5
3 2003 : Têtu > Par Quotidien
http://www.tetu.com/infos/lire/3673
|
.
"CADHP"
: Précisions de la Mairie
(Paris) France
Après
le communiqué dans lequel Archilesb et Vigitrans
se félicitaient d'avoir "obtenu" une "réunion
de mise à plat" et espéraient qu'"un nouveau
départ puisse être pris dans la réalisation
du projet du Centre de manière à
ce que celui-ci devienne la maison de toutes les minorités
sexuelles et de genre" (lire Quotidien du 4 février),
la Mairie
de Paris précise que, sous la houlette de plusieurs adjoint(e)s
au maire, dont Odette Christienne
qui a la charge des dossiers Archives, elle soutient toujours
- le projet du Centre d'Archives Homosexuelles (CADHP),
- ses responsables
- et sa démarche scientifique et historique.
Elle rappelle
que c'est également le cas d'un grand
nombre d'associations et de groupes inter-associatifs LGBT (CGL,
Inter-LGBT, Archives Lesbiennes, Collectif Pacs etc, ASB, UEEH...).
.
A l'Hôtel
de Ville, on indique que le rendez-vous accordé la semaine
dernière par l'adjoint au Maire de Paris en charge de
la Culture aux deux collectifs avait pour objectif principal
de "mettre fin à divers quiproquos".
Mais,
précise-t-on, "il n'y a pas eu au sens propre de "remise
à plat" du projet,
ni d'intrusion dans la vie démocratique interne de l'association".
.
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1er
3 2003 : communiqué commun N° 7 des groupes Archilesb!
et VigiTrans |
.
Archilesb! : http://www.archiq.fr.vu/
Marie-Hélène Bourcier mhbourcier[AT]free.fr
VigiTrans
: http://syndromedebenjamin.free.fr/
Tom Reucher tom.reucher[AT]free.fr
Paris,
le 1er mars 2003
Communiqué
de Presse n° 7
ARCHILESB
! et VIGITRANS
à la Mairie de Paris
.
BEAU
TRAVAIL !
ARCHILESB! ET
VIGITRANS OBTIENNENT
LA REUNION DE MISE A PLAT QU'ILS APPELLAIENT DE LEUR VUX
POUR LE PROJET DE CENTRE D'ARCHIVES ET DE DOCUMENTATION
DES HOMOSEXUALITES DE PARIS.
Archilesb!,
Vigitrans et le collectif Lopattaq ont
été reçus à la Mairie de Paris mercredi 26 février par Mr
Christophe Girard, adjoint à la culture au Maire.
A
l'issue de cette rencontre productive, l'engagement fut pris par
Mr Christophe Girard d'organiser aussi rapidement que possible
une réunion de travail avec toutes les parties concernées.
.
Animés
par la volonté de voir se mettre en place un Centre d'archives
qui compte avec toutes les minorités sexuelles, Archilesb!
et Vigitrans avaient adressé en février dernier un
courrier à Mr Delanoë
pour lui faire part des manquements dans l'actuel projet proposé
par Mr Miles et Mr Le Bitoux et demander la tenue
d'une réunion de mise à plat.
.
En
octobre dernier, Archilesb! rejoint en novembre par
VigiTrans, ont lancé avec les soutiens du PASTT,
du Caritig, de l'Académie Gay & Lesbienne
et de nombreux acteurs de la communauté LGBT, deux pétitions
pour protester contre l'exclusion des lesbiennes, des transsexuel/les
et des transgenres mais aussi de la question du sida de l'actuel
projet du Centre de documentation et d'archives homosexuelles de
la ville de Paris (CADHP).
Celles-ci
ont recueillies plus de 900 signatures à ce jour.
La liste des signataires qui comporte
- des associations gaies, lesbiennes, transgenres et féministes
(Act-Up Paris, Cineffable, la Coordination lesbienne de France,
le collectif Droits des Femmes de Paris... )
- mais aussi de nombreuses personnalités (Pierre Bergé, Alain
Touraine, Virginie Despentes... )
- ainsi que de nombreuses signatures à l'international (Lesbian
Archives de New York et de Los Angeles, Feminist net of Greece,
Teresa de Lauretis de l'université de Santa Cruz, Martha
Gever de l'université de Floride... ) avait été jointe aux courriers
adressés à Mr Delanoë ainsi qu'au CADHP.
.
Archilesb!,
Vigitrans et le collectif Lopattaq
se réjouissent de constater que leurs revendications soient
enfin entendues et qu'un nouveau départ puisse être pris
dans la réalisation du projet du Centre de manière à ce que celui-ci
devienne la maison de toutes les minorités sexuelles et de genre.
.
Pour toute information
complémentaire,contacts Presse :
Archilesb!
: http://www.archiq.fr.vu/
Marie-Hélène Bourcier mhbourcier[AT]free.fr
VigiTrans
: http://syndromedebenjamin.free.fr/
Tom Reucher tom.reucher[AT]free.fr
.
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26
3 2003 : communiqué du Collectif ExisTrans :
- PASTT (Prévention Action Santé
Travail pour Transgenres)
Camille CABRAL : pastt[AT]noos.fr
- ASB (Association du Syndrome de Benjamin)
Tom REUCHER : asb[AT]asbfrance.org |
.
Le
Collectif ExisTrans, actuellement composé des
associations trans :
- ASB (Association du Syndrome de Benjamin)
- et PASTT (Prévention Action Santé
Travail pour Transgenres),
est
heureux d'apprendre que la Mairie de Paris a finalement
accepté d'organiser une réunion de mise à plat
du projet du CADHP
(Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris).
.
Il nous paraît
évident que les pétitions et les démarches
d'Archilesb! et de VigiTrans pour dénoncer
les lacunes du projet et pour demander la tenue de cette réunion
restent légitimes :
actuellement, il n'y a toujours aucun transsexuel
et aucun transgenre, ni dans le comité scientifique, ni dans
le Conseil d'Administration de l'association de préfiguration
!
.
Dans le premier
paragraphe de la page 6 de la revue du Centre, parue
en novembre 2002, on pouvait lire :
«Enfin, le fonctionnement du centre, et particulièrement
celui du comité scientifique, doit tendre vers la parité
et associer toutes les composantes de la communauté lesbienne,
gaie, bi et transsexuelle».
Jolis
voeux pieux !
Par
parité, il faudrait entendre parité culturelle pour
que soient incluses les minorités sexuelles et de genres.
.
A la fin du
mandat de Natacha TAURISSON, l'ASB a totalement
renouvelé son Conseil d'Administration lors
de son assemblée générale de mars 2003.
Dès décembre,
les futurs nouveaux élus avaient déjà signé
à titre individuel la pétition VigiTrans.
Tom REUCHER,
nouveau président de l'ASB, étant par
ailleurs un des initiateurs de VigiTrans.
.
Nous dénonçons
ici la tentative de l'ex-présidente de l'ASB
de rendre minoritaire les voix des associations trans comme le CARITIG
ou le PASTT au sein du collectif ExisTrans.
Tentative qui
a eu pour conséquence le départ du CARITIG
qui regrettait l'impossibilité de dialogue et dénonçait
la manipulation (voir communiqué de presse du CARITIG
du 14 février 2003 "Le CARITIG se retire du
collectif ExisTrans").
La nouvelle
direction de l'ASB tient à affirmer son total
désaccord avec de tels procédés et se désolidarise
des actions de son ancienne direction.
.
Le
Collectif ExisTrans sera heureux de participer à cette réunion
et espère que le projet en sortira renforcé et enfin
véritablement Lesbien, Gai, Bi et Trans !
.
Pour le Collectif
ExisTrans :
- PASTT
(Prévention Action Santé Travail pour
Transgenres)
Camille CABRAL : pastt[AT]noos.fr
- ASB
(Association du Syndrome de Benjamin)
Tom REUCHER : asb[AT]asbfrance.org
.
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4
1 2003 : Communiqué des Universités d'Eté
Euroméditerranéennes des Homosexualités (UEEH)
> sur le projet du futur Centre d'Archives et de Documentation
Homosexuelles de Paris (CADHP)
http://www.france.qrd.org/assocs/ueh/spip/breve.php3?id_breve=6
|
.
Pour un centre
d'archives et de documentation
gai, lesbienne, trans et féministe
à Paris
.
Nous
sommes interpellé-e-s par les appels
- d'Archilesb ! : "Pour
que cesse l'exclusion des lesbiennes dans le projet du futur centre
de documentation et d'archives homosexuelles de Paris ! ! !"
- et de VIGITRANS, groupe d'action
et de réflexion transsexuel(le) et transgenre : "Pétition
pour l'intégration des trans dans le comité de pilotage du centre
de documentation et d'archives de la ville de Paris".
.
Nous avons lu
le document de présentation du projet pour un "centre d'archives
et de documentation homosexuelles de Paris" (CADHP).
Nous
prenons acte des objectifs que se sont donnés les promoteurs
(extrait du dossier, partie 1.C.a., page 5, les parties en gras
sont dans le texte d'origine) :
.
Un projet pour toute la communauté gay et lesbienne
« Ce
projet doit être fédérateur et soutenu par toutes les composantes
de la mouvance homosexuelle.
Il reçoit
dès aujourd'hui l'appui de la Lesbian and Gay Pride parisienne,
qui réunit l'essentiel des associations parisiennes, dont certaines
sont implantées dans tout le pays.
Comme institution
d'envergure nationale, il doit aussi s'attacher à tisser des liens
avec les principales associations régionales, pour définir avec
elles une politique de mise en réseau et/ou de dépôt des archives
existantes. Elles constitueraient des relais permettant de faire
remonter au centre les fonds d'archives dont elles apprennent l'existence
et qui doivent être sauvés.
La création
de ce lieu pose la question de la présence d'archives et de documentations
lesbiennes, voire bisexuelles ou transsexuelles au sein du centre.
La réponse
à apporter à cette question doit être à notre avis la suivante :
- Pour ce
qui concerne le centre de ressources documentaires, il doit offrir
la plus large documentation possible sur l'ensemble des minorités
sexuelles ;
Il existe
déjà des archives lesbiennes et féministes (Maison des femmes, archives
lesbiennes), qui ne sont pas accessibles aux hommes, pour diverses
raisons. Le centre doit nouer des liens de confiance avec ces institutions
(qui devraient d'ailleurs être mieux soutenues), pour un enrichissement
mutuel, une mise en réseau et une numérisation éventuelle des fonds.
Il doit aussi pouvoir recueillir tout fonds qui lui serait remis,
qu'il émane d'homosexuels ou de lesbiennes, du fait de sa volonté
d'ouverture la plus large possible. Mais il est probable que dans
un premier temps le fonds d'archives concernera majoritairement
l'homosexualité masculine, pour des raisons historiques.
- Un fonds
féministe important devra être constitué, car l'histoire de la libération
des homosexuels et des lesbiennes est indissociable de l'essor du
mouvement des femmes dans les années 60 et 70 ;
- Enfin,
le fonctionnement du centre, et en particulier celui du comité scientifique,
doit tendre vers la parité.
Le centre
doit aussi s'appuyer sur les entreprises gays et lesbiennes existantes,
principalement de presse, qui peuvent apporter des fonds archivistiques
et documentaires, ainsi que des soutiens financiers. »
.
Ce projet est
ambitieux et il ne peut être qu'un projet fédérateur. Afin
de garantir l'ouverture, la mixité et le professionnalisme requis,
afin d'inspirer la confiance nécessaire aux dons de fonds documentaires
venant de tous horizons, l'équipe initiatrice doit, dès le départ,
être la plus large possible et pluridisciplinaire.
Afin de couper
court à toute polémique sur l'écart entre la volonté affichée de
neutralité et de pluralisme d'une part et les difficultés de mise
en oeuvre d'autre part,
les fondateurs du projet doivent affirmer les garanties qu'ils entendent
donner dès à présent pour une conduite pluraliste et mixte du projet
afin que ce centre soit, dès son ouverture, conforme
aux vux énoncés dans le dossier public.
En
effet, cette pluralité et cette mixité ne peuvent se construire
qu'à la genèse du projet,
il serait illusoire de croire qu'un processus par étape parvienne
à lever les préventions et les doutes.
.
C'est
pourquoi il est maintenant urgent que les modalités d'organisation
et de suivi scientifique soient établies de façon à garantir :
- un projet
fédérateur et soutenu par toutes les composantes de la mouvance
homosexuelle,
- un centre
de ressources documentaires qui offre la plus large documentation
possible sur l'ensemble des minorités sexuelles,
- des liens
de confiance avec les archives lesbiennes et féministes,
- un fonctionnement
du centre, et en particulier celui du comité scientifique, qui tende
vers la parité. Comme le dit le texte cité ci-dessus.
.
A
cet égard la communication la plus large sur le projet et son avancement
pourront utilement contribuer à l'accueil et l'élargissement nécessaires.
Nous ne souhaitons
pas que le débat engagé mette en péril le projet de centre d'archives
et de documentation mais qu'au contraire il permette de dépasser
les inévitables écueils initiaux de mise en uvre.
.
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20
12 2002 : communiqué de la Coordination Lesbienne en France
(C.L.F.) Association loi 1901, déclarée dintérêt
général http://membres.lycos.fr/coordlesbiennat
|
.
Communiqué
de presse de la Coordination Lesbienne en France à
propos du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles
de la Ville de Paris
.
"Ce
n'est pas en parlant des lesbiennes qu'on brise l'universalité,
c'est en n'en parlant pas."
.
Par la dotation
d'une subvention de 100.000 euros pour aider au démarrage
d'un Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles,
la Ville de Paris fait un pas historique dans la reconnaissance
de l'homosexualité et comble ainsi en partie son retard sur
d'autres grandes métropoles comme Londres, Berlin, Amsterdam,
Barcelone, Montréal ou San Francisco.
.
Mais si ailleurs
une réflexion préalable et approfondie a en général
été menée pour éviter une hégémonie
gaie tant pour les archives retenues que pour les personnes appelées
à participer au projet, il nous faut
en France encore batailler pour éviter la mise au silence
des lesbiennes.
Ce
n'est pas en parlant des lesbiennes qu'on brise l'universalité,
c'est en n'en parlant pas.
.
La Coordination
Lesbienne en France (C.L.F.), se donne pour
objectif une plus grande visibilité du lesbianisme et des
lesbiennes dans ce Centre.
.
Deux moyens sont déjà mis en uvre :
- d'une part,
le soutien aux démarches qui exigent
cette visibilité - c'est ainsi que la C.L.F.
est signataire de la pétition "Archilesb !"
portée par Marie-Hélène Bourcier, sociologue,
et par Marie-Jo Bonnet, historienne -,
- et d'autre
part, des contacts réguliers avec les
instigateurs du projet du C.A.D.H.P. afin d'imaginer ensemble comment
compenser ce déficit à l'égard des lesbiennes
d'hier et d'aujourd'hui.
.
Notre
démarche s'inscrit totalement dans la volonté affichée
de parité et d'égalité entre femmes et hommes.
Nous espérons ainsi contribuer au progrès vers une
réelle universalité.
.
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décembre
2002 : communiqué des Archives, Recherches et Cultures Lesbiennes
(ARCL)
http://arcl.free.fr/arcl/position.php
|
.
Positions
des A.R.C.L.
Archives, Recherches et Cultures Lesbiennes
.
Lassociation
ARCL ( Archives, Recherches et Cultures Lesbiennes
) publie le texte suivant dans le but de dissiper certains malentendus
- nés, dune part de lannonce du projet de création
du Centre de documentation et darchives homosexuelles
de Paris ( CADHP ),
- nés dautre part de la pétition qua fait
circuler le groupe Archilesb.
En affichant
ainsi ses positions fidèles à celles des
différents collectifs ARCL depuis leur création
, lassociation espère répondre aux interrogations
quont pu, ou peuvent avoir les lesbiennes sur ces sujets.
.
Lassociation
loi 1901 " Archives, Recherches et Cultures Lesbiennes
" (communément appelée les Archives lesbiennes)
a été créée en 1984, période
où les groupes lesbiens se développaient en grande
majorité dans la non-mixité politique.
Depuis
près de vingt ans, lassociation poursuit ses buts qui
sont de collecter et darchiver tout document ayant trait au
lesbianisme et au féminisme.
.
Elle est soutenue
en cela par la communauté lesbienne, à laquelle elle
propose, comme à toutes les femmes, laccès à
lun des plus vastes fonds en France témoignant de leur
histoire, leurs luttes et leurs différentes expressions.
De par lhistoire
des mouvements lesbiens et féministes, lassociation
reste dans une politique de non-mixité qui lui assure une
totale indépendance dans ses choix dacquisition et
darchivage.
.
Les sollicitations
faites aux utilisatrices de ce lieu pour aider à son financement
ne recueillent pas un budget suffisant pour un large développement
de lassociation.
Au
vu du soutien affiché de Bertrand Delanoë aux
associations gaies comme lesbiennes, les ARCL ont
entrepris, début 2002, des démarches afin dobtenir
des subventions auprès de la Mairie de Paris (mais
aussi auprès du ministère de la Culture),
pour enrichir le fonds, poursuivre larchivage dans les meilleures
conditions, développer leur rayonnement et étudier
une mise en réseau dont le contenu et la méthodologie
restent à définir avec dautres centres
darchives existants, comme le Centre des archives du
féminisme dAngers ou comme, sil est effectivement
créé, le CADHP.
.
Nous
souhaitons néanmoins rester dans une vision associative et
militante afin de préserver lassociation et son fonds
des aléas et fluctuations politiques.
De
ce fait, il nest en aucun cas question, ni même imaginable
par aucune des militantes du collectif des ARCL, de voir le fonds
des Archives être intégré dans lune ou
lautre de ces institutions.
Nous
poursuivons le développement de lassociation dans la
non-mixité, composante politique des mouvements lesbiens,
homosexuels comme féministes.
.
Les
revendications de groupes et dassociations tels Archilesb
ou Vigitrans (" pour que cesse lexclusion
des lesbiennes, des bi et des trans dans le projet du futur centre
de documentation et darchives homosexuelles de Paris
") sinscrivent dans une mouvance politique mixte.
Ce
sont des revendications légitimes dans cette optique de mixité
affichée.
.
Les
Archives Recherches et Cultures Lesbiennes, pour leur
part, ne peuvent quappeler à un renforcement du soutien
à lassociation pour la préservation de son autonomie.
Nous
espérons que cette position des ARCL est claire et quelle
remporte ladhésion du plus grand nombre de lesbiennes
et groupes lesbiens.
Écrivez-nous
pour envoyer vos soutiens !
.
Les ARCL,
décembre 2002
Archives,
Recherches et Cultures Lesbiennes
C/O Maison des Femmes de Paris
163, rue de Charenton 75012 Paris
archives.lesbiennes@wanadoo.fr
Centre de
documentation et bibliothèque de prêt
Ouvert à toutes, tous les mardis entre 19 h et 21 h 30
.
|
mai 2004 :
Genres!, la lettre mensuelle d'info du Centre Gai et
Lesbien ( CGL > Centre LGBT
) de Paris - île de France
N° de mai 2004 : page 3 >article de Fatima
Chaaban
http://www.cglparis.org/chapitre2.htm
|
.
La
préservation des cultures LGBT est un devoir de mémoire
article de Fatima Chaaban
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Situé
en banlieue parisienne, le Conservatoire des Archives et des
Mémoires Homosexuelles, créé en 2002, dispose
d'un stock d'archives riche et divers.
Une collection commencée il y a bientôt trente ans,
sans aide publique.
.
Entretien
avec B. Phan Hoang, président de l'Académie
Gay & Lesbienne :
-
Quels sont les rapports entre l'Académie Gay & Lesbienne
et le Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles
?
Le
Conservatoire est le centre d'archives géré
par l'association Académie Gay & Lesbienne officialisée
en mars 2001.
Notre Conservatoire est là pour permettre le recueil
de tout ce que les gens ne veulent ou ne peuvent plus garder : déménagement,
grand débarras par exemple.
-
Comment le Conservatoire
des Archives et des Mémoires Homosexuelles est-il
financé ?
Sans aucune subvention. Les activités au sein
du Conservatoire, telles que la collecte, l'acquisition et
le classement des archives, sont assurées par ses membres
bénévoles.
Les acquisitions de matériel, les frais de déplacement
pour la collecte de documents, la promotion de l'association, et
la participation à des salons sont autofinancés.
Nous sommes également aidés par nos proches et de
fidèles donateurs.
-
Combien de documents sont-ils ainsi stockés dans vos rayons
?
Le
Conservatoire possède une importante collection d'archives
d'environ 20 000 documents qui reflètent toute la diversité
des expressions artistiques et/ou socioculturelles des artistes,
créateurs, associations, organisations, établissements,
médias LGBT.
Nous comptons ainsi plus de 600 titres de magazines, plusieurs centaines
de livres et une centaine de catalogues, guides, plans, calendriers,
etc
-
Le Conservatoire est-il un endroit accessible au public ?
Actuellement,
nous offrons plus un lieu de conservation d'archives qu'un salon
de lecture car nous manquons de moyens pour assurer des permanences.
Cela dit, il suffit de prendre rendez-vous pour venir consulter
sur place.
Pour les questions pointues, nous orientons les personnes vers des
organismes plus adaptés.
-
Effectuez-vous une sélection des documents qui feront partie
des archives ?
Nous
ne faisons pas de distinction entre documents importants ou pas,
rares ou pas, payants ou gratuits. Toutes ces créations ont
contribué, à leur façon, à enrichir
et à affirmer les identités socioculturelles des minorités
LGBT dans une société plus souvent répressive
que tolérante.
Nous sauvegardons donc tout ce que nous pouvons collecter, même
les flyers, plans, affiches qui sont des traces de la vie quotidienne.
Seuls les documents à caractère pédophile sont
écartés.
La préservation des cultures LGBT est un devoir de mémoire
pour chacune et chacun. Prolonger la contribution citoyenne apportée
à tour de rôle par les générations passées
et actuelles en faveur de l'affirmation de ces identités,
et de la lutte contre l'homophobie, est un bénéfice
collectif.
-
Quels sont les principaux soucis que vous rencontrez au quotidien
?
Suite
à l'affluence de nouveaux documents qui enrichissent nos
archives, les étagères débordent. Nous avons
tenté en vain d'obtenir ou de louer un local dans Paris auprès
des pouvoirs publics.
A part les lettres de félicitations et de soutien, aucune
mesure concrète n'a, à ce jour, satisfait notre demande.
.
Vous
pouvez apporter votre soutien financier et/ou envoyer vos documents
à : l'Académie Gay & Lesbienne
Boîte Postale N° 28 > 94402 Vitry sur Seine cedex
http://www.archiveshomo.info
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