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1 2003 : Têtu > Par Xavier Héraud
et Judith Silberfeld
http://www.tetu.com/infos/lire/3456
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(Association) France
Archilesb!
et Vigitranz
demandent un rendez-vous au Maire
de Paris
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Suite
à leur pétition (lire Agenda n°
26, avec Têtu n° 75, actuellement en
kiosque) protestant contre "l'exclusion
des lesbiennes des transsexuel(le)s et transgenres" de l'actuel
projet de Centre d'Archives parisien piloté
par Jean Le Bitoux, Archilesb ! et Vigitranz
demande
- un rendez-vous au Maire de Paris, Bertrand Delanoë,
- et l'organisation "d'une réunion de travail avec les
parties concernées le plus rapidement possible".
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Lors d'une réunion
qui a eu lieu samedi 25 janvier, les associations membres du conseil
de l'Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans
(Inter-LGBT) ont voté l'adhésion de
l'Inter-LGBT au Comité des personnes sympathisantes
de la Coordination Lesbienne en France (CLF).
L'Inter-LGBT
"manifeste ainsi sa détermination à soutenir
le mouvement associatif lesbien, et à lutter contre la lesbophobie,
les discriminations dont sont victimes les lesbiennes ayant leurs
propres spécificités.
L'Inter-LGBT
et les associations membres de son Conseil reconnaissent par la
même occasion la légitimité de la démarche
non-mixte des associations lesbiennes."
L'Inter-LGBT
a également choisi le thème de la marche des
fiertés 2003 : "Lutter
contre toutes les discriminations".
L'Inter-LGBT
sur la toile: http://www.inter-lgbt.org
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12 2002 : communiqué de la Coordination Lesbienne en France
(C.L.F.) Association loi 1901, déclarée dintérêt
général http://membres.lycos.fr/coordlesbiennat
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Communiqué
de presse de la Coordination Lesbienne en France à
propos du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles
de la Ville de Paris
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"Ce
n'est pas en parlant des lesbiennes qu'on brise l'universalité,
c'est en n'en parlant pas."
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Par la dotation
d'une subvention de 100.000 euros pour aider au démarrage
d'un Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles,
la Ville de Paris fait un pas historique dans la reconnaissance
de l'homosexualité et comble ainsi en partie son retard sur
d'autres grandes métropoles comme Londres, Berlin, Amsterdam,
Barcelone, Montréal ou San Francisco.
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Mais si ailleurs
une réflexion préalable et approfondie a en général
été menée pour éviter
une hégémonie gaie tant pour les archives retenues
que pour les personnes appelées à participer au projet,
il nous faut en France encore batailler pour éviter la mise
au silence des lesbiennes.
Ce
n'est pas en parlant des lesbiennes qu'on brise l'universalité,
c'est en n'en parlant pas.
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La Coordination
Lesbienne en France (C.L.F.), se donne pour
objectif une plus grande visibilité du lesbianisme et des
lesbiennes dans ce Centre.
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Deux moyens sont déjà mis en uvre :
-
d'une part, le soutien aux démarches qui exigent cette visibilité
- c'est ainsi que la C.L.F. est signataire de la pétition
"Archilesb !"
portée par Marie-Hélène Bourcier, sociologue,
et par Marie-Jo Bonnet, historienne -,
-
et d'autre part, des contacts réguliers avec les instigateurs
du projet du C.A.D.H.P. afin d'imaginer ensemble comment compenser
ce déficit à l'égard des lesbiennes d'hier
et d'aujourd'hui.
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Notre
démarche s'inscrit totalement dans la volonté affichée
de parité et d'égalité entre femmes et hommes.
Nous espérons
ainsi contribuer au progrès vers une réelle universalité.
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12
2002 : communiqué des Archives, Recherches et Cultures Lesbiennes
(ARCL)
http://arcl.free.fr/arcl/position.php
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Positions
des Archives, Recherches et Cultures Lesbiennes
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Lassociation
ARCL ( Archives, Recherches et Cultures Lesbiennes
) publie le texte suivant dans le but de dissiper certains malentendus
- nés, dune part de lannonce du projet de création
du Centre de documentation et darchives homosexuelles
de Paris ( CADHP ),
- nés dautre part de la pétition qua fait
circuler le groupe Archilesb.
En affichant
ainsi ses positions fidèles à celles des
différents collectifs ARCL depuis leur création
, lassociation espère répondre aux interrogations
quont pu, ou peuvent avoir les lesbiennes sur ces sujets.
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Lassociation
loi 1901 " Archives, Recherches et Cultures Lesbiennes
" (communément appelée les Archives lesbiennes)
a été créée en 1984, période
où les groupes lesbiens se développaient en grande
majorité dans la non-mixité politique.
Depuis
près de vingt ans, lassociation poursuit ses buts qui
sont de collecter et darchiver tout document ayant trait au
lesbianisme et au féminisme.
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Elle est soutenue
en cela par la communauté lesbienne, à laquelle elle
propose, comme à toutes les femmes, laccès à
lun des plus vastes fonds en France témoignant de leur
histoire, leurs luttes et leurs différentes expressions.
De par lhistoire
des mouvements lesbiens et féministes, lassociation
reste dans une politique de non-mixité qui lui assure une
totale indépendance dans ses choix dacquisition et
darchivage.
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Les sollicitations
faites aux utilisatrices de ce lieu pour aider à son financement
ne recueillent pas un budget suffisant pour un large développement
de lassociation.
Au
vu du soutien affiché de Bertrand Delanoë aux
associations gaies comme lesbiennes, les ARCL ont
entrepris, début 2002, des démarches afin dobtenir
des subventions auprès de la Mairie de Paris (mais
aussi auprès du ministère de la Culture),
pour enrichir le fonds, poursuivre larchivage dans les meilleures
conditions, développer leur rayonnement et étudier
une mise en réseau dont le contenu et la méthodologie
restent à définir avec dautres centres
darchives existants, comme le Centre des archives du
féminisme dAngers ou comme, sil est effectivement
créé, le CADHP.
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Nous
souhaitons néanmoins rester dans une vision associative et
militante afin de préserver lassociation et son fonds
des aléas et fluctuations politiques.
De
ce fait, il nest en aucun cas question, ni même imaginable
par aucune des militantes du collectif des ARCL, de voir le fonds
des Archives être intégré dans lune ou
lautre de ces institutions.
Nous
poursuivons le développement de lassociation dans la
non-mixité, composante politique des mouvements lesbiens,
homosexuels comme féministes.
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Les
revendications de groupes et dassociations tels Archilesb
ou Vigitrans (" pour que cesse lexclusion
des lesbiennes, des bi et des trans dans le projet du futur centre
de documentation et darchives homosexuelles de Paris
") sinscrivent dans une mouvance politique mixte.
Ce
sont des revendications légitimes dans cette optique de mixité
affichée.
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Les
Archives Recherches et Cultures Lesbiennes, pour leur
part, ne peuvent quappeler à un renforcement du soutien
à lassociation pour la préservation de son autonomie.
Nous
espérons que cette position des ARCL est claire et quelle
remporte ladhésion du plus grand nombre de lesbiennes
et groupes lesbiens.
Écrivez-nous
pour envoyer vos soutiens !
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Les ARCL,
décembre 2002
Archives,
Recherches et Cultures Lesbiennes
C/O Maison des Femmes de Paris
163, rue de Charenton 75012 Paris
archives.lesbiennes@wanadoo.fr
Centre de
documentation et bibliothèque de prêt
Ouvert à toutes, tous les mardis entre 19 h et 21 h 30
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25
1 2003 : communiqué du CARITIG (Centre
d'Aide, de Recherche et d'Information sur la Transsexualité
et l'Identité de Genre)
http://www.caritig.org/
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Le
CARITIG
et le projet du CADHP
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Depuis
sa création en 1995, le CARITIG a travaillé
pour constituer un centre de documentation et darchives sur
les questions transgenres.
Seule
association en France à sintéresser à
cet aspect, le CARITIG a rassemblé une multitude de
documents variés (livres, revues, bulletins, publications
de tous ordres), soit plusieurs milliers de références.
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Ces deux dernières
années, le CARITIG a entendu parler dun
projet de création dun Centre dArchives
« des homosexualités ».
Persuadé
quune rencontre avec les associations serait organisée
par les instigateurs de ce grand projet, le CARITIG,
en attendant, est resté discret bien quà lécoute
des événements.
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Nous nous sommes
réjouis de lintérêt et du soutien que
la Mairie de Paris a montré en subventionnant le CADHP,
ce qui lui apporte une crédibilité supplémentaire.
Cependant il
nen reste pas moins que certains points restent incompréhensibles.
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Les
pétitions Archilesb et Vigitrans,
les critiques réitérées de certaines personnes,
les articles dans la presse ont pointé des aspects de ce
projet quelque peu surprenants :
- la représentation
des lesbiennes est quasi-inexistante,
- les transgenres
sont ignorés,
- les noms de
nombreuses personnes citées dans les comités de soutien
ou dacquisition ont été utilisés à
leur insu,
- la non-transparence
du projet est patente,
- certaines
analyses historiques dans le premier numéro de la revue du
CADHP sont erronées,
- le choix des
futurs salariés ne répond pas à des critères
de compétences en gestion darchives.
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Après
avoir pris le temps de la réflexion, après nous être
informés suffisamment, il nous a paru nécessaire de
communiquer afin de demander que lumière soit faite pour
que ce projet soit mené à bien dans de bonnes conditions.
Aussi
aujourdhui, nous demandons à la Mairie de Paris
dintervenir afin quune réunion de « mise
à plat » du projet soit organisée.
Que tous les
intervenants (concepteurs du projet, associations, institutionnels
et individus) puissent participer et quune personne de la
Mairie soit nommée en tant que référent
pour ce projet.
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3 2003 : communiqué du Collectif ExisTrans :
- PASTT (Prévention Action Santé
Travail pour Transgenres)
Camille CABRAL : pastt[AT]noos.fr
- ASB (Association du Syndrome de Benjamin)
Tom REUCHER : asb[AT]asbfrance.org |
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Le
Collectif ExisTrans, actuellement composé des
associations trans :
- ASB (Association du Syndrome de Benjamin)
- et PASTT (Prévention Action Santé
Travail pour Transgenres),
est
heureux d'apprendre que la Mairie de Paris a finalement
accepté d'organiser une réunion de mise à plat
du projet du CADHP
(Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris).
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Il nous paraît
évident que les pétitions et les démarches
d'Archilesb! et de VigiTrans pour dénoncer
les lacunes du projet et pour demander la tenue de cette réunion
restent légitimes :
actuellement, il n'y a toujours aucun transsexuel
et aucun transgenre, ni dans le comité scientifique, ni dans
le Conseil d'Administration de l'association de préfiguration
!
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Dans le premier
paragraphe de la page 6 de la revue du Centre, parue
en novembre 2002, on pouvait lire :
«Enfin, le fonctionnement du centre, et particulièrement
celui du comité scientifique, doit tendre vers la parité
et associer toutes les composantes de la communauté lesbienne,
gaie, bi et transsexuelle».
Jolis
voeux pieux !
Par
parité, il faudrait entendre parité culturelle pour
que soient incluses les minorités sexuelles et de genres.
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A la fin du
mandat de Natacha TAURISSON, l'ASB a totalement
renouvelé son Conseil d'Administration lors
de son assemblée générale de mars 2003.
Dès décembre,
les futurs nouveaux élus avaient déjà signé
à titre individuel la pétition VigiTrans.
Tom REUCHER,
nouveau président de l'ASB, étant par
ailleurs un des initiateurs de VigiTrans.
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Nous dénonçons
ici la tentative de l'ex-présidente de l'ASB
de rendre minoritaire les voix des associations trans comme le CARITIG
ou le PASTT au sein du collectif ExisTrans.
Tentative qui
a eu pour conséquence le départ du CARITIG
qui regrettait l'impossibilité de dialogue et dénonçait
la manipulation (voir communiqué de presse du CARITIG
du 14 février 2003 "Le CARITIG se retire du
collectif ExisTrans").
La nouvelle
direction de l'ASB tient à affirmer son total
désaccord avec de tels procédés et se désolidarise
des actions de son ancienne direction.
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Le
Collectif ExisTrans sera heureux de participer à cette réunion
et espère que le projet en sortira renforcé et enfin
véritablement Lesbien, Gai, Bi et Trans !
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Pour le Collectif
ExisTrans :
- PASTT
(Prévention Action Santé Travail pour
Transgenres)
Camille CABRAL : pastt[AT]noos.fr
- ASB
(Association du Syndrome de Benjamin)
Tom REUCHER : asb[AT]asbfrance.org
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