait lunique locataire, pourrait y accueillir,
dans un premier temps, le futur Centre dArchives
[ et de Documentation Homosexuelles de Paris ] (CADHP).
|
19 au 25 mai 2005
: Le Nouvel Observateur (supplément Paris île
de France) n° 2115 (page 25) > par Anne Delabre
http://obsdeparis.nouvelobs.com/articles/p223_2115/a268733.htm
|
.
Lhistoire
Gays
: Archives enterrées
.
Annoncé
pour fin 2004, puis début 2005, le projet du futur Centre
dArchives et de Documentation Homosexuel de Paris (CADHP)
nest toujours pas arrivé sur le bureau dOdette
Christienne, adjointe de Bertrand Delanoë chargée
de la mémoire.
.
En
2002, la Mairie de Paris accorde une subvention de 100 000 €
pour préfigurer un Centre dArchives Homosexuel.
Polémique dès
le début.
- Sur la parité du Conseil dAdministration
(aujourdhui respectée),
- sur le président (aujourdhui remplacé
par Stéphane Martinet [adjoint PS au Maire
du 11ème arrondissement de Paris]),
- sur linitiateur du projet et seul salarié
de lAssociation [de Préfiguration
(APCADHP)], Jean Le Bitoux
(licencié en avril 2004)
Autant de facteurs
qui ralentissent les travaux.
.
-
Aujourdhui, les 100 000 € sont épuisés,
- le local qui a servi de siège à lAssociation
a fermé le 15 janvier dernier.
Quand
au Rapport de faisabilité, on ne finit plus dattendre
ce quil va préconiser.
- Stéphane
Martinet assure quil sera remis « très prochainement
» à lHôtel de Ville.
La Mairie [de
Paris], qui na aucune envie de faire de vagues, estime quelle
nen est plus à quelques semaines près.
.
Entre-temps,
elle a trouvé un point de chute à ce Centre dArchives
encore fantôme :
- il occupera une partie des 250 m2 en plein cur
de Paris dans lesquels le Centre Gai et Lesbien
[CGL de Paris île de France]
(lieu dinformations et de conseils) va déménager dici
fin 2005.
-
Pour un espace de stockage réservé (le
journal « Illico » et quelques associations
lui ont déjà confié leurs archives), des documents
numérisés
- et des consultations réservées à
des professionnels (chercheurs, journalistes), cela devrait suffire.
Mais il reste encore
beaucoup de questions en suspens, notamment sur son financement.
- Le dossier embarrasse la Municipalité face à lembourbement
de la situation au fil des mois.
- Avec le risque, à force de jouer à lArlésienne,
que le futur CADHP ne tourne au « Titanic
».
.
|
28 4 2005 :
illico n° 124 (page 18) > par Jean-François Laforgerie
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=4101#
|
.
Le Centre d'Archives Gay toujours en rade
CADHP
: Les Archives au placard ?
.
Le
Centre dArchives Gay de Paris verra-t-il le jour ?
- Trois ans après le vote dune subvention de 100 000 euros,
labsence dinformation sur lavancement de ce projet
emblématique inquiète à la fois les élus
et les homosexuels
Toujours
rien ou si peu : limportant retard pris par le projet de Centre
dArchives et de Documentation Homosexuel de Paris (CADHP)
agace et inquiète désormais ouvertement.
- Ce délai peu justifié,
- la communication défaillante,
- les évidents problèmes de structures (locaux fermés,
salariés licenciés...) peuvent faire douter de lavenir
du projet.
Il
en va ainsi des Verts qui ont décidé de demander
officiellement des nouvelles du projet lors du prochain Conseil
de Paris
- mi avril.
.
Cette
pression politique semble avoir été utile puisque Odette
Christienne, Adjointe au Maire en charge de la Mémoire,
a enfin reçu, début avril,
après lannonce de linitiative des Verts,
de nouvelles informations sur ce dossier
délicat.
- " Nous avons
obtenu un rapport dactivités ainsi quun bilan financier
de lutilisation de leur subvention de 100 000 euros,
explique Patrice Porcheron, directeur
de cabinet dOdette Christienne.
- Les responsables du projet nous ont indiqué que le rapport
[ le résultat de la phase de préfiguration
] était, pour le moment, soumis à lavis dexperts,
darchivistes, de bibliothécaires pour validation.
- Une fois entériné par le Conseil dAdministration
de lAssociation de Préfiguration [ du CADHP
], nous recevrons le projet définitif.
Nous savons déjà
- quil comportera un plan de développement
à cinq ans
- et que lactivité de Bibliothèque pour
le grand public initialement prévue serait abandonnée.
- En fait, le projet sorienterait davantage vers un public
de chercheurs. "
.
- " Il est exact
que nous soumettons notre projet à lavis de professionnels,
explique lAssociation de Préfiguration
du CADHP.
- Une fois, cette phase achevée, nous remettrons,
avant la fin avril, notre rapport définitif à la Mairie
de Paris.
Il est légitime
quon demande des nouvelles du projet.
- Ce que nous pouvons dire, cest que nous
avons transmis nos bilans moraux et financiers vérifiés
par un Commissaire aux comptes à
la Mairie de Paris.
- Nous envisageons dailleurs de faire une
nouvelle demande de subvention pour 2005 ".
.
Depuis 2002 et le
versement dune subvention de 100 000 euros, lAssociation
[ APCADHP ] na en effet sollicité aucune autre
subvention, mais la Mairie [ de
Paris ] annonce déjà la couleur.
- " Nous navons
pas eu de demandes en 2004 ni cette année,
explique Patrice Porcheron.
- De toutes façons, notre enveloppe budgétaire
pour 2005 ne nous permet pas de subventionner de nouveau cette structure.
- Par ailleurs, il est inenvisageable que le projet dépende
des seules subventions municipales, ce serait
une gestion de fait dune structure dont je rappelle quelle
nest pas un projet municipal. "
.
Cette situation inquiète-t-elle
léquipe du futur CADHP ?
- Pas vraiment même si on concède avoir quelques difficultés
à mobiliser des partenaires financiers.
- " Nous
avons présenté notre projet au Ministère
de la Culture qui semble intéressé mais cest toujours
le cas lorsquon ne parle pas encore dargent.
- Cest, en revanche, plus difficile avec des
financeurs privés qui, eux, comprennent mal lintérêt
dun tel Centre. "
.
|
22 4 2005 :
gayvox.com > édito de Lionel Duroi
http://www.gayvox.com/gay/index.php?gays=4&lesbienne=42&rencontre=37&idmenu=1520
|
.
Ivresse
.
Nous
sommes heureux de lattention quon nous porte quand ici ou
là on rappelle lindépendance du ton de Gayvox.
Nous nen faisons pas une gloire. Juste un plaisir. Chèrement
payé au besoin. Cest ainsi.
Au
diable les frissons, pourvu quon ait livresse de cette liberté
si rare aujourdhui.
Pourquoi donc ?
- Cest lépoque il me semble. Le plus navrant, cest
la bêtise. Parfois elle se niche dans lexpression dune
émotion qui rejette lacte de penser et de réfléchir.
- Je men vais vous compter quelques exemples.
Ça devient
notre credo. On espère cependant ne pas vous lasser de nos histoires.
- Surtout quand on ne peut toujours nommer les dérangés
dérangeants.
- Installez-vous. Cest parti pour un Best Off !
.
Nous
avons suivi laffaire du CADHP avec attention. Nous
continuerons. Vous savez, le Centre dArchives et de Documentation
Homo de Paris.
Comment vous ne savez pas ?
Cest
lhistoire dune subvention dun projet monté
vite fait par deux ou trois péquins.
- Nous en avions parlé pour expliquer en quoi ce projet mal ficelé
navait aucune chance de réussir.
- Nous avions fait le pari dun gâchis avant quil nadvienne.
Du
cabinet du Maire, nous avions des personnes au téléphone
qui refusaient dentendre les évidences au
prétexte que, quand on est critique, cest évidemment
quon est de méchants et stupides trublions.
- Si on avait pu nous faire passer pour vilains gamins irresponsables,
on laurait fait.
- Heureusement, lavenir nous a donné raison.
On
attend la suite. Et surtout, on attend que ce Centre existe
intelligemment ...
- Quand il sagit
dargent publique, on peut bien dire une messe ?
.
Nous
avons suivi aussi des projets dinitiative privée
parce quils se réclamaient dintérêts
collectifs.
- On nous a alors reproché dêtre haineux, partiaux,
un brin démago...
- On souri.
[...]
|
15 4 2005 :
illico n° 123 (page 21) > par Jean-François Laforgerie
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=4082
|
.
Archives toujours rien
Centre
dArchives : il faut encore attendre
.
Le futur Centre
dArchives et de Documentation Homosexuel de Paris nen
finit pas de se faire attendre.
- Et la récente fermeture de son local nest pas fait pour
rassurer
Téléphone
coupé, local fermé, salariés licenciés, calendrier
rallongé, le Centre dArchives et de Documentation Homosexuel
de Paris (CADHP) nen finit plus de susciter linquiétude
et désormais les moqueries.
.
Pas pour Stéphane
Martinet, son président, qui explique que
- " la fermeture du local et le licenciement
de lunique salarié sont le résultat de lachèvement
de la première phase délaboration du projet
".
En gros, cétait
prévu. Désormais, il y a donc un projet rédigé,
budgété mais dont on ne sait encore rien.
- " Nous réservons la primeur de cette
information à la Mairie de Paris, explique Stéphane
Martinet.
- Nous le présenterons à Odette
Christienne [adjointe de Bertrand Delanoë
chargée de la Mémoire] et au
Cabinet du Maire courant avril ".
.
Limportant
retard pris na évidemment pas permis de prendre contact avec
dautres financeurs publics ou privés pourtant indispensables
à la pérennité du projet.
- Du coup, cest un projet virtuel (son ampleur dépendant
des financements trouvés) qui devrait être présenté.
Une
seule chose est certaine : la subvention initiale de 100 000 euros pour
la préfiguration du projet a été dépensée.
.
|
11 4 2005 :
e-llico.com > par Jean-François Laforgerie
http://www.e-llico.com/popup.php?section=actu&id=4102
|
.
Pression des Verts
.
Impatients,
les élus Verts de Paris vont poser, lors du
prochain Conseil de Paris, mi avril, une question orale concernant
le futur projet de Centre dArchives
[et de Documentation Homosexuelles de Paris (CADHP)].
- " Nous
navons aucune nouvelle de ce projet, aucune information officielle.
- Quest-ce qui se passe avec ce dossier ?
- Il est logique que nous le demandions au Maire
de Paris,
explique Nicole Azzaro, Conseillère
Verts.
- La création
de ce Centre est très importante et très symbolique.
- La subvention initiale de 100 000 euros a dailleurs
été votée à la quasi unanimité en 2002.
"
.
|
23 3 2005 :
tetu.com > par Emmanuelle Cosse
http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=74&date_info=2005-03-23
|
.
France (Société)
Le
Perroquet libéré critique
les assos homos parisiennes
.
Le Perroquet
libéré, un journal d'expression « libre »
- qui s'est fait pour spécialité de
critiquer l'action du Maire de Paris, Bertrand Delanoë,
- et plus particulièrement « l'arrosage de la clientèle
homosexuelle » depuis son élection,
vient encore une fois de faire preuve de son parti pris dans son dernier
numéro.
«
La Maison des associations du 3ème arrondissement [de
Paris] serait-elle
une annexe du Centre Gai et Lesbien »,
s'interroge ainsi François Devoucoux du Buysson, poursuit
:
« Presque tout est réservé :
- les nageurs gay de Paris Aquatique,
- les danseurs des Gais Musettes,
- les employés homos de la Ville de Paris et du Ministère
des Finances,
- les militants de l'Inter-LGBT,
- les lobbyistes de l'Autre Cercle
- et
même les promoteurs du fameux projet municipal de Centre d'Archives
Homosexuelles
[ APCADHP ] ».
Visiblement, le
Perroquet a du mal à accepter que des associations homosexuelles
exercent leur liberté de réunion et d'association.
.
|
21 3 2005 : Le
Perroquet libéré ! n° 25 (page 2) > par François
Devoucoux du Buysson
http://www.leperroquetlibere.com/index2.php?page=telechargement
|
.
Homogénéité
.
Pas
facile dobtenir une salle à la toute neuve Maison des
Associations du 3ème arrondissement [ de Paris
].
En
effet, presque tout est réservé :
- les nageurs gay de Paris Aquatique,
- les danseurs des Gais Musettes,
- les employés homos de la Ville de Paris et du Ministère
des Finances,
- les militants de lInter-LGBT,
- les lobbyistes de lAutre Cercle
- et même les promoteurs du fameux projet
municipal de Centre dArchives [ et de Documentation
] Homosexuelles [ de Paris
(APCADHP) ] ...
La Maison des Associations
du 3ème arrondissement serait-elle une annexe du Centre
Gai et Lesbien ?
.
|
12
2 2005 : Journal Officiel (page 659, rubrique 1583)
> Publication légale de la déclaration de transfert
de siège social de
l'Association de Préfiguration du Centre d'Archives et de
Documentation Homosexuelles de Paris
(AP CADHP)
http://assoc.journal-officiel.gouv.fr/FormulaireJo.asp
7 1 2005 : déclaration
légale à
la Préfecture de Police de Paris > transfert
de siège social de l'Association de Préfiguration
du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris
(APCADHP)
|
.
Association : ASSOCIATION DE PRÉFIGURATION
DU CENTRE D'ARCHIVES ET DE DOCUMENTATION HOMOSEXUELLE DE PARIS.
No / Identifiant
:
Activité(s)
: Social
No de parution
: 20050007 . No d'annonce : 1583
Paru le : 12/02/05
Département
(Région) : 75 - Paris (ILE-DE-FRANCE)
Sous-préfecture
: Déclaration à la Préfecture de Police.
Type d'annonce
:
Modification (déclaration d'association)
Date de la déclaration
: 7
janvier 2005.
Déclaration à la préfecture de police : ASSOCIATION
DE PRÉFIGURATION DU CENTRE DARCHIVES ET DE DOCUMENTATION
HOMOSEXUELLES DE PARIS.
Siège social
: 37, rue Notre-Dame-de-Nazareth, 75003 Paris.
Transféré
: nouvelle adresse : [domiciliation
à la Maison des Associations du 3ème arrondissement
de Paris ...]
.
|
16
11 2004 : gayvox.com > édito de Lionel Duroi
http://www.gayvox.com/gay/index.php?gays=4&lesbienne=42&rencontre=37&idmenu=1319 |
.
Dominos
.
Vous
avez suivi le Domino Day à la télé
? Vous suivrez le CADHP Day sur Gayvox.
Les
euros publiques du projet tombent les uns après
les autres dans lescarcelle du néant, de lincompétence,
du gâchis, des regrets et des révoltes.
Quand on pense que les responsables traînent leur morgue dans
les salons dorés et que certains sapprêtent à
publier leurs pensées profondes en sadossant à quelques
intellectuels plutôt morts que vivants
ça me laisse
rêveur !
.
La
Mairie de Paris a subventionné le CADHP à
hauteur de 100 000 euros en 2002. Présidée depuis un an
par Stéphane Martinet, lassociation dispose d'un local
à Paris de lignes téléphoniques et d'un éminent
salarié : Jean Le Bitoux.
Résultat :
pas de bilan officiel, plus dargent ou presque et une disqualification
claironnée sans rougir de honte. La preuve, ils ont embauché
un jeune archiviste professionnel, mais ils refusent d'en dévoiler
l'identité. Qui vous parle de transparence ?
.
Des conclusions
seront publiées fin 2004 et de nouvelles subventions réclamées.
Fallait oser. "A ce jour, aucun appel à dons n'a été
lancé." nous annonce le magasine Exist
N°21 de novembre 2004. Si
on chipote sur les termes, peut-être.
Mais
je peux dire que nous avons été démarchés
pendant la mise en place du projet par Jean Le Bitoux pour quon
lui file nos archives de Gai Pied. Heureusement quon
a attendu de voir. Sinon, elles seraient où les archives de Gai
Pied aujourdhui ?
- Je préfère les savoir en lieux sûr, conservées
par nos soins dans un local adapté, chauffé et gardé
24h/24h. Certes, ça nous coûte la peau des fesses. Mais la
mémoire de ses années-là vaut bien quelques sacrifices.
- Dautant que nous attendons quun vrai centre darchives
dignes de ce nom soit enfin mis sur pied par des gens compétents
et motivés avec la reconnaissance des instances capables den
assurer la pérennité. Cest loin dêtre
le cas.
Comme
lécrit Exist "Les conditions de
réception et de conservation des documents ne sont toujours pas
réunies et le président Martinet se réfugie
derrière des phrases laconiques du style : « Je ne ferai
pas de folles promesses » ou encore : « nous sommes fiers
de partir de rien »
partir
avec une subvention de 100 000 euros en poche, ce n'est pas ce que l'on
appelle partir de rien. " Bien dit !
Lisez
ce morceau de bravoure : « on a besoin de temps et on a besoin de
plus d'argent ». On suppose que cest de lhumour.
Comme le souligne
l'Académie Gay et Lesbienne, dans son communiqué
du 24 septembre dernier (en reprenant mes propos sur Gayvox,
Exist ne le précise pas
) : « le
CADHP va devenir la plus grande frustration d'une partie
de la communauté LGBT, menée en bateau comme du vulgaire
bétail (...) »."
.
Bref,
ça continue. On attend que les élus parisiens se réveillent.
Cest long. Les seules retombées suite au remue ménage
dans la presse ? Des pressions subies ça et là. Si, si,
croyez-moi, il y en a eu !
A lire aussi, larticle
paru dans le magazine suisse 360° :
[ Fiasco parisien http://www.360.ch/presse/2004/11/la_discrete_richesse_des_archives_suisses.php
]
.
Aller,
faut pas que ça vous empêche de dormir. 100 000 euros par-ci,
100 000 euros par-là
Quest-ce que cest à
côté dune mémoire qui se perd ?
Messieurs
et Mesdames les politiques, merci ! Au fait, la clairvoyance, cest
un métier ?
.
Lionel DUROI,
pour Gayvox.com
.
|
novembre
2004 : mensuel Ex'ist n° 21 (page 13) > par la rédaction |
.
Infos :
Centre
d'Archives Homos :
déjà 100 000 euros gaspillés !
.
Initié en
2001, le projet de Centre d'Archives et de Documentation de l'Homosexualité
devait voir le jour en 2002.
Grâce
à d'importantes subventions de la Mairie de Paris (pas moins
de 100 000 euros en 2002), l'Association [de
Préfiguration]
du
CADHP
[AP CADHP] ,
présidée depuis un an par Stéphane Martinet
avait semble t-il les moyens de ses ambitions.
Forte
d'un local dans le Marais, de plusieurs lignes téléphoniques
et d'un salarié : Jean Le Bitoux, ancien journaliste de
Gai Pied, l'association paraissait plutôt en bonne
voie.
.
Et pourtant, le projet
est à ce jour au point mort ! En l'absence de bilan officiel, il
est difficile d'y voir clair. Mais une chose est sûre, rien ou presque
n'a été fait, et les 100 000 euros ont... fondu !
Jean
Le Bitoux vient d'être licencié
indiquant : « qu'il avait demandé à l'être,
contraint et forcé, parce qu'il était urgent de modifier
la façon de travailler ». Celui-ci a même précisé
qu'il n'était pas qualifié pour le poste qu'il occupait
!
- Quelle étrange constat pour un salarié d'une part, d'indiquer
qu'il a travaillé deux ans alors qu'il n'avait pas les qualifications
pour faire ce travail,
- et pour un employeur d'autre part, de payer quelqu'un pendant deux ans
alors qu'il n'était pas qualifié pour ce qu'on lui demandait
de faire.
Le
président Martinet a indiqué qu'il avait récemment
embauché un jeune archiviste professionnel, mais qu'il refusait
d'en dévoiler l'identité. Il serait peut être bon
de lui rappeler cependant que dès lors qu'on vit de subventions
et d'argent publique, la moindre des choses, par respect du public, est
de faire preuve d'un minimum de transparence.
De son côté,
Jean le Bitoux a assigné son ancien employeur devant le
Conseil des Prud'hommes.
.
Le
président Martinet qui promet désormais que des conclusions
seront publiées fin 2004, a indiqué que de nouvelles subventions
avalent été réclamées : « pour la recherche
de locaux, l'appel aux dons et aux lègues, ... ».
Il semblerait donc que les 100 000 euros n'aient pas été
totalement consommés, néanmoins on suppose que le coût
d'un salarié à plein temps pendant deux ans, la location
de locaux pour l'association, ... ont déjà dû en consommer
une grande partie.
Si
en deux ans, l'association du CADHP n'a pas été
capable de trouver le local propice pour héberger le Centre,
on peut émettre de très sérieux doute quant à
sa capacité à gérer la mise en oeuvre d'un tel projet.
A ce jour, aucun appel
à dons n'a été lancé. Les conditions de réception
et de conservation des documents ne sont toujours pas réunies et
le président Martinet se réfugie derrière
des phrases laconiques du style : « je ne ferai pas de folles promesses
» ou encore: « nous sommes fiers de partir de rien ».
Rappelons lui cependant que :
- partir avec une subvention de 100 000 euros en poche, ce n'est pas ce
que l'on appelle partir de rien.
- Passer deux ans sans rendre de compte à personne, pour constater
que rien n'a été fait, si ce n'est dépenser une grande
partie des subventions, aurait déjà dû lui coûter
sa tête à la présidence de l'association du
CADHP.
La
seule chose qu'il sache mettre en avant est : « on a besoin de temps
et on a besoin de plus d'argent ».
Soit, mais pour aller où ?
- et avec qui ?
- et sur la base que quelles compétences ?
Il semble que les dirigeants de l'association du CADHP ont
pris conscience qu' : « il était urgent de modifier la façon
de travailler ».
.
Mais
ainsi que le souligne l'Académie Gay et Lesbienne, dans
son communiqué du 24 septembre dernier : « le CADHP
va devenir la plus grande frustration d'une partie de la communauté
LGBT, menée en bateau comme du vulgaire bétail (...) »."
.
|
novembre
2004 : magazine
360° > par Arnaud Gallay
http://www.360.ch/presse/2004/11/la_discrete_richesse_des_archives_suisses.php
|
.
La discrète richesse des Archives Suisses
.
Larchivage
des documents relatifs aux homosexualités simpose comme un
enjeu primordial pour un mouvement pluriel, parvenu à un tournant
de son histoire. Peu connues du public, les démarches volontaristes
et patientes de la Schwulenarchiv suisse et de Michel
Chomarat à Lyon font figure dinitiatives exemplaires.
.
Ces clichés
de folles soirées, ces éphémères statuts associatifs,
ces carnets de notes manuscrites, ces magazines, ces tracts
tous
ces documents témoignent de grandes luttes pour la singularité,
pour la reconnaissance et pour légalité. De ces tonnes
de papier, kilomètres de bande magnétique et de négatifs,
rien nest futile pour les nouveaux historiens qui sintéressent
à lhistoire des communautés sociales. A ce titre,
les gais et les lesbiennes, comme les communautés émigrées,
ouvrières ou religieuses, sont depuis quelques années le
sujet dune nouvelle manière décrire lhistoire
et déclairer ainsi notre propre époque.
.
En Suisse,
une Schwulenarchiv ( «archive gaie»
http://www.schwulenarchiv.ch/
) est hébergée au sein des Archives sociales suisses,
une fondation publique installée à Zurich. Pour Franco
Battel, président de la Schwulenarchiv, ce choix
donne à la collection tout son sens
[...]
Encourager
la recherche
Disposant dun
budget symbolique, la Schwulenarchiv ne collecte que les
documents transmis volontairement par des particuliers et des groupes,
doù son caractère plutôt masculin et alémanique
jusquà présent. «Il na
jamais été notre but de concentrer les fonds darchives
de tout le pays, précise Franco Battel. Nous navons
donc nulle intention de forcer les gens à nous céder leurs
documents! En revanche, nous sommes ouverts à toutes les propositions
et intervenons lorsque lon nous signale des difficultés à
préserver des documents».
Désormais,
le principal défi du comité Schwulenarchiv
est la mise sur pied dune fondation destinée à encourager
et soutenir la recherche sur la mémoire gaie et lesbienne, dans
le but de «faire vivre» ces archives.
.
Dans
ce domaine, la Ville de Lyon a acquis une petite longueur davance
en soutenant la tenue annuelle dassises des publications et expositions
sur la mémoire gaie et lesbienne.
Cette
initiative, on la doit principalement à Michel Chomarat,
un passionné qui, depuis des années, a accumulé «avec
sa bite et son couteau» dinnombrables livres, journaux, films
ou tracts. Pour
lui, un tel projet de mémoire ne peut être porté que
dans le cadre dune institution publique, «sinon il resterait
trop lié à des questions de personnes ou dassociations.
Surtout, je suis un républicain convaincu, ajoute-t-il. A ce titre,
je pense que cest à la République et ses institutions
de faire le travail.»
Depuis 1992, une convention
signée avec la Ville de Lyon lui permet dintégrer
ces documents à la bibliothèque municipale
sous la forme dun fonds portant son nom. La coopération étroite
avec les pouvoirs publics ne veut pas dire que le fonds est arrosé
de subventions. Il ny a dailleurs pas dargent public
pour acquérir de nouvelles pièces ou cataloguer la collection.
.
Fiasco
parisien
La modestie des moyens
mis en uvre dans les projets alémanique et lyonnais contraste
avec le budget généreux octroyé
au Centre dArchives et de Documentation Homosexuelle de Paris
(CADHP). Or, deux ans après avoir reçu 100
000 euros de la Mairie [de Paris], les locaux du CADHP
restent désespérément vides; cest à
se demander si le centre ouvrira jamais ses portes.
Alors
que circulent des accusations d'amateurisme et de gestion opaque des subventions
municipales, l'écrivain Alain [Jean] Le Bitoux,
aux commandes du projet depuis ses débuts, vient d'être licencié.
.
En
mars 2003, 360° sétait fait lécho
dâpres disputes entre le CADHP et un collectif
lesbien, transgenre et queer réuni pour loccasion autour
de la sociologue Marie-Hélène Bourcier (voir encadré).
- Pour elle, le projet de centre ne visait rien de moins quétablir
un monopole masculin sur lhistoire homosexuelle.
- Elle dénonçait en outre une conception réductrice
du travail darchivage, proposant plutôt de «penser à
une archive vive qui illustre les modes de vie. Pourquoi ne pas stocker
les godes ?» (Têtu, octobre 2004).
Michel
Chomarat ne partage pas cet avis: «Et
des cockrings aussi ? Ce nest pas sérieux, une archive nest
pas un musée.»
- Pour lui, le fiasco du CADHP souligne le caractère
improbable dune institution indépendante consacrée
à la mémoire homo.
- En attendant, Michel Chomarat sinquiète de voir
les jeunes gais et lesbiennes adopter une attitude de consommateurs et
se désintéresser de lhistoire du mouvement.
Tout à linverse, le projet de ce vétéran de
la cause homosexuelle sinscrit dans la conviction que les gais et
lesbiennes «sont toujours une minorité en sursis, car lhistoire
nest pas linéaire.»
[...]
|
novembre
2004 : magazine
Têtu n° 94 (page 18) > courrier de Michel Chomarat,
chargé de mission «Mémoire» à
l'Hôtel de Ville de Lyon
http://www.tetu.com/index.php?set_language=en&cccpage=anciens_numeros_2004 |
.
Timbrez
Le
Centre d'Archives Homos Parisien :
vu de Lyon
.
Comment ne pas être
révolté à la lecture de l'article [Centre
d'Archives Homos : l'erreur de casting,
de Luc Biecq dans Têtu n° 93, octobre 2004]
sur le CADHP, ce Centre d'Archives Homos de Paris
qui défraie régulièrement la chronique depuis plusieurs
années ?
Vu
de Lyon, on croit rêver face à l'incurie récurrente
des initiateurs de ce projet et au manque de contrôle manifeste
des deniers publics.
- Les gays parisiens seraient-ils au-dessus des lois de la République
?
- Comment en est-on arrivé à ce point d'amateurisme et de
copinage quand on connaît la situation en province ?
.
En ce qui me concerne,
- j'ai la chance et l'honneur d'avoir constitué un fonds gay
et lesbien dans une institution publique, la Bibliothèque
municipale de Lyon, sans subvention !
- Toujours avec cette Bibliothèque, j'ai organisé
en mars de cette année les troisièmes Assises nationales
de la Mémoire gay et lesbienne, consacrées à
la Chine.
- J'ai également lancé en juin 2001 un bulletin, Mémoire
Gaie, sur l'histoire des gays et des lesbiennes à Lyon,
financé par mes propres moyens et distribué gratuitement,
dont le n°12 vient de paraître.
.
Je
connais bien la démarche généreuse et désintéressée
de Phan Hoàng [de l'Académie Gay et
Lesbienne], et ce n'est peut-être
pas un hasard si nous étions ensemble à la dernière
Gay Pride, à Paris pour récolter
le maximum de documents tout au long du parcours pendant que d'autres
discutaient sur la place des godes dans un centre d'archives virtuel.
.
Michel
Chomarat,
chargé de mission «Mémoire»
à l'Hôtel de Ville de Lyon
.
|
14
10 2004 :
paris.fr > site de la Mairie de Paris
http://www.paris.fr/fr/citoyennete/vie_associative/MDA03.ASP
|
.
La Maison des Associations du 3e
arrondissement,
située au 5 rue Perrée,
a été inaugurée le 14 octobre 2004
par Bertrand Delanoë, Maire de Paris
en présence
- de Marie-Pierre de la Gontrie, adjointe au Maire de Paris
en charge de la Démocratie locale et des relations avec les Associations
- et de Pierre Aidenbaum, Maire du 3ème arrondissement.
.
Lieu
de confluence et de convergence, la Maison des Associations
du 3ème,
- à proximité du Carreau du Temple en voie de rénovation,
- devient le carrefour des initiatives en offrant
non seulement des espaces, mais de nouveaux moyens daction aux associations.
Ses quelque 300 m2
sorganisent sur deux niveaux :
- au rez-de-chaussée, elle comprend
deux bureaux pour le personnel, un hall daccueil avec des espaces
daffichage et une salle de réunion de 70 m2 pouvant être
séparée en deux par une cloison amovible.
- Au sous-sol, les associations se partagent
une grande salle voûtée avec parquet (de 47 m2), trois petits
bureaux de permanence (de 15 m2 chacun), une salle informatique et un
espace de reprographie.
.
Une
équipe de trois personnes accompagne au quotidien les besoins des
associations
(planning des salles, gestion administrative et logistique)...
Elle a la charge de veiller au bon fonctionnement
- de la Maison des Associations
- à laquelle sont rattachées les salles associatives de
la rue Elzévir, qui font désormais partie du même
ensemble.
Cette
équipe est aussi en charge du conseil pour les projets associatifs,
de toute aide à la constitution de demandes de subventions ou à
la mise en place de programmes de formation, etc.
.
Maison
des Associations du 3ème arrondissement
5 rue Perrée 75003 Paris - Métro : Temple
Tél.
: 01 53 01 76 94 - Fax : 01 53 01 76 95
E-mail : maison.asso.03@paris.fr
.
Pour
en savoir plus :
http://www.mairie3.paris.fr/mairie3/jsp/Portail.jsp
http://www.paris.fr/fr/citoyennete/vie_associative/MDA.ASP
Dans le contrat de mandature, Bertrand Delanoë
et son équipe municipale se sont engagés à soutenir
le développement de la vie associative
[...]
|
octobre
2004 : magazine
Têtu n° 93 (page 58) > par Luc Biecq
http://www.tetu.com/index.php?set_language=en&cccpage=anciens_numeros_2004 |
.
Infos : France
Centre
d'Archives Homos : l'erreur de casting
.
ÉVOQUÉ
DÈS 2001, LE PROJET DE
CENTRE D'ARCHIVES ET DE DOCUMENTATION DES HOMOSEXUALITÉS,
QUI AURAIT DÛ VOIR LE JOUR IL Y A PLUS DE DEUX ANS,
CONNAÎT DE NOUVEAUX AVATARS,
APRÈS LE LICENCIEMENT DE JEAN LE BITOUX,
SON DIRECTEUR
.
Le
Centre d'Archives et de Documentation des Homosexualités Parisien
(CADHP), dont la création a été annoncée
par la Mairie de Paris en 2002, continue de faire parler de lui.
Son
unique salarié, Jean Le Bitoux, figure de la communauté
homosexuelle, vient en effet d'être licencié. Et on ignore
encore l'état réel d'avancement du projet.
.
Pourtant,
l'association du CADHP, présidée depuis un
an par Stéphane Martinet, avait été adoubée
par la Mairie de Paris, qui lui a accordé en septembre 2002
une subvention de 100 000 €.
Mais,
aujourd'hui, Stéphane Martinet ne se risque pas à
annoncer une date d'ouverture : "Nous sommes en phase de préfiguration.
Nous publierons nos conclusions fin 2004. Je ne ferai aucune folle promesse."
.
Face
à lui, Phan Hoàng, ex-libraire et président
de l'Académie gaie et lesbienne [Académie
Gay & Lesbienne] depuis
2001, dispose de 30 000 documents, qu'il stocke chez lui.
- " Qu'on me donne un local, suggère-t-il. Je
peux ouvrir les portes d'un Centre en moins d'un mois.
- Quinze bénévoles travaillent avec moi, j'ai les étagères
et le fonds ; j'ai juste besoin du lieu " assure-t-il.
Le président
Martinet ne l'entend pas de cette oreille. Il se réjouit,
au contraire, de partir de rien. "Même si je ne dis pas
que rien n'a été fait", ajoute-t-il.
.
Son
licenciement, Jean Le Bitoux, salarié pendant deux ans,
l'a demandé "contraint et forcé, parce qu'il était
urgent de modifier la façon de travailler". De son propre
aveu, l'ex-journaliste de Gai Pied n'était pas qualifié
pour le poste qu'il occupait.
Pourquoi
l'avoir compris si tard et, surtout, qu'a-t-il fait pendant deux ans ?
Mystère... Interrogé par Têtu, il dit
"avoir beaucoup donné". Mais, comme il attaque
son ex-employeur au tribunal des prud'hommes suite à ce
licenciement, il ne donne pas de détails sur son bilan.
Un jeune
archiviste professionnel a été engagé récemment,
mais Stéphane Martinet ne souhaite pas dévoiler son
identité. "Il n'a pas de fonctions de direction, mais je
vous assure qu'il a toutes les compétences requises",
précise-t-il tout de même.
.
L'association
dispose d'un local dans le Marais et de trois lignes téléphoniques.
Stéphane
Martinet rêve d'archives de haute tenue, comme celles de San
Francisco ou de Los Angeles.
Mais
"aucun lieu en Europe ne [lui] paraît extraordinaire".
Visiblement renseigné, il évoque la mauvaise conception
des thésaurus dont se servent les chercheurs LGBT.
Il insiste
aussi sur les conditions de conservation des documents. Aucun appel à
dons n'a encore été lancé, les conditions optimales
de réception et de conservation des documents n'étant pas
réunies : "Il faut penser à cela dès la recherche
d'un local adapté, et nous n'avons entamé aucune démarche
en ce sens."
.
Pour
Phan Hoàng, c'est le monde à l'envers :
- " Comment faire un Centre d'Archives sans archives
? "
.
ArchiQ,
qui regroupe les associations Archilesb, Vigitrans
et Loppataq, a dénoncé la situation dans un
rapport intitulé "La fièvre des archives".
Par la voix de Marie-Hélène Bourcier, ces militants
rappelent la force de la mémoire vivante, qui a fait la légitimité
des centres d'archives américains. "La conception
administrative de l'archivage qui ne stocke que des documents écrits
ne suffit pas. Il faut penser à une archive vive qui illustre les
modes de vie. Pourquoi ne pas stocker des godes ?"
.
Mais
Stéphane Martinet n'entend pas révéler avant
plusieurs mois le fruit de ses réflexions. Après avoir préfiguré,
il va donc... préfigurer, tout en demandant d'autres subventions,
"pour la recherche de locaux, l'appel aux dons et aux legs. Les
premiers 100 000 € ne sont pas consommés, mais mon rôle
est de prévoir".
.
Odette
Christienne, adjointe au maire
de Paris chargée de la mémoire, du monde combattant
et des archives, sollicitée à plusieurs reprises, n'a
pas souhaité répondre aux questions de Têtu.
.
Alors,
quand Stéphane Martinet affirme que ses connexions dans
le milieu culturel et politique servent le projet, on ne demande qu'à
le croire... A
la tête d'un prestigieux conseil d'administration, où l'on
retrouve entre autres personnalités l'historienne Florence Tamagne
et l'auteur Geneviève Pastre, le pro du réseau va
aussi devoir prendre en compte la militance quotidienne.
.
Car
Phan Hoàng, sans titre ni prestige, entend bien transformer
son incomparable collection en uvre utile.
.
|
.
Débandade
.
Le Centre dArchives
Homo de Paris (CADHP), arlésienne et fille
facile à la fois, cornaqué par des papillons de nuit, sombre
avec douceur dans la soie.
Luc Biecq dans
Têtu
N° 93 doctobre 2004 à la page 58 nous rapporte
ce que nous savions déjà en très grande partie, mais
cest toujours bon den rajouter une couche tant que le problème
persiste. De médecins en spécialistes, on va finir chez
le vétérinaire.
.
Cest
reparti comme en quarante.
- "On a besoin
de temps" (ça fait combien dannées que ça
dure ?)
- "On a besoin dargent public" (Ben voyons ! Lisez
ce que font dautres avec beaucoup moins...) : lire
(l'avant dernier §) et aussi le 30 janvier 2004, 4ème
lire
(le 4ème §)
- Je ne vous dirai pas qui travaille en ce moment, mais je vous assure
que cest un pro. (Parole de scout ! Mais plus le temps passe
moins on y croit)
- Je ne ferai pas de folles promesses bientôt. (Voilà
une tournure qui en dit long. Autant se taire)
- Nous sommes fiers de partir de rien. (Y a pas de quoi. En effet,
100 000€ dargent public, cest une paille pour ces gens
dimportance)
- Rien en Europe ne lui paraît extraordinaire. (Il
na pas passé le périph. Et encore moins parcouru
les nombreux articles de presse et autres documents qui citent les exemples
lire
les exemples
- "Mais il ne dit pas que rien na été fait
! " (Il sait très bien que dautres font beaucoup
mieux avec beaucoup moins)
.
Après
lhorreur économique qui se chiffre à 100 000 €,
voici lhorreur de casting au tableau de lincompétence
!
Au CADHP
on nest pas viré, tout est organiser pour la performance.
La preuve :
"Il est urgent de modifier la façon de travailler".
A qui le dites-vous ! Il va falloir rappeler ce que veut dire performance
: Résultat chiffré obtenu par...
Le synonyme selon le CADHP ? Un four ! Un bide ! Une débandade
!
Alors on va sauver
la face en employant du verbeux, du fumeux et dire des énormités
à deux balles pour éviter dévoquer les euros
perdus. Euros publiques, rappelons-le.
Ce qui défrise,
cest quils vont (cest un pari) faire une demande de
subvention pour aller plus loin... et faire "plus pire" ?
.
Ce
qui consterne, cest que je fais (encore) le pari que Bertrand
Delanoë nest même pas au courant.
Du moins disait-il
cette semaine à Lille, à quelquun qui lui parlait
de cette affaire, quil nétait pas tout à fait
informé de la situation puisquun fameux conseiller se chargeait
du dossier.
Est-ce une raison
à présent que vous savez Mr Delanoë, pour laisser
filer un dossier qui prend leau ? On sait, quand on est archiviste,
que leau, ce nest pas compatible avec la conservation des
documents... et que la responsabilité finale en politique incombe
à celui qui se repose sur ses conseillers un peu aveuglément.
Personnellement, mais
je ne suis pas le seul, ça me navrerait que le fin politique que
vous êtes se laisse porter par une vague qui deviendra un raz de
marée. Dautant que si un tel dossier vous échappe,
on pourrait supputer que ce nest pas le seul. Pas bon ça
pour un bilan.
En espérant
que vous ne serez pas victime dune addition qui se chiffre en centaines
de milliers dEuros par-ci par-là, qui peuvent devenir des
millions perdus au fil des mois et des subventions issus en partie des
impôts des parisiennes et des parisiens.
.
Pourquoi
ce dossier pèse lourd dans les consciences ?
Parce que les minorités
LGBT appellent de leurs vux un centre darchives
qui leur ressemble vraiment. Pas un prétexte pour dire : Jai
fait quelque chose pour vous, maintenant, votez pour moi !
Non, largent
dépensé à ce jour na servi à rien. Les
gens qui lont dépensé nont pas de bilan qui
tient à soumettre à lavis de la moindre entité
qui devrait être concernée. Pire, ils sadressent depuis
le début à leurs interlocuteurs avec prétention,
hauteur et dédain. lire...
Pour les responsables
de ce machin, seules quelques noms plus ou moins ronflants servent de
caution.
.
Les autres ? Vous voulez la parole ? Taisez-vous ! Voilà ce quils
entendent.
Le CADHP
va devenir la plus énorme frustration dune partie de la communauté
LGBT, menée en bateau comme du vulgaire bétail sur larche
de Noë.
Après avoir
pris leau, on attend que ça coule ?
.
|
10
9 2004 : gayvox.com > édito de Lionel Duroi
http://www.gayvox.com/gay/index.php?gays=4&lesbienne=42&rencontre=37
|
.
+
ou moins
.
Quand on rentre de
vacances, cest toujours très difficile de sy remettre.
[...]
Enfin,
si vous désirez avoir des nouvelles du CADHP, demandez
aux autres.
Nous, on ne sait rien. [...]
Pas
top non plus... Le CADHP, Centre dArchives et
de Documentation Homosexuelle de la ville de Paris, qui a déjà
coûté 100 000 € de subventions pour... Oui,
au fait, pourquoi ? est (désormais ?) une coquille vide ?
Que des points dinterrogation.
Désolé.
On
sait à peine que le seul salarié a quitté le navire
daprès de vagues infos qui circulent.
Voir larticle.
En effet, aucun
communiqué na été diffusé officiellement
cet été pour informer les parisiennes et les parisiens de
lévolution du projet ces dernières semaines. Du moins,
nous navons rien reçu.
.
Et
pendant ce temps, dautres font leur office sans aide ni subvention.
Juste beaucoup de motivation.
Ils
auraient dû commencer par-là au CADHP.
Ou
bien, les "subventionneurs" miser sur des structures
existantes et toutes prêtes à faire vraiment un centre darchives,
avec de vraies archives.
Pas du virtuel dont les parisiennes et les parisiens nont toujours
pas pu profiter du résultat. Normal, cétait virtuel.
Et
la prochaine subvention, elle sera allouée pour quoi faire ? Comment
? Avec qui ?
Le feuilleton continu.
.
|
24
8 2004 : communiqué de presse commun n° 10 > collectif ArchiQ,
groupe Archilesb!, association Académie Gay & Lesbienne,
Groupe Activiste Trans (GAT) |
.
ArchiQ http://www.archiq.fr.vu
Archilesb !
Académie Gay & Lesbienne http://www.archiveshomo.info
GAT (Groupe Activiste Trans) http://transencolere.free.fr
Paris,
le 24 août 2004
Projet
de Centre dArchives et de
Documentation Homosexuelles de Paris
(AP CADHP)
: où en est-on ?
.
A
la veille de la rentrée, et qui sait, de la saison des subventions,
on apprend le départ de Mr Jean Le Bitoux,
unique salarié et intiateur depuis 2001 du projet de Centre
dArchives et de Documentation Homosexuelles de Paris (AP
CADHP).
Un
homme sen va, les mêmes interrogations demeurent
Les
problèmes soulevés en 2002 par différentes associations
et les pétitions internationales dArchilesb !
et Vigitrans ont-ils été résolus ?
- Quelle est
la politique archivistique du centre ?
- Est-elle toujours aussi homocentrée ?
- La diversité des cultures sexuelles et de genre est-elle enfin
respectée ?
- Les thématiques exclues du projet en 2002 (sida, pornographie
)
sont-elles enfin prises en compte ?
- La parité culturelle des équipes est-elle réalisée
?
Quel
usage a été fait de la subvention de 100.000 euros, votée
par le Conseil de Paris en septembre 2002 ?
- Qua fait l'Association de Préfiguration du projet
de Centre dArchives et de Documentation Homosexuelles de Paris
(AP CADHP) depuis, qui puisse justifier dune nouvelle
demande de subvention en 2004 auprès de la Mairie de Paris,
du Conseil régional dÎle-de-France et
du Ministère de la Culture ?
- 3 ans dexistence sans résultats concrets ?
Comment
savoir ? Le manque de transparence et de communication de l'AP CADHP
persiste.
- Le site internet est fermé depuis février 2004.
- Les portes du local au 37 de la rue Notre Dame de Nazareth, attribué
par la Ville de Paris en 2003, restent désespérement
closes.
Toujours
pas de concertation avec les acteurs concernés.
- Aucun débat public malgré les demandes répétées
dArchilesb ! et de VigiTrans.
- Aucune mise à disposition dinformations qui permettent
de juger de létat davancement du projet qui est entré
dans une énième phase de
préfiguration.
.
Pendant
ce temps, lAcadémie Gay & Lesbienne,
sans subvention ni local fourni par les pouvoirs publics, a collecté
8.560 documents qui sont venus rejoindre son fonds de 15.000 références.
ArchiQ
(le groupe de réflexion dArchilesb
! et de VigiTrans) sest réuni régulièrement
et a réuni ses propositions dans deux rapports sur les archives
LGBTQ (la Fièvre des Archives et Maux darchives)
.
.
Nous
renouvelons auprès de l'Association de Préfiguration
du projet CADHP notre demande douverture dun débat
public au plus vite et réaffirmons notre souhait de contribuer,
par nos compétences, expériences, et expertise, à
un projet de Centre dArchives ouvert, populaire, véritable
carrefour des mémoires et des cultures au pluriel.
Marie-Hélène
Bourcier : 06 19 75 60 25
Académie Gay & Lesbienne : http://www.archiveshomo.info
ArchiQ : http://www.archiq.fr.vu
GAT (Groupe Activiste Trans) http://transencolere.free.fr
.
|
février
2004 : magazine
IB news n° 30 (page 14) > par Patrick Rogel,
rédacteur en chef |
.
Paris
: le CADH retardé
.
Face
aux polémiques, étalées notamment dans ces pages,
le Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris
(CADH) se veut désormais un « carrefour
de toutes les archives », « un centre de toutes les
histoires », ces dernières étant « celle
des lesbiennes, des gays, des bis et des trans ».
On
ne sait si cette tardive prise en compte de la diversité communautaire
apaisera les groupes Archilesb!, Vigitrans
et Lopattaq qui appelaient à une « remise
à plat » du projet.
.
A
l'heure actuelle, l'équipe, qui ne compte qu'un seul salarié
[Jean le
Bitoux, ndIr]
« travaille à la rédaction d'un projet définitif
». Cela
fait pourtant un an que
- de l'avis des initiateurs du CADH - la
«phase de préfiguration» aurait dû être
terminée.
L'ouverture,
promise par Jean Le Bitoux dans
IBnews pour 2004, a glissé
jusqu'à 2005.
.
Une
nouvelle subvention sera demandée à la Mairie de Paris."
.
|
depuis
le 7 2 2004 : fermeture des sites de l'Association de Préfiguration
du projet de Centre dArchives et de Documentation Homosexuelles de
Paris (AP CADHP) >
http://www.cadhp.fr/
http://www.lgbtdoc.org/ |
.
[ après la disparition en 2003 de la liste d'information de son
news groupe Archives gay :
http://fr.groups.yahoo.com/group/archives-gay
]
depuis
le 7 février 2004 : toutes les deux adresses du site internet de
l'Association de Préfiguration du projet de Centre dArchives
et de Documentation Homosexuelles de Paris (AP CADHP)
ne sont plus accessibles !
L'AP CADHP
a fermé ses sites web (depuis février 2004) et n'a payé
aucune prolongation de ses noms de domaine qui sont donc actuellement
tous en déchéances :
- http://www.cadhp.fr/
- http://www.lgbtdoc.org/
.
|
été
2003 : Regards n° 91-92 (page 77) > par K.G.
http://www.regards.fr/ |
.
Polémique : Archives pas gays
.
Voilà un an,
Bertrand Delanoë soutenait le projet d'un Centre d'Archives
Homosexuelles dans la capitale.
- Le Iancement de celui-ci était confié,
subvention de 100 000 euros à l'appui, à plusieurs de ses
proches.
[...]
Au coeur de la vive
polémique :
- l'orientation essentiellement gay du projet de Centre d'Archives
[et de Documentation] Homosexuelles de
Paris (CADHP) omettant ouvertement
les lesbiennes, les transsexuels et bisexuels,
[...]
Distinguer le seul
fait gay dans l'histoire relève de l'anecdote malvenue ou bien
d'un coup de force étroitement politique et masculin, fût-il
homo.
.
Plus
encore, le projet d'Archives Historiques est élaboré
sans que soient posées au préalable quelques questions fondamentales
:
- comment constituer la mémoire des minorités et exclus
sans impliquer ceux -ci dans l'élaboration même du projet
au risque de reproduire de nouveau un discours discriminateur ?
- Quels moyens se donne-t-on pour produire des archives pour, par -delà
les ouvrages savants écrits sur eux, faire directement entendre
la voix de tous ceux qui ne produisent pas d'écrits ?
- Comment questionner enfin le lien entre histoire d'un fait de société
et militance sur ce thème ?
L'actuel projet
CADHP ne s'est posé aucune de ses questions.
[...]
|
13 6 2003 : l'Association
de Préfiguration du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles
de Paris (AP CADHP) quitte officiellement l'appartement
de son principal fondateur et promoteur [et aussi " seul salarié
"] pour un local attribué par la Ville de Paris
http://assoc.journal-officiel.gouv.fr/FormulaireJo.asp
|
.
Association : ASSOCIATION DE PREFIGURATION
DU CENTRE D'ARCHIVES ET DE DOCUMENTATION HOMOSEXUELLES DE PARIS
No / Identifiant
: ... / Activité(s)
: Divers
No de parution
: 20030029 / No d'annonce : 1313 / Paru le : 19/07/03
Département
(Région) : 75 - Paris (ILE-DE-FRANCE) / Sous-préfecture
: Déclaration à la préfecture de police
Type d'annonce
: Modification (déclaration d'association)
Date de la déclaration
: 13
juin 2003.
Déclaration
à la préfecture de police : ASSOCIATION
DE PREFIGURATION DU CENTRE DARCHIVES ET DE DOCUMENTATION HOMOSEXUELLES
DE PARIS
Siège social
:
33, rue Rider, 75009 Paris
Transféré
: nouvelle adresse : 37, rue Notre-Dame-de-Nazareth, 75003 Paris
.
|
novembre
2002 : Paris Actualités (page 12) > par la Mairie
de Paris
http://www.paris.fr/fr/la_mairie/a_paris/Journal/actualites.pdf |
.
PROJET DUN CENTRE
DE DOCUMENTATION HOMOSEXUELLE
.
Mettre à
disposition du public et des chercheurs
- un fonds documentaire,
- une bibliothèque,
- un kiosque presse,
- un espace multimédia,
- un site internet
et accueillir parallèlement colloques et expositions.
Tels
sont les objectifs du futur Centre dArchives et de Documentation
Homosexuelles qui devrait voir le jour dici à deux
ans.
.
Après
Londres, Berlin, Montréal, San Francisco et Barcelone,
le Conseil de Paris a apporté son soutien à
la réalisation de ce projet dans la capitale française.
.
|
24 9 2002 : paris.fr
> débat au Conseil de Paris
http://www.paris.fr/bmo/debat/cmdebat20020923/cmdebat20020923-90.htm
|
.
90 - 2002, DAC 348
Autorisation
à M. le Maire de Paris de signer
avec l'Association de Préfiguration
du Centre d'archives et de Documentations Homosexuel de Paris
(9e)
une convention relative à l'attribution d'une subvention de fonctionnement
Montant : 100.000 euros
.
Mme
Anne HIDALGO, première adjointe, présidente :
- Nous passons au projet de délibération DAC 348 concernant
une autorisation à M. le Maire de Paris
de signer avec l'Association de Préfiguration du Centre
d'Archives et de Documentations Homosexuel de Paris (9e), une
convention relative à l'attribution d'une subvention de fonctionnement
pour un montant de 100.000 euros.
Je donne la parole à Mme Clémentine AUTAIN.
Mme
Clémentine AUTAIN, adjointe :
- Chers collègues, je voudrais vraiment apporter
mon soutien à ce projet de délibération qui me paraît
extrêmement important politiquement et symboliquement puisqu'il
s'agit du soutien à l'Association de Préfiguration
du Centre d'Archives et de Documentations Homosexuel de Paris.
Je dirai d'abord et simplement : enfin !
Enfin ! Parce que nous sommes très en retard par rapport à
de grandes métropoles. Je crois donc qu'il était important
que nous sortions, à Paris, de la cécité à
l'égard de l'homosexualité. Il est vrai que c'est quelque
chose de récent. On sait que la dépénalisation de
l'homosexualité ne date que de 1982. On est sur un sujet sensible
et l'évolution des mentalités sur ce sujet est récente.
Je suis ravie que la Ville de Paris prenne le bon chemin.
Il est vrai que les mouvements gays et lesbiens et le succès de
la Lesbian and Gay Pride permettent de sensibiliser l'opinion
publique sur la liberté de choix dans l'orientation sexuelle.
Je crois que nous avançons et c'est important. Encore une fois,
bravo à la Ville de Paris !
Je voudrais cependant exprimer un souci. Je souhaite
que nous soyons très attentifs au juste équilibre entre
le mouvement gay et le mouvement lesbien.
Cela me paraît important pour la réussite du projet, la nature
de notre soutien et le message que l'on adresse à la communauté.
On sait très bien qu'au sein de la communauté est à
l'uvre la domination masculine comme partout dans la société.
On parle des gays et moins des lesbiennes...
Je vois que cela fait ricaner mes collègues de l'opposition.
Mme
Anne HIDALGO, première adjointe, présidente :
- Ils sont un peu dissipés. Je vous demande de bien vouloir porter
toute l'attention à ce dossier et de faire silence.
Mme
Clémentine AUTAIN, adjointe :
- Je voudrais qu'on fasse attention à la
bonne répartition pour permettre une juste visibilité de
la communauté lesbienne.
Dans l'exposé des motifs, il est fait mention d'un site Internet
comportant une histoire du gay-Paris... Et le Paris
des lesbiennes ?
Qu'est-ce qui a motivé le choix de dire que c'est un centre
d'archives et de documentation homosexuel au lieu de reprendre
la terminologie gay et lesbienne qui permet de donner une visibilité
aux deux ?
Je voudrais par ailleurs que dans la composition de l'Association
et du Comité qui va suivre ce projet, il y ait une
place pour la coordination lesbienne.
Ainsi, dans le Conseil d'administration, d'après
ce que j'ai compris, il n'y a que trois femmes sur neuf hommes. Peut-être
pourrait-on viser la parité ?
Je pense qu'on doit pouvoir trouver des chercheurs et des scientifiques
femmes pour être dans ce Conseil d'administration
!
J'exprime ce souci. J'y serai attentive. Je pense que ma collègue
Anne HIDALGO le sera tout autant.
Place aux gays et aussi aux lesbiennes.
Je vous remercie.
Mme
Anne HIDALGO, première adjointe, présidente :
- Avant de passer la parole à M. GIRARD,
je voudrais dire combien je suis attentive à tout ce que vient
de dire Clémentine AUTAIN.
Dans cette communauté aussi, la question de la discrimination,
vous l'avez évoquée, est présente.
La visibilité doit être assurée pour les hommes,
comme pour les femmes.
Je me réjouis aussi bien sûr que ce projet voit enfin le
jour.
Je donne la parole à M. Christophe GIRARD.
M.
Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission :
- Je ne répondrai pas sur un plan technique.
Je laisserai ma collègue Odette CHRISTIENNE en charge de
la mémoire de répondre.
Je pense qu'il est normal que les adjoints répondent dans le cadre
de leur délégation, mais j'aimerais faire un commentaire
qui vient du cur et de ma conscience.
Je comprends mal qu'en 2002, l'homosexualité soit encore un sujet
parfois troublant, dérangeant, amusant. Néanmoins je me
souviens d'un léger incident que le Président SÉGUIN
avait su atténuer avec autorité et humanité lorsque
M. GALDIN a fait, je crois, un commentaire qu'il avait trouvé
amusant sur le Maire, "garçon de plage", sur la
Gay-pride, devenue marche des fiertés homosexuelles.
Pour éviter qu'il y ait des malentendus, un peu d'attention, et
de respect, sont nécessaires. Pourquoi ?
Tout simplement parce que quand on est un ado, que
l'on a 12, 13, 14, 15 ans, on se retrouve, comme ce fut mon cas, seul
face à sa famille, seul face à ses camarades de lycée,
seul face aux professeurs, parce que personne ne vous a expliqué
qu'il y a plusieurs formes de sexualité dans la nature.
Pour éviter qu'il y ait des drames et des suicides en chaîne,
je crois que si notre Assemblée ici, qui a manifesté
à part quelques voix discordantes, plutôt beaucoup de tolérance,
beaucoup de progrès à l'endroit des murs, vote largement
cette subvention, je crois qu'on en sortira grandis, et qu'on donnera
de Paris un exemple à la fois de modernité et aussi
de tolérance, et plus que de la tolérance, de respect, car
c'est ce que nous demandons, les uns et les autres, quand on est concerné
dans notre chair, le respect.
Croyez-moi, le respect parfois, cela passe par le silence et l'écoute.
Cela passe aussi par une attitude de soutien, d'ouverture et de compréhension.
(Applaudissements).
Mme
Anne HIDALGO, première adjointe, présidente :
- Commentaire fort et utile qui nous touche, tous et toutes.
Madame CHRISTIENNE, vous avez la parole.
Mme
Odette CHRISTIENNE, adjointe :
- Je vous remercie, Madame la Maire.
J'ai initié très tôt ce
projet avec l'ensemble des demandeurs. Cela s'est passé
au début de la mandature.
Je tiens à rassurer quand même Clémentine AUTAIN
qui a fait des compliments mais qui a émis certaines réserves.
Je me suis placée sur un autre plan, et je vous dirai pourquoi
nous portons l'appui à ce projet que nous souhaitons voir aboutir.
Sur un plan général, toute ouverture d'un centre de documentation
d'archives comportant une bibliothèque mise à disposition
du public est un bien inestimable dans la mesure où un tel centre
propose des outils de travail indispensables à la recherche, à
l'écriture de l'histoire. C'est un lieu de rencontres et d'échanges
scientifiques.
L'ouverture du centre dont il est
question aujourd'hui répond aussi à un besoin historique
et scientifique et aussi à un besoin de "travail de mémoire"
que vous avez souligné, avec une bibliothèque proposant
un très large éventail culturel : histoire, sociologie,
littérature, arts, etc.
Il s'agit également de "regrouper toutes les tranches de vie
parisienne provisoires urbaines ou rurales" autrement dit de créer
un centre de référence pour aider à une écriture
"juste et sincère" de l'histoire.
Les porteurs du projet affirment sa
neutralité et son indépendance vis-à-vis de telle
école de pensée ou de recherche, donc a fortiori de groupes,
nous dirons sexués.
Nous insistons sur la qualité scientifique du projet. En effet,
le Comité scientifique de haut niveau comprend de
nombreux universitaires, des journalistes, des responsables associatifs,
de très nombreuses associations.
Il ne s'agit pas de parler de gays, de lesbiennes
et il s'agit de l'ensemble des associations.
Le travail réalisé en amont est très
important et sérieux et a été souligné par
le directeur des archives auquel j'avais demandé une analyse
du dossier. Cela a donc été fait de manière très
approfondie.
De très nombreux fonds ont déjà été
recensés avec le soutien des Archives de Paris qui ont validé
le projet et pourront également éventuellement
assister le porteur de projets archivistiques comme pour
les autres associations.
La faisabilité du projet ne
fait pas de doutes, pas plus que la capacité des animateurs
à le mener à bien.
Nous signalons que des partenariats ont été noués
avec de nombreux centres de recherches en province : Lyon,
Reims, Rennes, Bordeaux, Marseille, Lille, Dijon, Orléans, Montpellier,
Strasbourg, Nantes, Rouen, Clermont-Ferrand, la liste n'est pas exhaustive,
avec des centres d'archives et de chercheurs étrangers,
et des chercheurs indépendants étrangers aussi, ce qui assurera
un véritable rayonnement international.
En créant le centre, Paris
rejoindra Londres, Berlin, Amsterdam, Barcelone, Montréal, San
Francisco.
Nous affirmons la légitimité scientifique,
culturelle et citoyenne de ce projet.
Nous souhaitons que soit attribuée la subvention
de la Mairie de Paris pour aider à son démarrage.
Merci.
(Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste et radical
de gauche).
Mme
Anne HIDALGO, première adjointe, présidente :
- Merci beaucoup, Madame la Maire, pour ces précisions.
Je mets aux voix, à main levée, le projet de délibération
DAC 348.
- Qui est pour ? Qui est contre ? Qui s'abstient ?
- Le projet de délibération
est adopté. (2002, DAC 348).
.
|
6 9 2002 : fr.gay.com
>
par la rédaction
http://www.intl-fr.gay.com/actu/2927
http://fr.gay.com/headlines/253
http://fr.gay.com/v2/headlines/253
|
.
Paris :
le projet de Centre d'Archives
et de Documentation Gay avance
.
Le projet de Centre
d'Archives et de Documentation Homosexuelle avance.
- Pendant la campagne des élections
municipales, Bertrand Delanoë s'était engagé
à l'aider.
- Depuis, l'équipe du futur Centre travaille avec
l'équipe municipale afin que le Centre puisse
sortir de terre rapidement.
.
Le
projet est piloté par Jean Le Bitoux et
Christopher Miles.
Peu connu des plus
jeunes, Jean Le Bitoux est une figure du milieu homosexuel depuis
30 ans.
- Il a fondé le journal Gai Pied
en 1979,
- a participé activement à la lutte contre le SIDA
[ en tant que salarié de l'association Aides ],
- s'est passionné pour la reconnaissance
de la déportation des homosexuels par les nazis.
[...]
Les 23 et 24 septembre
prochains, lors du Conseil de Paris, il sera
proposé aux élus de voter pour une subvention de 100 000
euros pour le Centre d'Archives [et de Documentation
Homosexuelles de Paris (CADHP)].
.
La
région Ile-de-France sera également sollicitée
pour une subvention.
.
Le
budget prévoit 3 salariés permanents pour animer les lieux,
- dont un conservateur d'archives
- et une personne dédiée à la mise en place d'un
futur site Internet.
La
Mairie de Paris cherche un petit local provisoire, de préférence
dans le quatrième arrondissement.
.
Afin
d'essayer d'éviter les réactions homophobes auxquels certains
élus parisiens de droite ont habitué le Conseil de
Paris, Jean-Luc Roméro, a écrit à tous
les présidents de groupe à la Mairie
de Paris.
[...]
|
28
2 au 6 3 2002 : Nouvel Observateur (supplément Paris
- Ile de France) n° 1947 (page 16) > par Eric Lamien
http://obsdeparis.nouvelobs.com/articles/p64/a12078.htm |
.
Le Gay Marais : Ghetto ou village ?
Oui
au droit à lindifférence
.
Avec
l'Hôtel de Ville de Paris, tout baigne.
- Et des petits Marais commencent à faire souche dans le
95 et le 77.
- Entre les
gays parisiens et la nouvelle équipe municipale, les signes
de bonne entente sont patents.
Alors que la précédente
municipalité ne prenait même pas la peine de répondre
aux demandes du monde associatif, à
peine élu, Bertrand Delanoë a
- nommé un Médiateur Gay à son cabinet
(lire portrait
page 13)
- et débloqué les premières
subventions pour le Centre Gay et Lesbien [CGL
de Paris], le Festival du Film Gay
et Lesbien [de Paris (FFGLP)] ou
SOS Homophobie
Mais
le financement nest quun aspect parmi dautres.
- La plupart des Mairies darrondissement détenues
par la gauche plurielle organisent désormais des « cérémonies
républicaines de PaCS ».
- Les installations municipales sont plus facilement accessibles aux groupes
sportifs gays parisiens.
- Et les futures « Maisons dAssociations
» (une par arrondissement) devront
accueillir les structures gays et lesbiennes.
.
De
plus, la nouvelle campagne de lutte contre le sida élaborée
par la municipalité comprend pour la première fois des visuels
explicitement gays.
- Ils seront diffusés fin avril dans la presse homosexuelle, ainsi
que dans le milieu associatif et commercial.
.
On
est même en passe doublier le couac de cet automne, quand
Bertrand Delanoë sétait opposé à
une proposition de son Adjoint à la Culture, Christophe
Girard (Verts).
- Celui-ci ambitionnait de transformer le théâtre
désaffecté de la Gaîté-Lyrique
en Bibliothèque Gay et Lesbienne.
- La Gaîté-Lyrique sera finalement vouée
aux « musiques nouvelles ».
Mais
le Maire de Paris sest engagé à soutenir
la création dun Centre dArchives Homosexuelles.
- Une « étude de faisabilité
» devrait être en grande partie financée par lHôtel
de Ville (1).
.
Christophe Girard entend cependant continuer à tenir «un
rôle omniprésent et vigilant» sur les questions qui
touchent à la communauté gay.
- Dans son périmètre daction,
il a demandé à la Direction des Affaires Culturelles
de sensibiliser les Bibliothèques Municipales : les
livres traitant de lhomosexualité étaient absents
des rayons.
- Et il sengage à soutenir les projets
culturels gays, tout en restant lucide : «Il sagit
de faire respecter une véritable pluralité. Mais toujours
avec des critères de qualité: lhomosexualité
ne donne pas forcément du talent.»
.
(1)
Pour présenter son projet, lAssociation Pour la réalisation
du Centre dArchives et de Documentation Homosexuelles de Paris
organise, le 6 avril, un colloque à lInstitut dEtudes
politiques de Paris.
.
|
20
12 2001 : citegay.com > par Laurence H. selon
AFP
http://citegay.fr/ACTUALITES/GAY/00/00/174685/actualites_visu.htm |
.
Le Maire de Paris favorable à un Centre
d'Archives Homosexuelles
.
Le
Maire PS de Paris Bertrand Delanoë indique, dans une
interview au bi-mensuel gay Illico, soutenir un projet
de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles, qui pourrait
voir le jour d'ici 2003.
Sur le
modèle exemplaire du premier Centre d'archives homosexuelles de
Lille "le Gay Kitch Camp" créé
par Patrick Cardon, M. Delanoë
"souhaite que ce projet voie le jour",
probablement "à l'horizon 2003".
La
Mairie de Paris envisage d'aider ceux qui s'occupent du dossier
à réaliser une étude de faisabilité "dès
cette année".
.
Le Maire
espère aboutir "avant l'été 2002" dans
la recherche d'un local plus vaste, plus fonctionnel et mieux adapté
pour le Centre Gai et Lesbien [de Paris (CGL)].
Il rappelle
qu'une subvention au Centre a été votée
cette année, "ce qui n'avait jamais été le cas
jusqu'à présent".
.
|
19
12 2001 : madfix.com/cadhp > par Franck Antoni,
membre de la commission Internet du CADHP
http://www.madfix.com/cadhp/
http://www.cadhp.fr/Presse/1ndexrvpresse.html
http://www.cadhp.fr/apCADHP/CommuniquP_19dec2001.html
|
.
Association de Préfiguration
du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de
Paris
Nous vous remercions
de bien vouloir prêter attention au communiqué de presse
ci-dessous et de lui donner le meilleur écho :
Communiqué
de presse
.
Depuis
le printemps 2001, une petite équipe, structurée en association,
travaille à
l'élaboration d'un projet de Centre d'Archives et de Documentation
Homosexuelles de Paris (CADHP).
Ce Centre
aurait pour vocation de regrouper, inventorier, conserver et mettre à
disposition du public les traces de l'histoire de l'homosexualité
en France.
.
Un projet d'une telle
ampleur nécessite un appui politique.
Les
premiers contacts pris avec la Mairie de Paris se sont révélés
très fructueux.
Interviewé
dans "Illico" du 13 décembre, Bertrand
Delanoë, Maire de Paris,
a déclaré :
- "Je souhaite que ce projet voit le jour, à l'instar de
ce qui existe dans d'autres capitales. L'horizon serait plutôt
2003.
- En tout état de cause, le dossier est porté par des
personnes compétentes et sérieuses.
- Nous examinons d'ailleurs sérieusement la possibilité
de les aider à réaliser une étude de faisabilité
précise, dès cette année."
.
Les personnes intéressées
par cette initiative peuvent s'abonner à
- notre liste de
diffusion, Archives gay :
http://fr.groups.yahoo.com/group/archives-gay/
pour être informées de l'évolution du projet,
- le dossier présenté
à la Mairie de Paris :
http://www.madfix.com/Ledossier/DossierCADHP.html
.
Pour toute information
en complément du présent communiqué, les journalistes
peuvent contacter Philippe BOT', [trésorier] membre du
bureau du CADHP,
par e-mail : mailto : cadhp@madfix.com
Merci.
.
Ce message vous a
été adressé par Franck ANTONI, membre de
la Commission Internet du CADHP.
.
|
19
12 2001 : déclaration à la Préfecture de Police
de Paris > création de l'Association de Préfiguration
du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris
(AP CADHP)
26
1 2002 : Journal Officiel (page 390, rubrique 2243) >
Publication légale de l'enregistrement de l'Association de
Préfiguration du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles
de Paris
(AP CADHP)
http://assoc.journal-officiel.gouv.fr/FormulaireJo.asp
|
.
Association : ASSOCIATION DE PRÉFIGURATION
DU CENTRE D'ARCHIVES ET DE DOCUMENTATION HOMOSEXUELLES DE PARIS.
No / Identifiant
:
Activité(s)
: Communication / Santé
No de parution
: 20020004 . No d'annonce : 2243
Paru le : 26/01/02
Département
(Région) : 75 - Paris (ILE-DE-FRANCE)
Sous-préfecture
: Déclaration à la préfecture de police.
Type d'annonce
:
Création (déclaration d'association)
Date
de la déclaration : 19 décembre 2001.
Déclaration à la préfecture de police : ASSOCIATION
DE PRÉFIGURATION DU CENTRE DARCHIVES ET DE DOCUMENTATION
HOMOSEXUELLES DE PARIS.
Objet :
mettre en place à Paris, par tous moyens appropriés,
un centre darchives et de documentation sur les minorités
sexuelles, qui sera mis à la disposition de toute personne désireuse
de se documenter et/ou de conduire des recherches sur les sexualités
minoritaires.
Siège social
: 33, rue Richer, 75009 Paris.
.
|
3 9 2001 : réunion
de la Commission politique de l'association Lesbian
& Gay Pride Île de France [devenue aujourd'hui l'associaion
Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (Inter
LGBT)]
http://www.inter-lgbt.org/article.php3?id_article=81
http://www.france.qrd.org/assocs/lgp-idf/Asso/CP/20010903.txt
|
[...]
Compte-rendu
de la réunion de la Commission politique
du 3 septembre 2001
Présents
:
Olivier Allix (APGL), Pascale Bertault (CNH LCR), Philippe
Boti (Association pour le Centre dArchives et de Documentation
Homosexuelles de Paris), Laurent Chéno (HES, MDH), Philippe
Colomb (Amnesty International), Rose Cosson (Contact, LGP-IdF), Franck
Dalloz (HES), Vincent Dariosecq (CGAY), Hubert Fargeaud DÉpied
(DJ), Jean-François Fiévet (Gare !), René Lalement
(GLB, LGP-IdF), Thomas Lamandé (FantAsia), Jean
Le Bitoux (MDH, Association pour le Centre
dArchives et de Documentation Homosexuelles de Paris), Alain
Piriou (LGP-IdF), Guillermo Rodriguez (ARDHIS), Rémi Rouyer (LGP-IdF),
Pierre Serne (Comm. GL Verts), Natacha Taurisson (ASB), Norbert Wolgust
(Beit Averim), Éric Wynckel (DJ)
Ordre
du jour
- Action Egypte
- Existrans
- Centre de documentation
- Suivi des rendez-vous ; relations avec les partis et syndicats
- Structuration de la commission politique
[...]
Centre
de Documentations et dArchives Homosexuelles
Dans
le questionnaire envoyé pendant les élections municipales,
la LGP demandait aux candidats de se positionner sur la
question dun centre de documentation et darchives de la mémoire
homosexuelle.
Des
engagements avaient été pris, notamment par le nouveau
Maire,
- et des rendez-vous ont été pris avec Odette Christienne,
adjointe chargée de la mémoire, et Christophe
Girard, adjoint chargé de la culture.
- Depuis le Maire a réaffirmé ses engagements.
Lassociation
"Association pour le Centre dArchives et de Documentation
Homosexuelles de Paris" a été créée
pour faire avancer le projet,
- et Jean Le Bitoux et Philippe Bot
qui en sont les représentants en présente létat
davancement.
Le
chantier est immense, mais dénormes quantités darchives
sont déjà mobilisables, même si le travail de recensement
va prendre beaucoup de temps.
Le
projet fait appel à un financement multipartenarial, où
lÉtat et la Région sont concernés.
Il sappuie pour une grande part sur la numérisation et la
mise en ligne des archives.
.
Rendez-vous
avec les ministères (suite...)
Après la série
de rendez-vous en juin, deux autres se sont tenus dans les cabinet du
ministère des Finances (le 11 juillet, avec René Lalement,
Alain Piriou, Denis Quinqueton) et celui de lIntérieur (délégation
menée par Guillermo Rodriguez, des membres de lARDHIS et
Danièle Lochak).
Lobjet de ces
rendez-vous a été dexaminer les revendications relatives
au pacs. Nos demandes semblent avoir été entendues. Pour
ce qui est de la fiscalité, aucune décision na semblé
être prise à ce jour, et sur le droit au séjour, le
gouvernement fondera son approche à partir des conclusions du rapport
des parlementaires. La rencontre au cabinet Ministère de lIntérieur
(la deuxième depuis juin) a eu pour objet lexamen de dossiers
litigieux et a débouché sur une série de régularisation.
Un rendez-vous est prévu après la publication du rapport
des parlementaires.
.
Nouvelle
série de rendez-vous avec les syndicats et les partis politiques
Des demandes de rendez-vous
ont été faites auprès des syndicats ayant soutenu
la marche de juin, en particulier avec tous les syndicats enseignants
(mais aussi la CGT, la CFDT et SUD).
Une discussion porte
sur les conditions du dialogue avec les partis politiques, notamment leurs
représentants quand ceux-ci posent de graves difficultés
éthiques : le cas dAlain Madelin pose par exemple problème.
Son passé de militant casseur à Occident rend aux yeux de
nombreux membres difficile dentretenir des rapports avec lui aujourdhui.
Toutefois, la réunion de la commission politique qui a précédé
la marche a déjà eu ce débat et décidé
de demander à Alain Madelin de se positionner par rapport à
la marche. Il ny a cependant pas de difficulté pour modifier
cette position. Une réunion est programmée pour avancer
sur cette question.
.
Structuration
de la Commission Politique
La faiblesse de la
commission politique est son manque de structuration. Une évaluation
des tâches et des besoins sera présentée avant la
prochaine réunion qui proposera un renouvellement de son animation.
Il faut en particulier
que des personnes se proposent pour prendre en charge certains dossiers
ou certaines tâches. Le secrétariat a en particulier besoin
dêtre renforcé.
.
|
.
Présents
:
[...] Philippe Boti (Association pour
le Centre dArchives et de Documentation Homosexuelles de Paris),
[...], Jean Le Bitoux (MDH, Association
Pour le Centre dArchives et de Documentation Homosexuelles de Paris),
[...]
Lassociation
"Association pour le Centre dArchives et de Documentation
Homosexuelles de Paris" a été créée
pour faire avancer le projet, et Jean Le Bitoux et Philippe
Bot qui en sont les représentants en présente létat
davancement. [...]
=>
ENCORE
DES FAUSSES INFORMATIONS sur le projet de
Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris
1 - Le vrai nom de
l'Association Pour le Centre dArchives
et de Documentation Homosexuelles de Paris (AP CADHP)
est :
==> Association de Préfiguration du Centre d'Archives
et de Documentation Homosexuelles de Paris (AP CADHP)
2 - Cette association
ne sera crée officiellement que le 19 décembre
2001
==> soit plus de 3 mois après ce communiqué
de presse !
3 - donc à
la date de la réunion du 3
septembre 2001
==> Jean
Le Bitoux et Philippe Bot NE SONT PAS des représentants
légaux de cette association
!
.
|
|
.
12 - 2001, ASES 220 G -
Autorisation
à M. le Président du Conseil de Paris,
siégeant en formation de Conseil Général,
de signer avec l'association Centre Gai et
Lesbien
une convention pour la réalisation d'actions sociales en direction
des gais, lesbiennes, transsexuels et bisexuels parisiens
.
Débat
.
Mme
Gisèle STIEVENARD, présidente.
- Nous passons maintenant au dossier ASES 220 G. Il s'agit de signer une
convention avec l'association "Centre Gai et Lesbien"
pour la réalisation d'actions sociales en direction des gais, lesbiennes,
transexuels et bisexuels parisiens.
- Je donne la parole à Mme AZZARO.
Mme
Nicole AZZARO.
- Merci, Madame la Présidente.
Mesdames, Messieurs, les élus du groupe "Les Verts"
sont particulièrement heureux de constater que les besoins de la
communauté homosexuelle font enfin partie des préoccupations
de Paris.
- Lors du Conseil de septembre j'ai déjà eu l'occasion de
saluer le projet de délibération accordant une égalité
de droits au personnel de la Ville, qu'il soit marié ou
"pacsé".
- Il nous est proposé de voter un projet de délibération
accordant à l'association "Centre Gai et Lesbien"
une subvention de 200.000 F.
Le C.G.L. accomplit un travail indispensable ; il est un
lieu de service en direction des personnes, un lieu d'écoute, de
soutien psychologique face aux intolérances sociales, professionnelles,
familiales, un lieu où sont disponibles toutes les informations
médicales, juridiques, un lieu d'information sur le V.I.H.
Le C.G.L. est aussi un centre de ressource et de soutien
logistique pour bien d'autres associations qu'il héberge.
Aujourd'hui, il est débordé et a nécessité
de locaux et moyens adaptés aux demandes auxquelles il répond.
Il est également un lieu de réflexion et d'action sur les
droits des homosexuels, bisexuels, transsexuels trans-genre, sur la place
et leur rôle dans la société.
Je me réjouis que cette subvention que "Les Verts"
voteront, soit proposée à l'Assemblée bien
que la somme attribuée soit nettement en dessous de la somme demandée
de 1 million de francs.
Je rejoins la proposition de Marie-Pierre MARTINET demandant que
les sommes allouées soient motivées.
- D'autres associations luttent aussi dans un combat pour la défense
des droits, de tous les droits des personnes quelle que soit leur orientation
sexuelle.
Je vais vous parler plus particulièrement de l'association "Prochoix"
qui est aujourd'hui menacée dans son existence même.
Déjà "Prochoix" n'a pu, faute de
subsides, faire paraître la revue qu'elle édite. Pourtant,
"Prochoix" offre la seule source d'information
sur Internet concernant notamment la contraception et l'I.V.G., un site
consulté par 7.500 personnes par jour et cela monte jusqu'à
16.000 quand l'actualité s'y prête.
Ce service devra-t-il cesser ?
Cette association accomplit un travail de véritable utilité
publique et possède un Centre de Documentation utilisé
par le Planning familial et les services de la Mairie.
Je sais Mme la Première adjointe attentive à ce dossier
et je lui en ai parlé ce matin. Il y a les lenteurs de l'instruction
des demandes de subventions et l'urgence est là. Ne laissons pas
par manque de réactivité mourir une association dont toutes
et tous avons besoin.
- Madame la Présidente, vous le savez, le
Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelle devait
voir le jour à Paris ; il s'agit d'un projet d'envergure.
La Ville sera, je le souhaite, présente pour soutenir cette
initiative d'utilité historique et également d'utilité
scientifique, culturelle et citoyenne.
Défendre le droit, la mémoire et l'histoire de toutes et
tous, quelle que soit leur orientation sexuelle est l'une des missions
nobles ; c'est l'une de celles que Paris doit accomplir.
(Applaudissements sur les bancs des groupes "Les Verts",
communiste, socialiste et radical de gauche
et du Mouvement des citoyens).
Mme
Gisèle STIEVENARD, présidente.
- Merci.
[...]
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