24
au 30 1 2005 : citegay.fr > par G. L.
http://citegay.fr/ACTUALITES/GAY/00/00/241453/actualites_visu.htm |
.
La mémoire homosexuelle en débat à Marseille
.
Le 3ème
salon de l'Homosocialité Mémoire des Sexualités
se déroule cette semaine... Le vieux port rosit de plus en
plus.
- Nous connaissions déjà les Universités
d'Ete Euroméditerranéennes des Homosexualités
qui occupent et animent le campus de Luminy chaque été,
- c'est cette semaine au tour du salon de l'Homosocialité
Mémoire des Sexualités, troisième
du nom, d'avoir lieu.
.
Au
programme : Du 24 au 30 janvier 2005
- Expo photos
"Les Lesbian & Gay Pride" à Marseille
Dans les locaux de l'association LGP Marseille, 8 Bd de la Libération,
13001 Marseille
- Expo sur "La déportation homosexuelle" des Flamands
Roses (de Lille)
Dans les locaux de l'association Maison Méditerranéenne
des droits de l'Homme
- Expo Louisa Djena "Fragments de lumières", au
restaurant Casa no Name
- Expo des ouvres de Cathy Peylan de celles de Marcel Louchard,
au Yup'ik
Lundi
24 janvier 2005
- 19h à
19h30 (à la galerie Mourlot, 27 rue Thubaneau, 13001) : Apéritif
d'ouverture : conférence de presse
Présentation, autour d'un verre, du programme et de l'esprit
des journées et du 3è salon de l'homosocialité.
Mercredi
26 janvier 2005
- 18h à
19h30 (au Yup'ik) : Débat avec David Gros et Sébastien
Nouchet, leurs avocats Me A. Molla et Me J.B. Geoffroy, avec
Jacques Fortin de LGBT Formation et Hussein Bourgi (du Collectif
contre l'homophobie de Montpellier), autour des graves actes homophobes
de l'année 2004.
L'année a été marquée par deux agressions
à caractère homophobe particulièrement violentes
qui firent la une de la presse nationale. Ces deux agressions ont
montré que malgré la visibilité conquise, les
gays et les lesbiennes sont encore confronté-e-s à
une forte homophobie. David et Sébastien, leurs
avocats et leurs amis, mais aussi des associations qui combattent
l'homophobie, proposeront leurs analyses et leurs réflexions.
- 20h30 à
0h30 (au Mots pour le dire) : Diffusion des Nuits Gay de Canal+
«1995 : une première »
C'est en 1995 que Canal + lance sa première nuit gay. Si
aujourd'hui les gays et les lesbiennes sont assez souvent présents
sur le petit écran, cette année là Canal +
créa l'événement. Près de dix ans plus
tard, il est intéressant de revoir se grand moment de télévision.
Jeudi
27 janvier 2005
- 17h à
18h30 (au Yup'ik) : « Michel Foucault aujourd'hui »
par Didier Eribon
Didier Eribon a écrit un livre important sur Michel Foucault,
il nous aidera à comprendre sa démarche et à
en tirer des enseignements pour l'action d'aujourd'hui, en particulier
dans le domaine de la sexualité.
- 19h à
20h30 (au Mots pour le Dire) : Didier Eribon présente son
dernier livre « Sur cet instant fragile. »
Actif défenseur du droit au mariage des homosexuels, Didier
Eribon a suivi avec attention la célébration du premier
mariage homosexuel à Bègles. Il livre ses réflexions
afin d'alimenter le débat et de poser en des termes plus
objectifs, et moins passionnels la question du couple, du mariage
homosexuel.
- 21h à
23h (au Mots pour le Dire) : Diffusion des Nuits Gay de Canal+ «
2003 : elles sont toutes folles » suivies d'un impromptu sur
l'image des homos à la télévision.
Après la diffusion de la première édition des
nuits gay, ce soir Canal + démonte quelque peu l'image parfois
lisse des homosexuels, avec ces deux heures de follitude.
- 23h à
3h (au Mélody 'n Sous Sol) : Soirée 'Mixt pop, électro
pop"
Vendredi
28 janvier 2005
- 15h à
16h30 : Table ronde avec la presse et les institutions publiques
« Pourquoi et comment soutenir la sensibilisation à
l'homophobie des personnels s'occupant de la jeunesse ? »
par LGBT Formation (au Yup'ik)
- 17h à
18h : Pot autour de l'association LGBT Formation
- 18h à
19h30: "Les enseignements de deux ans de sensibilisation à
l'homophobie" débat proposé par Jacques Fortin
et Catherine Marjollet LGBT Formation (au Yup'ik)
Durant ce débat, l'association LGBT Formation dressera un
bilan de son action en faveur de l'éducation contre l'homophobie,
et indiquera les progrès accomplis, les pistes de travail
possibles.
- 20h30 à
23h30 (au Mots pour le Dire) : Diffusion des Nuits Gay de Canal+
« 2000 : ça va être gay »
Cette troisième et dernière diffusion des Nuits Gays
de Canal+ (édition 2003) montrera que la télévision,
avant la création de Pink TV, savait (parfois) être
gaie.
Samedi
29 janvier 2005
(au Centre Social Julien : 33 cours Julien - 13006
Marseille)
- 13h à
15h : Installation des stands associatifs
- 16h30-17h30
: «L'homophobie dans le monde du travail » débat
animé par Didier Morel (CNRS et UEEH)
La création d'une multitude d'associations à thématique
professionnelle (réunies par exemple au sein du collectif
Homoboulot) traduit le fait que dans le monde de l'entreprise, comme
ailleurs, les lesbiennes et les gays sont confrontés à
l'homophobie. Didier Morel nous proposera un état des lieux
de cette réalité.
- 18h à
19h30 : Débat avec ILGA Europe 2005 (Pierre Serne) / Amnesty
International (JL Rougeron) / UEEH (Marie-Paule Lolo) sur "Dimension
internationale et solidarités dans le mouvement homosexuel".
Depuis quelques années Amnesty International mène
une action de sensibilisation et de mobilisation en faveur de cas
graves de répression homosexuelle dans le monde, l'Université
d'été euroméditerranéenne des homosexualités
s'efforce de tisser des liens avec des groupes homosexuels de divers
pays. Et une association s'est créée pour organiser
à Paris en 2005 le congrès de l'ILGA Europe (Internationale
Lesbian & Gay Association). La solidarité internationale
est-elle vraiment en mouvement ?
- 22h à
3h (au Mélody 'n Sous Sol) Soirée « Les 45 idiotes
»
(3 ? au profit de Mémoire des Sexualités) Soirée
musicalement décalée.
Dimanche
30 janvier 2005
au Centre Social Julien : 33 cours Julien - 13006 Marseille
- 16h30 à
18h : Débat sur "Les batailles législatives en
cours" : avec Alain Piriou (Inter LGBT Ile de France), Bruno
Lepoix (SOS Homophobie), Pierre Serne (des Verts), Alexandre Carelle
(HES), Denis Quinqueton (PACS etc.), l'APGL (parents gays et lesbiens),
François Vauglin (PS), CARITIG (transsexuels) et d'autres
associations présentes au Salon.
Droits du couple, Haute Autorité, répression des actes
homophobes. les sensibilités sont diverses, les priorités
sont différentes. Des convergences existent. Des fronts communs
se construisent. L'actualité de l'année 2004 y contribue.
Ce tour de table permettra peut-être de voir émerger
les nouveaux combats concernant les homosexuels, les lesbiennes
ou les transsexuel-les pour la reconnaissance de leurs identités
et de leurs droits.
- A partir 18
h 30 : apéritif de clôture du Salon, au restaurant
Casa No Name
.
L'association
Mémoire des Sexualités
L'association
Mémoire des Sexualités - Marseille
existe depuis 1989.
Elle
a été crée dans l'objectif d'amplifier l'action
de l'association Mémoire des Homosexualités,
crée à Paris en 1983.
Elle s'est donnée
pour mission :
- Organiser des débats publics sur la sexualité, l'homosexualité,
le couple homosexuel et la lutte contre le sida. Ainsi, depuis 1989
l'association a organisé plusieurs dizaines de débats.
- Participer aux divers moments de commémoration, en particulier
celui de la Déportation des homosexuels par les nazis (1933-1945),
tous les ans, le dernier dimanche d'avril.
- Constituer un Centre de Documentation
sur la vie associative homosexuelle et sur l'homosexualité,
par l'archivage de documents et autres archives personnelles et/ou
associatives, afin d'en éviter la perte et d'en faciliter
la sauvegarde.
- A terme, il conduira à la mise à disposition (pour
la consultation et les recherches universitaires) et la mise
en réseau avec d'autres centres documentaires.
- Réaliser les Actes des Universités d'Eté
Euroméditerrranéennes des Homosexualités
(UEEH) depuis 1999.
.
La
documentation déjà rassemblée par Mémoire
des Sexualités
-
Nombreux documents sur les années GLH (le Groupe de Libération
Homosexuel de Marseille) 1978-1987, mais aussi le CUARH (Comité
d'Urgence Anti-Répression Homosexuelle), et les premières
UEH (Universités d'Eté Homosexuelles de Marseille)
tous les deux ans de 1979 à 1987.
-
Coupures de presse, revues et autres documents portant sur le mouvement
homosexuel, ainsi que l'évolution des mours et le sida, de
1978 à 2004
-
Nombreux documents du Collectif Gai marseillais et du groupe gay
de AIDES Provence (années 90).
-
Archives personnelles de Pierre Seel, déporté pour
homosexualité.
-
Collections souvent complètes des revues homosexuelles des
années 60-70 : Arcadie, Hommes, Olympe, Jean Paul, Off, In.,
des années 80 : Gai-Pied, Masques, Lesbia, Homophonies, Samouraï,
GI, Idol, Profil. ou des années 90 et 2000 : Ex-aequo, Têtu,
Préférences, Triangul'ère, . ou encore des
gratuits (3 Keller, Illico, Ibiza News, Lettre Ouverte, IB.)
-
Dossiers thématiques sur "la bataille du PACS",
les cérémonies de la Déportation (1995-2003
à Marseille), les nombreuses conférences débats
organisés par Mémoire des Sexualités de 1989
à 1995 (parmi lesquels Françoise Héritier,
Nicole Savy, Willy Rosenbaum, Eric Fassin ou Didier Eribon).
-
350 livres classés par thèmes (romans, essais.)
-
Environ 250 affiches couvrant différentes manifestations
homosexuelles (gay pride, UEEH notamment) organisées à
Marseille mais aussi en France (et même à l'étranger),
qui eurent lieu durant les années 80 et 90.
-
Environ 80 vidéos (films, documentaires télévisés)
Archives des Universités d'été Euroméditerranéennes
des Homosexualités de 1999 à 2004, y compris les Actes
de ces mêmes UEEH (en compléments des enregistrements
audio de la quasi-totalité des ateliers)
.
Mémoire
des Sexualités offre
un lieu d'accueil pour les archives de tout donateur concerné
pas l'homosexualité.
Ces
archives sont organisées et gérée par des bénévoles.
Elles sont consultables. Et destinées, à terme, à
être transmise à un lieu de consultation ouvert offrant
des garanties de préservation.
Elles
témoigneront des années d'éveil du mouvement
homosexuel, de lutte contre le SIDA, de visibilisation publique,
d'essor des solidarités au sein d'associations locales, mais
aussi de réseaux nationaux ou internationaux, de conquête
de leurs droits par les gays, les lesbiennes, mais aussi les séropositifs,
les transsexuels.
Elles
sont surtout marseillaises, mais elles sont aussi, un peu, universelles.
.
|
14 6 2005 : le
Perroquet Libéré n° 27 (page 2) > par la
rédaction
http://www.leperroquetlibere.com/download/Perroquet_27.pdf
|
.
Lyon : 1, Paris : 0
.
La
Mairie de Lyon a surpris son monde en annonçant la création
dans la capitale des Gaules dun « Centre de Ressources
Documentaires Gay et Lesbien ».
Selon [ Michel
Chomarat ] le chargé de mission « Mémoire
» de la Ville de Lyon, « il était primordial
quune institution publique accueille ce Centre afin
den assurer sa pérennité ».
.
Une
initiative qui offre peut-être une porte de sortie honorable à
la Mairie de Paris, embourbée depuis trois ans avec son
improbable « Centre dArchives
[ et de Documentation ] Homosexuelles
[ de Paris (projet de l'association APCADHP
qui est subventionnée de 100 000 euros en septembre 2002 par le
Conseil de Paris) ] ».
En
laissant à Lyon le soin de mettre en place ce projet
« primordial », Paris se sortirait dune impasse
et ferait faire des économies à ses contribuables.
A méditer.
.
|
19 5 2005 :
Le Progrès > par Jacques Boucaud
http://www.leprogres.fr/Jeudi/infosdujour/rhone/495973.html
|
.
Lyon
ouvre sa Bibliothèque à la mémoire
homosexuelle
.
Le premier Centre
français de Ressources Documentaires gays et lesbiennes,
créé à Lyon.
.
Des
associations parisiennes le voulaient. Leur projet [
de Centre dArchives et de Documentation Homosexuel de Paris (CADHP)
? ] a
avorté.
C'est à
Lyon que sera créé le seul Centre français
de Ressources Documentaires gays et lesbiennes ouvert au public.
- Amsterdam, Barcelone, Berlin, Gand, Moscou et Rome, étant
les autres villes européennes où fut engagée la même
démarche, peut-être de manière plus militante et moins
politique qu'à Lyon.
.
La
création d'un Centre de Ressources Documentaires
dans la capitale des Gaules était dévoilée
mardi par Gérard Collomb, à l'occasion de la Journée
internationale de lutte contre l'homophobie.
- Le Maire de Lyon qui milite pour que « les gens vivent
comme ils l'entendent », accueille cette création comme un
outil supplémentaire de lutte « contre toutes les discriminations
».
Installé
au sein de la Bibliothèque Municipale
[BM Part Dieu] de Lyon, ce Centre
de Ressources va recenser toutes sortes de supports
- (journaux, livres, films, photos, manuscrits, flyers, affiches du monde
entier) ayant un rapport direct avec la mémoire homosexuelle, la
plupart issus du « fonds Chomarat ».
- Des dossiers de nature pédagogique pour les écoles.
.
Michel
Chomarat, éditeur et directeur
de Mémoire Gaie, rassemble en effet depuis plus de trente
ans une foule de documents,
- qu'il s'agisse d'ensembles sur Gilles de Rais, Jean-Baptiste Lully,
Marc Barbezet [l'éditeur à Lyon de Jean Genet
et Marguerite Yourcenar],
- de couvertures de magazines comme Gai Pied, ou Têtu,
- et des tracts qui composent une véritable mémoire de la
cause homosexuelle.
Autant
de richesses qui, a souligné Michel Chomarat, deviendront
propriété de la Ville à sa mort.
Pour autant le Centre
de Ressources ne sera pas autonome au sein de la Bibliothèque
de Lyon.
- « Pas question de créer un ghetto
» assure l'adjoint au Maire de Lyon en charge de
la Culture, Patrice Beghain. Les documents vont rester dans
les départements de la Bibliothèque.
C'est l'outil informatique
qui donnera vie à ce fonds, au même titre que le fonds
Chinois ou la Bibliothèque des Jésuites,
déjà disponibles.
- Il servira aussi à des publications régulières,
sous forme de cahiers, à des expositions et à la constitution
de dossiers de nature pédagogique pour les écoles.
- « C'est une mise en lumière des choses » précise
Michel Chomarat.
.
Collomb
mouille le maillot
.
« Nous voulons
que ce Centre soit géré au coeur de l'institution
qui effectue un travail sur la mémoire ».
- L'adjoint au Maire [de Lyon] Patrice Beghain
justifie ainsi le choix de la Bibliothèque Municipale pour
accueillir le Centre de Ressources Documentaires gays et lesbiennes.
Mais
ce choix va bien au delà du simple problème de son emplacement
:
- Il s'agit d'un réel engagement politique de la Ville [de
Lyon] qui souhaite en faire « un espace public ».
« Seule garantie
de sa pérennité » affirme Michel Chomarat.
Pour le chargé
de mission « mémoire » au cabinet du Maire
[Gérard Collomb],
- « le projet parisien [
de Centre dArchives et de Documentation Homosexuel de Paris (CADHP)
? ] a
avorté parce que l'initiative est venue des associations gays et
lesbiennes de la capitale [
projet (subventionné de 100 000 euros par la Mairie
de Paris) de l'APCADHP soutenue par l'Inter LGBT
? ] ».
- Plus militante et moins politique que le projet lyonnais.
.
En
outre Gérard Collomb, confronté il y a quelques semaines
à la vindicte des patrons des établissements homosexuels
des pentes de la Croix-Rousse, qui accusaient
d'homophobie la Police municipale, et donc la Ville de Lyon,
montre ainsi qu'il reprend la main sur un dossier sensible.
- Il a d'ailleurs dit hier à l'Hôtel de Ville que
s'il y a eu « dérapages » (ndlr : des forces de l'ordre
à l'encontre de la communauté gay) il fera en sorte que
cela cesse.
.
|
17 5 2005 :
tetu.com > par Paul Parant
http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=1356
|
.
France (Mémoire)
Archives
Homosexuelles : Lyon vient d'ouvrir son Centre
Paris
est à la traîne
.
Pendant
qu'à Paris, on attend avec impatience la création
du Centre d'Archives Homosexuelles,
- celui de Lyon vient d'ouvrir ses portes.
C'est
en définitive à Lyon que le premier Centre
de Ressources Documentaires gay et lesbiennes français
voit le jour.
- D'initiative institutionnelle, il a été installé
officiellement le 16 mai dans les locaux de la Bibliothèque
Municipale [ BM Part-Dieu ] de Lyon
- et profitera ainsi d'une visibilité publique et de l'énorme
logistique existante.
C'est
le Fond Chomarat, qui rassemble déjà plus de 10.000
documents, affiches, flyers, vidéos, magazines, articles de presse,
qui constitue pour l'instant l'essentiel de la documentation du Centre
d'Archivage,
- ainsi que les actes des Assises de la Mémoire [ Gay
et Lesbienne ] qui se tiennent chaque année à
Lyon depuis 2002.
Parmi
les inédits, la Bibliothèque [
BM Part-Dieu ] de Lyon annonce
- une couverture du magazine Gai Pied de mai 81, présentant
une des premières grandes manifestations d'homosexuels en France,
- le seul flyer gay de Budapest
- ou l'affiche du premier film chinois traitant de l'homosexualité
en sélection officielle à Cannes.
Reste à tout
répertorier, inventorier et bien sûr à compléter
cette documentation.
.
Pendant
ce temps à Paris, et plus de deux ans après le
versement de la subvention par la Mairie de Paris,
- la première étape, dite de « préfiguration
», de la création du Centre d'Archives [ et
de Documentation ] Homosexuelles (CADHP) s'achève
enfin.
Son
président, Stéphane Martinet, a annoncé comme
« imminent » (comprendre
avant la fin du mois de mai) le rendu de son rapport
- à la Mairie de Paris,
- à la Région Ile-de-France
- et au Ministère de la Culture.
.
Votée
fin 2002 [ le
24 9 2002 ], versée au mois de janvier suivant,
la subvention de 100.000 euros accordée par la Mairie de Paris
a été totalement consommée.
- « Chaque centime a été dépensé de
façon juste », affirme le trésorier [ de l'Association
de Préfiguration ] du CADHP, Charles Myara,
qui rappelle que les comptes ont été certifiés.
-
Un local dans le Marais (que l'[AP]
CADHP a
rendu en décembre dernier, ne pouvant plus payer le loyer)
- et deux employés successifs pour mener les Groupes de réflexion
auront suffi à consommer le crédit.
-
Alors que certains, tels le groupe des Verts à la
Mairie de Paris, s'impatientent,
- et que d'autres dénoncent les conflits de personnes entre l'inter-LGBT
et le CGL,
Stéphane Martinet assure que cette période (30 mois)
a été nécessaire pour définir un projet à
long terme.
« Dès
le départ, cette subvention [ des 100 000 euros versés
par la Mairie de Paris ] devait uniquement
servir aux premières analyses et à la définition
des objectifs », assure-t-il.
.
Centre de
Ressources Documentaires gay et lesbiennes
Bibliothèque Municipale [ BM Part-Dieu ] de
Lyon
30 bd Vivier Merle, 69003 Lyon
04 78 62 18 00 http://www.bm-lyon.fr/
.
|
2 4 2005 : thewarning.info
> par Nadia Clair
http://www.thewarning.info/article.php3?id_article=95
|
.
contribution d'une personne externe à Warning :
Depuis mes traboules 3
Quelques
réflexions dune militante à loccasion
des 4e assises de la Mémoire Gay et
Lesbienne (Lyon 24-26 mars 2005)
.
Pour
le lancement officiel des 4e assises à Lyon de la Mémoire
Gay et Lesbienne avait été choisi en 2005 un lieu
fort en symbole : le CHRD ou Centre dHistoire de la Résistance
et de la Déportation.
En effet ces assises
gays et lesbiennes, organisées à Lyon depuis
2002 par Michel Chomarat, chargé de Mission Mémoire
à la ville de Lyon et en partenariat avec la Bibliothèque
Municipale (BM) de la Part-Dieu, avaient
pour thème cette année « La déportation des
homosexuels », à loccasion du 60e anniversaire
de la libération des camps.
.
La commémoration
nationale de la déportation le dernier dimanche davril se
passe, selon les villes, plus ou moins bien pour les gays et les lesbiennes.
Lyon
reconnaît
(enfin !) officiellement depuis 2004 la déportation
des homosexuel(le)s puisque 2 représentants dassociations
LGBT on été conviés à la cérémonie
au même titre que les autres représentants de déportés.
- Puis 5 représentants LGBT ont été invités
à lissue de cette cérémonie à la réception
officielle faite à LHôtel de Ville.
- Mais cest seulement pendant cette réception que M. Gérard
Collomb, Sénateur-Maire de Lyon, a parlé
de la déportation des homosexuel(le)s.
.
Lors
de ces assises a été projeté pour la 2nde fois à
Lyon le documentaire de Rob Epstein et Jeffrey Friedman,
Paragraph 175 (Etats-Unis,1999).
Petit rappel historique
qui a son importance :
- une association LGBT, la Lesbian and Gay Pride de Lyon
avait dès avril 2001, entrepris ce devoir de Mémoire en
invitant Jean Le Bitoux, président du Mémorial
de la Déportation Homosexuelle [ MDH ],
pour parler de Pierre Seel et de la déportation homosexuelle.
- Quelques mois plus tard, le 22 janvier 2002, le cinéma CNP
Odéon en partenariat avec cette même association avait
projeté Paragraph 175 et avait
à lissue de la projection organisé un débat,
réunissant Jean Le Bitoux et Michel Chomarat, sur
les triangles roses et noirs.
.
A
loccasion de ces assises,
- Michel Chomarat
[chargé de Mission Mémoire à la Mairie de
Lyon ],
- Patrick Bazin (directeur BM Part-Dieu)
- et Patrice Béghain (Adjoint à la culture et
au Patrimoine à Lyon)
ont annoncé que Lyon allait enfin pouvoir disposer de
son Centre de Ressources Gays et Lesbiennes, très
certainement à la Bibliothèque Municipale de Lyon
(Part-Dieu).
Ce fonds sera évidemment
constitué
- du « fonds Chomarat »
déjà archivé à la Bibliothèque Municipale
de la Part-Dieu
- mais également des archives de lassociation ARIS.
Cest une bonne
nouvelle.
Pourtant
ce fonds ne sera véritablement intéressant que si les associations
LGBT lyonnaises, mais aussi les autres associations LGBT en ont la priorité
- pour la consultation
- mais aussi pour le travail de recherches de leurs étudiants et
de leurs chercheurs.
.
Encore un petit rappel
historique lyonnais, qui ne fait pas de mal :
- le 25 septembre 2002, un collectif dassociations
LGBT lyonnaises et dassociations amies avait présenté
à la Ville de Lyon, par lintermédiaire de Michel
Chomarat [chargé de Mission Mémoire à la Mairie
de Lyon ] et Sabiha Ahmine [ Elue à lIntégration
et aux Droits des Citoyens ] un projet « MH »
(Maison des Homosexualités) [voir une partie du projet
ci-joint].
Dans
ce projet les associations avaient intégré
- un Fonds de mémoire archivé et consultable
à la BM de la Part-dieu
- ainsi quune Bibliothèque
- et même Médiathèque dans les murs
de la MH
avec une proposition de « réseau » à moyen terme
avec les bibliothèques de Lyon mais aussi avec les autres
centres darchives gays et lesbiens de France.
Malheureusement ce
projet MH ( Maison des Homosexualités )
na jamais vu le jour, la municipalité lyonnaise nayant
pas prévu un tel financement dans son plan de mandat ...
Espérons
donc
- que ce futur Centre de Ressources gays et Lesbiennes,
qui devrait
être annoncé officiellement à loccasion de la
journée mondiale de lutte contre lHomophobie
le 17 mai 2005, sera le début dune
véritable constitution de cette mémoire LGBT
- et que ce centre de ressources ne sera pas isolé et travaillera
en partenariat avec les rares autres fonds darchives et de mémoire
LGBT de France mais aussi internationaux.
.
- Projet Maison
des Homosexualités 2002 [format PDF] http://www.thewarning.info/IMG/pdf/projetMH.pdf
- Pierre Seel http://flamandsroses.free.fr/memoire/memoireSeel.htm
- LGP Lyon http://lgplyon.free.fr/
- Mémorial Déportation Homosexuelle http://www.france.qrd.org/assocs/mdh/index.html
- ARIS http://www.aris.asso.fr/
.
|
24
au 30 1 2005 : citegay.fr > par G. L.
http://citegay.fr/ACTUALITES/GAY/00/00/241453/actualites_visu.htm |
.
La mémoire homosexuelle en débat à Marseille
.
Le 3ème
salon de l'Homosocialité Mémoire des Sexualités
se déroule cette semaine... Le vieux port rosit de plus en plus.
- Nous connaissions déjà les Universités d'Ete
Euroméditerranéennes des Homosexualités qui
occupent et animent le campus de Luminy chaque été,
- c'est cette semaine au tour du salon de l'Homosocialité Mémoire
des Sexualités, troisième du nom, d'avoir lieu.
.
Au
programme : Du 24 au 30 janvier 2005
- Expo photos "Les
Lesbian & Gay Pride" à Marseille
Dans les locaux de l'association LGP Marseille, 8 Bd de la Libération,
13001 Marseille
- Expo sur "La déportation homosexuelle" des Flamands
Roses (de Lille)
Dans les locaux de l'association Maison Méditerranéenne
des droits de l'Homme
- Expo Louisa Djena "Fragments de lumières", au restaurant
Casa no Name
- Expo des ouvres de Cathy Peylan de celles de Marcel Louchard, au Yup'ik
Lundi
24 janvier 2005
- 19h à 19h30
(à la galerie Mourlot, 27 rue Thubaneau, 13001) : Apéritif
d'ouverture : conférence de presse
Présentation, autour d'un verre, du programme et de l'esprit des
journées et du 3è salon de l'homosocialité.
Mercredi
26 janvier 2005
- 18h à 19h30
(au Yup'ik) : Débat avec David Gros et Sébastien
Nouchet, leurs avocats Me A. Molla et Me J.B. Geoffroy, avec Jacques
Fortin de LGBT Formation et Hussein Bourgi (du Collectif contre l'homophobie
de Montpellier), autour des graves actes homophobes de l'année
2004.
L'année a été marquée par deux agressions
à caractère homophobe particulièrement violentes
qui firent la une de la presse nationale. Ces deux agressions ont montré
que malgré la visibilité conquise, les gays et les lesbiennes
sont encore confronté-e-s à une forte homophobie. David
et Sébastien, leurs avocats et leurs amis, mais aussi des
associations qui combattent l'homophobie, proposeront leurs analyses et
leurs réflexions.
- 20h30 à 0h30
(au Mots pour le dire) : Diffusion des Nuits Gay de Canal+ «1995
: une première »
C'est en 1995 que Canal + lance sa première nuit gay. Si aujourd'hui
les gays et les lesbiennes sont assez souvent présents sur le petit
écran, cette année là Canal + créa l'événement.
Près de dix ans plus tard, il est intéressant de revoir
se grand moment de télévision.
Jeudi
27 janvier 2005
- 17h à 18h30
(au Yup'ik) : « Michel Foucault aujourd'hui » par Didier Eribon
Didier Eribon a écrit un livre important sur Michel Foucault, il
nous aidera à comprendre sa démarche et à en tirer
des enseignements pour l'action d'aujourd'hui, en particulier dans le
domaine de la sexualité.
- 19h à 20h30
(au Mots pour le Dire) : Didier Eribon présente son dernier livre
« Sur cet instant fragile. »
Actif défenseur du droit au mariage des homosexuels, Didier Eribon
a suivi avec attention la célébration du premier mariage
homosexuel à Bègles. Il livre ses réflexions afin
d'alimenter le débat et de poser en des termes plus objectifs,
et moins passionnels la question du couple, du mariage homosexuel.
- 21h à 23h
(au Mots pour le Dire) : Diffusion des Nuits Gay de Canal+ « 2003
: elles sont toutes folles » suivies d'un impromptu sur l'image
des homos à la télévision.
Après la diffusion de la première édition des nuits
gay, ce soir Canal + démonte quelque peu l'image parfois lisse
des homosexuels, avec ces deux heures de follitude.
- 23h à 3h
(au Mélody 'n Sous Sol) : Soirée 'Mixt pop, électro
pop"
Vendredi
28 janvier 2005
- 15h à 16h30
: Table ronde avec la presse et les institutions publiques « Pourquoi
et comment soutenir la sensibilisation à l'homophobie des personnels
s'occupant de la jeunesse ? » par LGBT Formation (au Yup'ik)
- 17h à 18h
: Pot autour de l'association LGBT Formation
- 18h à 19h30:
"Les enseignements de deux ans de sensibilisation à l'homophobie"
débat proposé par Jacques Fortin et Catherine Marjollet
LGBT Formation (au Yup'ik)
Durant ce débat, l'association LGBT Formation dressera un bilan
de son action en faveur de l'éducation contre l'homophobie, et
indiquera les progrès accomplis, les pistes de travail possibles.
- 20h30 à 23h30
(au Mots pour le Dire) : Diffusion des Nuits Gay de Canal+ « 2000
: ça va être gay »
Cette troisième et dernière diffusion des Nuits Gays de
Canal+ (édition 2003) montrera que la télévision,
avant la création de Pink TV, savait (parfois) être gaie.
Samedi
29 janvier 2005
(au Centre Social Julien : 33 cours Julien - 13006 Marseille)
- 13h à 15h
: Installation des stands associatifs
- 16h30-17h30 : «L'homophobie
dans le monde du travail » débat animé par Didier
Morel (CNRS et UEEH)
La création d'une multitude d'associations à thématique
professionnelle (réunies par exemple au sein du collectif Homoboulot)
traduit le fait que dans le monde de l'entreprise, comme ailleurs, les
lesbiennes et les gays sont confrontés à l'homophobie. Didier
Morel nous proposera un état des lieux de cette réalité.
- 18h à 19h30
: Débat avec ILGA Europe 2005 (Pierre Serne) / Amnesty International
(JL Rougeron) / UEEH (Marie-Paule Lolo) sur "Dimension internationale
et solidarités dans le mouvement homosexuel".
Depuis quelques années Amnesty International mène une action
de sensibilisation et de mobilisation en faveur de cas graves de répression
homosexuelle dans le monde, l'Université d'été euroméditerranéenne
des homosexualités s'efforce de tisser des liens avec des groupes
homosexuels de divers pays. Et une association s'est créée
pour organiser à Paris en 2005 le congrès de l'ILGA Europe
(Internationale Lesbian & Gay Association). La solidarité internationale
est-elle vraiment en mouvement ?
- 22h à 3h
(au Mélody 'n Sous Sol) Soirée « Les 45 idiotes »
(3 ? au profit de Mémoire des Sexualités) Soirée
musicalement décalée.
Dimanche
30 janvier 2005
au Centre Social Julien : 33 cours Julien - 13006 Marseille
- 16h30 à 18h
: Débat sur "Les batailles législatives en cours"
: avec Alain Piriou (Inter LGBT Ile de France), Bruno Lepoix (SOS Homophobie),
Pierre Serne (des Verts), Alexandre Carelle (HES), Denis Quinqueton (PACS
etc.), l'APGL (parents gays et lesbiens), François Vauglin (PS),
CARITIG (transsexuels) et d'autres associations présentes au Salon.
Droits du couple, Haute Autorité, répression des actes homophobes.
les sensibilités sont diverses, les priorités sont différentes.
Des convergences existent. Des fronts communs se construisent. L'actualité
de l'année 2004 y contribue. Ce tour de table permettra peut-être
de voir émerger les nouveaux combats concernant les homosexuels,
les lesbiennes ou les transsexuel-les pour la reconnaissance de leurs
identités et de leurs droits.
- A partir 18 h 30
: apéritif de clôture du Salon, au restaurant Casa No Name
.
L'association
Mémoire des Sexualités
L'association
Mémoire des Sexualités - Marseille
existe depuis 1989.
Elle
a été crée dans l'objectif d'amplifier l'action de
l'association Mémoire des Homosexualités,
crée à Paris en 1983.
Elle s'est donnée
pour mission :
- Organiser des débats publics sur la sexualité, l'homosexualité,
le couple homosexuel et la lutte contre le sida. Ainsi, depuis 1989 l'association
a organisé plusieurs dizaines de débats.
- Participer aux divers moments de commémoration, en particulier
celui de la Déportation des homosexuels par les nazis (1933-1945),
tous les ans, le dernier dimanche d'avril.
- Constituer un Centre de Documentation
sur la vie associative homosexuelle et sur l'homosexualité, par
l'archivage de documents et autres archives personnelles et/ou associatives,
afin d'en éviter la perte et d'en faciliter la sauvegarde.
- A terme, il conduira à la mise à disposition (pour la
consultation et les recherches universitaires) et la mise en réseau
avec d'autres centres documentaires.
- Réaliser les Actes des Universités d'Eté
Euroméditerrranéennes des Homosexualités (UEEH)
depuis 1999.
.
La
documentation déjà rassemblée par Mémoire
des Sexualités
-
Nombreux documents sur les années GLH (le Groupe de Libération
Homosexuel de Marseille) 1978-1987, mais aussi le CUARH (Comité
d'Urgence Anti-Répression Homosexuelle), et les premières
UEH (Universités d'Eté Homosexuelles de Marseille) tous
les deux ans de 1979 à 1987.
-
Coupures de presse, revues et autres documents portant sur le mouvement
homosexuel, ainsi que l'évolution des mours et le sida, de 1978
à 2004
-
Nombreux documents du Collectif Gai marseillais et du groupe gay de AIDES
Provence (années 90).
-
Archives personnelles de Pierre Seel, déporté pour homosexualité.
-
Collections souvent complètes des revues homosexuelles des années
60-70 : Arcadie, Hommes, Olympe, Jean Paul, Off, In., des années
80 : Gai-Pied, Masques, Lesbia, Homophonies, Samouraï, GI, Idol,
Profil. ou des années 90 et 2000 : Ex-aequo, Têtu, Préférences,
Triangul'ère, . ou encore des gratuits (3 Keller, Illico, Ibiza
News, Lettre Ouverte, IB.)
-
Dossiers thématiques sur "la bataille du PACS", les cérémonies
de la Déportation (1995-2003 à Marseille), les nombreuses
conférences débats organisés par Mémoire des
Sexualités de 1989 à 1995 (parmi lesquels Françoise
Héritier, Nicole Savy, Willy Rosenbaum, Eric Fassin ou Didier Eribon).
-
350 livres classés par thèmes (romans, essais.)
-
Environ 250 affiches couvrant différentes manifestations homosexuelles
(gay pride, UEEH notamment) organisées à Marseille mais
aussi en France (et même à l'étranger), qui eurent
lieu durant les années 80 et 90.
-
Environ 80 vidéos (films, documentaires télévisés)
Archives des Universités d'été Euroméditerranéennes
des Homosexualités de 1999 à 2004, y compris les Actes de
ces mêmes UEEH (en compléments des enregistrements audio
de la quasi-totalité des ateliers)
.
Mémoire
des Sexualités offre un
lieu d'accueil pour les archives de tout donateur concerné pas
l'homosexualité.
Ces
archives sont organisées et gérée par des bénévoles.
Elles sont consultables. Et destinées, à terme, à
être transmise à un lieu de consultation ouvert offrant des
garanties de préservation.
Elles
témoigneront des années d'éveil du mouvement homosexuel,
de lutte contre le SIDA, de visibilisation publique, d'essor des solidarités
au sein d'associations locales, mais aussi de réseaux nationaux
ou internationaux, de conquête de leurs droits par les gays, les
lesbiennes, mais aussi les séropositifs, les transsexuels.
Elles
sont surtout marseillaises, mais elles sont aussi, un peu, universelles.
.
|
mai 2004 : Genres
!, la lettre mensuelle d'info du Centre Gai et Lesbien
( CGL > Centre LGBT ) de Paris
- île de France
n° de mai 2004 (page 3) > par Fatima Chaaban
http://www.cglparis.org/chapitre2.htm
|
.
La
préservation des cultures LGBT est un devoir de mémoire
article de Fatima Chaaban
.
Situé
en banlieue parisienne, le Conservatoire des Archives et des Mémoires
Homosexuelles, créé en 2002, dispose d'un stock d'archives
riche et divers.
Une collection commencée il y a bientôt trente ans, sans
aide publique.
.
Entretien
avec B. Phan Hoang, président de l'Académie Gay
& Lesbienne :
-
Quels sont les rapports entre l'Académie Gay & Lesbienne
et le Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles
?
Le Conservatoire
est le centre d'archives géré par l'association Académie
Gay & Lesbienne officialisée en mars 2001.
Notre Conservatoire est là pour permettre le recueil de
tout ce que les gens ne veulent ou ne peuvent plus garder : déménagement,
grand débarras par exemple.
-
Comment le Conservatoire des Archives
et des Mémoires Homosexuelles est-il financé
?
Sans aucune subvention. Les activités au sein du Conservatoire,
telles que la collecte, l'acquisition et le classement des archives, sont
assurées par ses membres bénévoles.
Les acquisitions de matériel, les frais de déplacement pour
la collecte de documents, la promotion de l'association, et la participation
à des salons sont autofinancés.
Nous sommes également aidés par nos proches et de fidèles
donateurs.
-
Combien de documents sont-ils ainsi stockés dans vos rayons ?
Le Conservatoire
possède une importante collection d'archives d'environ 20 000 documents
qui reflètent toute la diversité des expressions artistiques
et/ou socioculturelles des artistes, créateurs, associations, organisations,
établissements, médias LGBT.
Nous comptons ainsi plus de 600 titres de magazines, plusieurs centaines
de livres et une centaine de catalogues, guides, plans, calendriers, etc
-
Le Conservatoire est-il un endroit accessible au public ?
Actuellement,
nous offrons plus un lieu de conservation d'archives qu'un salon de lecture
car nous manquons de moyens pour assurer des permanences. Cela dit, il
suffit de prendre rendez-vous pour venir consulter sur place.
Pour les questions pointues, nous orientons les personnes vers des organismes
plus adaptés.
-
Effectuez-vous une sélection des documents qui feront partie des
archives ?
Nous ne
faisons pas de distinction entre documents importants ou pas, rares ou
pas, payants ou gratuits. Toutes ces créations ont contribué,
à leur façon, à enrichir et à affirmer les
identités socioculturelles des minorités LGBT dans une société
plus souvent répressive que tolérante.
Nous sauvegardons donc tout ce que nous pouvons collecter, même
les flyers, plans, affiches qui sont des traces de la vie quotidienne.
Seuls les documents à caractère pédophile sont écartés.
La préservation des cultures LGBT est un devoir de mémoire
pour chacune et chacun. Prolonger la contribution citoyenne apportée
à tour de rôle par les générations passées
et actuelles en faveur de l'affirmation de ces identités, et de
la lutte contre l'homophobie, est un bénéfice collectif.
-
Quels sont les principaux soucis que vous rencontrez au quotidien ?
Suite à
l'affluence de nouveaux documents qui enrichissent nos archives, les étagères
débordent. Nous avons tenté en vain d'obtenir ou de louer
un local dans Paris auprès des pouvoirs publics.
A part les lettres de félicitations et de soutien, aucune mesure
concrète n'a, à ce jour, satisfait notre demande.
.
Vous
pouvez apporter votre soutien financier et/ou envoyer vos documents à
: l'Académie Gay & Lesbienne
Boîte Postale N° 28 > 94402 Vitry sur Seine cedex
http://www.archiveshomo.info
.
|
septembre
2003 : caritig.org > dossier du CARITIG (Centre
d'Aide, de Recherche et d'Information sur la Transsexualité et l'Identité
de Genre)
http://www.caritig.org/divers/cadhp.html |
.
Dossier : CADHP
(Centre d'Archives et de Documentation des Homosexualités
de Paris)
Tout
ce que vous avez toujours voulu savoir sur le CADHP
sans jamais oser le demander !
.
Voici un petit dossier
qui cumule tous les liens permettant de prendre
connaissance en détail sur ce qu'on peut à présent
appeler
- l'affaire CADHP
- ou le « CADHPgate ».
.
Si vous désirez
tout connaître de l'affaire, nous vous conseillons de lire les dossiers
élaborés par les associations Atitud-inn et
Académie Gay & Lesbienne,
voici les liens qui mènent directement à ces dossiers :
.
Association
Académie Gay & Lesbienne : http://www.archiveshomo.info
- Voir leur revue
de presse : http://www.archiveshomo.info/rpress/3rpress.htm
- Ainsi que les
communiqués des autres associations, groupes (critiquant le projet
CADHP) Coordination Lesbienne en France,
Collectif Droits des Femmes, UEEH, lettre de
Marie-Jo Bonnet, etc. qu'ils ont classé consciencieusement
: http://www.archiveshomo.info/com/3com.htm
.
Association
Atitud-Inn :
- http://www.atitud-inn.com/index.php?pid=2&rid=5&srid=25&ida=205
.
Autres
liens rangés en ordre chronologique :
- 22 janvier 2003,
Marie-Jo Bonnet,
historienne, envoie une lettre ouverte à Bertrand Delanoë
: http://www.archiveshomo.info/com/communiq/bonnet.htm#30122
- Le lien vers le
communiqué de presse du CARITIG
du 23/01/2003 : http://www.caritig.org/communiques/20030123.html
- Le
magazine 360° de Genève a publié
dans son numéro de mars-avril tout un dossier sur le sujet :
http://www.360.ch/presse/200328/paris.html
- Voir également
le site fraîchement créé (mai 2003) d'Archilesb!,
de Vigitrans et de Lopattaq : www.archilesb.org
ou www.vigitrans.org
Ce
site [ http://www.archiq.fr.vu/
] des trois collectifs qui ont lancé
les pétitions dénonçant les aspects discriminants
du projet en donne la liste des signataires.
.
Réunion
Inter-LGBT du 24 mai 2003 :
- Lors de sa dernière
réunion le samedi 24 mai 2003, l'Inter-LGBT,
fédération d'une soixantaine d'associations LGBT dont le
CARITIG est adhérent, avait
au programme une discussion sur son soutien au projet du CADHP
(Centre d'Archives et de Documentation des Homosexualités de
Paris).
- Étant absent,
Armand Hotimsky a demandé à Dominique Place,
co-Présidente du CARITIG, de lire une mise au point
qu'il a rédigée avant son départ : http://www.caritig.org/divers/cadhp_ah.pdf
- Parmi les associations
présentes à cette réunion,
la Coordination Lesbienne en France s'est exprimée
très clairement par la voix de sa co-Présidente Nathalie
Rubel. Vous trouverez le lien vers le courrier que la CLF
a envoyé aux membres de l'InterLGBT ainsi qu'au Maire
de Paris : http://www.caritig.org/divers/cadhp_clf.pdf
.
Centre
d'Archives et de Documentation des Homosexualités de Paris
- Pour finir, nous
devons évidemment signaler le site du CADHP : http://www.cadhp.fr
.
|
juillet
2003 : Genres! > la lettre mensuelle du Centre Gai
et Lesbien de Paris
http://www.cglparis.org/genres0307.htm |
.
Edito
> par Pascal (Trésorier)
Le CGL Paris
? .... des Touristes ? Non, le CGL de Paris n'est pas composé
de touristes !
Comme
vous avez pu le constater, le CGL Paris confirme sa crédibilité
et sa notoriété.
- Pour sa crédibilité, il se structure de la manière
la plus durable et la plus professionnelle possible pour répondre
au mieux aux attentes et besoins exprimés.
- Ainsi, les mandats des administrateurs sont de 3 ans.
- Sont recherchées des conventions pluri-annuelles de financement
avec nos bailleurs de fonds à l'exemple de celle avec la Mairie
de Paris.
L'équipe
existante des collaborateurs du CGL de Paris s'est vue renforcée
par des professionnels notamment avec
[...]
On
peut penser que cette politique commence à donner ses fruits lorsque
le Conseil d'Administration voit ses projets aboutir
- avec la refonte des statuts
- ou encore lapprobation à l'unanimité des comptes
2002 et du budget prévisionnel 2003.
[...]
Brèves
[...]
Le
conseil du juriste
> par Pascal Saba
La transmission des
biens dans le cadre dun Pacs
[...]
Focus
associations
> par Magali Albou
Le
CADHP avance-t-il ?
Un
nouveau Conseil dAdministration, un vrai local, et
une forte opposition : le
Centre dArchives et de Documentation Homosexuelles
sinstalle
LAssociation
de Préfiguration du Centre dArchives et de Documentation
Homosexuelles de Paris (AP CADHP) vient de modifier son
Conseil dAdministration en parité hommes/femmes.
- Sitôt formé, il est critiqué
: certaines catégories LGBT seraient sous - représentées.
Voici
les membres du CA :
- Yves Clerget (Architecte, cofondateur de la librairie Les Mots à
la Bouche) ;
- Catherine Daniel (Psychothérapeute,
formatrice à FAG) [Trésorière
de lAssociation de Préfiguration CADHP]
- René Lalement (Enseignant, chercheur ; ancien Président
de l'Inter LGBT) ;
- Philippe Lasterle (Historien, documentaliste) ;
- Catherine Marjollet (Psychanalyste, cofondatrice du magazine Lesbia)
;
- Stéphane Martinet (Conseiller
culturel auprès du maire du 11eme arrondissement ; ancien Président
de HES) [Président de lAssociation
de Préfiguration CADHP]
- Charles Myara (Editeur, spécialisé
en multimédia et bibliographie ; ancien Vice-président du
Beit Haverim) [Secrétaire de lAssociation
de Préfiguration CADHP]
- Geneviève Pastre (Ecrivain, éditeur, ancienne Présidente
de la radio Fréquence Gaie) ;
- Isabelle Serve (Professeur de droit, Présidente de l'association
lesbienne La Lune, à Strasbourg) ;
- Florence Tamagne (Docteur de l'Institut
d'Etudes Politiques de Paris, auteur, professeur à l'Université
de Lille 3) [Vice Présidente de lAssociation
de Préfiguration CADHP]
Le
Conseil d'Administration a en outre procédé
à la nomination
- du responsable du Comité d'acquisition
:
M. Jean Le Bitoux.
L'AP
CADHP est aujourd'hui dotée d'un local
- situé au 37, rue Notre Dame de Nazareth, dans le 3ème
arrondissement.
- Les réunions ny sont pas encore possibles.
.
Une
liste « complémentaire »
Face
au Conseil du CADHP, une liste sélève
pour dénoncer un manque de représentation des lesbiennes,
des bi ou des trans :
- Marie-Hélène Bourcier (Sociologue - à lorigine
du collectif et de la pétition Archilesb !, visant
à alerter sur labsence de représentation lesbienne
dans le projet) ;
- Marie-Jo Bonnet (Historienne) ;
- Tom Reucher (à lorigine du collectif et de la pétition
Vigitrans visant à alerter sur labsence de
représentation des transsexuels, transgenres dans le projet) ;
- Le collectif LopattaQ (Jean-Christian Régnier),
composé de pédés queer (« folles ») ;
- [B. Phan] Hoàng
(Co fondateur de lAcadémie Gay et Lesbienne,
qui fait le travail de fourmi, depuis 26 ans, de collecter flyers, gratuits,
magazines relatifs à notre population) ;
- Armand Hotimsky (Président du Caritig : Centre
dAide, de Recherche et dInformation sur la Transsexualité
et lIdentité de Genre) ;
- Patrick Cardon (à la tête de Gay Kitsch Camp
à Lille Editions littéraires et lieu) ;
- Patrick Elziere (de Gayvox.com [acquéreur
des] Archives de Gai-Pied) ...
La liste nest
pas exhaustive.
Membres du Comité
de pilotage initial,
- certains de ces inscrits avaient commencé
à travailler sur le projet.
- Dautres les ont rejoints pour apporter la richesse de leur vécu,
leurs archives ou les témoignages dun temps passé.
Ces
deux équipes parviendront-elle à travailler ensemble ?
[...]
|
27 5 2003 : communiqué
commun des groupes
- Archilesb ! http://www.archiq.fr.vu/
Marie-Hélène Bourcier : mhbourcier[AT]free.fr
- et VigiTrans
Tom Reucher : tom.reucher[AT]free.fr
|
.
Paris, le 27 mai 2003
Communiqué
de Presse n° 7
Discriminations
Discordantes
.
L'Inter LGBT
et le [l'Association de Préfiguration du] CADHP
toujours aussi discriminants à la veille de la marche des fiertés
!
Archilesb !
et VigiTrans interpellent l'Inter LGBT
(Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans)
- sur son renouvellement inconditionnel au projet
de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris
(CADHP),
- un projet que le Conseil de la Lesbian & Gaie [Gay]
Pride île-de-France avait déjà adoubé
en 2002 alors qu'il était et reste discriminant.
Quelle valeur attribuer
au mot d'ordre de l'Inter LGBT pour la Marche des
Fiertés [LGBT] en juin prochain : ensemble
contre toutes les discriminations ?
.
Samedi 24 mai à
l'AGECA s'est tenue la réunion du Conseil de l'Inter
LGBT.
Le
[l'Association
de Préfiguration du] CADHP
y a présenté l'état d'"avancement" de
son projet.
- Seule nouveauté : le renouvellement du Conseil d'Administration
et du Bureau de manière à ce qu'il soit paritaire
(biologiquement) c'est-à-dire composé d'hommes et de femmes.
Archilesb
! et VigiTrans ne peuvent
- que constater que cette parité [de l'Association
de Préfiguration] du CADHP
n'est pas respectée dans le choix des salariés (seul
Jean Le Bitoux se voit salarié);
- que la parité homme/femme n'est pas un
critère qui permet de prendre en compte la diversité des
identités et des cultures sexuelles et de genre (parité
culturelle).
.
- Le PASTT
(Prévention Action Santé Travestis Transsexuelles),
- le CARITIG (Centre d'Aide, de Recherche et d'Information
sur la Transsexualité et l'Identité de Genre)
- et l'ASB (Association du Syndrome de Benjamin)
ont d'ailleurs interpellé Stéphane
Martinet (élu PS), le nouveau président
de [l'Association de Préfiguration] du
CADHP sur l'absence persistante de transsexuel(le)s et de
trangenres dans la "nouvelle" équipe.
.
Archilesb
! et VigiTrans regrettent
que l'Inter LGBT
- ait refusé l'autorisation de filmer ce débat historique
sur la question des archives
- et n'ait pas soumis au vote le renouvellement de son soutien à
une équipe contestée
- et qui bloque la tenue d'une réunion de mise à plat avec
les élus de la Mairie de Paris comme l'avait intelligemment
proposé en mars Christophe Girard adjoint du Maire
à la culture.
De
nombreuses associations présentes ont également fait part
de leurs inquiétudes vis à vis du projet :
- manque de transparence,
- un parti pris du scientifique discutable et le fait que la phase dite
de "préfiguration" pour laquelle a été
votée une subvention de 100.000 euros par le Conseil de Paris
en octobre dernier se soit limité à un lifting inadéquat
des instances de l'association.
Malgré
les critiques formulés depuis plus de six mois, le
[l'Association de Préfiguration du] CADHP
persiste à privilégier une conception dix-neuviémisante,
élitiste et universitaire de l'archive.
- Devant un parterre d'associations médusées, Stéphane
Martinet, le président [de l'Association de Préfiguration
du] du Centre a déclaré "que l'archive
n'etait pas de la militance",
- creusant l'écart entre les concepteurs du Centre
et ses interlocuteurs toujours conçus comme de simples donneurs
d'archives et en aucun cas comme les acteurs de leur propre mémoire
et histoires.
.
Archilesb
! et VigiTrans sont
solidaires des critiques qui ont été émises lors
de cette réunion, notamment celles émanant
- de la Coordination Lesbienne en France,
- du collectif de pédés queers LopAttaQ,
- des associations transsexuelles et de transgenres (CARITIG, PASTT,
ASB)
- mais aussi de l'Académie Gay &
Lesbienne,
- de CONTACT
- et du Centre Gai et Lesbien [de Paris]
qui devant le manque de crédibilité
et de légitimité du projet a réaffirmé
comme d'autres sa volonté de ne pas confier ses archives au Centre
en l'état.
.
-
Pour toute information complémentaire :
[ http://www.archiq.fr.vu/
]
www.archilesb.org
www.vigitrans.org
-
Pour consulter la revue de presse nationale et internationale sur le
CADHP :
http://www.archiveshomo.info/
.
|
10 1 2003 : gayvox.com > édito de Lionel Duroi
http://www.gayvox.com/gay/index.php?gays=4&lesbienne=42&rencontre=37&idmenu=958
atitud-inn.com
http://atitud-inn.com/pages/2-5-25-221.html |
.
Archives Gay à Paris
: le feuilleton
.
Les
fondements de cette polémique trouvent leurs justifications au
cur même de la naissance du projet et de la
communication approximative de ces initiateurs.
Je ne suis pas d'accord
pour dire comme Jean-François Laforgerie de Illico
magazine qu'on cherche une mauvaise querelle au CADHP.
- La question n'est pas de savoir si la querelle est bonne ou mauvaise
mais de la comprendre, de l'analyser et de permettre à chacun de
s'y retrouver.
Il
faudrait que les uns et les autres finissent par entendre que tous les
arguments ont une valeur qu'il ne s'agit pas de nier.
- En effet, les arguments des un(e)s et des autres ne sont pas à
classés en deux rubriques : Pour ou Contre le CADHP.
- A bien y regarder de près, ils sont tous POUR mais PAS COMME
CA !
Or, depuis le début,
il est question
- de surdité des porteurs du projet face
aux reproches qui bruissent,
- de négation et de non-reconnaissance des initiatives existantes,
que ce soit par le silence ou le mépris (lun nourrissant
lautre),
- du refus dentendre des formes de spécificités
affirmées, affichées ou défendues de la part des
groupes lesbiens notamment.
.
Non-reconnaissance
et négation
Comme nous l'écrivions
le 4 octobre 2002 ici même, le projet
dans sa forme initiale, niait les compétences, les structures,
les volontés dispersées ça et là dans toute
la France, ne faisant référence à titre d'exemples
qu'aux centres d'archives à l'étranger.
- Et nous posions la question de savoir ce que pouvait exprimer cette
vague volonté fédérative de la part du CADHP
qui ne citait pas (donc ne reconnaissait pas) les actions engagées
par d'autres, en France.
- Comment le CADHP pouvait-il ainsi se prévaloir
d'une volonté fédérative ?
Première erreur.
.
Mauvaise
foi
Après la publication
de notre édito du 4 octobre 2002, nous avons reçu un appel
de Monsieur Philippe
Lasnier de la Mairie de Paris.
Il
nous était reproché de n'avoir pas tenu compte que l'ensemble
des élus de la Mairie (opposition comprise) avait voté
la subvention de 100 000 euros et quà ce titre on pouvait
difficilement discuter le bien fondé de cette subvention.
- Ce nest pas parce que des élus, fussent-ils unanimes, votent
une subvention, que nous serions mal placés pour commenter la mise
sur orbite du projet (non la décision de le subventionner).
- A cet argument, nous avons répondu que ceci n'expliquait pas
cela, à savoir : l'éviction ou l'oubli
dans lequel se considéraient ceux qui mènent des actions
depuis bien longtemps et auxquels l'équipe du CADHP
(Mairie de Paris comprise) n'avait pas prêté d'attention,
au motif qu'ils manquaient parfois de sérieux
(je songe à l'Académie
Gay & Lesbienne )
Autre
argument évoqué : Le projet était évalué
comme imparablement sérieux par les politiques parce quune
liste (elle
est où cette liste exhaustive ?) de noms
de personnes considérées comme compétentes et représentatives
(en quoi ? de qui ?) avait été présentée
dans le dossier de demande de subvention à la Mairie de Paris.
- Or, ce que nous reprochions à l'équipe du CADHP,
cétait de nous avoir communiqué un dossier incomplet
lorsqu'ils nous ont démarché pour nous demander ce que nous
ferions des archives de Gai Pied.
- En effet, nous n'avions pas dans le dossier cette
fameuse liste de noms. Ce qui voudrait dire, que les politiques ont eu
un dossier complet, et pas ceux qui sont détenteurs d'archives
et approchés à ce titre.
- Y aurait-il plus d'importance à recevoir 100 000 euros plutôt
que 100 000 documents ?
- Que signifie cette manière différenciée de traiter
les uns plus que les autres ?
Deuxième erreur.
Il est trop facile
de reprocher à certains pétitionnaires de faire référence
à 59 membres du Comité scientifique, de jouer
sur les mots, de pinailler sur les chiffres et de leur répondre
: "Ces chiffres sont erronés : le Comité de Soutien
compte 35 noms, dont une dizaine de femmes".
- Au lieu de nourrir la polémique : publiez
la liste ! Et donnez-lui un titre clair !
.
Quant
à savoir par qui est instruit le dossier en Mairie,
personnellement, je m'en tape et je ne pense pas être le seul, mais
puisqu'il y a polémique autour de ça aussi, disons que si
les informations dispensées au public étaient claires, elles
seraient clairement reprises.
- Cela dit, ce serait prendre les électeurs pour des imbéciles
que de leur faire croire qu'un tel dossier est instruit en Mairie
sans que les ténors s'en mêlent un peu au détour des
couloirs pour qu'il avance plus vite (et c'est tant mieux !)
- Cela dit, je lis dans l'article de JFL d'Illico
: "le dossier a été instruit par Odette Christienne,
adjointe à la Mémoire, et non par ladjoint
à la Culture
"
- Je veux bien, mais c'est à Christophe
Girard, Adjoint Chargé de la Culture que le mémorandum
intitulé : "Un outil pour la mémoire collective : un
Centre de Documentation et d'Archives consacré aux homosexualités"
a été remis le 18 juin 2001
- On va finir par nous faire croire qu'il n'était pas au courant
Arrêtons
Enfin,
le projet n'est pas municipal mais associatif
- qu'est-ce qu'on rigole ! Je commente ou je m'en dispense ?
- Ce projet est avant tout le résultat
d'une conjonction d'initiatives personnelles (là encore,
je me fiche d'ailleurs qu'à la base ce soit ça, car c'est
très bien qu'il existe !) et le prétexte
associatif (devenu réalité en partie) n'est
là désormais que pour soutenir et impulser tout ce qui sera
fait pour ce projet.
- On sait très bien que les élus ont besoin de sentir qu'il
y a du monde là derrière
C'est
bien par un traitement inadéquat de l'information et de la communication
que pêche le CADHP.
- Nous pensons que c'est bien là l'une des erreurs majeures du
projet.
- Ce nest pas le projet en lui-même qui est
visé aujourdhui par ceux qui se préoccupent de le
voir avancer avec un peu plus de rigueur médiatique et dentente
cordiale communautaire.
A
bien y regarder de près, à lire entre les lignes des récriminations,
des pétitions, des reproches fait par les un(e)s et les autres,
- ce n'est pas le projet d'un grand centre qui est remis
en cause mais la manière, la façon, le style, le contenu
du projet en lui-même et la constitution de son équipe, sa
représentativité qui sont discutés.
- Ce nest pas parce que les politiques se
contentent dune liste de quelques noms soit disant représentatifs
pour faire valoir un quelconque bien-fondé dune demande de
subvention que le projet est en tout point irréprochable.
.
Aveuglement
et surdité
La
pétition d'Archilesb
ne dit rien de moins :
- "Pour que cesse l'exclusion des lesbiennes
dans le projet du futur centre de documentation et d'archives homosexuelles
de Paris !!! Nous demandons que les manquements et les erreurs volontaires
commises dans la conception du projet ne perdurent pas et que les différents
interlocuteurs (concepteurs du projet et Mairie
de Paris) qui en ont été alertés
à plusieurs reprises ne fassent plus font la sourde oreille."
- Voilà ce qui pêche : faire la sourde oreille.
- D'un autre côté, qualifier les manquements et les erreurs
de "volontaires", c'est peut-être un peu fort
mais
ça le deviendra encore plus si en face on se la joue grand seigneur
Quant
à l'argument qui consiste à demander : qui reproche aux
Archives Lesbiennes dinterdire leur accès aux
hommes ?
- Il est un peu facile et surtout mal venu car Archilesb
n'est pas l'ARCL (Archives,
Recherches et Cultures Lesbiennes). Et poser la question ainsi,
c'est entretenir (voir installer) une confusion qui n'est pas nécessaire.
- En effet, les Archives Lesbiennes
de la Maison des Femmes dans le 11ème arrondissement de
Paris fonctionnent depuis longtemps selon des modalités
qui les regardent et surtout, elles n'ont pas la prétention d'être
LA seule et unique référence en la matière.
- Comme elles le communiquent sans détour :
L'association
loi 1901 "Archives, Recherches et Cultures Lesbiennes"
(communément appelée les Archives Lesbiennes)
a été créée en 1984, période où
les groupes lesbiens se développaient en grande majorité
dans la non-mixité politique.
- Depuis près de vingt ans, l'association poursuit
ses buts qui sont de collecter et d'archiver tout document ayant trait
au lesbianisme et au féminisme.
- De par l'histoire des mouvements lesbiens et féministes, l'association
reste dans une politique de non-mixité qui lui assure une totale
indépendance dans ses choix d'acquisition et d'archivage.
Les
revendications de groupes et d'associations tels Archilesb! ou
Vigitrans (" pour que cesse l'exclusion
des lesbiennes, des bi et des trans dans le projet du futur Centre
de Documentation et d'Archives Homosexuelles de Paris ")
s'inscrivent dans une mouvance politique mixte.
De
plus, il est quelque peu déplacé d'aller soudainement reconnaître
l'existence de l'ARCL
- parce que c'est arrangeant concernant l'argument polémique de
la mixité,
- alors que le CADHP n'est pas fichu
de reconnaître ce qui se fait par ailleurs en France et même
aux portes de Paris;
je veux parler de l'Académie
Gay et Lesbienne !
Enfin, toutes les
lesbiennes n'ont pas forcément envie de fonctionner et d'être
exclusives comme le sont les Archives Lesbiennes,
- et le CADHP devrait interpréter la requête
d'Archilesb ou Vigitrans comme un honneur
et ravaler un orgueil sans fondement.
Quant à leur
demander : "d'axer leurs efforts pour que le centre
trouve enfin un local
" je trouve le propos un peu gonflé.
- Que le CADHP commence par ne pas
les ignorer et que la presse cesse de jouer sur la corde culpabilisante
!
- Bientôt, et à ce rythme, si le CADHP ne
trouve pas de local ce sera de la faute des lesbiennes
.
Pour terminer le tour d'horizon, et pour conclure
provisoirement par une note plus modérée, citons la contribution
des UEH [ Universités
d'Eté Euroméditerranéennes des Homosexualités
] :
"Ce
projet doit être fédérateur et soutenu
par toutes les composantes de la mouvance homosexuelle
- Pour ce qui concerne le Centre de ressources documentaires,
il doit offrir la plus large documentation possible sur lensemble
des minorités sexuelles
- Un fond féministe important devra être constitué,
car lhistoire de la libération des homosexuels et des lesbiennes
est indissociable de lessor du mouvement des femmes dans les années
60 et 70
- Enfin, le fonctionnement du centre, et en particulier
celui du Comité scientifique, doit tendre vers
la parité." Etc.
.
Ha ! Encore un mot. Je ne suis pas certain que "La
générosité de la municipalité a réveillé
les rivalités."
- Comme l'écrit Blandine Grosjean dans Libération
du 7 décembre 2002.
Mais bon
.
Conclusion
Le CADHP
est à notre sens lun des plus beau projet, (avec celui du
Grand CGL) que la Municipalité parisienne
verra éclore pendant sa mandature sil est mené
à son terme et de la manière la plus fédérative
possible.
Il
faudra simplement, aux porteurs de ce(s) projet(s) savoir exister avec
et au milieu des membres dune communauté qui se sentent concernés.
- La preuve, le CADHP ne cesse de les intéresser.
- On aurait envie de leur dire à ces personnalités compétentes
et représentatives : arrêtez dêtre sourds aux
reproches quil faut entendre comme des conseils et de faire comme
si, de toute façon, la réalisation effective aboutira quoi
quil arrive.
Ce
serait comme construire un pont que les automobilistes refuseraient demprunter.
- Dites au moins, haut et fort, que vous prenez
en compte les remarques et que vous tenez comptes des suggestions (le
dire et le faire, cela va de paire
).
Ce
serait un début et ça changerait lambiance de
ce qui fini par être, à notre sens, faussement interprété
comme de mauvaises querelles, une lutte de pouvoir, un remake dun
autre âge, un pugilat intra-communautaire dixit Jean-François
Laforgerie sur le site E-llico
. |
.
Pour un Centre d'Archives et de Documentation
gai, lesbienne, trans et féministe à Paris
.
Nous
sommes interpellé-e-s par les appels
- d'Archilesb ! : "Pour
que cesse l'exclusion des lesbiennes dans le projet du futur Centre
de Documentation et d'Archives Homosexuelles de Paris ! ! !"
- et de VIGITRANS, groupe d'action
et de réflexion transsexuel(le) et transgenre : "Pétition pour
l'intégration des trans dans le Comité de pilotage du Centre de
Documentation et d'Archives de la ville de Paris".
.
Nous avons lu le document
de présentation du projet pour un "Centre d'Archives et de Documentation
Homosexuelles de Paris" (CADHP).
Nous
prenons acte des objectifs que se sont donnés les promoteurs
(extrait du dossier, partie 1.C.a., page 5, les parties en gras
sont dans le texte d'origine) :
.
Un projet pour toute la communauté gay et lesbienne
« Ce projet
doit être fédérateur et soutenu par toutes les composantes de la mouvance
homosexuelle.
Il reçoit dès
aujourd'hui l'appui de la Lesbian and Gay Pride parisienne, qui
réunit l'essentiel des associations parisiennes, dont certaines sont
implantées dans tout le pays.
Comme institution
d'envergure nationale, il doit aussi s'attacher à tisser des liens
avec les principales associations régionales, pour définir avec elles
une politique de mise en réseau et/ou de dépôt des archives existantes.
Elles constitueraient des relais permettant de
faire remonter au centre les fonds d'archives dont elles apprennent
l'existence et qui doivent être sauvés.
La création de
ce lieu pose la question de la présence d'archives
et de documentations lesbiennes, voire bisexuelles ou transsexuelles
au sein du centre.
La réponse à
apporter à cette question doit être à notre avis la suivante :
- Pour ce qui
concerne le centre de ressources documentaires, il doit offrir la plus
large documentation possible sur l'ensemble des minorités sexuelles ;
Il existe déjà
des archives lesbiennes et féministes (Maison des femmes, archives
lesbiennes), qui ne sont pas accessibles aux hommes, pour diverses
raisons. Le centre doit nouer des liens de confiance avec ces
institutions (qui devraient d'ailleurs être mieux soutenues), pour un
enrichissement mutuel, une mise en réseau et une numérisation éventuelle
des fonds. Il doit aussi pouvoir recueillir tout fonds qui lui serait
remis, qu'il émane d'homosexuels ou de lesbiennes, du fait de sa volonté
d'ouverture la plus large possible. Mais il est
probable que dans un premier temps le fonds d'archives concernera majoritairement
l'homosexualité masculine, pour des raisons historiques.
- Un fonds féministe
important devra être constitué, car l'histoire de la libération des
homosexuels et des lesbiennes est indissociable de l'essor du mouvement
des femmes dans les années 60 et 70 ;
- Enfin,
le fonctionnement du centre, et en particulier celui du comité
scientifique, doit tendre vers la parité.
Le centre
doit aussi s'appuyer sur les entreprises gays et lesbiennes existantes,
principalement de presse, qui peuvent apporter des fonds archivistiques
et documentaires, ainsi que des soutiens financiers. »
.
Ce
projet est ambitieux et il ne peut être qu'un projet fédérateur.
-
Afin de garantir l'ouverture, la mixité et le professionnalisme requis,
- afin d'inspirer la confiance nécessaire aux dons de fonds documentaires
venant de tous horizons,
l'équipe initiatrice doit, dès le départ, être la plus large
possible et pluridisciplinaire.
Afin de couper court
à toute polémique sur l'écart
- entre la volonté affichée de neutralité et de pluralisme d'une part
- et les difficultés de mise en oeuvre d'autre part,
les fondateurs du projet doivent affirmer les garanties
qu'ils entendent donner dès à présent pour une conduite pluraliste et
mixte du projet afin que ce centre soit, dès son ouverture, conforme
aux vux énoncés dans le dossier public.
En
effet, cette pluralité et cette mixité ne peuvent se construire qu'à la
genèse du projet, il serait illusoire de croire qu'un processus par étape
parvienne à lever les préventions et les doutes.
.
C'est
pourquoi il est maintenant urgent que les modalités d'organisation et
de suivi scientifique soient établies de façon à garantir :
- un projet
fédérateur et soutenu par toutes les composantes de la mouvance homosexuelle,
- un centre de ressources documentaires qui offre la plus large documentation
possible sur l'ensemble des minorités sexuelles,
- des liens de confiance avec les archives lesbiennes et féministes,
- un fonctionnement du centre, et en particulier celui du
comité scientifique, qui tende vers la parité. Comme le dit le texte cité
ci-dessus.
.
A
cet égard la communication la plus large sur le projet et son avancement
pourront utilement contribuer à l'accueil et l'élargissement nécessaires.
Nous ne souhaitons
pas que le débat engagé mette en péril le projet de Centre d'Archives
et de Documentation mais qu'au contraire il permette de dépasser
les inévitables écueils initiaux de mise en uvre.
.
|
.
Archives Gay à Paris
(Le dossier)
.
Archives
Gay et Lesbiennes à Paris :
- cheval de bataille ou cheval de Troie ? (04.10.02) La semaine
dernière, nous étions perplexe face aux mouvements des
uns et des autres concernant les Archives Gay et Lesbiennes.
- Cette semaine, nos informations et nos trouvailles
dans les archives justement, nous amènent à nous poser
certaines questions à 100 000 € concernant le CADHP(Centre
dArchives et de Documentation Homosexuelles de Paris).
.
100
000 € pour un projet.
Cest
la somme allouée par la Ville de Paris à lAssociation
pour la réalisation dUN
(et non DU ; comme si cétait le seul
projet
! ! !) Centre dArchives
et de Documentation Homosexuelles de Paris.
- Autrement résumé : CADHP.
- Ce projet est porté par Jean
Le Bitoux, auteur du livre "Les oubliés de la
mémoire" sur la question de la déportation des
triangles roses pendant la seconde guerre mondiale. Livre recommandé
à nos internautes
Pour ceux et celles
qui sintéressent à la question des archives et des
recherches sur la culture gay et lesbienne, et particulièrement
ceux qui ont aujourdhui le pouvoir de débloquer des fonds
publics pour leur conservation, on a limpression quils sortent
de luf.
- Comme si il ny avait pas dautres projets,
ailleurs, portés par dautres, et surtout depuis longtemps
- Comme si lactualité des certaines publications et la mise
en avant de certaines personnalités du monde gay lemportaient
sur les initiatives depuis longtemps engagées
Voilà qui nest
pas pour rassurer le public sur la capacité des uns et des autres
à savoir définir loubli, lignorance, la mémoire
courte et aussi ce quil faudra pour que le projet ait du sens, à
savoir :
- fédérer les initiatives dispersées,
car il y en a ! Et depuis belle lurette.
.
Quelles
autres initiatives en France depuis longtemps ?
LAcadémie
Gay & Lesbienne a, depuis plus de 26 ans,
- acheté régulièrement diverses publications gays,
lesbiennes et transgenres avec ses deniers personnels ;
- récupéré dautres documents, que des gens
ne pouvaient garder ;
- collecté systématiquement toutes sortes de documents gratuits
(notamment des flyers, aujourdhui très recherchés)
;
- conservé avec soin lintégralité de ces collections
afin de garder une trace du patrimoine socioculturel gay, lesbien et transgenre,
et tout cela, sans aucune aide publique. Tout ceci
à deux pas de la capitale, à Vitry sur Seine.
Elle vient de créer le Conservatoire des Archives et des
Mémoires Homosexuelles.
Quant
à la Fondation Mémoires des Homosexualités,
elle publiait en 1985 un document que jai retrouvé.
- Le siège social ? La Librairie Les Mots à la Bouche
!
- Créée en 1984, cette association
avait un Comité dhonneur où se rencontraient
: Jean-Paul Aron, Françoise dEaubonne, Dominique Fernandez,
Jocelyne François, Daniel Guérin, Michel Maffesoli et
Roger Peyrefitte.
- Cest la même structure qui se trouve aujourdhui dirigée
par Christian De Leusse à Marseille.
Il faudrait peut-être lire le livre de Geneviève Pastre
: "Une femme en apesanteur" paru chez Balland
en mai 2002.
Et puisquil faut mâcher le travail aux faiseurs de projets,
jindique les pages : 243 et suivantes. Le titre du chapitre ? "La
Fondation Mémoires des Sexualités".
A
Lyon, ny a t-il pas un fond privé darchives
homo [de Michel
Chomarat) déposé à la Bibliothèque
Municipale [ de la Part-Dieu ] ?
- Et ceci parce quil ny avait pas de structure spécifique
à lépoque ?
A
la Maison des Femmes à Paris, ny a t-il pas
déjà un travail de conservation des Archives
et Recherches de la Culture Lesbienne (ARCL)
- entamé à grand peine car avec peu de moyens malgré
les nombreuses requêtes et demandes de soutien formulées
depuis longtemps aux instances publiques ?
- Des références ? Pages 244 du livre de G. Pastre,
encore !
A
Lille, les Editions
GKC [
Gay Kitsch Camp ],
avec Patrick Cardon nont-elles pas un fond darchives
?
- Un Centre dArchives [ Centre Européen de Recherches,
d'Etudes et de Documentation sur les Sexualités Plurielles et les
Interculturalités (CEREDSPI) ] est ouvert au public
là-bas depuis deux ans !
.
Ce qui étonne
quand on lit le document de lAssociation pour la réalisation
du CADHP,
- ce sont les références qui sont faites aux Centres
et autres structures dArchives Gay qui se trouvent
en Hollande, aux USA, à Londres, aux Pays
Bas
- bref, surtout pas en France où,
personne na jamais rien fait avant
du moins, cest ce
quon voudrait nous faire croire
Pourquoi,
dans le pré-projet à 100 000 € (car
on nen nest pas encore un projet de réalisation) financé
par la Ville de Paris, nest-il pas mentionné les sources,
ressources et savoir-faire français
- que jai dindiqué et que jai trouvé en
trois coups de fils ?
- On va objecter que Paris nest pas la France
Mais
alors pourquoi faire référence à ce qui se fait à
létranger comme si nous étions vierges de toute initiative
en France ?
.
Pourquoi
des gens, bénévoles, qui triment comme des furieux passionnés
ont-ils été écartés du projet alors même
quun tel projet ne peut se réaliser quavec
un minimum de consensus et desprit fédérateur ?
Pourquoi
avoir renvoyé dans les cordes les initiateurs de lAcadémie
Gay et Lesbienne par exemple ?
- Coucou, Monsieur Philippe Lasnier, vous êtes là
? ? ?
Nest-il
pas écrit dans le projet du CADHP, que pour réussir,
il aura besoin du large soutien de la communauté homo et quil
faudra mobiliser les énergies pour dégager les conditions
de faisabilité ?
Etant
donné les voix qui sélèvent comme un bruit
de foule qui hurlent à linjure, voir à linjustice,
je me dis quil va falloir faire un effort du côté de
lego pour en rabattre un peu et peut-être même aussi
du côté de certains copinages qui feraient mieux délargir
le cercle des amis
.
Alors,
ces Archives Gay et Lesbiennes, pour servir qui, pour servir
quoi, comment ? ? ?
Des
questions à 100 00 Euros tout de même
jinsiste."
.
|
25
7 2002 : programme des Universités d'Eté Euroméditerranéennes
des Homosexualités (UEEH)
http://www.france.qrd.org/assocs/ueh/hist/index.php?page=ateliers |
.
Atelier radio : Jeudi 14 H à 16 H
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atelier animé
par :
- Jérémy et une équipe de 4 à 5 animateurs
- les animateurs des autres émissions partenaires
- contacts : Isabeth
Présentation
des diverses émissions :
- Leurs évolutions
- Expliquer les aides et les démarches pour
la création d'une émission homo
Interviewer
et collecter des documents sonores pour faire des montages, puis des échanges
- entre les émissions partenaires,
- pour les radios hébergeantes,
- mais aussi garder traces dans les Centres d'archives
homosexuelles ...
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