avril
2003 : homoedu.free.fr > par l'association
des professionnels de l'enseignement et du monde de l'éducation
sur les questions d'homosexualités / homophobie
http://homoedu.free.fr/02actualites.htm |
.
La bataille des archives homos semble se calmer
.
La Mairie
de Paris précise que,
sous la houlette de plusieurs adjoint(e)s au Maire,
dont Odette Christienne qui a la charge des dossiers Archives,
elle soutient toujours
- le projet du Centre d'Archives Homosexuelles (CADHP),
- ses responsables
- et sa démarche scientifique et historique.
Elle rappelle
que c'est également le cas d'un grand nombre d'associations
et de groupes inter-associatifs LGBT (CGL, Inter-LGBT,
Archives Lesbiennes, Collectif Pacs etc,
ASB, UEEH...).
.
A l'Hôtel de Ville, on indique que le rendez-vous accordé
la semaine dernière par l'adjoint au Maire de Paris
en charge de la Culture [Christophe
Girard]
aux deux collectifs avait pour objectif principal de "mettre
fin à divers quiproquos".
.
|
mai 2004 :
Genres!, la lettre mensuelle d'info du Centre
Gai et Lesbien ( CGL > Centre
LGBT ) de Paris - île de France
N° de mai 2004 : page 3 > article de Fatima Chaaban
http://www.cglparis.org/chapitre2.htm
|
.
La
préservation des cultures LGBT est un devoir de mémoire
.
Situé
en banlieue parisienne, le Conservatoire des Archives et des
Mémoires Homosexuelles, créé en 2002, dispose
d'un stock d'archives riche et divers.
Une collection commencée il y a bientôt trente ans,
sans aide publique.
.
Entretien
avec B. Phan Hoang, président de l'Académie
Gay & Lesbienne :
-
Quels sont les rapports entre l'Académie Gay & Lesbienne
et le Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles
?
Le
Conservatoire est le centre d'archives géré
par l'association Académie Gay & Lesbienne officialisée
en mars 2001.
Notre Conservatoire est là pour permettre le recueil
de tout ce que les gens ne veulent ou ne peuvent plus garder : déménagement,
grand débarras par exemple.
-
Comment le Conservatoire
des Archives et des Mémoires Homosexuelles est-il
financé ?
Sans aucune subvention. Les activités au sein
du Conservatoire, telles que la collecte, l'acquisition et
le classement des archives, sont assurées par ses membres
bénévoles.
Les acquisitions de matériel, les frais de déplacement
pour la collecte de documents, la promotion de l'association, et
la participation à des salons sont autofinancés.
Nous sommes également aidés par nos proches et de
fidèles donateurs.
-
Combien de documents sont-ils ainsi stockés dans vos rayons
?
Le
Conservatoire possède une importante collection d'archives
d'environ 20 000 documents qui reflètent toute la diversité
des expressions artistiques et/ou socioculturelles des artistes,
créateurs, associations, organisations, établissements,
médias LGBT.
Nous comptons ainsi plus de 600 titres de magazines, plusieurs centaines
de livres et une centaine de catalogues, guides, plans, calendriers,
etc
-
Le Conservatoire est-il un endroit accessible au public ?
Actuellement,
nous offrons plus un lieu de conservation d'archives qu'un salon
de lecture car nous manquons de moyens pour assurer des permanences.
Cela dit, il suffit de prendre rendez-vous pour venir consulter
sur place.
Pour les questions pointues, nous orientons les personnes vers des
organismes plus adaptés.
-
Effectuez-vous une sélection des documents qui feront partie
des archives ?
Nous
ne faisons pas de distinction entre documents importants ou pas,
rares ou pas, payants ou gratuits. Toutes ces créations ont
contribué, à leur façon, à enrichir
et à affirmer les identités socioculturelles des minorités
LGBT dans une société plus souvent répressive
que tolérante.
Nous sauvegardons donc tout ce que nous pouvons collecter, même
les flyers, plans, affiches qui sont des traces de la vie quotidienne.
Seuls les documents à caractère pédophile sont
écartés.
La préservation des cultures LGBT est un devoir de mémoire
pour chacune et chacun. Prolonger la contribution citoyenne apportée
à tour de rôle par les générations passées
et actuelles en faveur de l'affirmation de ces identités,
et de la lutte contre l'homophobie, est un bénéfice
collectif.
-
Quels sont les principaux soucis que vous rencontrez au quotidien
?
Suite
à l'affluence de nouveaux documents qui enrichissent nos
archives, les étagères débordent. Nous avons
tenté en vain d'obtenir ou de louer un local dans Paris auprès
des pouvoirs publics.
A part les lettres de félicitations et de soutien, aucune
mesure concrète n'a, à ce jour, satisfait notre demande.
.
Vous
pouvez apporter votre soutien financier et/ou envoyer vos documents
à : l'Académie Gay & Lesbienne
Boîte Postale N° 28 > 94402 Vitry sur Seine cedex
http://www.archiveshomo.info
.
|
septembre
2003 : caritig.org > dossier du CARITIG
(Centre d'Aide, de Recherche et d'Information sur la Transsexualité
et l'Identité de Genre)
http://www.caritig.org/divers/cadhp.html |
.
Dossier : CADHP
(Centre d'Archives et de Documentation des Homosexualités
de Paris)
Tout
ce que vous avez toujours voulu savoir sur le CADHP
sans jamais oser le demander !
.
Voici un petit
dossier qui cumule tous les liens permettant
de prendre connaissance en détail sur ce qu'on peut à
présent appeler
- l'affaire CADHP
- ou le « CADHP gate ».
.
Si vous désirez
tout connaître de l'affaire, nous vous conseillons de lire
les dossiers élaborés par les associations Atitud-inn
et Académie Gay & Lesbienne,
voici les liens qui mènent directement à ces dossiers
:
.
Association
Académie Gay & Lesbienne : http://www.archiveshomo.info
- Voir leur
revue de presse : http://www.archiveshomo.info/rpress/3rpress.htm
- Ainsi que
les communiqués des autres associations,
groupes (critiquant le projet CADHP) Coordination
Lesbienne en France, Collectif Droits des Femmes,
UEEH, lettre de Marie-Jo Bonnet, etc. qu'ils
ont classé consciencieusement : http://www.archiveshomo.info/com/3com.htm
.
Association
Atitud-Inn :
- http://www.atitud-inn.com/index.php?pid=2&rid=5&srid=25&ida=205
.
Autres
liens rangés en ordre chronologique :
- 22 janvier
2003, Marie-Jo Bonnet,
historienne, envoie une lettre ouverte à Bertrand Delanoë
: http://www.archiveshomo.info/com/communiq/bonnet.htm#30122
- Le lien vers
le communiqué de presse du CARITIG
du 23/01/2003 : http://www.caritig.org/communiques/20030123.html
- Le
magazine 360° de Genève a publié
dans son numéro de mars-avril tout un dossier sur le sujet
: http://www.360.ch/presse/200328/paris.html
- Voir également
le site fraîchement créé (mai 2003) d'Archilesb!,
de Vigitrans et de Lopattaq : www.archilesb.org
ou www.vigitrans.org
Ce
site [
http://www.archiq.fr.vu/
] des trois collectifs qui ont lancé
les pétitions dénonçant les aspects discriminants
du projet en donne la liste des signataires.
.
Réunion
Inter-LGBT du 24 mai 2003 :
- Lors de sa
dernière réunion le samedi 24
mai 2003, l'Inter-LGBT, fédération
d'une soixantaine d'associations LGBT dont le CARITIG
est adhérent, avait au programme une
discussion sur son soutien au projet du CADHP
(Centre d'Archives et de Documentation des Homosexualités
de Paris).
- Étant
absent, Armand Hotimsky a demandé à Dominique
Place, co-Présidente du CARITIG, de lire
une mise au point qu'il a rédigée avant son départ
: http://www.caritig.org/divers/cadhp_ah.pdf
- Parmi les
associations présentes à cette réunion,
la Coordination Lesbienne en France s'est exprimée
très clairement par la voix de sa co-Présidente
Nathalie Rubel. Vous trouverez le lien vers le courrier que
la CLF a envoyé aux membres de l'InterLGBT
ainsi qu'au Maire de Paris : http://www.caritig.org/divers/cadhp_clf.pdf
.
Centre
d'Archives et de Documentation des Homosexualités de Paris
- Pour finir,
nous devons évidemment signaler le site du CADHP
: http://www.cadhp.fr
.
|
23
6 2003 : Têtu > Par Xavier Héraud
et Jérôme Gac et Sébastien Barangé
http://www.tetu.com/mobile/info?num=4595 |
.
Les associations reçues à la
Mairie de Paris
(Association)
France
Les
associations gay, lesbiennes et trans ont été reçues
par la Mairie de Paris jeudi 19 juin, par
- Marie-Pierre de la Gontrie, adjointe au maire
chargée des associations et de la démocratie locale,
- et plusieurs autres adjoint(e)s.
La plupart des
associations ont souligné la qualité des rapports
avec la municipalité, qualité nettement améliorée
par rapport aux mandatures précédentes.
Certaines, comme
l'APGL ont déploré la diminution ou
la suppression des subventions du gouvernement et ont sollicité
la Mairie pour les aider à palier ce manque.
Tom
Reucher, président
de l'association des transsexuel(le)s ASB,
a exigé une nouvelle réunion de mise à plat
du futur Centre [de Documentation et]
d'Archives [Homosexuelles
de Paris (CADHP)] dirigé
par Jean Le Bitoux.
[...]
|
juin
2003 : Trans Genre Actu n° 06/03, page 1 > par
Dominique Place, co-présidente du CARITIG
(Centre d'Aide, de Recherche et d'Information sur la Transsexualité
et l'Identité de Genre)
http://www.caritig.org/lettre/tga_03_06/tga_03_06.pdf |
.
Edito
.
On
assiste traditionnellement à des hausses de prix le 1er
juillet. La Poste na pas attendu lété
pour augmenter ses tarifs : le 1er juin, ils lont été.
Ils seront certes plus faciles à retenir : 50 centimes
pour une lettre ordinaire, cest plus aisé à
sen souvenir que 46 centimes.
Mais
notre budget courrier déjà important sen voit
dautant augmenté. Ancienne trésorière,
je vous ai présenté les comptes de lannée
dernière qui présentaient un déficit important.
- Vu
tout cela, nous avons donc décidé de mettre le renouvellement
dadhésion au même niveau que la première
adhésion, soit 25€, pour le 1er juillet.
- Alors, un petit conseil, si vous voulez renouveler votre adhésion,
nattendez pas
Nous
vous rappelons que le CARITIG na pas de subvention
et quadhérer, cest le soutenir et permettre
quil continue dexister.
- Et vous continuez de recevoir TransGenre Actu
et dêtre au courant de toute lactualité
transgenre, sans parler de toutes les annexes, je pense notamment
aux fiches pratiques.
- Toujours dans lidée de réduire nos coûts,
vous pourrez désormais recevoir ce bulletin par email.
(Tout est expliqué page 5).
.
Le
24 mai, il y avait enfin un débat sur le projet du Centre
dArchives et de Documentation des Homosexualités
de Paris, qui a fait déjà coulé beaucoup
dencre et qui continue certainement.
En
ce qui concerne la transparence et la prise en compte de la dimension
transgenre, on ne voit guère dévolution malheureusement.
Mais
les critiques ont été clairement énoncées,
devant le président et la vice-présidente
de lAssociation de Préfiguration de ce
projet et il faut espérer quils en tiendront compte.
Il
ne sagit pas dêtre contre ce projet
- mais que tout le monde sy retrouve,
- en particulier les transgenres, trop souvent mis de côté.
.
Cela ne pourra que contribuer à médiatiser un regard
autre que celui des psychiatres.
.
Ils seront en
tout cas présents lors de la marche des fiertés
LGBT le samedi 28 juin.
- Nous aurons aussi un char, certes moins
impressionnant que celui de lannée dernière
bien sûr, mais qui promet dêtre animé.
- Et le CARITIG sexprimera sur le podium au
début de la marche lors dun discours de quelques minutes
dans le cadre du mot dordre de la marche : Homophobie,
lesbophobie, transphobie : agissons ! .
Il est donc
important dêtre en nombre, pour être visible,
pour montrer que les transgenres ne peuvent pas être négligés,
dans la joie et la bonne humeur.
.
Dominique
Place, co-présidente du CARITIG
.
|
juin 2003 :
Trans Genre Actu n° 06/03, pages 3 et 7
http://www.caritig.org/lettre/tga_03_06/tga_03_06.pdf
> communiqué du président du CARITIG
(Centre d'Aide, de Recherche et d'Information sur la Transsexualité
et l'Identité de Genre)
http://www.caritig.org/articles/actions/extrait_tga_2003_06_b.html
|
.
CADHP,
suite [à
la réunion du Conseil de l'Inter-LGBT]
.
Lors de sa dernière
réunion le samedi 24 mai, l'Inter-LGBT,
- fédération d'une soixantaine d'associations LGBT
dont le CARITIG est adhérent,
- avait au programme une discussion sur son
soutien au projet du CADHP (Centre d'Archives et de
Documentation des Homosexualités de Paris).
Étant
absent, j'ai demandé à Dominique Place [Co
- Présidente du CARITIG] de lire une mise au
point que j'ai rédigée avant mon départ.
.
Message
de Armand Hotimsky,
Président - Fondateur du CARITIG
.
Chers amis,
Je suis désolé
de ne pas pouvoir être parmi vous aujourd'hui. Cependant il
faut savoir faire un break de temps en temps.
.
Avant mon départ,
j'ai appris que le CADHP était
au programme de cette réunion. Je souhaite par le
biais de Dominique Place, co-Présidente m'expliquer
sur ma position, ayant été particulièrement
et personnellement investi dans cette histoire.
.
Le
CARITIG dont je suis le fondateur a toujours travaillé
sur les archives trans,
- c'est à travers cet intérêt que j'ai eu l'occasion
de rencontrer Gérard Koskovich, voilà deux
ans.
- Précisons que Gérard Koskovich est l'un des
fondateurs des Archives LGBT de San Francisco.
En
novembre dernier, celui-ci m'a proposé d'être membre
du Conseil d'Administration du CADHP pour représenter
la communauté transgenre.
- Je n'ai pas refusé ni accepté,
- mais j'ai souhaité rencontrer les concepteurs du projet
pour en savoir plus et prendre une décision en connaissance
de cause.
C'est
ainsi que le soir du 1er décembre 2002, j'ai eu
l'occasion de rencontrer Jean Le Bitoux.
- Les échanges furent polis néanmoins
ses propos sur la question transgenre étaient assez choquants.
- Étant venu plus en temps qu'observateur, j'écoutais
attentivement les réponses qu'il donnait à Gérard
Koskovich sur la prise en compte de la dimension transgenre
dans le projet, elle équivalait celle des
lesbiennes, et encore !
- Donc pour être clair cela était loin d'être
une priorité, seul les gays étaient importants.
.
Malgré les critiques de Marie-Hélène
Bourcier et d'autres personnes, je souhaitais rester ouvert
à la discussion.
- Pour travailler sérieusement sur
la dimension trans au CADHP, je proposais à
Le Bitoux que l'on se voit à une autre occasion.
- Finalement, ce rendez-vous n'a pas eu lieu.
- Si Le Bitoux ne m'a pas donné ses coordonnées
téléphoniques, il a pris néanmoins les miennes
et m'annonça qu'il me joindrait avant la fin de l'année.
- Au 31 décembre, pas d'appel ni plus tard d'ailleurs.
.
En
janvier, les critiques grondent contre le CADHP.
- Ne souhaitant aucunement cautionner un projet en devenant membre
de son Conseil d'Administration, je me suis lancé
dans une petite enquête qui m'a amené aux mêmes
conclusions que Marie-Hélène Bourcier.
- A partir de ce moment-là, il n'est plus question pour moi
de soutenir ce projet en l'espèce.
.
Et
après discussion avec les membres du Bureau du CARITIG,
nous faisons notre communiqué de presse le 23 janvier
http://www.caritig.org/communiques/20030123.html
qui exprime point par point notre pensée :
- la
représentation des lesbiennes est quasi-inexistante,
- les transgenres sont ignorés,
- les noms de nombreuses personnes citées dans les Comités
de soutien ou d'acquisition ont été
utilisés à leur insu,
- la non-transparence du projet est patente,
- certaines analyses historiques dans le premier numéro
de la Revue du CADHP sont erronées,
- le choix des futurs salariés ne répond pas à
des critères de compétences en gestion d'archives.
.
Nous ne sommes pas contre le projet du CADHP,
- mais contre la politique mise en place par
les personnes qui en sont les concepteurs.
- Nous regrettons leur impossibilité de communiquer, d'écouter
et d'avancer sans ignorer certains acteurs de la communauté
LGBT.
Aujourd'hui,
nous ne soutenons toujours pas le projet tel quel.
Nous
réitérons notre demande de réunion de mise
à plat du projet avec toutes les personnes
concernées.
- Il est souhaitable de repartir sur de bonnes bases et dans le
dialogue
- pour que toute la communauté LGBT soit fière de
ce Centre d'Archives et puisse se considérer
partie prenante.
.
Armand Hotimsky,
Président-Fondateur du CARITIG
.
Vous trouverez dans peu de temps un dossier complet sur le site
du CARITIG : pour découvrir en détail toute
l'histoire du CADHP.
.
|
27 5 2003 :
communiqué commun des groupes
- Archilesb ! http://www.archiq.fr.vu/
Marie-Hélène Bourcier : mhbourcier[AT]free.fr
- et VigiTrans
Tom Reucher : tom.reucher[AT]free.fr
|
.
Paris, le 27 mai 2003
Communiqué
de Presse n° 7
Discriminations
Discordantes
.
L'Inter
LGBT et le [l'Association de Préfiguration
du] CADHP toujours aussi discriminants à la
veille de la marche des fiertés !
Archilesb
! et VigiTrans interpellent l'Inter
LGBT (Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans)
- sur son renouvellement inconditionnel au
projet de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles
de Paris (CADHP),
- un projet que le Conseil de la Lesbian & Gaie [Gay]
Pride île-de-France avait déjà adoubé
en 2002 alors qu'il était et reste discriminant.
Quelle valeur
attribuer au mot d'ordre de l'Inter LGBT pour la Marche
des Fiertés [LGBT] en juin prochain : ensemble
contre toutes les discriminations ?
.
Samedi 24 mai
à l'AGECA s'est tenue la réunion du
Conseil de l'Inter LGBT.
Le
[l'Association
de Préfiguration du] CADHP
y a présenté l'état d'"avancement"
de son projet.
- Seule nouveauté : le renouvellement du Conseil d'Administration
et du Bureau de manière à ce qu'il soit paritaire
(biologiquement) c'est-à-dire composé d'hommes et
de femmes.
Archilesb
! et VigiTrans
ne peuvent
- que constater que cette parité [de l'Association
de Préfiguration] du CADHP
n'est pas respectée dans le choix des salariés (seul
Jean Le Bitoux se voit salarié);
- que la parité homme/femme n'est pas
un critère qui permet de prendre en compte la diversité
des identités et des cultures sexuelles et de genre
(parité culturelle).
.
- Le PASTT
(Prévention Action Santé Travestis Transsexuelles),
- le CARITIG (Centre d'Aide, de Recherche et d'Information
sur la Transsexualité et l'Identité de Genre)
- et l'ASB (Association du Syndrome de Benjamin)
ont d'ailleurs interpellé Stéphane
Martinet (élu PS), le nouveau président
de [l'Association de Préfiguration]
du CADHP sur l'absence persistante
de transsexuel(le)s et de trangenres dans la "nouvelle"
équipe.
.
Archilesb
! et VigiTrans
regrettent que l'Inter LGBT
- ait refusé l'autorisation de filmer ce débat historique
sur la question des archives
- et n'ait pas soumis au vote le renouvellement de son soutien à
une équipe contestée
- et qui bloque la tenue d'une réunion de mise à plat
avec les élus de la Mairie de Paris comme l'avait
intelligemment proposé en mars Christophe Girard adjoint
du Maire à la culture.
De
nombreuses associations présentes ont également fait
part de leurs inquiétudes vis à vis du projet
:
- manque de transparence,
- un parti pris du scientifique discutable et le fait que la phase
dite de "préfiguration" pour laquelle a été
votée une subvention de 100.000 euros par le Conseil de
Paris en octobre dernier se soit limité à un lifting
inadéquat des instances de l'association.
Malgré
les critiques formulés depuis plus de six mois, le
[l'Association de Préfiguration du] CADHP
persiste à privilégier une conception dix-neuviémisante,
élitiste et universitaire de l'archive.
- Devant un parterre d'associations médusées, Stéphane
Martinet, le président [de l'Association de Préfiguration
du] du Centre a déclaré "que l'archive
n'etait pas de la militance",
- creusant l'écart entre les concepteurs du Centre
et ses interlocuteurs toujours conçus comme de simples
donneurs d'archives et en aucun cas comme les acteurs de leur
propre mémoire et histoires.
.
Archilesb
! et VigiTrans
sont solidaires des critiques qui ont été émises
lors de cette réunion, notamment celles émanant
- de la Coordination Lesbienne en France,
- du collectif de pédés queers LopAttaQ,
- des associations transsexuelles et de transgenres (CARITIG,
PASTT, ASB)
- mais aussi de l'Académie Gay
& Lesbienne,
- de CONTACT
- et du Centre Gai et Lesbien [de Paris]
qui devant le manque de crédibilité
et de légitimité du projet a réaffirmé
comme d'autres sa volonté de ne pas confier ses archives
au Centre en l'état.
.
-
Pour toute information complémentaire :
[ http://www.archiq.fr.vu/
]
www.archilesb.org
www.vigitrans.org
-
Pour consulter la revue de presse nationale et internationale
sur le CADHP :
http://www.archiveshomo.info/
.
|
22 5 2003 :
inter-lgbt.france.qrd.org > communiqué de
l'Interassociative Lesbienne, Gaie, Bi et Trans (Inter-LGBT)
http://inter-lgbt.france.qrd.org/communiques/20030522-cadhp.html
http://www.gayvox.com/edito/index.php?id_rub=3&id_srub=43&id_dossier=814
|
.
Communiqué de presse
Réunion
du Conseil de l'Inter-LGBT ce samedi 24 mai 2003 :
Le
Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelle de Paris
à l'ordre du jour
.
Le
22 janvier dernier [
de l'année 2002, et non de 2003 ! ],
le projet du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelle
de Paris (CADHP) était présenté
aux associations
réunies en Conseil de l'Interassociative Lesbienne,
Gaie, Bi et Trans (Inter-LGBT).
À
cette occasion, a été pris auprès du Conseil
de l'Inter-LGBT l'engagement d'un compte-rendu
régulier sur l'avancement du projet.
.
C'est
pourquoi, ce samedi 24 mai, à l'occasion de la réunion
du Conseil de l'Inter-LGBT, le projet sera
de nouveau à l'ordre du jour, comme il l'a été
publiquement annoncé à l'occasion du Printemps
des assoces le 22 mars dernier.
Le
débat permettra aux associations et aux responsables du
projet d'échanger sur son état actuel,
sur son fonctionnement durant sa phase de préfiguration et
sur ses objectifs.
Le
Conseil de l'Inter-LGBT réunit plus de 60 associations
membres et décide des grandes orientations de l'Inter-LGBT.
Ces
discussions, certes internes, sont toutefois publiques : la presse
y est la bienvenue, et les représentant-e-s d'associations
non-membres peuvent y participer et y intervenir, dès lors
que le propos est constructif et respectueux des autres associations
et des règles démocratiques de l'Inter-LGBT.
Les
opposant-e-s au projet auront donc, dans ces conditions, la possibilité
de participer à la discussion si ils/elles le souhaitent.
.
Samedi
24 mai 2003, AGECA, 177 rue de Charonne, Paris
11e.
- Le Conseil se réunit à partir de 14h00.
- Le projet de CADHP sera présenté à
partir de 16h30.
Alain
Piriou, Porte-parole
.
|
26
3 2003 : communiqué du Collectif ExisTrans :
- PASTT (Prévention Action Santé
Travail pour Transgenres)
Camille CABRAL : pastt[AT]noos.fr
- ASB (Association du Syndrome de Benjamin)
Tom REUCHER : asb[AT]asbfrance.org |
.
Le
Collectif ExisTrans, actuellement composé des
associations trans :
- ASB (Association du Syndrome de Benjamin)
- et PASTT (Prévention Action Santé
Travail pour Transgenres),
est
heureux d'apprendre que la Mairie de Paris a finalement
accepté d'organiser une réunion de mise à plat
du projet du CADHP
(Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris).
.
Il nous paraît
évident que les pétitions et les démarches
d'Archilesb! et de VigiTrans pour dénoncer
les lacunes du projet et pour demander la tenue de cette réunion
restent légitimes :
actuellement, il n'y a toujours aucun transsexuel
et aucun transgenre, ni dans le comité scientifique, ni dans
le Conseil d'Administration de l'association de préfiguration
!
.
Dans le premier
paragraphe de la page 6 de la revue du Centre, parue
en novembre 2002, on pouvait lire :
«Enfin, le fonctionnement du centre, et particulièrement
celui du comité scientifique, doit tendre vers la parité
et associer toutes les composantes de la communauté lesbienne,
gaie, bi et transsexuelle».
Jolis
voeux pieux !
Par
parité, il faudrait entendre parité culturelle pour
que soient incluses les minorités sexuelles et de genres.
.
A la fin du
mandat de Natacha TAURISSON, l'ASB a totalement
renouvelé son Conseil d'Administration lors
de son assemblée générale de mars 2003.
Dès décembre,
les futurs nouveaux élus avaient déjà signé
à titre individuel la pétition VigiTrans.
Tom REUCHER,
nouveau président de l'ASB, étant par
ailleurs un des initiateurs de VigiTrans.
.
Nous dénonçons
ici la tentative de l'ex-présidente de l'ASB
de rendre minoritaire les voix des associations trans comme le CARITIG
ou le PASTT au sein du collectif ExisTrans.
Tentative qui
a eu pour conséquence le départ du CARITIG
qui regrettait l'impossibilité de dialogue et dénonçait
la manipulation (voir communiqué de presse du CARITIG
du 14 février 2003 "Le CARITIG se retire du
collectif ExisTrans").
La nouvelle
direction de l'ASB tient à affirmer son total
désaccord avec de tels procédés et se désolidarise
des actions de son ancienne direction.
.
Le
Collectif ExisTrans sera heureux de participer à cette réunion
et espère que le projet en sortira renforcé et enfin
véritablement Lesbien, Gai, Bi et Trans !
.
Pour le Collectif
ExisTrans :
- PASTT
(Prévention Action Santé Travail pour
Transgenres)
Camille CABRAL : pastt[AT]noos.fr
- ASB
(Association du Syndrome de Benjamin)
Tom REUCHER : asb[AT]asbfrance.org
.
|
18
3 2003 : communiqué de l'Association du Syndrome de Benjamin
(ASB)
http://www.asbfrance.org/ |
.
PARIS, le 18 mars 2003
COMMUNIQUE
DE PRESSE N° 2003-001
.
L'Association
du Syndrome de Benjamin [ASB]
est heureuse d'apprendre que la
Mairie de Paris a accepté
d'organiser une réunion de mise à plat du projet
du CADHP (Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles
de Paris).
Nous ne pouvons
que constater que les démarches d'Archilesb!
et de VigiTrans pour dénoncer les lacunes du
projet et pour demander la tenue de cette réunion
étaient légitimes.
L'ASB
serait heureuse de participer à cette réunion.
Nous
espérons que le projet
[de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de
Paris (CADHP)] en sortira renforcé
et enfin véritablement Lesbien, Gai, Bi et Trans !
.
Tom REUCHER,
président.
tom.reucher[AT]free.fr
.
|
4
1 2003 : Communiqué des Universités d'Eté
Euroméditerranéennes des Homosexualités (UEEH)
> sur le projet du futur Centre d'Archives et de Documentation
Homosexuelles de Paris (CADHP)
http://www.france.qrd.org/assocs/ueh/spip/breve.php3?id_breve=6
|
.
Pour un centre d'archives et de documentation
gai, lesbienne, trans et féministe à Paris
.
Nous
sommes interpellé-e-s par les appels
- d'Archilesb ! : "Pour
que cesse l'exclusion des lesbiennes dans le projet du futur centre
de documentation et d'archives homosexuelles de Paris ! ! !"
- et de VIGITRANS, groupe d'action
et de réflexion transsexuel(le) et transgenre : "Pétition
pour l'intégration des trans dans le comité de pilotage du centre
de documentation et d'archives de la ville de Paris".
.
Nous avons lu
le document de présentation du projet pour un "centre d'archives
et de documentation homosexuelles de Paris" (CADHP).
Nous
prenons acte des objectifs que se sont donnés les promoteurs
(extrait du dossier, partie 1.C.a., page 5, les parties en gras
sont dans le texte d'origine) :
.
Un projet pour toute la communauté gay et lesbienne
« Ce
projet doit être fédérateur et soutenu par toutes les composantes
de la mouvance homosexuelle.
Il reçoit
dès aujourd'hui l'appui de la Lesbian and Gay Pride parisienne,
qui réunit l'essentiel des associations parisiennes, dont certaines
sont implantées dans tout le pays.
Comme institution
d'envergure nationale, il doit aussi s'attacher à tisser des liens
avec les principales associations régionales, pour définir avec
elles une politique de mise en réseau et/ou de dépôt des archives
existantes. Elles constitueraient des relais permettant de faire
remonter au centre les fonds d'archives dont elles apprennent l'existence
et qui doivent être sauvés.
La création
de ce lieu pose la question de la présence d'archives et de documentations
lesbiennes, voire bisexuelles ou transsexuelles au sein du centre.
La réponse
à apporter à cette question doit être à notre avis la suivante :
- Pour ce
qui concerne le centre de ressources documentaires, il doit offrir
la plus large documentation possible sur l'ensemble des minorités
sexuelles ;
Il existe
déjà des archives lesbiennes et féministes (Maison des femmes, archives
lesbiennes), qui ne sont pas accessibles aux hommes, pour diverses
raisons. Le centre doit nouer des liens de confiance avec ces institutions
(qui devraient d'ailleurs être mieux soutenues), pour un enrichissement
mutuel, une mise en réseau et une numérisation éventuelle des fonds.
Il doit aussi pouvoir recueillir tout fonds qui lui serait remis,
qu'il émane d'homosexuels ou de lesbiennes, du fait de sa volonté
d'ouverture la plus large possible. Mais il est probable que dans
un premier temps le fonds d'archives concernera majoritairement
l'homosexualité masculine, pour des raisons historiques.
- Un fonds
féministe important devra être constitué, car l'histoire de la libération
des homosexuels et des lesbiennes est indissociable de l'essor du
mouvement des femmes dans les années 60 et 70 ;
- Enfin,
le fonctionnement du centre, et en particulier celui du comité scientifique,
doit tendre vers la parité.
Le centre
doit aussi s'appuyer sur les entreprises gays et lesbiennes existantes,
principalement de presse, qui peuvent apporter des fonds archivistiques
et documentaires, ainsi que des soutiens financiers. »
.
Ce projet est
ambitieux et il ne peut être qu'un projet fédérateur. Afin
de garantir l'ouverture, la mixité et le professionnalisme requis,
afin d'inspirer la confiance nécessaire aux dons de fonds documentaires
venant de tous horizons, l'équipe initiatrice doit, dès le départ,
être la plus large possible et pluridisciplinaire.
Afin de couper
court à toute polémique sur l'écart entre la volonté affichée de
neutralité et de pluralisme d'une part et les difficultés de mise
en oeuvre d'autre part,
les fondateurs du projet doivent affirmer les garanties qu'ils entendent
donner dès à présent pour une conduite pluraliste et mixte du projet
afin que ce centre soit, dès son ouverture, conforme
aux vux énoncés dans le dossier public.
En
effet, cette pluralité et cette mixité ne peuvent se construire
qu'à la genèse du projet,
il serait illusoire de croire qu'un processus par étape parvienne
à lever les préventions et les doutes.
.
C'est
pourquoi il est maintenant urgent que les modalités d'organisation
et de suivi scientifique soient établies de façon à garantir :
- un projet
fédérateur et soutenu par toutes les composantes de la mouvance
homosexuelle,
- un centre
de ressources documentaires qui offre la plus large documentation
possible sur l'ensemble des minorités sexuelles,
- des liens
de confiance avec les archives lesbiennes et féministes,
- un fonctionnement
du centre, et en particulier celui du comité scientifique, qui tende
vers la parité. Comme le dit le texte cité ci-dessus.
.
A
cet égard la communication la plus large sur le projet et son avancement
pourront utilement contribuer à l'accueil et l'élargissement nécessaires.
Nous ne souhaitons
pas que le débat engagé mette en péril le projet de centre d'archives
et de documentation mais qu'au contraire il permette de dépasser
les inévitables écueils initiaux de mise en uvre.
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15
3 2003 : archiveshomo.info > Communiqué de presse de l'Académie
Gay & Lesbienne
http://www.archiveshomo.info/
|
.
L'Académie
Gay & Lesbienne apporte son soutien
pour une réunion de mise à plat du projet du futur
CADHP
sous l'égide d'une haute autorité de la Mairie
de Paris
.
L'Académie
Gay et Lesbienne a signé les pétitions des collectifs
Archilesb ! et VigiTrans comme de nombreuses
associations et personnalités LGBT (plus de 800 signataires),
qui réclament l'intégration
des lesbiennes et des trans dans le projet du futur Centre
d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (voir
les communiqués
et pétitions des associations, groupes, etc. sur notre
site http://www.archiveshomo.info).
.
De
plus en plus de voix s'élèvent contre la conception
discriminatoire de ce projet qui prétend être
"fédérateur de toutes les composantes de la
mouvance homosexuelle" :
-
l'historienne Marie-Jo Bonnet, avec le soutien de nombreuses
personnalités : Elisabeth
Badinter (philosophe écrivaine), Francine Bavay
(élue du Conseil régional IdF), Geneviève
Fraisse (députée européenne), Henri
Maurel (archives du G.P.L. et de la radio
Fréquence Gaie), etc. ;
-
les collectifs : VigiTrans et Archilesb !
avec le
soutien de plus de 800 signataires de leurs pétitions,
Lopattaq ;
-
les associations : Coordination
des Lesbiennes en France (CLF), Collectif National
pour les Droits des Femmes, Les Voies d'Elles, Académie Gay
& Lesbienne, Association du Syndrome de Benjamin
(ASB), Centre d'Aide de Recherche et d'Information sur
la Transsexualité et l'Identité de Genre (CARITIG),
Prévention Action Santé Travail pour les
Transgenres (PASTT), etc.
.
Les
dirigeants de la Mairie de Paris viennent d'accepter le principe
d'une réunion de mise à plat sur le projet du futur
CADHP sous l'égide d'une haute autorité
de la Mairie,
- à la suite de l'entrevue des collectifs Archilesb
!, VigiTrans et Lopattaq avec
M. Christophe Girard, adjoint au Maire chargé de la
culture,
- et de l'entretien de l'historienne Marie-Jo Bonnet avec
Mme Benjelloun, conseillère au cabinet de Anne
Hidalgo, première adjointe au Maire de Paris.
L'Académie
Gay & Lesbienne apporte son
soutien pour une réunion avec toutes les parties concernées,
ce qui pourrait permettre de :
- faire la lumière sur la gestion du projet du futur CADHP
par son Association de Préfiguration,
- de mettre un terme à la discrimination des lesbiennes,
des trans, et à l'occultation des centres d'archives LGBT
existants,
- de faire le point sur les archives des minorités sexuelles
et de genre,
- de demander que la Mairie de Paris aide équitablement
les centres d'archives LGBT existants.
.
Contre
un projet tendancieux qui n'est pas "soutenu
par toutes les composantes de la mouvance homosexuelle"
.
La
mise à l'écart de l'histoire des lesbiennes et des
trans et de leurs représentant(e)s :
Cette association
(créée par trois hommes) prétend que le projet
de son futur centre privé d'archives homosexuelles tend à
être représentatif et fédérateur de toutes
les mouvances gays, bis, lesbiennes et trans alors
qu'il y a effectivement d'importants manquements (voir N°
spécial "Paris
brûle-t-il ?" du magazine 360° de mars
2003).
De plus, ce
projet ambitionne d'être une institution d'envergure nationale,
et même internationale "à l'instar de Berlin, Amsterdam,
San Francisco..."
.
M. Christopher
Miles, président de l'AP CADHP "persiste et
signe" (Agenda du magazine Têtu de février
2003, p. 6) :
- "dans un premier temps le fonds
d'archives concernera majoritairement l'homosexualité masculine,
pour des raisons historiques." (Chapitre a : Un projet
pour toute la communauté gay et lesbienne.)
- "Cette politique d'acquisitions devrait être centrée
sur l'histoire du Paris gay [...]" (Chapitre 1 : Le Centre d'Archives.)
D'autre part
M. Jean Le Bitoux a fait sa sélection de lesbiennes
dans ses commissions consultatives pour "travailler" avec
: telles lesbiennes "psychothérapeutes"
ou telles lesbiennes "écrivaines", "qu'il ne confond
pas" avec telles "lesbiennes radicales" (magazine
IB News de mars 2003, page 8).
Enfin, le projet
du futur CADHP organise sa promotion par
un budget annuel de 50 000 francs de publicité dans la presse
gay (mais aucun budget de publicité pour les journaux lesbiens
et trans ! ).
.
Mais
les problèmes de la préfiguration du CADHP
ne viennent pas seulement des révoltes des lesbiennes et
des trans contre le projet d'un groupe de gays soutenus par la Mairie
de Paris :
(voir le
recencement des nombreux articles parus dans la presse française
et étrangère depuis celui de Libération
du 7 décembre 2002 sur notre site http://www.archiveshomo.info).
.
L'Association
de Préfiguration du CADHP n'est pas une institution publique
:
L'AP CADHP
n'est qu'une simple association loi 1901 créée le
19 décembre 2001 ayant pour but d'ouvrir un nouveau centre
privé d'archives homosexuelles à Paris (Journal
Officiel du 26 janvier 2002).
M. Philippe
Lasnier, du Cabinet du Maire de Paris, a d'ailleurs répondu
que "la vie interne d'une association n'est pas de notre ressort"
aux demandes d'intégration des lesbiennes et des trans au
projet de l'AP CADHP (Agenda du magazine Têtu
de février 2003, p. 6).
D'existence récente ( à peine
plus d'un an ! ), cette association n'a donné aucune garantie
sérieuse pour la pérennité de ses futures oeuvres.
De plus, le
manque de transparence sur sa gestion ( combien de salariés
? et à quels titres ? ) crée davantage de confusion
que de confiance.
Par ailleurs,
M. Jean Le Bitoux a fait des interventions en qualité
de "Directeur du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles
de Paris" alors que ce (futur) Centre
n'existe qu'à l'état de projet sur le papier de l'Association
de Préfiguration qui est elle-même encore domiciliée
dans un appartement privé !
.
La
condescendance envers les autres associations, notamment régionales
:
Sans aucune
légitimité, cette association considère comme
acquis d'office, d'avoir un droit sur les fonds de documents LGBT
dans toute la France, et notamment sur les
archives d'autres associations antérieures à elle
et sur des collections privées.
"Comme institution
d'envergure nationale, il doit aussi s'attacher à tisser
des liens avec les principales associations régionales, pour
[...] [le] dépôt des archives existantes, et pour
qu'elles constituent des relais permettant de faire remonter au
centre les fonds d'archives dont elles découvrent l'existence."
(dossier de présentation du Projet du Centre d'Archives.)
.
L'occultation
des centres d'archives LGBT existants en France :
"L'Histoire
des archives et bibliothèques gays et lesbiennes" dans
le dossier de présentation du projet CADHP
ne cite que des centres d'archives à
l'étranger mais pas les initiatives et ressources françaises
LGBT.
Rien sur les archives, ni sur l'histoire et la mémoire de
la lutte contre le sida.
"Jean
Le Bitoux n'a pas souhaité... donner son avis sur l'Académie
Gay et Lesbienne" dans son interview au magazine
IB News de mars 2003,
Par contre nous
avons mentionné son Projet du futur CADHP et
un lien vers le site de son AP CADHP dans notre Recensement
annuel des centres et fonds d'archives LGBT en France (voir
sur notre site http://www.archiveshomo.info).
.
Cette
nouvelle association (née
neuf mois après l'élection de M. Bertrand Delanoë
à la Mairie de Paris) a bénéficié
rapidement 100 000 euros de subventions !
Il ne faudrait
pas que ces aides, qui doivent être utiles et profitables
à toutes et à tous, instaurent
un déséquilibre à l'avantage de la dernière
venue, qui est subventionnée pour son projet, et les associations
plus anciennes, qui n'ont aucune aide pour leur travail effectif.
Les promoteurs
du projet de CADHP n'ont pas le droit de profiter
de la puissance des fonds municipaux pour se livrer à une
hégémonie déloyale sur les centres d'archives
LGBT existants qui n'ont pas les moyens de résister.
D'ailleurs,
M. Jean Le Bitoux expliqué ses motivations "de
travailler" sur
ce projet d'un futur CADHP :
- "C'est le projet de la Ville de Paris, soutenu par Christophe
Girard et Bertrand Delanoë. Si
M. [Jean] Tibéri avait conservé sa
place de Maire, nous ne serions pas en train de travailler là
dessus. Bertrand Delanoë a bien compris que Paris
était une très grande ville au niveau de l'homosexualité.
Nous sommes dans une bonne conjoncture"
(magazine Têtu de septembre 2002).
.
La
diversité des ressources et le pluralisme des centres d'archives
existants contribuent à la préservation des patrimoines
culturels LGBT
Mais les promoteurs
du projet CADHP ont écarté celles
et ceux qui ont consacré avec passion et sincérité,
beaucoup de leur temps, et même de leurs deniers personnels
pour contribuer à la sauvegarde des archives LGBT !
L'Histoire retiendra
que cette entreprise arrogante, prétend créer LE premier
centre d'archives homosexuelles pour bénéficier des
subventions et pour marginaliser les initiatives citoyennes antérieures.
L'Académie
Gay & Lesbienne a été créée
avant que le candidat Bertrand Delanoë
à la Mairie de Paris ait promis son soutien pour un
centre d'archives homosexuelles. Aujourd'hui, nous avons
déjà archivé environ 20 000 documents GLBT
et sida, et notamment sauvegardé les créations éphémères
des arts populaires.
.
Le
déni du travail de notre Conservatoire
des Archives et des Mémoires Homosexuelles,
nous rend plus déterminés que jamais :
- à poursuivre notre travail d'enrichissement et de mise
en valeur de notre fonds d'archives,
- à protéger celui-ci de toute tentative d'appropriation
ou de récupération,
- à défendre notre association contre l'hégémonie,
l'insulte et l'insinuation.
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13 1 2003 :
e-llico.com > par Jean-François Laforgerie
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=1296
30 1 2003 : illico page 20
|
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L'Inter LGBT a réaffirmé (12/01) son
soutien
[...]
Archives
Gay : l'Inter-LGBT contre la polémique
.
LInter-LGBT
intervient à son tour dans la polémique sur le Centre
dArchives et de Documentation Homosexuelles.
.
"L'Inter-LGBT
a souhaité la création d'un Centre d'Archives
et de Documentation, sur l'ensemble des minorités
sexuelles, qui s'inscrive résolument dans la société
:
- par la mise en place d'un service de documentation ouvert à
toutes et à tous,
- par le recueil d'archives de diverses sources, sans exclusion,
- par la valorisation des documents d'une histoire fragile et méconnue.
Elle exprime
sa satisfaction d'avoir vu ce souhait
- concrétisé par le projet de
l'Association de Préfiguration du Centre,
- animée par Christopher Miles, Florence Tamagne
et Jean Le Bitoux,
et se réjouit du soutien apporté par la Ville
[de Paris] à ce projet ".
.
L'Inter-LGBT
regrette
- la polémique née autour de la pétition "Pour
que cesse l'exclusion des lesbiennes dans le projet du futur Centre
de Documentation et d'Archives Homosexuelles de Paris"
qui lui a notamment été adressée,
- ainsi que l'exploitation qui en a été faite dans
la presse.
.
Afin
d'en savoir plus, et de connaître les explications des premiers
intéressés, Jean Le Bitoux, co-initiateur
du projet du CADHP a été invité
lors du dernier Conseil.
Il a ainsi pu
réaffirmer
- que le projet, aujourd'hui dans sa phase de préfiguration,
était ouvert à toutes les contributions,
- et que, contrairement aux affirmations erronées de la pétition,
la composition du comité scientifique du Centre
reflétait une réelle mixité, et s'approcherait
de la parité dans les prochains mois.
Un
état d'avancement du projet sera régulièrement
présenté devant le Conseil de l'Inter-LGBT
".
.
L'Inter-LGBT
rappelle son souci constant d'une concertation entre les différentes
composantes du mouvement lesbien, gai, bi et trans.
Elle appuie
en particulier les démarches constructives
- de la Coordination Lesbienne en France,
- des Archives lesbiennes
- et du Collectif Existrans
vis-à-vis du CADHP afin de s'en rapprocher
et de proposer de nouvelles contributions au projet.
.
L'Inter-LGBT
se déclare "disponible, si cela s'avérait nécessaire,
pour poursuivre
la discussion avec les différents protagonistes.
Elle
souhaite que cesse la polémique qui jette le discrédit
sur l'ensemble du mouvement LGBT afin que le projet du CADHP
puisse se développer
- dans la sérénité
- et dans le respect des principes de neutralité et de pluralité
qu'il s'est donné".
.
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20
12 2002 : communiqué de la Coordination Lesbienne en
France (C.L.F.) Association loi 1901, déclarée
dintérêt général http://membres.lycos.fr/coordlesbiennat
|
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Communiqué
de presse de la Coordination Lesbienne en France
à propos du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles
de la Ville de Paris
.
"Ce
n'est pas en parlant des lesbiennes qu'on brise l'universalité,
c'est en n'en parlant pas."
.
Par la dotation
d'une subvention de 100.000 euros pour aider au démarrage
d'un Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles,
la Ville de Paris fait un pas historique dans la reconnaissance
de l'homosexualité et comble ainsi en partie son retard sur
d'autres grandes métropoles comme Londres, Berlin, Amsterdam,
Barcelone, Montréal ou San Francisco.
.
Mais si ailleurs
une réflexion préalable et approfondie a en général
été menée pour éviter une hégémonie
gaie tant pour les archives retenues que pour les personnes appelées
à participer au projet, il nous faut
en France encore batailler pour éviter la mise au silence
des lesbiennes.
Ce
n'est pas en parlant des lesbiennes qu'on brise l'universalité,
c'est en n'en parlant pas.
.
La Coordination
Lesbienne en France (C.L.F.), se donne pour
objectif une plus grande visibilité du lesbianisme et des
lesbiennes dans ce Centre.
.
Deux moyens sont déjà mis en uvre :
- d'une part,
le soutien aux démarches qui exigent
cette visibilité - c'est ainsi que la C.L.F.
est signataire de la pétition "Archilesb !"
portée par Marie-Hélène Bourcier, sociologue,
et par Marie-Jo Bonnet, historienne -,
- et d'autre
part, des contacts réguliers avec les
instigateurs du projet du C.A.D.H.P. afin d'imaginer ensemble comment
compenser ce déficit à l'égard des lesbiennes
d'hier et d'aujourd'hui.
.
Notre
démarche s'inscrit totalement dans la volonté affichée
de parité et d'égalité entre femmes et hommes.
Nous espérons ainsi contribuer au progrès vers une
réelle universalité.
.
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12
2002 : communiqué des Archives, Recherches et Cultures
Lesbiennes (ARCL)
http://arcl.free.fr/arcl/position.php
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Positions
des Archives, Recherches et Cultures Lesbiennes
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Lassociation
ARCL ( Archives, Recherches et Cultures Lesbiennes
) publie le texte suivant dans le but de dissiper certains malentendus
- nés, dune part de lannonce du projet de création
du Centre de documentation et darchives homosexuelles
de Paris ( CADHP ),
- nés dautre part de la pétition qua fait
circuler le groupe Archilesb.
En affichant
ainsi ses positions fidèles à celles des
différents collectifs ARCL depuis leur création
, lassociation espère répondre aux interrogations
quont pu, ou peuvent avoir les lesbiennes sur ces sujets.
.
Lassociation
loi 1901 " Archives, Recherches et Cultures Lesbiennes
" (communément appelée les Archives lesbiennes)
a été créée en 1984, période
où les groupes lesbiens se développaient en grande
majorité dans la non-mixité politique.
Depuis
près de vingt ans, lassociation poursuit ses buts qui
sont de collecter et darchiver tout document ayant trait au
lesbianisme et au féminisme.
.
Elle est soutenue
en cela par la communauté lesbienne, à laquelle elle
propose, comme à toutes les femmes, laccès à
lun des plus vastes fonds en France témoignant de leur
histoire, leurs luttes et leurs différentes expressions.
De par lhistoire
des mouvements lesbiens et féministes, lassociation
reste dans une politique de non-mixité qui lui assure une
totale indépendance dans ses choix dacquisition et
darchivage.
.
Les sollicitations
faites aux utilisatrices de ce lieu pour aider à son financement
ne recueillent pas un budget suffisant pour un large développement
de lassociation.
Au
vu du soutien affiché de Bertrand Delanoë aux
associations gaies comme lesbiennes, les ARCL ont
entrepris, début 2002, des démarches afin dobtenir
des subventions auprès de la Mairie de Paris (mais
aussi auprès du ministère de la Culture),
pour enrichir le fonds, poursuivre larchivage dans les meilleures
conditions, développer leur rayonnement et étudier
une mise en réseau dont le contenu et la méthodologie
restent à définir avec dautres centres
darchives existants, comme le Centre des archives du
féminisme dAngers ou comme, sil est effectivement
créé, le CADHP.
.
Nous
souhaitons néanmoins rester dans une vision associative et
militante afin de préserver lassociation et son fonds
des aléas et fluctuations politiques.
De
ce fait, il nest en aucun cas question, ni même imaginable
par aucune des militantes du collectif des ARCL, de voir le fonds
des Archives être intégré dans lune ou
lautre de ces institutions.
Nous
poursuivons le développement de lassociation dans la
non-mixité, composante politique des mouvements lesbiens,
homosexuels comme féministes.
.
Les
revendications de groupes et dassociations tels Archilesb
ou Vigitrans (" pour que cesse lexclusion
des lesbiennes, des bi et des trans dans le projet du futur centre
de documentation et darchives homosexuelles de Paris
") sinscrivent dans une mouvance politique mixte.
Ce
sont des revendications légitimes dans cette optique de mixité
affichée.
.
Les
Archives Recherches et Cultures Lesbiennes, pour leur
part, ne peuvent quappeler à un renforcement du soutien
à lassociation pour la préservation de son autonomie.
Nous
espérons que cette position des ARCL est claire et quelle
remporte ladhésion du plus grand nombre de lesbiennes
et groupes lesbiens.
Écrivez-nous
pour envoyer vos soutiens !
.
Les ARCL,
décembre 2002
Archives,
Recherches et Cultures Lesbiennes
C/O Maison des Femmes de Paris
163, rue de Charenton 75012 Paris
archives.lesbiennes@wanadoo.fr
Centre de
documentation et bibliothèque de prêt
Ouvert à toutes, tous les mardis entre 19 h et 21 h 30
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