12
12 2002 : illico N° 67, page 18 > par Jean-François
Laforgerie
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=1240 |
.
Paris et les assos relancent le tourisme
gay
.
La Ville
de Paris et les représentants du monde gay et lesbien
semblent vouloir enfin remédier, en 2003, au retard de Paris
en tant que capitale touristique gay.
Longtemps à
couteaux tirés sur le tourisme gay, la Ville de Paris
et les représentants du monde gay et lesbien semblent avoir
tourné la page.
Sous la houlette
de Jean-Bernard Bros, adjoint chargé du Tourisme,
près de quarante professionnels (acteurs locaux, fonctionnaires
de la ville, Office du Tourisme, SNEG, CGL
)
ont lancé différents chantiers, histoire de ne pas
se faire distancer par Londres, Berlin, Milan ou Lisbonne
qui ciblent désormais clairement les touristes homos.
Considéré
comme le maillon faible, lOffice du Tourisme
(indépendant mais massivement financé par la Ville)
devrait modifier son site internet pour mieux intégrer et
identifier les sites et lieux gay, appliquer une stricte politique
de non discrimination envers le tourisme homo, mieux former son
personnel et organiser des voyages de presse pour des journalistes
nord-américains.
Un
bilan, avant lété 2003, sera fait des avancées
réalisées par les différents acteurs du secteur
y compris les associations homos. Si la Ville juge le bilan
positif, elle envisage, dès 2004, de proposer lattribution
de crédits spécifiques destinés à la
promotion à létranger de Paris comme capitale
gay friendly.
.
- Mis en
ligne le 10/12/02
- Lire nos
articles : Paris passe à côté des gays
.
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1er 6 2005 :
e-llico.com > par Jean-François Laforgerie
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=4295
|
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Paris : le CGL bientôt
dans le quartier Beaubourg ?
.
La menace de fermeture
du CGL de Paris sécarte.
Un
échéancier pour le versement des 47 000 euros dus (suite
à une décision Prudhomale)
à lancien Directeur du Centre [
LGBT de Paris île de France ] devrait,
en effet, être signé bientôt.
- Pour le moment, le CGL a procédé à
un premier versement de 7000 euros, fruit des premiers dons des particuliers.
.
Le
CGL, dont la nouvelle subvention (100 000 euros) devrait
être votée au Conseil de Paris en juin, pourrait aussi
bientôt pouvoir compter sur de nouveaux locaux dici quelques
mois.
Il
sagirait de 240 m2 dans le quartier Beaubourg gérés
par une société déconomie mixte.
Des
travaux de remise aux normes devraient démarrer à lautomne.
Ils devraient être payés par le Conseil Régional
dIle-de-France à hauteur de 20 000 euros
- comme le Président de Région (PS),
Jean-Paul Huchon, sy était engagé lors de sa
dernière campagne en 2004.
.
Le
CGL, qui serait lunique locataire, pourrait y accueillir,
dans un premier temps, le futur Centre dArchives
[ et de Documentation Homosexuelles de Paris ] (CADHP).
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25 5 2005 :
tetu.com > par Paul Parant
http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=1396#Séquence_1
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France (Association)
Paris
: le CGL règle sa dette « dans l'urgence, de
mois en mois »
.
«
Le Centre Gai et Lesbien n'est pas sauvé, mais il
reste ouvert »,
a résumé Damien Veies, son co-président,
lors d'une réunion publique hier, mardi 24 mai.
.
Deux
mois après sa condamnation à verser 47.100 euros de dommages
et intérêts à son ancien directeur (lire
Quotidien du 1er avril),
- le principal lieu d'accueil et d'information parisien est loin d'être
tiré d'affaire.
- Un seul règlement de 7.000 euros a pu être versé
pour l'instant : il lui reste donc encore à dénicher près
de six fois cette somme, sous peine de déposer le bilan.
«
Nous n'envisageons plus de nous pourvoir en cassation, explique
Dominique Boren, administrateur du Centre [ LGBT de
Paris île de France ].
- On cherche juste un moyen de payer. Grâce
à l'échelonnement de la dette, on apprend à gérer
l'urgence de mois en mois.
- Pour cela, nous nous tournons vers les mécènes, les entreprises,
ainsi que le public, au moyen de soirées festives. »
.
Un
premier tea dance Boys & Girls de soutien au CGL
est organisé dimanche prochain :
- Rendez-vous à 18h au Bar Américain : 11
bis rue Volney, 75002 Paris
- Entrée : 15€ en prévente au CGL,
20€ sur place.
.
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19 au 25 mai 2005
: Le Nouvel Observateur supplément Paris île
de France n° 2115 (page 25) > par Anne Delabre
http://obsdeparis.nouvelobs.com/articles/p223_2115/a268733.htm
|
.
Lhistoire
Gays
: Archives enterrées
.
Annoncé
pour fin 2004, puis début 2005, le projet du futur Centre
dArchives et de Documentation Homosexuel de Paris (CADHP)
nest toujours pas arrivé sur le bureau dOdette
Christienne, adjointe de Bertrand Delanoë chargée
de la mémoire.
.
En
2002, la Mairie de Paris accorde une subvention de 100 000 €
pour préfigurer un Centre dArchives Homosexuel.
Polémique dès
le début.
- Sur la parité du Conseil dAdministration
(aujourdhui respectée),
- sur le président (aujourdhui remplacé
par Stéphane Martinet [adjoint PS au Maire
du 11ème arrondissement de Paris]),
- sur linitiateur du projet et seul salarié
de lAssociation [de Préfiguration
(APCADHP)], Jean Le Bitoux
(licencié en avril 2004)
Autant de facteurs
qui ralentissent les travaux.
.
-
Aujourdhui, les 100 000 € sont épuisés,
- le local qui a servi de siège à lAssociation
a fermé le 15 janvier dernier.
Quand
au Rapport de faisabilité, on ne finit plus dattendre
ce quil va préconiser.
- Stéphane
Martinet assure quil sera remis « très prochainement
» à lHôtel de Ville.
La Mairie [de
Paris], qui na aucune envie de faire de vagues, estime quelle
nen est plus à quelques semaines près.
.
Entre-temps,
elle a trouvé un point de chute à ce Centre dArchives
encore fantôme :
- il occupera une partie des 250 m2 en plein cur
de Paris dans lesquels le Centre Gai et Lesbien
[CGL de Paris île de France]
(lieu dinformations et de conseils) va déménager
dici fin 2005.
-
Pour un espace de stockage réservé (le
journal « Illico » et quelques associations
lui ont déjà confié leurs archives), des documents
numérisés
- et des consultations réservées à
des professionnels (chercheurs, journalistes), cela devrait suffire.
Mais il reste encore
beaucoup de questions en suspens, notamment sur son financement.
- Le dossier embarrasse la Municipalité face à lembourbement
de la situation au fil des mois.
- Avec le risque, à force de jouer à lArlésienne,
que le futur CADHP ne tourne au « Titanic
».
.
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1er 4 2005 :
e-llico.com > par Julien Picquart
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=4075
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Justice : menace sur la survie du CGL
.
La
Justice vient de condamner le Centre Gai et Lesbien de Paris
à verser 47 000 euros à un de ses anciens salariés
pour licenciement abusif et harcèlement moral.
- Dici la fin du mois, le CGL doit trouver les fonds.
- Sinon, ce sera la fermeture.
Le CGL
nest pas habitué à être en bonne santé
financière, mais là, la banqueroute semble proche.
Déjà
mal en point sur lexercice 2004 et rappelé à lordre
par sa banque, le Centre Gai et Lesbien [Centre
LGBT de Paris - Ile de France] a été
condamné le 11 mars par le Conseil des Prudhommes de Paris
à verser 47 000 euros à un de ses anciens directeurs,
A. M.
Les faits remontent
à 2002.
Daprès
son avocate, Me Nathalie Langlois,
- " A. M. avait demandé la résiliation de son
contrat de Directeur à quoi le CGL avait répondu
par une procédure de licenciement.
- A. M. a alors saisi les Prudhommes pour contester
à la fois les motifs et la procédure de ce licenciement,
ainsi que pour harcèlement moral ".
Il perd en première
instance, mais fait appel et demande 110 000 euros de dommages et intérêts.
- En lui en accordant 47 000 le mois dernier, la Chambre sociale des
Prudhommes a frappé fort.
"
La Cour a été assez loin dans les montants, constate
Nathalie Langlois, je ne mattendais pas à cela.
- Sur tous les points quA. M. reprochait au CGL,
les Prudhommes lui ont donné raison ".
- Ils ont été convaincus que cest lorientation
sexuelle dA. M. qui lui a coûté son poste, que
cest parce quil était hétérosexuel quil
a été renvoyé !
.
Lactuelle
direction du CGL ne " sestime pas coupable, daprès
son nouveau coprésident Damien Veies, mais doit faire face
à ses responsabilités ".
- Cest-à-dire trouver au plus vite 47 000 euros !
"
Le scénario le plus probable est que le Commissaire aux comptes
déclenchera une procédure dalerte préventive
à la fin du mois, prévoit Damien Veies.
- On espère quil va nous accorder un plan de redressement,
mais pour cela il faut quon ait réuni 90 % de la somme.
- Sinon, cest la liquidation judiciaire ", autrement
dit la fermeture du CGL et un grand vide pour les soixante-cinq
associations qui y sont hébergées.
.
Pour
éviter cela, le CGL fait donc appel à elles
et plus généralement aux fonds privés, car les subventions
qui représentent le plus gros de son budget ne peuvent être
utilisées pour payer des dommages et intérêts.
- " Un Comité de soutien a été
créé fin mars, explique Damien Veies. Les associations
doivent prendre la mesure des choses : cest tout le tissu associatif
LGBT qui est menacé.
- Tous ceux qui souhaitent soutenir le CGL peuvent donc lui faire un don
: largent ira sur un compte à part, un compte-séquestre
" (1).
Car
même si le CGL envisage de se pourvoir en cassation, la somme doit
être consignée dans les semaines qui viennent.
- La situation
est dautant plus critique que, daprès son coprésident,
Damien Veies, le budget prévisionnel du CGL
en 2005 devait être supérieur à 200 000 euros.
Les dommages et intérêts
que le Centre doit verser à A. M. représenteraient
donc un quart du budget du CGL.
- Celui-ci est alimenté à hauteur
de 100 000 euros par la Mairie de Paris,
- à quoi sajoutent une aide dEnsemble contre
le Sida
- et les cotisations des adhérents (1 % du budget daprès
Damien Veies).
Dores et déjà,
Randos et Beit Haverim ont donné
de largent.
- " 47 000 euros, cest un euro par abonné à Pink
! lance Damien Veies.
- Cest pas du tout irréalisable et on fera tout pour réunir
cette somme ! ".
.
(1) Les dons pour
sauver le CGL doivent être libellés à
lordre : CGL Paris - COMITE DE SOUTIEN,
- et adressés à : CGL Paris - 3, rue Keller
BP 255 75524 Paris Cedex 11
.
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5 7 2004 : Conseil
de Paris > Délibération du Conseil Général
http://www.paris.fr/bmo/delib/cgdelib20040705/cgdelib200407052004_ases_185_g.htm
|
.
2004 ASES 185 G -
Autorisation
à M. le Président du Conseil de Paris,
siégeant en formation de Conseil Général,
de signer un avenant conventionnel avec le
Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de Paris
et d'Ile-de-France
(C.G.L. de Paris) lequel prévoit notamment l'attribution
d'une subvention de 100.000 euros, pour lui permettre
de poursuivre le développement des actions qu'il mène
en direction des gais, lesbiennes, trans et bisexuels parisiens
au titre de l'année 2004
.
Mme Gisèle
STIEVENARD, rapporteure
.
Délibération
affichée à l'Hôtel-de-Ville
et transmise au représentant de l'Etat le 16 juillet 2004
Reçue par le représentant de l'Etat le 16 juillet
2004
.
Le
Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil
Général,
- Vu le Code
général des collectivités territoriales,
et notamment les articles L. 3411-1 et suivants ;
- Vu le Code
de l'Action sociale et des Familles et notamment ses articles
L. 263-1 et suivants ;
- Vu
le projet de délibération, en date du 22 juin 2004, par
lequel M. le Président du Conseil de Paris, siégeant
en formation de Conseil Général, propose de signer
un avenant conventionnel liant le Département de Paris et l'association
"Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de Paris et
d'Ile-de-France (C.G.L. de Paris)" ;
- Sur le rapport
présenté par Mme Gisèle STIEVENARD, au nom
de la 6e Commission,
.
Délibère :
Article premier
- M. le Président du Conseil de Paris,
siégeant en formation de Conseil général,
est autorisé à signer un avenant conventionnel avec l'association
"Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de Paris et
d'Ile-de-France (C.G.L. de Paris)" (D09093) sise
3, rue Keller (11e),
dont le texte est joint à la présente délibération,
prévoit l'attribution d'une subvention
de 100.000 euros pour le développement des actions qu'il mène
en direction des gais, lesbiennes, transsexuels et bisexuels parisiens.
Art. 2
- La dépense correspondante sera imputée à la rubrique
58, chapitre 65, nature 6574, ligne DP 001, du budget de fonctionnement
du Département de Paris de l'exercice 2004.
.
|
24 et 25 novembre
2003 : Conseil de Paris > Délibération du Conseil
Général
http://www.paris.fr/bmo/delib/cgdelib20031124/cgdelib200311242003_ases_308_g.htm
|
.
2003 ASES 308 G -
Autorisation
donnée à M. le Président du Conseil de Paris
siégeant en formation de Conseil Général,
de signer un avenant conventionnel avec
le Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de
Paris et d'Ile-de-France
(C.G.L. de Paris)
pour lui permettre de poursuivre le développement des actions
qu'il mène en direction des gais, lesbiennes, trans et bisexuels
parisiens
au titre de l'année 2003
.
Mme Gisèle
STIEVENARD, rapporteure
.
Délibération
affichée à l'Hôtel-de-Ville
et transmise au représentant de l'Etat le 1er décembre
2003
Reçue par le représentant de l'Etat le 1er décembre
2003
.
Le
Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil
Général,
- Vu le Code
Général des Collectivités Territoriales,
et notamment les articles L. 3411-1 et suivants ;
- Vu le Code
de l'Action Sociale et des Familles et notamment ses articles
L-263-1 et suivants ;
- Vu
le projet de délibération, en date du 10 novembre 2003,
par lequel M. le Président du Conseil de Paris,
siégeant en formation de Conseil Général,
propose de signer un avenant conventionnel liant le Département
de Paris et l'association Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de
Paris et d'Ile-de-France (C.G.L. de Paris) ;
- Sur le rapport
présenté par Mme Gisèle STIEVENARD, au nom
de la 6e Commission,
.
Délibère :
Article premier
- M. le Président du Conseil de Paris,
siégeant en formation de Conseil Général,
est autorisé à signer un avenant conventionnel avec l'association
"Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de Paris et d'Ile-de-France
(C.G.L. de Paris)" (D.09093) sise 3, rue Keller (11e) dont
le texte, joint au présent délibéré, prévoit
l'attribution d'une participation de 100.000 euros pour le développement
des actions qu'il mène en direction des gais, lesbiennes, transsexuels
et bisexuels parisiens.
Art. 2
- La dépense
correspondante sera imputée au chapitre 957, sous-chapitre 957-90,
article 642 du budget de fonctionnement du Département de
Paris de l'exercice 2003
.
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15
6 2003 : Inter Centres LGBT > communiqué n°
IC/CP/03/01
http://inter-centres-lgbt.org
|
.
12 et 13 juillet au CGL de Paris Île
de France :
8e
rencontres nationales Inter Centres LGBT
des Centres lesbiens, gais, bi & trans de France
et de leurs Membres associés
.
L'INTER CENTRES
LGBT, Alliance des Centres lesbiens, gais, bi & trans de
France, a pour vocation de rassembler les acteurs sociaux généralistes
et de
terrain du tissu associatif LGBT national. Ses 26 Membres titulaires et
associés gèrent ainsi, notamment, à Paris
comme dans les régions, des locaux ouverts à tout public
intéressé par les questions relatives à l'orientation
ou à l'identité sexuelles et affectives. Leur principale
compétence est, au quotidien, d'accueillir et d'écouter
des personnes en situation qui d'interrogation, qui de difficulté,
qui de détresse.
Les Rencontres nationales
de l'Alliance se tiennent régulièrement depuis 1998. Après
avoir tenu leurs VIIèmes Rencontres à Lille en décembre
dernier, les huit signataires de la Charte des
Centres LGBT de France et leurs 18 Membres associés
tiendront leurs VIIIèmes à Paris les samedi 12 et
dimanche 13 juillet prochains. Ils y seront accueillis par Dominique
Boren et Claude Chantereaux, Co-Présidents du CGL
Paris (Centre lesbien, gai, bi & trans de Paris et Île-de-France).
Leurs objectifs seront
notamment les suivants :
- Exposer leurs craintes après la disparition mal expliquée
de la Maison de l'homosocialité de Bordeaux, ancien
Membre titulaire, le 28 février dernier ;
- Suivre le programme de parrainage qui doit permettre aux Centres LGBT
de soutenir le développement et l'implantation de futurs Centres
LGBT et
d'étendre le nombre de signataires de la Charte des Centres
LGBT de France ;
- Suivre l'extension à de nouvelles villes de la "Charte d'accueil
et de bienvenue lesbian and gay friendly" conclue entre la Mairie
du Mans, les commerces du Mans et HOMogênE,
Membre associé ;
- Suivre l'extension à de nouvelles académies de la mallette
pédagogique de lutte contre l'homophobie actuellement testée
dans l'académie de Nancy-Metz
par Couleurs Gaies (Centre LGBT de Moselle - Metz)
;
- Evoquer avec le FGL Lyon, Membre titulaire, et avec
ARIS (Lyon), Membre associé, une anomalie rarissime
voire unique dans le paysage associatif
LGBT, plus habitué aux scissions et rescissions : la fusion de
deux associations ;
- Evoquer les impasses auxquelles mène parfois la vie de militant-e-s
tiraillés entre contraintes associatives et personnelles et envisager
des solutions alors que de nombreuses associations LGBT connaissent une
chute du nombre de bénévoles réellement investi-e-s
;
- Evoquer l'évolution de l'infection au VIH et notamment l'évolution
du phénomène du "barebacking" sur lequel Reims
Liberté Gaie, Membre associé,
exposera son argumentation ;
- Evoquer le sursuicide des jeunes LGBT et la nomination litigieuse de
Christine Boutin que Ex Æquo (Reims),
Membre associé, a récemment rencontrée ;
- Evoquer avec C.I.GA.LE. (Grenoble), Membre associé,
et avec le CGL Lille le rôle des associations au sein
d'un "CGL" et déterminer les différents
types
de rapports possibles à instaurer, au moment où le CGL
Paris peaufine son projet de Grand Centre qui lui
doit permettre d'apporter de nouvelles potentialités aux associations
LGBT franciliennes ;
- Mettre en place les projets futurs de l'Alliance.
[...]
- Les associations-membres
du CGL Paris sont invitées aux débats sur
réservation.
- La presse est conviée à assister à la séance
d'installation des Rencontres.
- L'INTER CENTRES LGBT est soutenue par le Syndicat
national des entreprises gaies
INTER CENTRES LGBT
- contact@inter-centres-lgbt.org - http://inter-centres-lgbt.org
Alliance des Centres lesbiens, gais, bi & trans de France
fondée le 12 décembre 1998 par Pascal Janvier
.
|
22 11 2002 : gay.com
> par la rédaction
http://www.intl-fr.gay.com/index.html
|
.
Le Conseil de Paris vote la subvention
de 100 000 euros au CGL
.
Le Conseil de Paris
a adopté la convention de trois ans qui liera le Centre Gai
et Lesbien à la Mairie, ainsi que la subvention
de 100 000 euros pour 2002
Ce
vote permet de concrétiser l'annonce faite il y a déjà
plusieurs mois.
C'est seulement la
seconde fois, en 12 années d'existence, que le Centre Gai
et Lesbien de Paris reçoit une subvention de l'Hôtel
de ville.
L'an dernier, la Mairie
avait accordé une première subvention d'environ 30 000 euros
(200 000 francs à l'époque).
Pour
la deuxième année,
- la subvention est donc multipliée par trois,
- et la convention triennale assure le CGL d'un soutien
dans la durée.
La Mairie de Paris
aide également le Centre à trouver de nouveaux
locaux.
.
|
18 11 2002 : Conseil
de Paris > Délibération du Conseil Général
http://www.paris.fr/bmo/delib/cgdelib20021118/cgdelib200211182002_ases_148_g.htm
|
.
2002 ASES 148 G -
Autorisation
à M. le Président du Conseil de Paris,
siégeant en formation de Conseil Général,
de signer
une convention avec l'association Centre Gai
et Lesbien
pour développer les actions qu'il mène en direction
des gais, lesbiennes, trans et bisexuels parisiens
.
Mme Gisèle
STIEVENARD, rapporteur
.
Délibération
affichée à l'Hôtel-de-Ville
et transmise au représentant de l'Etat le 28 novembre 2002
Reçue par le représentant de l'Etat le 28 novembre
2002
.
Le
Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil Général,
- Vu le Code
général des collectivités territoriales
;
- Vu
le projet de délibération, en date du 5 novembre 2002,
par lequel M. le Président du Conseil de Paris,
siégeant en formation de Conseil Général,
propose de signer une convention liant le Département de Paris
et l'association Centre Gai et Lesbien ;
- Sur le rapport
présenté par Mme Gisèle STIEVENARD, au nom
de la 6e Commission,
.
Délibère
:
Article premier
- M. le Président du Conseil
de Paris, siégeant en formation de Conseil Général,
est autorisé à signer une convention avec l'association
"Centre Gai et Lesbien" (D.09093) dont le siège
social est situé 3, rue Keller (11e), relative au développement
des actions qu'il mène en direction des gais, lesbiennes, transsexuels
et bisexuels parisiens.
Le texte de la convention est joint au présent délibéré.
Art. 2
- Les dépenses correspondantes seront imputées au chapitre
957, sous-chapitre 957-90, article 642 du budget de fonctionnement du
Département de Paris.
.
|
.
PARIS signe pour 3 ans avec le CGL
.
Après une première
subvention "historique" de 200.000 francs votée par la
gauche après son accession à la Marie de Paris,
- une convention entre le Centre Gai et Lesbien
(CGL [de Paris]) et l'équipe municipale
dune durée de trois ans devrait être votée lors
du prochain Conseil de Paris.
- Elle sera soumise
au vote des élu-e-s parisien-ne-s lors de la séance des
28 et 29 octobre prochains.
- Elle est assortie d'une subvention de la Ville, pour 2002, de
100.000 euros soit un montant du même niveau que l'ancien financement
par l'Etat du CGL.
.
Après
le financement du projet de Centre dArchives Homosexuelles,
- cette nouvelle subvention marque de façon
concrète la mise en uvre des promesses de Bertrand Delanoë
pendant sa campagne municipale.
.
|
23
10 2001 : e-llico.com > par la rédaction
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=0271
|
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200 000 F. POUR LE CGL
.
Le Conseil de Paris
a voté la première convention liant la Ville au Centre
Gai et Lesbien.
Après plus
de dix ans dexistence, le Centre Gai et Lesbien de Paris
(CGL) se voit enfin reconnu par la Ville. Le Conseil
de Paris a, en effet, adopté, lundi 22 octobre, la première
subvention jamais accordée à une structure communautaire
homosexuelle.
Le principe de ce
soutien avait été défini lors du vote du budget
modificatif 2001 en juillet dernier, mais le vote dune convention
encadrant cette subvention était nécessaire. Différents
orateurs des groupes de la majorité municipale ont pris la parole
pour approuver ce vote.
.
La
représentante des Verts a souligné la nécessité
daugmenter le montant de cette subvention dans les prochains budgets
et apporté son soutien au futur Centre de Documentation et
dArchives Homosexuel.
Le PCF
quant à lui, a pointé limportance symbolique de ce
premier soutien et y voit la reconnaissance de " lutilité
publique " et du " rôle irremplaçable " du
CGL.
Pour le PS,
enfin, il sagit " dun vote fondateur, presque historique
".
La droite,
sans doute échaudée par les réactions sur son opposition
aux subventions sida et contre les nouveaux droits des agents pacsés,
a joué profil bas lors de ce vote. Ses représentants les
plus durs étaient absents.
.
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22 10 2001 : gay.com
> par la rédaction
http://www.intl-fr.gay.com/index.html
|
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Les élus de Paris votent la subvention
de 200 000 francs au CGL
.
Le
Conseil de Paris a confirmé, lundi 22 octobre, la subvention
de 200 000 francs accordée en juillet dernier au Centre
Gai et Lesbien de Paris.
- Une convention lie désormais la Mairie de Paris et le
CGL.
- C'est la
première subvention accordée par la Mairie de Paris
à une telle structure.
Des
élues de gauche se sont félicité de cette subvention.
- Nicole Azzaro (Verts) s'est réjouie que
le CGL soit enfin soutenu. Elle a souligné l'engagement
et la nécessité d'augmenter, dans les prochains budgets,
cette subvention.
- Catherine Gégout (PCF) a fait remarquer
l'importance symbolique du soutien fort de la Ville de Paris au
CGL, qui est, a-t-elle expliqué, une reconnaissance
claire et réaffirmé de l'utilité publique de Centre,
et de son rôle pour les homosexuels. "Nous sommes fiers de
cet engagement de la municipalité qui marque un début d'engagement
qui sera renforcé" a-t-elle conclu.
- Frédérique
Calandra (PS) a estimé qu'il s'agissait "d'un
vote fondateur, presque historique" pour le CGL et
les gays et lesbiennes. Elle a rappelé le "travail remarquable"
du Centre, en rappelant qu'il n'avait auparavant jamais
été soutenu par la Ville de Paris et par la droite.
Elle a souhaité
que la subvention soit augmenté dès l'an prochain. "Cette
subvention est largement justifiée" a-t-elle affirmé,
prévenant "ceux qui ne la jugeraient pas utile" qu'ils
ne feraient que céder "aux forces obscurantistes" et
à une "morale religieuse anti-républicaine".
Les
élus de droite ont, semble-t-il, joué la prudence.
- Il avaient débattu la semaine dernière de leurs positions
sur plusieurs dossiers sensibles, peut-être échaudés
par les réactions à leur opposition récente à
certaines subventions et aux droits accordés aux agents municipaux
pacsés.
- Cécile
Renson (élue RPR du 15e arrondissement, qui avait
voté contre ces droits), a pris la parole lundi pour s'opposer
à la subvention accordée au Centre Gai et Lesbien,
en se focalisant sur un alinéa d'un des articles de la convention.
La
subvention a ensuite été adoptée, l'ensemble des
élus de gauche présents, et plusieurs élus de droite
votant pour
(notamment Philippe Séguin, les élus tibéristes
Jean-François Legaret et Jean-Louis Arajol, et Alain
Destrem).
Les élus de
gauche ont ensuite applaudi fortement le vote, un fait à noter
car relativement rare.
.
Au
cours de ce débat, une élue a rappelé les difficultés
financières rencontrées par l'association Prochoix,
que la ville s'est engagée à soutenir, notamment
via la première adjointe au Maire, Anne Hidalgo (PS).
.
|
.
2001 ASES 220 G -
Autorisation
à M. le Président du Conseil de Paris,
siégeant en formation de Conseil Général,
de signer
une convention avec l'association Centre Gai et Lesbien
pour ses actions sociales en direction
des gais, lesbiennes, transsexuels et bisexuels parisiens
.
Mme Gisèle
STIEVENARD, rapporteur.
.
Délibération
affichée à l'Hôtel-de-Ville
et transmise au représentant de l'Etat le 13 novembre 2001
Reçue par le représentant de l'Etat le 13 novembre
2001
.
Le
Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil
Général,
- Vu le Code
Général des Collectivités Territoriales,
et notamment les articles L 3411-1 et suivants ;
- Vu
le projet de délibération, en date du 9 octobre 2001,
par lequel M. le Président du Conseil de Paris,
siégeant en formation de Conseil Général,
lui demande l'autorisation de signer une convention avec l'association
"Centre Gai et Lesbien" pour ses actions sociales
en direction des gais, lesbiennes, transsexuels et bisexuels parisiens
;
- Sur le rapport
présenté par Mme Gisèle STIEVENARD, au nom
de la 6e Commission,
.
Délibère
:
Article premier
- M. le Président du Conseil
de Paris, siégeant en formation de Conseil Général,
est autorisé à signer la convention, dont le texte est
joint à la présente délibération, avec l'association
Centre Gai et Lesbien 3, rue Keller (11e) pour ses actions
sociales en direction des gais, lesbiennes, transsexuels et bisexuels
parisiens.
Art. 2
- La dépense correspondante sera imputée au chapitre 957,
sous chapitre 957-90, article 657-4 du budget de fonctionnement du Département
de Paris.
.
|
.
12 - 2001, ASES 220 G -
Autorisation
à M. le Président du Conseil de Paris,
siégeant en formation de Conseil Général,
de signer avec l'association Centre Gai et
Lesbien
une convention pour la réalisation d'actions sociales en direction
des gais, lesbiennes, transsexuels et bisexuels parisiens
.
Débat
.
Mme
Gisèle STIEVENARD, présidente.
- Nous passons maintenant au dossier ASES 220 G. Il s'agit de signer une
convention avec l'association "Centre Gai et Lesbien"
pour la réalisation d'actions sociales en direction des gais, lesbiennes,
transexuels et bisexuels parisiens.
- Je donne la parole à Mme AZZARO.
Mme
Nicole AZZARO.
- Merci, Madame la Présidente.
Mesdames, Messieurs, les élus du groupe "Les Verts"
sont particulièrement heureux de constater que les besoins de la
communauté homosexuelle font enfin partie des préoccupations
de Paris.
- Lors du Conseil de septembre j'ai déjà eu l'occasion de
saluer le projet de délibération accordant une égalité
de droits au personnel de la Ville, qu'il soit marié ou
"pacsé".
- Il nous est proposé de voter un projet de délibération
accordant à l'association "Centre Gai et Lesbien"
une subvention de 200.000 F.
Le C.G.L. accomplit un travail indispensable ; il est un
lieu de service en direction des personnes, un lieu d'écoute, de
soutien psychologique face aux intolérances sociales, professionnelles,
familiales, un lieu où sont disponibles toutes les informations
médicales, juridiques, un lieu d'information sur le V.I.H.
Le C.G.L. est aussi un centre de ressource et de soutien
logistique pour bien d'autres associations qu'il héberge.
Aujourd'hui, il est débordé et a nécessité
de locaux et moyens adaptés aux demandes auxquelles il répond.
Il est également un lieu de réflexion et d'action sur les
droits des homosexuels, bisexuels, transsexuels trans-genre, sur la place
et leur rôle dans la société.
Je me réjouis que cette subvention que "Les Verts"
voteront, soit proposée à l'Assemblée bien
que la somme attribuée soit nettement en dessous de la somme demandée
de 1 million de francs.
Je rejoins la proposition de Marie-Pierre MARTINET demandant que
les sommes allouées soient motivées.
- D'autres associations luttent aussi dans un combat pour la défense
des droits, de tous les droits des personnes quelle que soit leur orientation
sexuelle.
Je vais vous parler plus particulièrement de l'association "Prochoix"
qui est aujourd'hui menacée dans son existence même.
Déjà "Prochoix" n'a pu, faute de
subsides, faire paraître la revue qu'elle édite. Pourtant,
"Prochoix" offre la seule source d'information
sur Internet concernant notamment la contraception et l'I.V.G., un site
consulté par 7.500 personnes par jour et cela monte jusqu'à
16.000 quand l'actualité s'y prête.
Ce service devra-t-il cesser ?
Cette association accomplit un travail de véritable utilité
publique et possède un Centre de Documentation utilisé
par le Planning familial et les services de la Mairie.
Je sais Mme la Première adjointe attentive à ce dossier
et je lui en ai parlé ce matin. Il y a les lenteurs de l'instruction
des demandes de subventions et l'urgence est là. Ne laissons pas
par manque de réactivité mourir une association dont toutes
et tous avons besoin.
- Madame la Présidente, vous le savez, le
Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelle devait
voir le jour à Paris ; il s'agit d'un projet d'envergure.
La Ville sera, je le souhaite, présente pour soutenir cette
initiative d'utilité historique et également d'utilité
scientifique, culturelle et citoyenne.
Défendre le droit, la mémoire et l'histoire de toutes et
tous, quelle que soit leur orientation sexuelle est l'une des missions
nobles ; c'est l'une de celles que Paris doit accomplir.
(Applaudissements sur les bancs des groupes "Les Verts",
communiste, socialiste et radical de gauche
et du Mouvement des citoyens).
Mme
Gisèle STIEVENARD, présidente.
- Merci.
La parole est à Mme GÉGOUT.
Mme
Catherine GÉGOUT.
- D'abord, je m'associe totalement à ce que vient de dire ma collègue
concernant l'association "Prochoix" où
il y a urgence.
- Concernant le "Centre Gai et Lesbien", le Département
de Paris pour la première fois va attribuer une subvention
à ce centre. L'importance symbolique n'en échappera à
personne même si la somme attribuée est nettement inférieure
à celle demandée. Il s'agit quand même bien de la
reconnaissance claire de son action et de son utilité, marquant
aussi, de fait, la reconnaissance par les pouvoirs publics de la communauté
homosexuelle et des problèmes auxquelles elle peut être confrontée.
Cette action a commencé depuis 1989 par des militants homosexuels.
Elle est à la fois sociale et culturelle, action de réinsertion,
de soutien psychologique et matériel et bien sûr de prévention
contre le Sida et les maladies sexuellement transmissibles.
Son rôle est irremplaçable parmi la communauté homosexuelle.
La solidarité, la lutte contre la discrimination sont des axes
forts de son action, en premier lieu les discriminations de toutes natures
qui peuvent frapper en raison de l'orientation sexuelle. Quand même
l'homophobie ordinaire n'est autre que du racisme ordinaire. C'est une
forme de discrimination, tout aussi malsaine et injuste qu'une autre.
Aujourd'hui, les manifestations ou actes homophobes ne peuvent toujours
pas être condamnés par la justice. Il y a plusieurs propositions
de loi visant à le permettre qui sont déposées au
Parlement, dont celle déposée par Bernard BIRSINGER
pour les Députés communistes, mais pour l'instant
rien n'a abouti.
La confrontation à l'homophobie est un élément aussi
fortement déstabilisant pour tout jeune qui découvre son
homosexualité. Il y a l'homophobie en milieu professionnel si destructrice
pour les personnes qui en souffrent.
De plus, le rôle du centre "Gai et lesbien"
pour lutter contre la prostitution des jeunes est ici reconnu, qu'ils
soient en rupture familiale ou sans papiers, pour lesquels l'association
apporte une aide à l'hébergement, à l'insertion,
une médiation pour l'obtention d'un titre de séjour.
Tous ces actes sont écrits et clairement reconnus dans notre délibération.
Nous sommes fiers que la Municipalité parisienne s'engage
clairement sans tabou dans la reconnaissance de cette utilité sociale.
Nous nous réjouissons que la subvention votée soit bien
affichée comme le début d'une collaboration qui, n'en doutons
pas, va se développer.
Merci.
(Applaudissements sur les bancs des groupes communiste, socialiste
et radical de gauche, "Les Verts" et du Mouvement
des citoyens).
Mme
Gisèle STIEVENARD, présidente.
- Merci.
La parole est à Mme CALANDRA.
Mme
Frédérique CALANDRA.
- Madame la Présidente, mes chers collègues, je souhaitais
aujourd'hui au nom du groupe socialiste attirer l'attention de notre Assemblée,
mais cela a été fait par mes collègues qui sont intervenues
précédemment, sur la signification d'un vote qui, si j'hésite
à le qualifier d'historique, le mot étant de nos jours par
trop galvaudé, peut néanmoins être considéré
comme fondateur d'une nouvelle politique.
- Voter le projet de délibération
qui porte le doux nom d'ASES 2001-220 G, c'est mettre fin à 12
ans d'indifférence, si ce n'est d'hostilité de la Ville
de Paris vis-à-vis de l'association dénommée
"Centre Gai et Lesbien" 6, rue Keller dans le
11e.
En effet, depuis 1989, date à laquelle a été fondée
la Maison des homosexualités qui préfigure
le C.G.L. né en 1993, jamais la Ville de Paris
n'a soutenu sous quelque forme que ce soit le travail pourtant remarquable
effectué par cette fédération d'associations.
- Or, concernant la zone géographique d'intervention du C.G.L.,
il apparaît évident que si cette association joue un rôle
notable au plan national, son intervention à Paris est également
déterminante. Notre Ville capitale est connue pour être
le lieu de refuge de jeunes homosexuels qui se sentent discriminés
et stigmatisés en province. Ces derniers arrivent souvent
à Paris dans des conditions de grande précarité
sociale, ne pouvant faire appel au soutien de leur famille avec laquelle
ils sont encore trop fréquemment en rupture. A cela s'ajoute la
plupart du temps une fragilité psychologique surtout chez les jeunes
sujets confrontés au doute sur leur place dans une société
qu'ils vivent comme hostile.
Cette situation aboutit très souvent à des tentatives de
suicide, des conduites à risque, une marginalisation sociale ou
la tentation de conduites addictives. Enfin, la descente aux enfers peut
mener certains à la prostitution (hommes et femmes).
C'est afin de prévenir ou d'aider à résoudre ces
difficultés que le C.G.L. mène des actions
ciblées visant un public spécifique, en complémentarité
avec l'action plus généraliste de la D.A.S.E.S.
Ces programmes comportent dans un premier temps un volet d'action sociale
et de réinsertion, axée autour de l'écoute, de l'information,
de l'orientation des personnes ainsi que du soutien psychologique. Et
notamment - j'en ai parlé - la prévention de la prostitution.
N'oublions pas à cet égard que le C.G.L. traite
aussi bien les parents inquiets, désorientés, ou tout simplement
en quête d'information, que les jeunes eux-mêmes.
Dans un second temps, une action de prévention du V.I.H. et des
M.S.T. et, comme j'ai eu l'occasion de le dire récemment ici même,
nous sommes dans un contexte de recrudescence de ces maladies du fait
d'une banalisation dangereuse de celles-ci dans l'esprit des jeunes gens
et jeunes filles.
Troisième point : une action de prévention de la vie associative
et culturelle en rapport avec l'orientation sexuelle.
J'insiste sur ce dernier aspect du travail fourni par cette association
car le C.G.L. joue un véritable rôle de maison des associations
dans le domaine de l'homosexualité. En hébergeant administrativement
des associations aux moyens limités, en leur permettant de tenir
des permanences, mais également en organisant un travail collectif
de réflexion qui implique la collecte de données statistiques
fiables, ainsi qu'un véritable travail de documentation et d'archivage,
le C.G.L. est l'un des rares lieux en France où l'on puisse trouver
des données fiables sur la question de l'homosexualité.
Je rappelle qu'il accueille plus de 29.000 personnes par an.
On voit donc bien que cette association rend un véritable service
à la collectivité.
Cette subvention me paraît donc largement justifiée car cette
action s'inscrit dans le cadre général des aides sociales
de réinsertion, de prévention sanitaire et de promotion
de la vie associative et culturelle distribuées par le Département
et la Ville de Paris.
A ceux qui mettraient en doute l'utilité d'une telle subvention,
je souhaite dire ceci : dans une période difficile de notre histoire
où l'on sent bien que des forces obscurantistes sont à l'uvre,
il me paraît essentiel que tous les républicains et les démocrates
se posent la question des moyens de l'intégration à la vie
citoyenne de toutes les femmes et hommes qui composent notre société.
Certes, on n'est pas déterminé en tant que citoyen au sein
de la société par sa seule identité sexuelle ; pour
autant, les trop fréquentes souffrances psychologiques et trop
fréquentes difficultés matérielles rencontrées
par ces publics peuvent conduire à leur marginalisation sociale
et politique.
Juger de ces questions en des termes qui s'apparenteraient à une
morale religieuse serait antirépublicain. L'intégrisme attaque
toujours en premier lieu les homosexuels et les femmes.
Mme
Gisèle STIEVENARD, présidente.
- Merci.
Mme RENSON a la parole.
Mme
Cécile RENSON.
- Madame la Présidente, ce projet de délibération
a retenu toute mon attention au niveau de la convention que le Département
de Paris se propose de signer avec l'association "Centre
Gai et Lesbien", notamment l'alinéa 2 de l'article
2 qui, je cite, offre une médiation auprès des administrations
en particulier avec l'O.F.P.R.A. pour la régularisation
de la situation des gais sans papiers, originaires des pays
de l'Est ou du Maghreb.
La discrimination faite au profit des sans papiers originaires des
pays de l'Est ou du Maghreb ne peut pas être admise par
la Ville de Paris. A toutes les associations qui légitimement
interviennent afin d'aider dans leurs démarches tous les exclus,
et en particulier les étrangers sans papiers et conduisent leurs
actions au profit de tous sans aucune distinction, à toutes ces
associations, Paris peut apporter son aide.
- Mais dans le cas présent, il n'est pas possible qu'une subvention
de la Ville favorise une discrimination fût-ce une discrimination
positive qui constitue un réel danger de voir cette mesure se retourner
contre la population concernée.
Je demande donc que cette activité de médiation auprès
de l'O.F.P.R.A. s'effectue au profit de tous. Faute de quoi, je
me prononcerai contre ce projet de délibération qui de manière
générale me paraît hors des limites de l'action d'une
collectivité locale comme la nôtre qui est attachée
par principe à la laïcité et à l'égalité
de tous les citoyens.
- Je pense que la précédente Municipalité
avait eu parfaitement raison de refuser de s'associer à une entreprise
identitaire et communautariste, de surcroît dépassée
par l'évolution de la maladie. Le médecin que je suis peut
vous le dire mieux que personne, merci.
Mme
Gisèle STIEVENARD, présidente, au nom de la 6e Commission.
- Je remercie les intervenantes, notamment Mmes AZZARO, GÉGOUT
et CALANDRA qui ont plaidé en faveur de cette subvention.
Mme AZZARO a considéré que la subvention était
insuffisante, mais il est rare que des subventions aussi importantes soient
accordées dès la présentation du premier dossier.
Cela sera à reconsidérer pour les années suivantes.
- Vous avez fait des observations à propos d'une autre association
"Prochoix" et Mme la Première adjointe
a, semble-t-il, déjà était saisie à ce sujet.
Là-encore, il faut examiner le service rendu aux Parisiens
et voir s'il existe des co-financements car dans des domaines comme ceux-là,
l'Etat et la D.D.A.S.S. sont souvent appelés à
contribuer également.
- A propos des remarques de Mme RENSON, j'ai le sentiment qu'elle
a une hostilité de principe au contenu de ce projet de délibération.
C'est ainsi que j'analyse ses préventions.
Elle critique la rédaction de l'article 2 de la convention : "offre
de médiation auprès des administrations, en particulier
avec l'O.F.P.R.A. concernant des personnes sans papiers
originaires des pays de l'Est et du Maghreb" ; je suppose
que cette mention fait référence aux publics qui se présentent
de fait auprès de ce centre. Je suis d'accord avec
vous, il aurait mieux valu ne pas préciser, cela peut éventuellement
être corrigé. J'aurais souhaité que Mme RENSON
nous apporte un amendement mais à mon avis cela ne doit pas poser
de difficultés.
M.
Jean-François LEGARET.
- Il n'y a que vous qui pouvez l'amender !
Mme
Gisèle STIEVENARD, présidente, rapporteur.
- Dans ce cas-là, on enlève le membre de phrase "originaires
des pays de l'Est et du Maghreb", si vous en êtes
d'accord pour tenir compte de la remarque de Mme RENSON. Si cela
permet de lever les objections formulées à l'égard
du texte et que nous puissions voter ce texte unanimement, j'en serais
très heureuse.
Mme
Cécile RENSON.
- Je peux vous dire combien je trouve que toutes ces associations ont
une activité sociale tout à fait importante. Cela dit, je
suis pour l'égalité de tous les citoyens devant la loi et
je trouve que cette mesure est discriminatoire.
Enlevez ce paragraphe et je voterai pour votre subvention !
Mme
Gisèle STIEVENARD, présidente, rapporteur.
- J'ai donc indiqué le texte que je propose à l'amendement,
qui enlève la partie incriminée.
- Donc je mets aux voix, à main levée, le projet d'amendement
à l'article 2 de la convention.
Qui est pour
? Contre ? Abstentions ?
Le projet d'amendement est adopté.
Mme
Gisèle STIEVENARD, présidente, rapporteur.
- Je vais maintenant mettre aux voix, à main levée, le projet
de délibération ASES 220 G, assorti de ces précisions.
Qui est pour ? Contre ? Abstentions ?
Le projet de délibération est adopté.
(2001, ASES 220 G).
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La Mairie de Paris subventionne pour la première
fois
le Centre Gai et Lesbien [de Paris]
.
C'est historique !
- Pour la première fois de son histoire,
le Centre Gai et Lesbien de Paris va recevoir une subvention
de la Ville de Paris.
- Et le montant n'est pas négligeable, puisqu'il s'agit de 200
000 francs.
Cette
subvention, exceptionnelle puisque débloquée sur un budget
déjà bouclé, a été décidée
par le cabinet du maire, et votée la semaine dernière
lors d'une séance portant sur le budget modificatif.
- Le vote a
eu lieu à main levée, et il n'y a pas de compte-rendu, mais
la majorité des conseillers de Paris de droite auraient
voté contre cette subvention.
- Dans l'entourage
du Maire de Paris, on souligne que le montant est inférieur
à ce qu'aurait souhaité l'association, mais qu'il est déjà
bien d'avoir pu débloquer de l'argent alors que le budget était
déjà voté.
Le Centre Gai
et Lesbien de Paris peut donc espérer une subvention plus
importante dans l'avenir, si l'association présente un dossier
convaincant.
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Olivier
Rouchon, président du CGL,
est satisfait mais mesuré :
- "Je suis très content, et le CGL est reconnaissant
à la mairie de Paris."
- "Pour une
première année, c'est bien, on espère que l'année
prochaine, ce sera encore mieux ! Mais ce n'est un premier pas, on attendait
plus, parce qu'il y a encore énormément de travail à
faire."
Si
le Centre Gai et Lesbien se félicite du contact favorable
qu'il a avec la mairie, il doit faire face à la baisse des
subventions, ce qui explique sa réaction mitigée et la déception
de ne pas recevoir davantage.
- Ainsi, la subvention de la DDASS, qui était de
900 000 francs l'an dernier, a quasiment baissé de moitié
cette année puisqu'elle n'est que de 500 000 francs.
- Or le
CGL a besoin de cet argent pour financer ses actions sociales
auprès des gays et lesbiennes, et ses actions de prévention.
.
Et
la première revendication de l'association est d'avoir un local
plus grand que celui de la rue Keller.
Sur ce plan, elle
devrait être satisfaite : comme elle s'y était engagée
pendant la campagne, l'équipe de Bertrand Delanoë
cherche un nouveau local pour l'association.
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