|
26
5 2003 : illico > par Jean-François Laforgerie
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=1688 |
.
Centre d'Archives LGBT
: parité de rigueur
.
Le
Conseil d'Administration de l'Association de Préfiguration
du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris
(AP CADHP) qui a renouvelé ses membres le
9 mai dernier a choisi dafficher la parité parfaite
hommes/femmes.
Elle
a porté le nombre de son Conseil d'Administration
à 10 personnes.
Celui-ci,
désormais paritaire est composé de :
- Yves
Clerget ( Architecte, cofondateur des mots à la
bouche )
- Catherine Daniel
( Psychothérapeute, formatrice à FAG
)
- René Lalement ( Enseignant, chercheur ; ancien Président
de l'Inter LGBT )
- Philippe Lasterle ( Historien, documentaliste)
- Catherine Marjollet ( Psychanalyste, cofondatrice de Lesbia
)
- Stéphane Martinet
( Conseiller culturel, ancien Président de HES
)
- Charles Myara
( Editeur, spécialisé en multimédia et bibliographie
; ancien Vice-président du Beit Haverim )
- Geneviève Pastre ( Ecrivain, éditeur, ancienne
Présidente de Fréquence gaie)
- Isabelle Serve ( Professeur de droit, Présidente de l'association
lesbienne La Lune, Strasbourg )
- Florence Tamagne
( Docteur de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris,
auteur, professeur à l'Université de Lille 3 ).
.
En
son sein, le Conseil d'administration a élu un bureau,
également paritaire :
- Stéphane Martinet (Président)
- Florence Tamagne (Vice- Présidente)
- Charles Myara (Secrétaire)
- Catherine Daniel (Trésorière)
.
L'AP
CADHP est aujourd'hui dotée d'un local
situé 37, rue Notre Dame de Nazareth, 75003 Paris.
.
Le
Conseil d'administration a en outre procédé
à la nomination de son responsable du comité d'acquisition
: Jean
Le Bitoux
.
.
|
octobre
2004 : magazine
Têtu N° 93, page 58 > article de Luc Biecq
http://www.tetu.com/index.php?set_language=en&cccpage=anciens_numeros_2004 |
.
Infos : France
Centre
d'Archives Homos : l'erreur de casting
.
ÉVOQUÉ
DÈS 2001, LE PROJET DE
CENTRE D'ARCHIVES ET DE DOCUMENTATION DES HOMOSEXUALITÉS,
QUI AURAIT DÛ VOIR LE JOUR IL Y A PLUS DE DEUX ANS,
CONNAÎT DE NOUVEAUX AVATARS,
APRÈS LE LICENCIEMENT DE JEAN LE BITOUX,
SON DIRECTEUR.
.
Le
Centre d'Archives et de Documentation des Homosexualités Parisien
(CADHP), dont la création a été annoncée
par la Mairie de Paris en 2002, continue de faire parler de lui.
Son
unique salarié, Jean Le Bitoux, figure de la communauté
homosexuelle, vient en effet d'être licencié. Et on ignore
encore l'état réel d'avancement du projet.
.
Pourtant,
l'Association [de
Préfiguration]
du CADHP, présidée depuis un an par Stéphane
Martinet, avait été adoubée par la Mairie
de Paris, qui lui a accordé en septembre 2002 une subvention
de 100 000 €.
Mais,
aujourd'hui, Stéphane Martinet ne se risque pas à
annoncer une date d'ouverture : "Nous sommes en phase de préfiguration.
Nous publierons nos conclusions fin 2004. Je ne ferai aucune folle promesse."
.
Face
à lui, Phan Hoàng, ex-libraire et président
de l'Académie Gaie et Lesbienne
[Académie Gay & Lesbienne] depuis
2001, dispose de 30 000 documents, qu'il stocke chez lui.
- "Qu'on me donne un local, suggère-t-il. Je peux
ouvrir les portes d'un centre en moins d'un mois.
- Quinze bénévoles travaillent avec moi, j'ai les étagères
et le fonds ; j'ai juste besoin du lieu" assure-t-il.
Le président
Martinet ne l'entend pas de cette oreille. Il se réjouit,
au contraire, de partir de rien. "Même si je ne dis pas
que rien n'a été fait", ajoute-t-il.
.
Son
licenciement, Jean Le Bitoux, salarié pendant deux ans,
l'a demandé "contraint et forcé, parce qu'il était
urgent de modifier la façon de travailler". De son propre
aveu, l'ex-journaliste de Gai Pied n'était pas qualifié
pour le poste qu'il occupait.
Pourquoi
l'avoir compris si tard et, surtout, qu'a-t-il fait pendant deux ans ?
Mystère... Interrogé par Têtu, il dit
"avoir beaucoup donné". Mais, comme il attaque
son ex-employeur au tribunal des prud'hommes suite à ce
licenciement, il ne donne pas de détails sur son bilan.
Un jeune
archiviste professionnel a été engagé récemment,
mais Stéphane Martinet ne souhaite pas dévoiler son
identité. "Il n'a pas de fonctions de direction, mais je
vous assure qu'il a toutes les compétences requises",
précise-t-il tout de même.
.
L'association
dispose d'un local dans le Marais et de trois lignes téléphoniques.
Stéphane Martinet rêve d'archives de haute tenue,
comme celles de San Francisco ou de Los Angeles.
Mais
"aucun lieu en Europe ne [lui] paraît extraordinaire".
Visiblement renseigné, il évoque la mauvaise conception
des thésaurus dont se servent les chercheurs LGBT.
Il insiste
aussi sur les conditions de conservation des documents. Aucun appel à
dons n'a encore été lancé, les conditions optimales
de réception et de conservation des documents n'étant pas
réunies : "Il faut penser à cela dès la recherche
d'un local adapté, et nous n'avons entamé aucune démarche
en ce sens."
.
Pour
Phan Hoàng, c'est le monde à l'envers : "Comment
faire un centre d'archives sans archives ?"
.
ArchiQ,
qui regroupe les associations Archilesb, Vigitrans
et Loppataq, a dénoncé la situation dans un
rapport intitulé "La fièvre des archives".
Par la voix de Marie-Hélène Bourcier, ces militants
rappelent la force de la mémoire vivante, qui a fait la légitimité
des centres d'archives américains. "La conception
administrative de l'archivage qui ne stocke que des documents écrits
ne suffit pas. Il faut penser à une archive vive qui illustre les
modes de vie. Pourquoi ne pas stocker des godes ?"
.
Mais
Stéphane Martinet n'entend pas révéler avant
plusieurs mois le fruit de ses réflexions. Après avoir préfiguré,
il va donc... préfigurer, tout en demandant d'autres subventions,
"pour la recherche de locaux, l'appel aux dons et aux legs. Les
premiers 100 000 € ne sont pas consommés, mais mon rôle
est de prévoir".
.
Odette
Christienne, adjointe au Maire
de Paris chargée de la mémoire, du monde combattant
et des archives, sollicitée à plusieurs reprises, n'a
pas souhaité répondre aux questions de Têtu.
.
Alors,
quand Stéphane Martinet affirme que ses connexions dans
le milieu culturel et politique servent le projet, on ne demande qu'à
le croire...
A
la tête d'un prestigieux conseil d'administration, où l'on
retrouve entre autres personnalités l'historienne Florence Tamagne
et l'auteur Geneviève Pastre, le pro du réseau va
aussi devoir prendre en compte la militance quotidienne.
.
Car
Phan Hoàng, sans titre ni prestige, entend bien transformer
son incomparable collection en uvre utile.
.
|
24
8 2004 : communiqué commun N° 10 > collectif ArchiQ,
groupe Archilesb!, association Académie Gay & Lesbienne,
Groupe Activiste Trans (GAT) |
.
ArchiQ http://www.archiq.fr.vu
Archilesb !
Académie Gay & Lesbienne http://www.archiveshomo.info
GAT (Groupe Activiste Trans) http://transencolere.free.fr
Paris,
le 24 août 2004
Projet
de Centre dArchives et de Documentation
Homosexuelles de Paris (CADHP)
:
où en est-on ?
A
la veille de la rentrée, et qui sait, de la saison des subventions,
on apprend le départ de Mr Jean Le Bitoux,
unique salarié et intiateur depuis 2001 du projet de Centre
dArchives et de Documentation Homosexuelles de Paris (CADHP).
Un
homme sen va, les mêmes interrogations demeurent
Les
problèmes soulevés en 2002 par différentes associations
et les pétitions internationales dArchilesb !
et Vigitrans ont-ils été résolus ?
- Quelle est
la politique archivistique du centre ?
- Est-elle toujours aussi homocentrée ?
- La diversité des cultures sexuelles et de genre est-elle enfin
respectée ?
- Les thématiques exclues du projet en 2002 (sida, pornographie
)
sont-elles enfin prises en compte ?
- La parité culturelle des équipes est-elle réalisée
?
Quel
usage a été fait de la subvention de 100.000 euros, votée
par le Conseil de Paris en septembre 2002 ?
- Qua fait l'Association de Préfiguration du projet
de Centre dArchives et de Documentation Homosexuelles de Paris
(AP CADHP) depuis, qui puisse justifier dune nouvelle
demande de subvention en 2004 auprès de la Mairie de Paris,
du Conseil régional dÎle-de-France et
du Ministère de la Culture ?
- 3 ans dexistence sans résultats concrets ?
Comment
savoir ? Le manque de transparence et de communication de l'AP CADHP
persiste.
- Le site internet est fermé depuis février 2004.
- Les portes du local au 37 de la rue Notre Dame de Nazareth, attribué
par la Ville de Paris en 2003, restent désespérement
closes.
Toujours
pas de concertation avec les acteurs concernés.
- Aucun débat public malgré les demandes répétées
dArchilesb ! et de VigiTrans.
- Aucune mise à disposition dinformations qui permettent
de juger de létat davancement du projet qui est entré
dans une énième phase de
préfiguration.
.
Pendant
ce temps, lAcadémie Gay & Lesbienne,
sans subvention ni local fourni par les pouvoirs publics, a collecté
8.560 documents
qui sont venus rejoindre son fonds de 15.000 références.
ArchiQ
(le groupe de réflexion dArchilesb
! et de VigiTrans) sest réuni régulièrement
et a réuni ses propositions dans deux rapports sur les archives
LGBTQ (la Fièvre des Archives et Maux darchives)
.
.
Nous
renouvelons auprès de l'Association de Préfiguration
du projet CADHP notre demande douverture dun débat
public au plus vite et réaffirmons notre souhait de contribuer,
par nos compétences, expériences, et expertise, à
un projet de Centre dArchives ouvert, populaire, véritable
carrefour des mémoires et des cultures au pluriel.
.
Pour toute information
complémentaire
Académie Gay & Lesbienne : http://www.archiveshomo.info
ArchiQ : http://www.archiq.fr.vu
Contact Marie-Hélène Bourcier : 06 19 75 60 25
.
|
été
2003 : Regards n° 91-92, page 77 > par K.G.
http://www.regards.fr/ |
.
Polémique : Archives pas gays
.
Voilà un an,
Bertrand Delanoë soutenait le projet d'un Centre d'Archives
Homosexuelles dans la capitale.
- Le Iancement de celui-ci était confié,
subvention de 100 000 euros à l'appui, à plusieurs de ses
proches.
[...]
Au coeur de la vive
polémique :
- l'orientation essentiellement gay du projet de Centre d'Archives
[et de Documentation] Homosexuelles de
Paris (CADHP) omettant ouvertement
les lesbiennes, les transsexuels et bisexuels,
[...]
Distinguer le seul
fait gay dans l'histoire relève de l'anecdote malvenue ou bien
d'un coup de force étroitement politique et masculin, fût-il
homo.
.
Plus
encore, le projet d'Archives Historiques est élaboré
sans que soient posées au préalable quelques questions fondamentales
:
- comment constituer la mémoire des minorités et exclus
sans impliquer ceux -ci dans l'élaboration même du projet
au risque de reproduire de nouveau un discours discriminateur ?
- Quels moyens se donne-t-on pour produire des archives pour, par -delà
les ouvrages savants écrits sur eux, faire directement entendre
la voix de tous ceux qui ne produisent pas d'écrits ?
- Comment questionner enfin le lien entre histoire d'un fait de société
et militance sur ce thème ?
L'actuel projet
CADHP ne s'est posé aucune de ses questions.
[...]
|
juillet
2003 : Genres > la lettre mensuelle du Centre Gai
et Lesbien de Paris
http://www.cglparis.org/genres0307.htm |
.
Edito
> par Pascal (Trésorier)
Le CGL Paris
? .... des Touristes ? Non, le CGL de Paris n'est pas composé
de touristes !
Comme
vous avez pu le constater, le CGL Paris confirme sa crédibilité
et sa notoriété.
- Pour sa crédibilité, il se structure de la manière
la plus durable et la plus professionnelle possible pour répondre
au mieux aux attentes et besoins exprimés.
- Ainsi, les mandats des administrateurs sont de 3 ans.
- Sont recherchées des conventions pluri-annuelles de financement
avec nos bailleurs de fonds à l'exemple de celle avec la Mairie
de Paris.
L'équipe
existante des collaborateurs du CGL de Paris s'est vue renforcée
par des professionnels notamment avec
- Marie-Lys, chargée de la communication,
- Jarmila, secrétaire administrative,
- Luc, psychologue,
- ou Magali, assistante sociale dorénavant à plein
temps...
On
peut penser que cette politique commence à donner ses fruits lorsque
le Conseil d'Administration voit ses projets aboutir
- avec la refonte des statuts
- ou encore lapprobation à l'unanimité des comptes
2002 et du budget prévisionnel 2003.
[...]
Brèves
Marche des Fiertés
LGBT à Paris
[...]
Washington DC et Texas > source : Libération
[...]
Californie > source : uk.gay.com
[...]
Le
conseil du juriste
> par Pascal Saba
La transmission des
biens dans le cadre dun Pacs
[...]
Focus
associations
> par Magali Albou
Le
CADHP avance-t-il ?
Un
nouveau Conseil dAdministration, un vrai local, et
une forte opposition : le
Centre dArchives et de Documentation Homosexuelles
sinstalle
LAssociation
de Préfiguration du Centre dArchives et de Documentation
Homosexuelles de Paris (AP CADHP) vient de modifier son
Conseil dAdministration en parité hommes/femmes.
- Sitôt formé, il est critiqué
: certaines catégories LGBT seraient sous - représentées.
Voici
les membres du CA :
- Yves Clerget (Architecte, cofondateur de la librairie Les Mots à
la Bouche) ;
- Catherine Daniel (Psychothérapeute, formatrice à FAG)
;
- René Lalement (Enseignant, chercheur ; ancien Président
de l'Inter LGBT) ;
- Philippe Lasterle (Historien, documentaliste) ;
- Catherine Marjollet (Psychanalyste, cofondatrice du magazine Lesbia)
;
- Stéphane Martinet (Conseiller
culturel auprès du maire du 11eme arrondissement ; ancien Président
de HES) [Président de lAssociation
de Préfiguration du
CADHP]
- Charles Myara (Editeur, spécialisé
en multimédia et bibliographie ; ancien Vice-président du
Beit Haverim) [Secrétaire de lAssociation de Préfiguration
du CADHP]
- Geneviève Pastre (Ecrivain, éditeur, ancienne Présidente
de la radio Fréquence Gaie) ;
- Isabelle Serve (Professeur de droit, Présidente de l'association
lesbienne La Lune, à Strasbourg) ;
- Florence Tamagne (Docteur de l'Institut
d'Etudes Politiques de Paris, auteur, professeur à l'Université
de Lille 3) [Vice Présidente de lAssociation
de Préfiguration du
CADHP]
Le
Conseil d'Administration a en outre procédé
à la nomination
- du responsable du Comité d'acquisition
:
M. Jean Le Bitoux.
L'AP
CADHP est aujourd'hui dotée d'un local
- situé au 37, rue Notre Dame de Nazareth, dans le 3ème
arrondissement.
- Les réunions ny sont pas encore possibles.
.
Une
liste « complémentaire »
Face
au Conseil du CADHP, une liste sélève
pour dénoncer un manque de représentation des lesbiennes,
des bi ou des trans :
- Marie-Hélène Bourcier (Sociologue - à lorigine
du collectif et de la pétition Archilesb !, visant
à alerter sur labsence de représentation lesbienne
dans le projet) ;
- Marie-Jo Bonnet (Historienne) ;
- Tom Reucher (à lorigine du collectif et de la pétition
Vigitrans visant à alerter sur labsence de
représentation des transsexuels, transgenres dans le projet) ;
- Le collectif LopattaQ (Jean-Christian Régnier),
composé de pédés queer (« folles ») ;
- [B. Phan] Hoàng
(Co fondateur de lAcadémie Gay et Lesbienne,
qui fait le travail de fourmi, depuis 26 ans, de collecter flyers, gratuits,
magazines relatifs à notre population) ;
- Armand Hotimsky (Président du Caritig : Centre
dAide, de Recherche et dInformation sur la Transsexualité
et lIdentité de Genre) ;
- Patrick Cardon (à la tête de Gay Kitsch Camp
à Lille Editions littéraires et lieu) ;
- Patrick Elziere (de Gayvox.com [acquéreur
des] Archives de Gai-Pied) ...
La liste nest
pas exhaustive.
Membres du Comité
de pilotage initial,
- certains de ces inscrits avaient commencé
à travailler sur le projet.
- Dautres les ont rejoints pour apporter la richesse de leur vécu,
leurs archives ou les témoignages dun temps passé.
Ces
deux équipes parviendront-elle à travailler ensemble ?
[...]
|
23
6 2003 : Têtu > Par Xavier Héraud et
Jérôme Gac et Sébastien Barangé
http://www.tetu.com/mobile/info?num=4595 |
.
Les associations reçues à la Mairie
de Paris
(Association) France
Les
associations gay, lesbiennes et trans ont été reçues
par la mairie de Paris jeudi 19 juin, par Marie-Pierre
de la Gontrie, adjointe au maire chargée des associations
et de la démocratie locale, et plusieurs autres adjoint(e)s.
La plupart des associations
ont souligné la qualité des rapports avec la municipalité,
qualité nettement améliorée par rapport aux mandatures
précédentes.
Certaines, comme l'APGL
ont déploré la diminution ou la suppression des subventions
du gouvernement et ont sollicité la mairie pour les aider à
palier ce manque.
Tom
Reucher, président de l'association
des transsexuel(le)s ASB, a exigé une nouvelle réunion
de mise à plat du futur centre d'archives dirigé
par Jean Le Bitoux.
[...]
|
2
6 2003 : Têtu > Par Xavier Héraud et
Sébastien Barangé et Stéphane Corbin
http://tetu.com/infos/lire/4376 |
.
Les
nouvelles associatives
le 02/06/03 [...]
Dans
un communiqué, Archilesb et Vigitrans
contestent la réorganisation de l'équipe de Centre
d'archives homosexuelles de Paris, piloté
par Jean Le Bitoux.
"Le renouvellement
du conseil d'administration et du bureau de manière
à ce qu'il soit paritaire (biologiquement) c'est-à-dire
composé d'hommes et de femmes. Archilesb
et Vigitrans ne peuvent que constater que cette parité
du CADHP n'est pas respectée dans le choix des salariés
(seul Jean Le Bitoux se voit salarié);
que
la parité homme/femme n'est pas un critère qui permet de
prendre en compte la diversité des identités et des cultures
sexuelles et de genre (parité culturelle)",
estiment les deux groupes.
http://www.archilesb.org
http://www.vigitrans.org
[...]
|
27 5 2003 : communiqué
commun des groupes
- Archilesb ! http://www.archiq.fr.vu/
Marie-Hélène Bourcier : mhbourcier[AT]free.fr
- et VigiTrans
Tom Reucher : tom.reucher[AT]free.fr
|
.
Paris, le 27 mai 2003
Communiqué
de Presse n° 7
Discriminations
Discordantes
.
L'Inter LGBT
et le [l'Association de Préfiguration du] CADHP
toujours aussi discriminants à la veille de la marche des fiertés
!
Archilesb !
et VigiTrans interpellent l'Inter LGBT
(Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans)
- sur son renouvellement inconditionnel au projet
de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris
(CADHP),
- un projet que le Conseil de la Lesbian & Gaie [Gay]
Pride île-de-France avait déjà adoubé
en 2002 alors qu'il était et reste discriminant.
Quelle valeur attribuer
au mot d'ordre de l'Inter LGBT pour la Marche des
Fiertés [LGBT] en juin prochain : ensemble
contre toutes les discriminations ?
.
Samedi 24 mai à
l'AGECA s'est tenue la réunion du Conseil de l'Inter
LGBT.
Le
[l'Association
de Préfiguration du] CADHP
y a présenté l'état d'"avancement" de
son projet.
- Seule nouveauté : le renouvellement du Conseil d'Administration
et du Bureau de manière à ce qu'il soit paritaire
(biologiquement) c'est-à-dire composé d'hommes et de femmes.
Archilesb
! et VigiTrans ne peuvent
- que constater que cette parité [de l'Association
de Préfiguration] du CADHP
n'est pas respectée dans le choix des salariés (seul
Jean Le Bitoux se voit salarié);
- que la parité homme/femme n'est pas un
critère qui permet de prendre en compte la diversité des
identités et des cultures sexuelles et de genre (parité
culturelle).
.
- Le PASTT
(Prévention Action Santé Travestis Transsexuelles),
- le CARITIG (Centre d'Aide, de Recherche et d'Information
sur la Transsexualité et l'Identité de Genre)
- et l'ASB (Association du Syndrome de Benjamin)
ont d'ailleurs interpellé Stéphane
Martinet (élu PS), le nouveau président
de [l'Association de Préfiguration] du
CADHP sur l'absence persistante de transsexuel(le)s et de
trangenres dans la "nouvelle" équipe.
.
Archilesb
! et VigiTrans regrettent
que l'Inter LGBT
- ait refusé l'autorisation de filmer ce débat historique
sur la question des archives
- et n'ait pas soumis au vote le renouvellement de son soutien à
une équipe contestée
- et qui bloque la tenue d'une réunion de mise à plat avec
les élus de la Mairie de Paris comme l'avait intelligemment
proposé en mars Christophe Girard adjoint du Maire
à la culture.
De
nombreuses associations présentes ont également fait part
de leurs inquiétudes vis à vis du projet :
- manque de transparence,
- un parti pris du scientifique discutable et le fait que la phase dite
de "préfiguration" pour laquelle a été
votée une subvention de 100.000 euros par le Conseil de Paris
en octobre dernier se soit limité à un lifting inadéquat
des instances de l'association.
Malgré
les critiques formulés depuis plus de six mois, le
[l'Association de Préfiguration du] CADHP
persiste à privilégier une conception dix-neuviémisante,
élitiste et universitaire de l'archive.
- Devant un parterre d'associations médusées, Stéphane
Martinet, le président [de l'Association de Préfiguration
du] du Centre a déclaré "que l'archive
n'etait pas de la militance",
- creusant l'écart entre les concepteurs du Centre
et ses interlocuteurs toujours conçus comme de simples donneurs
d'archives et en aucun cas comme les acteurs de leur propre mémoire
et histoires.
.
Archilesb
! et VigiTrans sont
solidaires des critiques qui ont été émises lors
de cette réunion, notamment celles émanant
- de la Coordination Lesbienne en France,
- du collectif de pédés queers LopAttaQ,
- des associations transsexuelles et de transgenres (CARITIG, PASTT,
ASB)
- mais aussi de l'Académie Gay &
Lesbienne,
- de CONTACT
- et du Centre Gai et Lesbien [de Paris]
qui devant le manque de crédibilité
et de légitimité du projet a réaffirmé
comme d'autres sa volonté de ne pas confier ses archives au Centre
en l'état.
.
-
Pour toute information complémentaire :
[ http://www.archiq.fr.vu/
]
www.archilesb.org
www.vigitrans.org
-
Pour consulter la revue de presse nationale et internationale sur le
CADHP :
http://www.archiveshomo.info/
.
|
26
3 2003 : communiqué du Collectif ExisTrans :
- PASTT (Prévention Action Santé
Travail pour Transgenres)
Camille CABRAL : pastt[AT]noos.fr
- ASB (Association du Syndrome de Benjamin)
http://www.asbfrance.org/ |
.
Le
Collectif ExisTrans, actuellement composé des associations
trans :
- ASB (Association du Syndrome de Benjamin)
- et PASTT (Prévention Action Santé Travail
pour Transgenres),
est
heureux d'apprendre que la Mairie de Paris a finalement accepté
d'organiser une réunion de mise à plat du projet du
CADHP
(Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris).
.
Il nous paraît
évident que les pétitions et les démarches d'Archilesb!
et de VigiTrans pour dénoncer les lacunes du projet
et pour demander la tenue de cette réunion restent légitimes
:
actuellement, il n'y a toujours aucun transsexuel
et aucun transgenre, ni dans le comité scientifique, ni dans le
Conseil d'Administration de l'association de préfiguration
!
.
Dans le premier paragraphe
de la page 6 de la revue du Centre, parue en novembre 2002,
on pouvait lire :
«Enfin, le fonctionnement du centre, et particulièrement
celui du comité scientifique, doit tendre vers la parité
et associer toutes les composantes de la communauté lesbienne,
gaie, bi et transsexuelle».
Jolis
voeux pieux !
Par
parité, il faudrait entendre parité culturelle pour que
soient incluses les minorités sexuelles et de genres.
.
A la fin du mandat
de Natacha TAURISSON, l'ASB a totalement renouvelé
son Conseil d'Administration lors de son assemblée
générale de mars 2003.
Dès décembre,
les futurs nouveaux élus avaient déjà signé
à titre individuel la pétition VigiTrans.
Tom REUCHER,
nouveau président de l'ASB, étant par ailleurs
un des initiateurs de VigiTrans.
.
Nous dénonçons
ici la tentative de l'ex-présidente de l'ASB de rendre
minoritaire les voix des associations trans comme le CARITIG
ou le PASTT au sein du collectif ExisTrans.
Tentative qui a eu
pour conséquence le départ du CARITIG qui
regrettait l'impossibilité de dialogue et dénonçait
la manipulation (voir communiqué de presse du CARITIG
du 14 février 2003 "Le CARITIG se retire du collectif
ExisTrans").
La nouvelle direction
de l'ASB tient à affirmer son total désaccord
avec de tels procédés et se désolidarise des actions
de son ancienne direction.
.
Le
Collectif ExisTrans sera heureux de participer à cette réunion
et espère que le projet en sortira renforcé et enfin véritablement
Lesbien, Gai, Bi et Trans !
.
Pour le Collectif
ExisTrans :
- PASTT (Prévention
Action Santé Travail pour Transgenres)
Camille CABRAL : pastt[AT]noos.fr
- ASB
(Association du Syndrome de Benjamin)
Tom REUCHER : asb[AT]asbfrance.org
.
|
4
3 2003 : Têtu > Par Xavier Héraud
http://www.tetu.com/infos/lire/3664
|
.
"Archilesb"
et "Vigitrans"
à la Mairie de Paris
le 04/03/03 (Paris)
France
Dans
un communiqué Archilesb et Vigitrans annoncent
avoir rencontré Christophe Girard, adjoint à la
mairie de Paris, à propos du futur Centre d'archives
piloté par Jean Le Bitoux (lire Têtu
n° 75).
Les
deux groupes, qui avaient contesté la gestion de ce projet par
le co-fondateur de Gai Pied (subventionné à
hauteur de 100 000 euros par la mairie de Paris), se félicitent
d'avoir "obtenu" une "réunion de mise à plat"
et espèrent
qu'"un nouveau départ puisse être pris dans la réalisation
du projet du Centre de manière
à ce que celui-ci devienne la maison de toutes les minorités
sexuelles et de genre."
.
|
1er
3 2003 : communiqué commun N° 7 des groupes Archilesb!
et VigiTrans |
.
Archilesb! : http://www.archiq.fr.vu
Marie-Hélène Bourcier mhbourcier[AT]free.fr
VigiTrans
: http://syndromedebenjamin.free.fr
Tom Reucher tom.reucher[AT]free.fr
Paris,
le 1er mars 2003
Communiqué
de Presse n° 7
ARCHILESB!
et VIGITRANS
à la Mairie de Paris
.
BEAU
TRAVAIL !
ARCHILESB! ET VIGITRANS
OBTIENNENT LA REUNION DE MISE A PLAT
QU'ILS APPELLAIENT DE LEUR VUX
POUR LE PROJET DE CENTRE D'ARCHIVES ET DE DOCUMENTATION DES
HOMOSEXUALITES DE PARIS
.
Archilesb!,
Vigitrans et le collectif Lopattaq ont été
reçus à la Mairie de Paris mercredi 26 février par Mr Christophe
Girard, adjoint à la culture au Maire de Paris.
A l'issue
de cette rencontre productive, l'engagement fut pris par Mr Christophe
Girard d'organiser aussi rapidement que possible une réunion de travail
avec toutes les parties concernées.
.
Animés
par la volonté de voir se mettre en place un Centre d'archives
qui compte avec toutes les minorités sexuelles, Archilesb!
et Vigitrans avaient adressé en février dernier un courrier
à Mr Delanoë
pour lui faire part des manquements dans l'actuel projet proposé par Mr
Miles et Mr Le Bitoux et demander la tenue d'une réunion
de mise à plat.
.
En
octobre dernier, Archilesb! rejoint en novembre par
VigiTrans, ont lancé avec les soutiens du PASTT,
du Caritig, de l'Académie Gay & Lesbienne
et de nombreux acteurs de la communauté LGBT, deux pétitions
pour protester contre l'exclusion des lesbiennes, des transsexuel/les
et des transgenres mais aussi de la question du sida de l'actuel projet
du Centre de documentation et d'archives homosexuelles de la ville de
Paris (CADHP).
Celles-ci
ont recueillies plus de 900 signatures à ce jour.
La liste des signataires qui comporte
- des associations gaies, lesbiennes, transgenres et féministes (Act-Up
Paris, Cineffable, la Coordination lesbienne de France, le collectif Droits
des Femmes de Paris... )
- mais aussi de nombreuses personnalités (Pierre Bergé, Alain Touraine,
Virginie Despentes... )
- ainsi que de nombreuses signatures à l'international (Lesbian Archives
de New York et de Los Angeles, Feminist net of Greece, Teresa de
Lauretis de l'université de Santa Cruz, Martha Gever de l'université
de Floride... ) avait été jointe aux courriers adressés à Mr Delanoë ainsi
qu'au CADHP.
.
Archilesb!,
Vigitrans et le collectif Lopattaq
se réjouissent de constater que leurs revendications soient enfin
entendues et qu'un nouveau départ puisse être pris dans la réalisation
du projet du Centre de manière à ce que celui-ci devienne la maison de
toutes les minorités sexuelles et de genre.
.
Pour toute information
complémentaire,contacts Presse :
Archilesb! :
http://www.archiq.fr.vu/
Marie-Hélène Bourcier mhbourcier[AT]free.fr
VigiTrans
: http://syndromedebenjamin.free.fr/
Tom Reucher tom.reucher[AT]free.fr
.
|
9
2 2003 : communiqué commun N° 5 des groupes Archilesb!
et VigiTrans |
.
Archilesb! : http://www.archiq.fr.vu/
Marie-Hélène Bourcier mhbourcier[AT]free.fr
VigiTrans : http://syndromedebenjamin.free.fr/
Tom Reucher tom.reucher[AT]free.fr
Paris,
le 9 février 2003
Communiqué
de Presse n° 5
Rectificatif
suite à la parution
d'une "Réponse de la mairie de Paris"
à Archilesb! et à VigiTrans
.
Suite
à la diffusion, aux allures de révélation, d'une
vraie fausse lettre émanant d'Odette Christienne,
adjointe au Maire, chargée du Monde combattant de la Mémoire
et des Archives de la Mairie de Paris, et qui vaudrait pour réponse
de la Mairie de Paris au courrier conjointement adressé
par Archilesb! et Vigitrans au Maire de
Paris le 30 janvier dernier :
Archilesb!
et Vigitrans tiennent à apporter les précisions
suivantes. Merci donc de rectifier.
.
Aucune
lettre émanant de Mme Christienne n'est parvenue aux intéressés.
Joint au téléphone, le cabinet de Mme Christienne
nous a simplement précisé que l'adjointe au Maire, chargée
du Monde combattant de la Mémoire et des Archives de la Mairie
de Paris ne pourrait pas assister à la réunion de mise
à plat qu'Archilesb! et Vigitrans appellent de leur
voeux en raison d'un emploi du temps trop chargé.
Rappelons
que l'objet du courrier au Maire de Paris était de demander
que soit organisée une réunion de travail avec toutes les
parties concernées
en présence de référents de la Mairie de Paris
de manière à aider à la mise en place d'un Centre
d'archives qui compte avec toutes les minorités sexuelles
et de genre. Ce qui est loin d'être le cas actuellement.
.
Les
arguments distillés en forme de fuite dans Tetu.com
avec l'aimable
complicité de Judith Silberfeld qui n'a jamais caché
son désir d'être la courroie de transmission de Mr Lasnier
et qui a fait preuve d'une constante partialité à l'égard
d'Archilesb! et de Vigitrans,
ne sont donc que la reprise de propos tenus aux représentants d'Archilesb!
et de Vigitrans lors de leur rendez-vous avec Mr
Lasnier.
.
Il
serait souhaitable que les modalités de validation du projet dont
il est fait état pour bloquer le débat soient enfin communiquées,
d'autant que lors des rendez-vous en juin 2001 avec Messieurs Le Bitoux,
Piriou, Lalement et Miles, il
semblerait que Mme Christienne ait été loin d'approuver
avec enthousiasme le projet qui fut par la suite et pour cette raison
présenté à Mr Girard.
La
mise en avant d'une définition juridique de l'archive augure mal
de la méthode et correspond sans doute plus à une humeur
procédurière
qu'à une réelle connaissance de la spécificité
des archives des minorités sexuelles.
Elle ne change rien au fait que le projet en l'état reste discriminatoire,
lesbophobe et transphobe, ce qui est loin de faire l'unanimité
à l'exécutif de la Mairie.
.
Pour
mémoire :
- Toujours aucun trans dans le Conseil d'administration ou le comité
de pilotage du futur centre sans parler des lesbiennes qui devraient y
figurer.
- Des sous-comités qui dans leur structure rappellent la production
de l'homosexualité au XIXème siècle ?
- Des sous-comités composés d'experts fantômes : listés
à leur insu ou ayant signé les pétitions d'Archilesb
! et de Vigitrans !
- Beaucoup de centres existants, d'organismes ou de particuliers qui refusent
de donner leurs fonds au Centre dans l'état actuel du projet.
C'est
pourquoi d'Archilesb ! et Vigitrans continuent de demander
à ce qu'une réelle parité culturelle se mette en
place dès à présent et à tous les niveaux.
.
Pour toute information
complémentaire,contacts Presse :
Archilesb! : http://www.archiq.fr.vu/
Marie-Hélène Bourcier mhbourcier[AT]free.fr
VigiTrans : http://syndromedebenjamin.free.fr/
Tom Reucher tom.reucher[AT]free.fr
.
|
février
2003 : Têtu
(n° 75) Agenda n° 26, page 6 > par Xavier Héraud
et Jérome Gac
http://www.tetu.com/index.php?set_language=en&cccpage=anciens_numeros_2003
|
.
INFOS
Paris : Polémique autour du Centre d'Archives
.
Les lesbiennes sont-elles
mises à l'écart du futur Centre d'Archives et de Documentation
des Homosexualités de Paris ?
- C'est en tout cas ce qu'estime le groupe Archilesb
!, qui a lancé une pétition sur ce thème
à la fin du mois d'octobre dernier.
- Depuis, la polémique fait rage. Retour sur le psychodrame de
cet hiver, avec les protagonistes du débat.
.
Tout est parti d'une
pétition lancée par Archilesb !, un groupe
informel à la tête duquel se trouvent la sociologue Marie-Hélène
Bourcier et l'historienne Marie-Jo Bonnet, lors du dernier
festival Cinéffable, en octobre dernier.
Au Coeur du débat,
- la petite place accordée aux lesbiennes
dans le projet du futur Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles
de Paris (CADHP), piloté par Jean Le Bitoux
et Christopher Miles,
- et cette phrase, extraite de son dossier de présentation
: «Dans un premier temps, le fonds d'archives
concernera majoritairement l'homosexualité masculine, pour des
raisons historiques».
Archilesb !,
dans sa pétition, qui a recueilli à ce jour environ 1 000
signatures, répond : «C'est bien méconnaître
l'histoire des mouvements sociaux liés aux politiques sexuelles,
qui trouvent leur enracinement dans les cultures féministe et lesbienne,
et ce dès les années 70 en France.»
- Marie-Hélène
Bourcier faisait pourtant partie du projet à ses débuts,
mais elle avait rapidement claqué la porte.
- La Mairie de Paris, qui a attribué une subvention de 100
000 euros au Centre, a elle aussi été contactée.
- Dans une lettre à Anne Hidalgo, première adjointe
au Maire de Paris, Marie-Jo Bonnet fait part
de son indignation.
.
C'est
un article de «Libération» qui met
le feu aux poudres.
Démentis, mails «forwardés», rumeurs fusent
alors de partout.
Mais c'est un article
paru dans Libération du 7 décembre dernier,
intitulé «Des lesbiennes en guerre
contre le machisme gay», reprenant cette info, qui met le
feu aux poudres.
Démentis, mails
«forwardés», rumeurs, attaques personnelles fusent
alors dans la communauté homo. Chacun choisit son camp.
.
La polémique
atteint son climax avec l'apparition d'un groupuscule «énervé»,
le Commando des Lesbiennes Insoumises et Transgressives (CLIT).
- Ce petit groupe fait parvenir quotidiennement
à Marie-Hélène Bourcier et à Marie-Jo
Bonnet [et aussi à la journaliste Blandine Grosjean,
auteure de l'article dans Libération],
cinq jours de suite, des lettres anonymes contenant un tampon usagé.
- Au cinquième jour, Marie-Jo Bonnet reçoit une lettre
dénonçant la stratégie de victimisation d'Archilesb
!.
- L'historienne porte plainte, et Marie-Hélène Bourcier
précise qu'elle compte faire de même.
.
Le 12 décembre, Jean Le Bitoux et Christopher Miles
sortent de leur silence et envoient un communiqué à la
presse.
Se défendant
de tout «machisme», le CADHP
conteste les chiffres avancés par Archilesb ! : 5
femmes seulement sur les 59 participants investis dans le projet
:
- «Ces chiffres sont erronés: le comité de soutien
compte 35 noms, dont une dizaine de femmes.»
- Et de souligner que le projet est toujours en phase de
préfiguration, et qu'il le restera encore de dix-huit à
vingt-quatre mois.
Christopher Miles,
président du projet, confie avoir vécu «amèrement»
les attaques dont le Centre a fait l'objet. Pour
ce qui concerne les «raisons historiques» invoquées
dans le dossier de présentation du projet, il persiste
et signe :
- « La majorité des documents concernant l'homosexualité
à la fin du XIXe siècle sont des documents pénaux
ou médicaux.
- L'homosexualité féminine n'étant pas pénalisée,
ces documents parlent uniquement d'homosexualité masculine.»
.
«Par
ailleurs, ajoute Jean Le Bitoux, nous avons contacté les
Archives Lesbiennes
[Archives Recherches Cultures Lesbiennes (ARCL)]
pour obtenir les doubles des documents qu'elles possèdent.»
.
«Beaucoup
de bruit pour rien, finalement», conclut Philippe Lasnier,
conseiller de Bertrand Delanoë, notamment sur les
questions homosexuelles, qui rejette toute mise en cause de la Mairie
[de Paris] :
- «Comme promis début 2001 par Bertrand Delanoë,
ce projet mixte a été soutenu grâce
à un vote consensuel en septembre 2002.
- Mais la vie interne d'une association n'est pas de notre ressort.»
.
Archilesb !,
en tout cas, ne compte pas en rester là, comme l'explique Marie-Hélène
Bourcier :
- «Archilesb! comme Vigitrans
[groupe trans qui soutient la pétition d'Archilesb
!] demandent à ce que soit organisée
une réunion de mise à plat des objectifs scientifiques et
de l'organisation de la préfiguration du Centre en
présence d'un référent de la Mairie
[de Paris].
- Autant de trans que de lesbiennes et de gays dans les instances, qu'il
s'agisse du Comité de pilotage ou du Comité d'administration
de l'association.
- Archilesb ! et Vigitrans feront des propositions
en ce sens, ainsi qu'en matière d'animation de la réflexion
sur la notion d'archives».
Et la sociologue de
prévenir :
- «Le CADHP doit apprendre à
travailler avec toutes celles et ceux qui le veulent et ont des compétences,
et cesser de se comporter en petit chef.
- Le Centre ne se fera pas sans nous !»
.
«Pour
l'instant, rappelle Christopher Miles, nous n'avons pratiquement
pas commencé la collecte d'archives.»
Jean
Le Bitoux précise que le Centre,
loin d'être opérationnel, est toujours à la recherche
d'un local.
- Et le cofondateur de Gai Pied d'appeler de ses voeux la
fin de la polémique :
- «Travailler sur les archives demande un minimum de sérénité.»
.
|
30
1 2003 : Têtu > Par Judith Silberfeld
http://www.tetu.com/infos/lire/3471
|
.
(Paris) France
"CADHP"
: Réponse de la Mairie de Paris
.
Après la demande
d'Archilesb! et de Vigitranz de rencontrer
le Maire de Paris afin de discuter avec lui du projet de Centre
d'Archives (CADHP), Odette
Christienne, adjointe au maire chargée du Monde combattant,
de la Mémoire et des Archives, a tenu à faire une mise
au point dans une réponse dont Tetu.com s'est procuré
une copie.
.
Premier point, la
"qualité scientifique du projet", mise en cause
par Archilesb! et Vigitranz, a
été validée par la Direction des services d'Archives
de [la Mairie] Paris,
dont l'expertise est indiscutable.
La pétition
des deux groupes critiquant la "conception hyperclassique de l'archive",
Odette Christienne se réfère à l'article
premier de la loi du 3 janvier 1979, rappelant que
- "les archives sont définies en droit comme "l'ensemble
des documents, quels que soient leur date, leur forme et leur support
matériel, produits ou reçus par toute personne physique
ou morale et par tout service ou organisme public ou privé, dans
l'exercice de leur activité".
- Cette
définition, très large, permet d'accueillir les archives
de toutes les minorités,
telles par exemple que les papiers personnels de militantes et de militants
ou des documents associatifs."
Elle
souligne également que le projet du CADHP "n'est
apparu en aucune façon limité, dans ses perspectives de
développement, aux seules archives de la mouvance homosexuelle
masculine :
- il prévoit simplement de s'appuyer au démarrage sur les
fonds les plus en vue, qui sont souvent aussi ceux dont le sauvetage,
en raison notamment de leur volume et de leur ancienneté, apparaît
le plus urgent.
-Le
travail de prospection qu'il est prévu de mener durant la phase
de préfiguration se déploiera dans toutes les directions
et ne manquera pas de révéler des archives, lesbiennes,
gays, bi et trans, aujourd'hui méconnues sinon complètement
oubliées."
.
A la Mairie de
Paris, on précise que les deux mouvements ont été
reçus au cabinet du Maire,
- Archilesb!, représenté par Marie-Hélène
Boursier, à la mi-novembre 2002,
- Vigitranz à la mi-janvier 2003,
et que l'exécutif de la mairie est unanime sur le projet.
.
|
28
1 2003 : 20 minutes page 5 > par la rédaction
http://www.20minutes.fr/ |
.
Archilebs! et
Vigitrans en colère contre la Mairie
[de Paris]
.
Une
partie de la communauté lesbienne de Paris monte au créneau
contre la municipalité [de Paris].
Objet de leur colère
: le projet de Centre de Documentation et
dArchives sur les Homosexualités (CDAH),
soutenu par la municipalité.
«
Projet qui nous paraît inacceptable en létat,
dénoncent les collectifs Archilebs! et Vigitrans.
Il est pour linstant centré sur les
gays et fait léconomie de la représentativité
lesbienne, transsexuelle et transgenre. »
.
Le CDAH,
qui pourrait ouvrir dici à lannée prochaine
à Paris,
- se veut un lieu découte et de connaissance du milieu homosexuel.
- Il se propose notamment de rassembler les publications de la presse
homo.
.
Mais
les deux collectifs Archilebs! et Vigitrans
stigmatisent lattitude de certains élus, dont Christophe
Girard, adjoint à la Culture.
- « Il na toujours rien proposé pour pallier les manquements
du projet qui a été voté par le Conseil
de Paris. »
Ils
demandent une entrevue avec le Maire
[de Paris], Bertrand Delanoë.
.
|
28
1 2003 : Têtu > Par Xavier Héraud et
Judith Silberfeld
http://www.tetu.com/infos/lire/3456
|
.
(Association) France
Archilesb!
et Vigitranz
demandent un rendez-vous au Maire de Paris
.
Suite
à leur pétition (lire Agenda n° 26,
avec Têtu n° 75, actuellement en kiosque) protestant
contre "l'exclusion des lesbiennes des transsexuel(le)s et transgenres"
de l'actuel projet de Centre d'archives parisien piloté
par Jean Le Bitoux, Archilesb ! et Vigitranz
demande
- un rendez-vous au Maire de Paris, Bertrand Delanoë,
- et l'organisation "d'une réunion de travail avec les parties
concernées le plus rapidement possible".
.
Lors d'une réunion
qui a eu lieu samedi 25 janvier, les associations membres du conseil de
l'Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (Inter-LGBT)
ont voté l'adhésion de l'Inter-LGBT au Comité
des personnes sympathisantes de la Coordination Lesbienne en
France (CLF).
L'Inter-LGBT
"manifeste ainsi sa détermination à soutenir le mouvement
associatif lesbien, et à lutter contre la lesbophobie, les discriminations
dont sont victimes les lesbiennes ayant leurs propres spécificités.
L'Inter-LGBT
et les associations membres de son Conseil reconnaissent par la même
occasion la légitimité de la démarche non-mixte des
associations lesbiennes."
L'Inter-LGBT
a également choisi le thème de la marche des fiertés
2003 : "Lutter contre toutes les discriminations".
L'Inter-LGBT
sur la toile: http://www.inter-lgbt.org
.
|
25
1 2003 : communiqué du CARITIG (Centre d'Aide,
de Recherche et d'Information sur la Transsexualité et l'Identité
de Genre)
http://www.caritig.org/
|
.
Le
CARITIG
et le projet du CADHP
.
Depuis
sa création en 1995, le CARITIG a travaillé pour
constituer un centre de documentation et darchives sur les questions
transgenres.
Seule
association en France à sintéresser à cet aspect,
le CARITIG a rassemblé une multitude de documents variés
(livres, revues, bulletins, publications de tous ordres), soit plusieurs
milliers de références.
.
Ces deux dernières
années, le CARITIG a entendu parler dun projet
de création dun Centre dArchives «
des homosexualités ».
Persuadé quune
rencontre avec les associations serait organisée par les instigateurs
de ce grand projet, le CARITIG, en attendant, est resté
discret bien quà lécoute des événements.
.
Nous nous sommes réjouis
de lintérêt et du soutien que la Mairie de Paris
a montré en subventionnant le CADHP, ce qui lui apporte
une crédibilité supplémentaire.
Cependant il nen
reste pas moins que certains points restent incompréhensibles.
.
Les
pétitions Archilesb et Vigitrans, les
critiques réitérées de certaines personnes, les articles
dans la presse ont pointé des aspects de ce projet quelque peu
surprenants :
- la représentation
des lesbiennes est quasi-inexistante,
- les transgenres
sont ignorés,
- les noms de nombreuses
personnes citées dans les comités de soutien ou dacquisition
ont été utilisés à leur insu,
- la non-transparence
du projet est patente,
- certaines analyses
historiques dans le premier numéro de la revue du CADHP sont erronées,
- le choix des futurs
salariés ne répond pas à des critères de compétences
en gestion darchives.
.
Après avoir
pris le temps de la réflexion, après nous être informés
suffisamment, il nous a paru nécessaire de communiquer afin de
demander que lumière soit faite pour que ce projet soit mené
à bien dans de bonnes conditions.
Aussi
aujourdhui, nous demandons à la Mairie de Paris dintervenir
afin quune réunion de « mise à plat »
du projet soit organisée.
Que tous les intervenants
(concepteurs du projet, associations, institutionnels et individus) puissent
participer et quune personne de la Mairie soit nommée
en tant que référent pour ce projet.
.
|
24
1 2003 : communiqué commun N° 4 des groupes Archilesb!
et VigiTrans |
.
Archilesb! : http://www.archiq.fr.vu
Marie-Hélène Bourcier mhbourcier[AT]free.fr
VigiTrans : http://syndromedebenjamin.free.fr
Tom Reucher tom.reucher[AT]free.fr
Paris, le 24 janvier 2003
Communiqué
de Presse n° 4
ARCHILESB!
et VIGITRANS
chez Bertrand DELANOE
.
Les pétitions lancées par les mouvements
Archilesb ! et VigitranZ - qui protestent
contre l'exclusion des lesbiennes, des transexuel/les et des transgenres
de l'actuel projet du Centre de documentation et d'archives homosexuelles
de la ville de Paris (CADHP) et qui demandent une
refonte du contenu scientifique et politique du projet - ont
déjà recueilli plus de 800 signatures.
.
Animés
par la volonté de voir se mettre en place un centre d'archives
qui compte avec toutes les minorités sexuelles et parce que nous
avons trop l'habitude des pratiques méprisantes voir démagogues
des initiateurs actuels, Archilesb ! et VigitranZ
- avec les soutiens
du PASTT, du Caritig et du collectif LopattaQ
- demandent un rendez-vous à Bertrand Delanoë
- et que soit organisée une réunion de travail avec les
parties concernées et le plus rapidement possible.
Parce
que tout comme la Mairie de Paris, le futur centre
doit être la maison de toutes les minorités sexuelles et
de genre.
.
Pour toute information
complémentaire,contacts Presse :
Archilesb! : http://www.archiq.fr.vu
Marie-Hélène Bourcier mhbourcier[AT]free.fr
VigiTrans : http://syndromedebenjamin.free.fr
Tom Reucher tom.reucher[AT]free.fr
.
|
26
12 2002 : Nouvel Observateur Paris Ile-de-France, N° 1990
> par Daniel Garcia
http://www.parisobs.com/articles/p100/a30592.htm
27.12.02 : tassedethe.com
http://tassedethe.com/cadres/souscadre/webzinfos/dossier%205.htm
|
.
Lhistoire de la semaine
Furax,
les lesbiennes à Paris
.
Le torchon brûle
entre les gays et les lesbiennes de la capitale. La pomme de discorde
?
La
création dun futur Centre dArchives et de Documentation
Homosexuelles, pour lequel le Conseil de Paris a voté
une première subvention de 100 000 euros, fin septembre.
Nombre de capitales
occidentales possédant déjà de tels centres, les
édiles parisiens avaient conscience de combler un retard : à
preuve, le projet fut même voté par des représentants
de lopposition municipale.
.
Ce bel unanimisme
aura fait long feu : depuis un mois, une pétition
lancée par un groupe informel de lesbiennes, Archilesb !,
sélève contre lorientation trop masculine du
projet.
- Les lesbiennes, et plus encore les transsexuels(elles), ny feraient
que de la figuration.
- Leur pétition a déjà recueilli près dun
millier de signatures
et Jean
Le Bitoux, principal initiateur
du Centre, «regrette cette polémique dans laquelle
se sont laissé entraîner naïvement des gens de bonne
foi.»
.
Pourtant, page 5 du
projet, on lit quil est «probable
que dans un premier temps le fonds darchives concernera majoritairement
lhomosexualité masculine, pour des raisons historiques ».
«Ce centre
devrait sintéresser à toutes les cultures sexuelles
et pas, une fois de plus, refléter lhégémonie
gay», rétorque la sociologue Marie-Hélène
Bourcier, une des animatrices, avec lhistorienne et écrivain
Marie-Jo Bonnet, de la pétition.
.
A lHôtel
de Ville,
Philippe Lasnier, conseiller du Maire chargé
notamment des questions homosexuelles, juge que le projet «nest
pas définitivement bouclé, donc perfectible ».
Et Jean
Le Bitoux concède que «la
parité est sans doute à approfondir».
.
Archilesb!
prévoit de convoquer la presse début janvier pour réclamer
la «remise à plat» du projet.
.
|
décembre
2002 : collectif VigiTrans > Pétition pour l'intégration
des trans dans le comité de pilotage du projet CADHP
http://www.penelopes.org/xarticle.php3?id_article=2436 |
.
Pétition
pour l'intégration des trans
dans le Comité de pilotage
du Centre de Documentation et d'Archives de la Ville
de Paris
à
l'appel de VIGITRANS,
groupe d'action et de réflexion transsexuel(le) et transgenre
.
Pourquoi
cet appel ?
Le Conseil
de Paris vient de voter une subvention d'un montant de 100.000 euros
- pour que le projet de Centre de Documentation et d'Archives Homosexuelles
de Paris [CADHP] proposé par Jean Le Bitoux
et Christopher Miles
- entre en phase dite de préfiguration en 2002-2003.
Celle-ci
comporte notamment la réalisation d'études, audits, d'un
cahier des charges, la sollicitation de divers "experts" et
personnalités ainsi que la mise en uvre d'un comité
de pilotage.
A cette occasion,
nous demandons que
- les manquements et les erreurs volontaires commises dans la conception
du projet ne perdurent pas
- et que les différents interlocuteurs
(concepteurs du projet et Mairie de Paris) qui
en ont été alertés à plusieurs reprises ne
fassent plus font la sourde oreille.
.
1)
Le contenu scientifique et politique du projet doit être revu
:
-
parce qu'il est excluant :
il est centré gay au détriment des lesbiennes, des bissexuels/les,
des transsexuels/les et des transgenres.
> Il est centré homosexuel(le?) alors qu'il devrait être
LGBT (lesbian gay bi trans).
> Aucune association trans n'a été
contactée ou associée au projet.
-
parce qu'il est inexact :
il ne nous paraît ni admissible ni sérieux de voir la Mairie
de Paris et la [inter-]LGBT continuer
de défendre un projet où il est dit que "dans
un premier temps, le fonds d'archives concernera majoritairement l'homosexualité
masculine pour des raisons historiques ! "
> C'est bien méconnaître l'histoire des mouvements sociaux
liés au politiques sexuelles qui trouvent leur enracinement dans
les cultures féministes et lesbienne et ce dès les années
70 en France.
> C'est aussi ignorer le mouvement trans qui a pris son essor dans
les années 60 aux Etats-Unis.
-
parce que la question de l'archive doit l'objet d'une réflexion
plus approfondie
(spécificité des archives trans, archives vive, archives
des minorités).
> Or la conception ultraclassique de l'archive qui se dégage
du projet fait l'impasse sur les récents et fructueux débats
sur la notion d'archive.
.
2)
Ce projet doit devenir représentatif (parité et parité
culturelle) dans ses instances :
-
les trans et leurs associations représentatives doivent être
intégrées dans le comité de pilotage.
Il est inadmissible que la liste des 59 participants au projet ne comprennent
que 5 participantes et aucun(e) trans.
-
le fonctionnement de
l'association en charge de la mise en place de la phase de préfiguration
doit être transparent et intégrer les
trans dans la réflexion et des circuits de décision.
.
Pétition
pour l'intégration des trans
dans le comité de pilotage
du centre de documentation et d'archives LGBT
de la Ville de Paris
.
Missions des archives trans selon Vigitrans
:
- animer une réflexion sur la notion d'archive et plus particulièrement
sur les archives trans (séminaires, rencontres).
- imaginer des actions et des dispositifs susceptibles d'évaluer
les besoins et possibilités en matière d'archives trans
mais aussi les manières d'en produire.
- défendre la culture trans et ses protagonistes et lutter contre
leur invisibilisation.
.
DESTINATAIRES
DE LA PETITION :
Mairie de Paris, Inter LGBT, Jean Le Bitoux
et Christopher Miles pour l'association en charge du projet
du centre de documentation et d'archives des homosexualité.
Pour
signer : envoyer un mail indiquant votre nom, prénom, qualité
(professionnelle, institutionnelle, politique, associative)
à Tom Reucher : tom.reucher[AT]free.fr
http://syndromedebenjamin.free.fr
PREMIERES
SIGNATURES :
- TOM REUCHER (psychologue clinicien, fondateur de l'Association
du Syndrome de Benjamin),
- MARIE-HELENE BOURCIER (sociologue, université de
Lille III),
- EMMA COLIN, LAURENT PICARD (webdesigner),
- BEATRIZ PRECIADO (philosophe, université de Princeton)
- l'Académie Gay & Lesbienne ...
.
Le
collectif VigiTrans,
groupe d'action et de réflexion
transsexuel/le, transgenre et amis/es des trans
Les échanges
se font par mail. Ponctuellement il peut y avoir des rencontres.
Il n'y a pas d'adhésion,
ce n'est pas une association. Le collectif est ouvert, il est composé
des personnes qui en font la demande.
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Ce
collectif a 2 objetifs en cours :
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1 - Faire renoncer au dépôt du terme "transgenre"
comme marque à la personne qui l'a déposée
: C'est
comme si elle avait déposé "homosexuel"
ou "transsexuel"...
Nous
devons réunir tous les documents français qui utilisent
le terme "transgenre".
- Les articles, les docs militants ou associatifs, les statuts associatifs...
tout ce que nous trouverons qui est antérieur à 2001, tout
ce qui démontre l'existence d'une "communauté"
transgenre en France.
- Je pense, entre autre, à l'article d'Hélène
HAZERA paru dans Libération aux environs de 1996-1998.
- Pour ça, chacun d'entre-nous peut participer à son niveau.
Merci de nous faire connaître vos trouvailles.
Quelqu'un veut-il se charger de réceptionner tous les documents,
les photocopies, que nous ne manquerons pas de lui adresser ?
Du fait de l'absence
du terme du dictionnaire,
- nous devons faire la preuve de l'existence du terme "transgenre"
comme courant au moins dans la communauté LGBT.
- Juridiquement, dans le domaine des marques, le terme "transgender"
n'est pas équivalent de "transgenre".
Si
nous pouvons prouver l'utilisation de "transgenre" depuis
plusieurs années dans des écrits, ou dans la communauté
LGBT, nous pourrons obtenir l'annulation de la marque "transgenre".
Il y a un historique sous forme de fichier word qui peut
vous être adressé par mail sur votre demande.
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2
- Le Conseil de Paris
vient de voter une subvention d'un montant de 100.000 euros pour que le
projet de Centre de Documentation et
d'Archives Homosexuelles de la ville de Paris
(CADHP)
qui entre en phase dite de préfiguration en 2002-2003 :
- Celle-ci comporte
notamment la réalisation d'études, audits, d'un cahier des
charges, la sollicitation de divers "experts" et personnalités
ainsi que la mise en oeuvre d'un comité de pilotage.
- A cette occasion, nous demandons à ce que
les trans (transsexuels/les et transgenres) soient intégrés
dans le Comité
de pilotage du CADHP.
VigiTrans
porte une pétition en ce sens qui comporte déjà plus
de 180 signatures.
- Nous travaillons avec le collectif Archilesb! qui porte
une pétition similaire pour les lesbiennes, car il n'y a que 5
lesbiennes sur 49 membre du Comité de pilotage.
- Nous demandons que le centre s'appelle "LGBT"
et pas seulement "Homosexuel".
La pétition
sous forme de fichier word peut vous être adressé
par mail sur votre demande.
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