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Analyse Projet Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris APCADHP
citations à caractère critique, polémique, pédagogique et/ou scientifique des informations

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la sauvegarde des mémoires LGBTQ permet de préserver la vérité sur notre histoire

24 7 2002 : Université [d'Ete] Euroméditerranéenne des Homosexualités (Marseille) > reportage de Pierre Léonard et Donald Suzzoni
http://www.france.qrd.org/events/2002/ueeh/mercredi/index.html

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Colloque public

20 ans de dépénalisation ... et après
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Les UEEH rééditent le concept du colloque public dans la ville de Marseille.
- En 2001, nous étions accueillis au palais des congrès, cette année, c'est dans la grande salle du Conseil Régional, dernier bastion du Parti Socialiste, que se déroulera cette journée.
- Un conseiller régionnal fut même présent pour nous dire combien Région était heureuse et fière de participer à cet esprit d'accueil républicain initier en son temps par Gaston Deferre, alors Maire de la ville.
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Un contexte de discimination

Le colloque est organisé par l'association "Mémoire des sexualités", et Christian De Leusse plantera le décor de cette journée.

Le thème abordé : "20 ans de dépénalisation ... et après",
- fut l'occasion pour de nombreux(ses) militants(es) d'éclairer le chemin parcouru.
- ce fut une découverte pour nombre d'oreilles attentives, d'entendre parler de cette répression dure, même dans les années qui ont suivies la dépénalisation.

Les flagrants délits sous prétexte d'atteinte aux moeurs, le racolage passif (encore verbalisé il y a peu de temps), avec à la clé des enfermements parfois violents, voire des traitements psychiatriques aux effets plus sédatifs que réparateur d'un je ne sais quel mal".

Un peu d'histoire avec une projection partielle du documentaire "Bleu, Blanc, Rose"
- Yves Jeuland, le réalisateur du documentaire "Bleu, Blanc, Rose" parle des figures des mouvements qui ont donné, plaqué un sens politique sur la souffrance des homosexuels délictueux.

Radio FG était encore une radio gaie mais seulement parisienne,
- la vie était extérieure, dans les parcs, voire "L'homme blessé" de Patrice Chéreau), qui montre souvent la souffrance, la furtivité dans des lieux plus ou moins glauques.
- Les femmes privilégiaient les ambiances qui favorisaient les rencontres calmes et paisibles.

David Girard apparaît. Personne n'a autant incarné le commerce et la fête que lui.
- Avec ses saunas, ses boites, ses restaurants, il fabriquait tout ce que les gais veulent bien payer.
- Une position radicalement marketée sur l'homosexualité.
- Nous aurons aussi l'occasion d'en reparler, Yves Jeuland fera une projection des deux documentaires vendredi.
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Le projet "Université d'Eté des Homosexualités de Marseille"

20 ans, les universités d'été existaient depuis peu.
- La conception initiale devait s'extraire du modèle "club Med".
- Une option politique a été insufflée dés le départ, rappelle Jacques Fortin.

"il fallait aussi être visible en entrant dans la sphère publique".
- Il est clair que le féminisme a été le lit de nombreux mouvements homosexuels.
- Rappelons nous du FHAR. Les femmes, déjà engagées dans une résistance active et radicale ont été présentes dés le début.

Mais la non mixité a généré de nombreux débats et bagarres.
- Il semble que les hommes ne comprenaient pas, et ne comprennent toujours pas, pourquoi dans la construction d'un mouvement non mixte homo/hétéro, les femmes voulaient aussi une non mixité homme/femme.
- Néanmoins, la mixité des Universités à toujours été une volonté déterminée.

Le principe du débat sur une semaine, permettait le passage d'un certain dialogue : débats conflictuels, moments plus chaleureux aux calanques,
- Les conflits étaient basés sur la réforme ou le radicalisme.
- En ce sens, les UEEH sont l'enfant du féminisme et de plusieurs années d'étouffoir arcadien, même si Jean Louis Boris, qui se situait à la frontière de l'auto justification, a été le premier à parler de l'homosexualité profonde.
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Radicalisation lesbienne dans la fin des années 70

Nous sommes loin du consensus ambiant LGBT. Les années 70 étaient marquées par la radicalisation du discours et des actions.
Suzette Triton-Robichon n'est pas historienne, simplement une militante qui se souvient.

Les groupes de lesbiennes autonomes apparaissent sur la place publique, notamment avec la création du FHAR,
- alors que les mouvements féministes n'étaient pas forcément homosexuels.
- D'autres mouvements encore plus révolutionnaires ont vu le jour comme les Gouines Rouges , mais leur destin fut rapidement consommé.

L'importance de ces groupes résidaient dans la volonté de construire une force collective à travers les histoires individuelles.
- L'axe Paris - Lyon a mis en évidence les traces du lesbianisme dans le passé et permit de jetter les premiers jalons d'une culture lesbiennes.

La fin des années 80 a vu la réalité du couple lesbien s'installer, balbutiant mais évidemment là.
- Le concept d'une nation lesbienne apparaît, avec ses dérives sectaires et séparatistes.

Une nouvelle étape est franchie, les groupes, les collectifs se créent pour travailler sur la santé, la convivialité.
- Ils se font connaître dans toute la France grâce au journal Lesbia qui perdure, là où les premiers essais de commerces lesbiens avaient échoués comme "Désormais".

La transmission de ce qui a été vécut et produit se pose.
- Même si des militantes entretiennent les Archives Lesbiennes
[Archives Recherche Cultures Lesbiennes (ARCL)],
- la majeur partie s'envolera avec les femmes.

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Le CUARH

Le CUARH a été conçut comme une coordination de groupe dont l'objet est la lutte contre la répression envers les homosexuels.
- Le Cuarh se mobilise auprès de personne ayant perdu leur emploi du fait de leur homosexualité.
- Le Cuarh s'engage aussi sur plusieurs thèmes :
la parentalité, les fichiers, l'asile politique, la suppression de l'homosexualité de la liste des maladies psychique en France et à l'OMS,

On le constate, des thèmes toujours d'actualité.
Jean Michel Rousseau et Catherine Gonnard évoque ainsi la mobilisation militante à une époque des plus pernicieuse qui fut pour les homosexuels :
- la jouissance d'une première citoyenneté assombrie par l'ombre du VIH qui se répand sur la planète.

Le Cuarh était mixte, et cela l'a conduit dans une démarche originale sur des revendications gay et lesbiennes, qui seront poussées avec la même force.

Pour se faire connaître, le Cuarh édite Homophonie de 1980 à 1987.
- Mais le passage en kiosque lui donne un autre élan, plus large, hors du champs connut des militants, celui des personnes, qui lui imposera aussi une nouvelle ligne directrice.

En 1982, c'est Libération qui titre "Le cancer gay".
- Un terme malheureux qui fut vite repris en choeur par le reste de la presse française.
- Le Cuarh réagit contre cette stigmatisation.

Récrire l'histoire serait si simple, à l'époque, 1982, les très prudents professeurs Montagnier et Rosenbaum, commencent à peine à parler de préservatifs.
- Le milieu gay ne s'attendait pas au pire.
- Les 221 cas français ne laissaient pas imaginer l'ampleur de la pandémie en pleine période de jouissance enfin libérée, c'était incroyable presque par définition.

Mais pendant ce temps, la stigmatisation continue : les homosexuels ne peuvent plus donner leur sang.
- Le mouvement associatif change, les politiques s'essoufflent, la convivialité et les associations ludiques se développent.
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Pause déjeuner

L'Hôtel de la Région son patio était le théatre de cette pause / détente nécessaire après un tel voyage dans le passé.

Les groupes se reforment, les couples se retrouvent, s'ils étaient perdus. Le vent est de la partie pour emporter couverts, serviettes, assiettes et leur contenu.

A l'abri de ces turpides méditéranéennes, Jean Le Bitoux, Gérard Bach-Ignasse et Geneviève Pastre dédicacent leur livres respectifs.
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Un magazine généraliste : "Gai Pied"

"On a dit et écrit beaucoup de choses sur Gai Pied, tant ce média a été unique dans l'histoire du mouvement gay. Mais chacun a raconté des choses partielles et pas toujours vraies, réglant ses comptes au passage.

Le fondateur du journal, Jean le Bitoux, est venu aux UEEH qui ont fait le bilan de 20 ans de militantisme,
- pour nous livrer enfin pour la première fois l'histoire vraie de ce média pas comme les autres.
- Un discours dont la vérité referme la parenthèse des "années Gai Pied", rend leur honneur aux journalistes, et évoque les origines des médiocres pratiques que la presse gaie a cru devoir adopter depuis.

[...] Retrouvez le texte intégral de Jean Le Bitoux en suivant ce lien http://www.france.qrd.org/media/gai%20pied/index.html

Ce fut un moment d'intense émotion. Gai Pied a non seulement été
- le premier journal homosexuel généraliste,
- le fil rouge pour nombre d'entre nous,
- mais il a été aussi un creuset de formation de nombreux militants.

Jean Le Bitoux n'en est pas des moindres et la salle entière s'est levée pour l'acclamer pendant plusieurs minutes. Merci !
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Génèse et lancement du magazine Lesbia

Catherine Marjollet rédactrice du magazine Lesbia raconte aussi l'histoire de ce média pas comme les autres.
- Crée en 1982, le numéro 0 a été tiré à 100 exemplaires. Son objectif était simple : "un appel à colaboration".
- Le numéro 1 tiré à 400 exemplaires devient un vrai magazine, encore distribué manuellement. L'enfer commença. Lesbia avait la volonté d'avoir un contenu journalistique et d'aider à la rencontre des esseulées.
- Dés le numéro 2 du mois de janvier, la signature par le nom est adoptée.
- Le tirage atteint 900 exemplaires en juin 1983, Lesbia est devenu un magazine de 36 pages.

Mais Lesbia n'est pas seulement un magazine,
- c'est aussi un concept de convivialité
qui permettra l'organisation de fêtes, des moments de rencontre avec des militantes,
- être et dire tout ce qui se passe partout où vie une lesbienne.

Au bout de sept années, les fêtes mensuelles sur la péniche du chaland, les 48 pages à écrire épuisent les bénévoles.
- Et jusqu'en 1989 Lesbia n'a pas réussit à devenir un magazine autonome.
- Comme beaucoup de commerce lesbiens, très rare, Lesbia ne trouve pas le financement qui lui permettrai de vivre.
- Mais l'essentiel spirituel est conservé.
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Cinéma cinéma

Un moment de cinéma avec Lionel Soukaz réalisateur de Race d'ep. Un des premiers films sur les homosexuels. Il connut des début difficile, puisqu'il fut interdit ainsi que le premier festival de film gai à la pagode. Le ministère de la culture saisit les films. L'évenement fut relaté longuement dans toute la presse.
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La difficile dépénalisation de l'homosexualité (1978-1982)

Gérard Bach-Ignasse est Directeur de l'Observatoire des Moeurs et responsable du DESS Genres et Sexualités (Université de Reims). Si Patrick Bloche et Jean Pierre Michel sont les pères du PACS, ont dire que Gérard Bach-Ignasse par ses travaux et ses réflexions en est l'inspirateur. Il nous livre ses pensées sur cet événement majeur pour nous.

Il aura fallu quatre ans de débats parlementaires en France, de 1978 à 1982, pour aboutir à une totale dépénalisation de l'homosexualité. Cette dépénalisation ne peut être comprise que si on la situe à l'intérieur d'un grand mouvement de libération sexuelle, initié én 1968, continué par le mouvement de libération des femmes et celui de l'homosexualité.

D'autre part, cette revendication entrait en résonance avec d'autres prises de parole sur la liberté sexuelle des mineurs : il y a eu un Front de libération de la jeunesse et de jeunes adolescents participaient aux actions du Front homosexuel d'action révolutionnaire. Cela a conduit plusieurs intellectuels dont Michel Foucault, à envoyer à la fin des années 70, une lettre à la commission de révision du code pénal sur la liberté sexuelle des jeunes.

Enfin, c'est cette lutte pour la dépénalisation qui a permis de structurer le mouvement homosexuel et d'augmenter sa visibilité. Aujourd'hui, il y a plus de 500 000 personnes aux Gay Prides, mais au début des années 70, il n'y avait que quelques dizaines, au mieux quelques centaines de participants dans les manifestations homosexuelles. C'est à l'occasion du débat pour la dépénalisation qu'une manifestation réunit pour la première fois plus de 1000 personnes le 16 octobre 1980, plus de 10 000 le 4 avril 1981.
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Les contradictions du libéralisme avancé

Il s'agissait d'abroger la loi de Vichy qui interdisait les relations homosexuelles consentantes avec un mineur de 21 ans (alors que les relations hétérosexuelles étaient autorisées à partir de l'âge de 15 ans), et une ordonnance de 1960 (moment où l'homosexualité avait été qualifiée de fléau social) qui doublait les peines en cas d'outrage public à la pudeur homosexuel.

L'élection de Valéry Giscard d'Estaing à la présidence de la République en 1974 avait fait espérer une évolution de l'ensemble de la société sur la question des moeurs. De fait dès le début de son septennat, l'abaissement de l'âge de la majorité de 21 à 18 ans et la liberté de l'interruption volontaire de grossesse donnent des gages. La première disposition a un effet pour l'homosexualité puisqu'à partir de 1974 les relations homosexuelles deviennent légales avec les jeunes de 18 à 21 ans. Un consensus se fait jour pour supprimer le redoublement de peine en cas d'outrage public à la pudeur. On aurait pu penser qu'un consensus droite-gauche se manifeste pour supprimer totalement la loi de Vichy, de la même manière qu'une majorité s'était dégagée pour dépénaliser l'avortement. Mais, comme pour le pacs, vingt ans plus tard, ce consensus sera impossible à établir et c'est finalement la gauche seule, arrivée au pouvoir en 1981, qui dépénalisera totalement l'homosexualité.

Pourtant, en 1978, une première proposition de loi avait été déposée par un sénateur de centre-gauche, Henri Caillavet, ancien ministre radical chargé de la Marine de guerre dans le gouvernement Mendès-France. Henri Caillavet m'a raconté comment cela s'était passé : un ami homosexuel avait attiré son attention sur les dispositions du code pénal et les conditions de vie des homosexuels : " j'ai donc déposé un texte qui prévoyait au moins l'égalité avec dans mon esprit la volonté d'aller plus loin. Quand j'ai déposé mon texte, début 78, M. Poher, le Président du Sénat, m'a fait venir ; il m'a dit : " Maintenant, tu t'occupes des pédérastes ". Je lui dis : " Je te ferai remarquer qu'il y a aussi les lesbiennes. Nous avons le devoir de faire en sorte que rien d'attentatoire à la liberté ne soit mis en oeuvre. Tu es chrétien, je fais appel à ta conscience. Il faut quand même que tu réfléchisses ". Il a accepté le débat et le texte est venu en discussion.

Le 28 juin 1978, Monique Pelletier, qui représente le gouvernement de R. Barre invoque l'évolution de l'opinion pour accepter la proposition Caillavet. A l'Assemblée, alors de droite, ce sont les socialistes et radicaux de gauche qui proposent la dépénalisation. Mais quand le texte vient en séance le 11 avril 1980, le président gaulliste de la commission des lois Jean Foyer, connu pour sa conception très réactionnaire en matière de moeurs, refuse la dépénalisation au nom de la protection des mineurs : c'est un thème permanent pour stigmatiser l'homosexualité en France. Jean Foyer s'exprime ainsi : " Songez, entre autres, qu'il existe des établissements qui reçoivent des mineurs de 15 à 18 ans dont certains sont des infirmes, des handicapés, des malades mentaux. Il me répugnerait d'affranchir pénalement des sanctions qu'ils encourent par la loi actuelle, ceux qui se livrent, à l'égard de ces mineurs, à des actes homosexuels ".

Le gouvernement fait volte-face et se rallie à la position de Jean Foyer. La majorité est divisée, les gaullistes ne soutiennent plus Giscard et l'élection présidentielle approche. Les homosexuel-le-s, comme d'autres, en feront les frais. Le 16 octobre 80, le Sénat lui-même se déjuge. Les deux chambres étant désormais d'accord pour réprimer, la loi est définitivement adoptée. Cela donne lieu à une manifestation très revendicative des homosexuels et des lesbiennes devant le Sénat.
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L'action du mouvement homosexuel

Devant l'incapacité des parlementaires à faire évoluer les choses, le mouvement homosexuel se structure autour du refus de la loi répressive. Le Comité d'Urgence Anti-Répression Homosexuelle, créé l'été 1979 pour fédérer les groupes homosexuels français envisageait d'abord son rôle (ainsi que son titre l'indiquait) comme un moyen de réaliser des actions immédiates face à tel ou tel cas de répression. Il va devenir l'instrument principal de la lutte pour la dépénalisation. Dans le même temps, la naissance du journal Gai Pied, vendu dans tous les kiosques, donne un poids considérable à l'expression homosexuelle jusque-là souvent soumise à la censure.

La campagne pour l'élection présidentielle de 1981 voit, pour la première fois, le thème de l'homosexualité apparaître dans le champ politique au plus haut niveau. Le débat parlementaire entre 1978 et 1980 a recréé un clivage droite-gauche : en 1980 seule la gauche vote pour la dépénalisation. Le CUARH décide d'organiser une grande manifestation pour les droits et libertés des homosexuels et des lesbiennes le 4 avril 1981, un mois avant l'élection présidentielle. Il va rassembler plus de 10 000 personnes ce qui ne s'était jamais vu auparavant. Surtout, le parti socialiste soutient la manifestation et presque tous les candidats de gauche à l'élection présidentielle, F. Mitterrand, H. Bouchardeau, G. Marchais, M. Crépeau, A. Krivine (mais pas A. Laguiller) se prononcent pour la dépénalisation de l'homosexualité.

Le 8 mai 1981, deux jours avant le deuxième tour de la présidentielle, Le Monde reproduit les programmes des deux candidats en lice. Pour la première fois, l'homosexualité fait partie des rubriques citées. Dans la colonne réservée à F. Mitterrand, on trouve sa position selon laquelle "l'homosexualité doit cesser d'être un délit". La colonne de Valéry Giscard d'Estaing est vide. Le président sortant s'est empêtré dans ses contradictions. L'homosexualité est devenue un thème du débat politique et elle a probablement contribué à l'issue du scrutin. "On estimait, dimanche soir, que le vote homosexuel avait contribué à la victoire du nouveau président, soit directement, soit par abstention" indique Le Monde du 12 mai 1981. Gai Pied titre après l'élection de F. Mitterrand : "Sept ans de bonheur ?".
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Les suites de l'élection présidentielle de 1981

A partir de l'élection de Mitterrand commence un dialogue institutionnel entre la nouvelle majorité de gauche confirmée aux législatives de juin et les représentants des homosexuels. Le ministre de l'Intérieur, G. Defferre supprime le groupe de contrôle des homosexuels et les fichiers les concernant.

En octobre 1981, les députés socialistes déposent une nouvelle proposition de loi tendant à supprimer l'article 331-2 du code pénal. Le 20 décembre 1981, ainsi qu'il l'a rappelé à Sciences-Po le 6 avril 2002, Robert Badinter, Garde des Sceaux prend la parole à l'Assemblée devant un hémicycle clairsemé mais avec des tribunes du public pleines à craquer. Après avoir fait une étude historique de l'homosexualité, R. Badinter cite un de ses illustres prédécesseurs, Cambacérès, homosexuel notoire, et conclut : "Il n'est que temps de prendre conscience de ce que la France doit aux homosexuels, comme àtous ses autres citoyens".

Au nom de la nouvelle opposition de droite, Jean Foyer intervient. Un seul député de droite s'abstient, tous les autres votent contre la dépénalisation alors que la gauche unie vote pour. Sur cette question de l'homosexualité, R. Badinter n'a pas entraîné une partie de la droite comme il l'avait fait, juste avant, pour l'abolition de la peine de mort.

Le CUARH souhaite que la dépénalisation soit le prélude à une plus grande reconnaissance de l'homosexualité et de la liberté sexuelle : il fait des propositions pour la révision du code pénal. On s'apercevra ensuite que la dépénalisation était sans doute le maximum tolérable dans ces années quatre-vingts.

Au Sénat, l'attitude répressive est dominante. L'ère libérale est terminée et le Sénat veut apparaître comme le principal opposant à la gauche. Après plusieurs péripéties, l'Assemblée nationale tranche en dernière instance le 27 juillet 1982 et l'abrogation devient la loi du 4 août 1982, date anniversaire de la nuit du 4 août 1789 qui vit la suppression de tous les privilèges de l'Ancien Régime.
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Débat

Une journée aussi dense fit naître de nombreuses questions. Un débat animé s'organisa spontanément. Il apparaît une sission entre les grandes organisations : l'inter-lgbt, la coordination lesbienne nationale et les individus. La légitimité, la représentativité ne se décrète pas. Elle est le résultat de la vie et des actions de chacun. C'est la somme des vécut qui permettra de construire notre vie dans cette société. ce jour a été un grand travail de transmission et un moment exceptionel d'émotion. Les grandes organisation semble oublié que chaque jour des gais et des lesbiennes se font toujours agresser partout en France. Alors que depuis le PACS aucune avancée n'a pu être obtenue, le gouvernement actuel donne clairement des signes de renforcement de la répression.


Le candidat Chirac s'est engagé pour lutter contre l'homophobie mais pas sur une loi.

Faut-il un autre rendez-vous annuel dans chaque ville de France, une date unique d'exclusive revendication contre l'homophobie ?

C'est bien d'echec qu'il fut question dans ce débat : l'echec des marches des fiertés pour porter nos revendications politiques.
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Soirée mouvementée

L'UEEH ayant conclus quelques accords avec des restaurants de la ville pour le diner du soir, les GLB les ont soigneusement évité.
- 400 personnes se retrouvant dans dans six restaurants dont un fermé, ne pouvaient que générer de l'attente.

Mais c'est au campus que le mouvement fut le plus violent.

L'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours me l'a raconté.
- Un groupe de filles armées de pistolets à eau se prennent de jeu en arrosant des garçons assis au pied du bâtiment C.
- L'un deux poursuivit une fille qui tomba, il l'a plaqua à terre et dans la chute elle se blessa.

L'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours, me relata qu'il n'y a eu aucun appel au secours.
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Mais ce fut le début d'une discussion houleuse et même violente au sein des UEEH, et la réapparition de ressentiments sur cette éternelle guerre hommes / femmes.

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30 1 2004 : gayvox.com > édito de Lionel Duroi
http://www.gayvox.com/gay/index.php?gays=4&lesbienne=42&rencontre=37&idmenu=906

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A vos souhaits !
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Le chiffre 100 000 me fait éternuer chaque fois que je le vois. Y a pas que ça. Je m’étouffe aussi quand on m’oppose une mauvaise foi à décorner les bœufs (c’est fort, je sais). Cela arrive aussi avec quelques-uns de nos fidèles emmerdeurs accros des accents circonflexes et accords du temps passé… Pendant ce temps les trains passent…

Pour échapper à l’imbécillité du moment, il suffit de faire ce que l’on aime avec conviction sans se préoccuper du qu’en dira t-on. Continuer d’avancer, de créer, de s’exprimer, de critiquer, de pousser des petits coups de gueule…

Les plus insupportables sont les teigneux qui mordent aux mollets. J’en ai croisé cette semaine. Ils ne font pas grand chose, mais quand ils le font, qu’est-ce qu’ils sont chiants ! Ils nous obligeraient presque à les faire taire. Ça nous arrive… comme on ne peut pas leur mettre trois claques, on leur coupe le sifflet. [...]
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Il y a moins violent mais dans un autre genre c’est tout aussi agaçant. Je veux parler des témoins de l’histoire qui se la racontent et qui bercent les foules en faisant semblant de chialer sur leur sort. Je pense à des personnes qui écrivent des livres de témoignages mâtinés de contre vérités. Ceux qui nous prennent pour des citoyens de seconde zone. Vous voyez de qui je parle ? Allons, faites un effort.
Ceux qui vous content des histoires à dormir debout (ce qui est fort en soi) et qui sont à mettre au passif d’une hécatombe… Toujours pas un nom au bout de la langue ? Plusieurs noms ? Vous avez raison, ils forment une coterie dont la fréquentation finit par être suspect aux yeux des observateurs les plus critiques. Ils rédigent des livres à plusieurs pour éviter de partir seuls à la charge des résistants aux mensonges.

J’ai même lu dans un numéro de VSD d’il y a quelques mois (je vous le souffle ? Juin 2003…), que c’est l’un d’entre eux qui avait inventé la Gay Pride ! Le sida n’aura pas fait que des malheureux… maintenant que certains sont morts, les survivants d’une époque peuvent pseudo témoigner n’importe quoi.

J’ai rencontré un ancien de Gai Pied, oui, je précise pour les plus jeunes que c’était un journal pour les homos. Il m’a raconté de ces choses sulfureuses qu’on oserait à peine publier. Mais ne vous en faites pas. Quand ça va tomber, ça va tomber.

Ça ne veut pas dire que tout était nul. Surtout pas. Ça veut dire qu’il faudra bien un jour faire la part des choses entre ceux qui œuvraient et ceux qui glandaient.
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Ah ! Comme on me l’a conseillé, j’en profite pour rappeler au Centre d’Archives et de Documentation Homo de la ville de Paris, que la conservation des archives de Gai Pied dans de bonnes conditions coûte à Gayvox aujourd’hui plus de 500€ par mois.
Non pas que cela nous gêne puisque nous le faisons avec un objectif d’avenir collectif et que nous nous en sentons responsable. Mais simplement pour donner aux actuels responsables de ce centre une occasion de comparaison avec ce que coûte aujourd’hui leur centre d’archive…

J’en profite pour rappeler aux dispensateurs de bons conseils à bon compte que l’Académie Gay et Lesbienne, qui possède en volume au moins cinq ou six fois nos archives, ne coûte rien aux contribuables parisiens.
Alors que ça doit bien leur coûter au vu de ce que ça nous coûte ? Et que cette association qui œuvre depuis plus longtemps ne bénéficie d’aucune aide malgré leurs demandes successives et répétées à nos chers élus…

Quand je vous dis qu’avec 100 000 euros on peut faire beaucoup de choses !
J’entends des voix qui répondent : "Oui, quoi ?"
Je réponds que payer un salarié n’a jamais sauvé de documents…
On va me dire que j’insiste.

Mais c’est parce que je sais qu’il y a urgence à agir autrement qu’en palabrant et même autrement qu’en polémiquant. Nous allons tous y perdre bien plus que nous ne le pensons. Et cela malgré toutes les subventions.
Car il y a les fausses raisons qui font gagner du temps aux uns, mais qui en font perdre aux autres qui ont vraiment l’objectif de sauver et de conserver des documents (sans même se salarier !).

Bref, les conseils à bon compte sur le bénévolat des autres commencent à bien faire…

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juillet 2003 : Genres > la lettre mensuelle du Centre Gai et Lesbien de Paris
http://www.cglparis.org/genres0307.htm

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Edito
> par Pascal (Trésorier)

Le CGL Paris ? .... des Touristes ? Non, le CGL de Paris n'est pas composé de touristes !

Comme vous avez pu le constater, le CGL Paris confirme sa crédibilité et sa notoriété.
- Pour sa crédibilité, il se structure de la manière la plus durable et la plus professionnelle possible pour répondre au mieux aux attentes et besoins exprimés.
- Ainsi, les mandats des administrateurs sont de 3 ans.
- Sont recherchées des conventions pluri-annuelles de financement avec nos bailleurs de fonds à l'exemple de celle avec la Mairie de Paris.

L'équipe existante des collaborateurs du CGL de Paris s'est vue renforcée par des professionnels notamment avec
- Marie-Lys, chargée de la communication,
- Jarmila, secrétaire administrative,
- Luc, psychologue,
- ou Magali, assistante sociale dorénavant à plein temps...

On peut penser que cette politique commence à donner ses fruits lorsque le Conseil d'Administration voit ses projets aboutir
- avec la refonte des statuts
- ou encore l’approbation à l'unanimité des comptes 2002 et du budget prévisionnel 2003.
[...]

Brèves

Marche des Fiertés LGBT à Paris
[...]
Washington DC et Texas > source : Libération
[...]
Californie > source : uk.gay.com
[...]

Le conseil du juriste
> par Pascal Saba

La transmission des biens dans le cadre d’un Pacs
[...]

Focus associations
> par Magali Albou

Le CADHP avance-t-il ?

Un nouveau Conseil d’Administration, un vrai local, et une forte opposition : le Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles s‘installe …

L’Association de Préfiguration du Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (AP CADHP) vient de modifier son Conseil d’Administration en parité hommes/femmes.
- Sitôt formé, il est critiqué : certaines catégories LGBT seraient sous - représentées.

Voici les membres du CA :
- Yves Clerget (Architecte, cofondateur de la librairie Les Mots à la Bouche) ;
- Catherine Daniel (Psychothérapeute, formatrice à FAG) ;
- René Lalement (Enseignant, chercheur ; ancien Président de l'Inter LGBT) ;
- Philippe Lasterle (Historien, documentaliste) ;
- Catherine Marjollet (Psychanalyste, cofondatrice du magazine Lesbia) ;
- Stéphane Martinet (Conseiller culturel auprès du maire du 11eme arrondissement ; ancien Président de HES) [Président de l’Association de Préfiguration du CADHP]
- Charles Myara (Editeur, spécialisé en multimédia et bibliographie ; ancien Vice-président du Beit Haverim) [Secrétaire de l’Association de Préfiguration du CADHP]
- Geneviève Pastre (Ecrivain, éditeur, ancienne Présidente de la radio Fréquence Gaie) ;
- Isabelle Serve (Professeur de droit, Présidente de l'association lesbienne La Lune, à Strasbourg) ;
- Florence Tamagne (Docteur de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, auteur, professeur à l'Université de Lille 3) [Vice Présidente de l’Association de Préfiguration du CADHP]
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Le Conseil d'Administration a en outre procédé à la nomination
- du responsable du Comité d'acquisition :
M. Jean Le Bitoux.

L'AP CADHP est aujourd'hui dotée d'un local
- situé au 37, rue Notre Dame de Nazareth, dans le 3ème arrondissement.
- Les réunions n’y sont pas encore possibles.
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Une liste « complémentaire »

Face au Conseil du CADHP, une liste s’élève pour dénoncer un manque de représentation des lesbiennes, des bi ou des trans :
- Marie-Hélène Bourcier (Sociologue - à l’origine du collectif et de la pétition Archilesb !, visant à alerter sur l’absence de représentation lesbienne dans le projet) ;
- Marie-Jo Bonnet (Historienne) ;
- Tom Reucher (à l’origine du collectif et de la pétition Vigitrans visant à alerter sur l’absence de représentation des transsexuels, transgenres dans le projet) ;
- Le collectif LopattaQ (Jean-Christian Régnier), composé de pédés queer (« folles ») ;
- [B. Phan] Hoàng (Co fondateur de l’Académie Gay et Lesbienne, qui fait le travail de fourmi, depuis 26 ans, de collecter flyers, gratuits, magazines relatifs à notre population) ;
- Armand Hotimsky (Président du Caritig : Centre d’Aide, de Recherche et d’Information sur la Transsexualité et l’Identité de Genre) ;
- Patrick Cardon (à la tête de Gay Kitsch Camp à Lille – Editions littéraires et lieu) ;
- Patrick Elziere (de Gayvox.com [acquéreur des] Archives de Gai-Pied) ...

La liste n’est pas exhaustive.

Membres du Comité de pilotage initial,
- certains de ces inscrits avaient commencé à travailler sur le projet.
- D’autres les ont rejoints pour apporter la richesse de leur vécu, leurs archives ou les témoignages d’un temps passé.

Ces deux équipes parviendront-elle à travailler ensemble ?

[...]

26 5 2003 : atitud-inn.com > édito de Lionel DUROI
http://www.atitud-inn.com/index.php?pid=2&rid=5&srid=25&ida=316

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CADHP mort-né
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Pendant ce temps, vos archives prennent de la valeur ! C’est un nouveau jeu qu’on n’ose pas filmer : "Qui veut perdre 100 000 € et plus ?"

La Mairie de Paris ! C’est l’histoire d’une subvention qui n’a pas de sens, pour le plaisir des parisiennes et des parisiens… Merci qui ?

Nous allons faire court, aller à l’essentiel au risque (assumé) d’être réducteur. En effet, de notre point de vue, la chose est entendue. Le CADHP (Centre d'Archives et de Documentation Homosexuel de Paris) est mort.

Le destin d’une reconnaissance individuelle égocentrée ne peut s’appuyer sur les bases d’un projet collectif, ni s’en prévaloir. C’est au collectif de porter l’individu, pas l’inverse…
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Un centre d’archive gay et plus largement LGBT n’est pas une idée neuve. Elle date.

Elle a même déjà été subventionnée par le passé. Le projet était porté à l’époque par Jean Le Bitoux. Qu’est-il devenu ? Il est mort. Passons sur l’analyse de la liste des erreurs passées.

Constatons simplement que l’histoire se répète et qu’il est difficile d’envisager un autre destin au CADHP que la mort prochaine.
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- Tant que les "responsables" du CADHP se prendront pour des êtres supérieurs à qui il faut demander audience pour être déçu et non reçu, (c’est une image pour décrire l’attitude…)

- tant que les voix qui s’élèvent pour que ce projet soit un vrai projet collectif et surtout intellectuellement réfléchi (où est la définition de ce qu’est une préfiguration ?) ne seront pas entendues et réellement prises en compte,

- tant que la mauvaise foi (facile à repérer, elle est dans tous les propos des officiels du CADHP) sera au centre d’une surdité qui cache des intérêts qui ne disent pas leur noms,

- tant que les concepteurs de ce projet dont tout le monde rêve ne feront pas l’effort d’oublier qu’ils servent leurs propres intérêts (politiques, universitaires, salariaux...) au lieu de servir la soupe à l’idée d’une guerre qu’ils nourrissent en faisant semblant de n’en n'être pas responsables,

- tant que les politiques seront conseillés par des imbéciles qui se prennent pour des élus, ne feront pas l’effort eux mêmes d’aller y comprendre quelque chose sur le terrain (au lieu de s’en remettre à leurs cabinets noirs),

- tant que le président du CADHP d’aujourd’hui pensera, en son nom comme en ceux qu’il représente, que le militantisme n’a pas sa place aux archives LGBT, et qu’il suffira d’aller coopter la Trans de service soit disant représentative à ses yeux (et non au regard des trans en général, pour ne prendre que cette exemple qui illustre le népotisme de cette équipe)

- enfin, tant que les cooptés et autres personnalités de quelque niveau universitaire qu’elles soient, penseront faire une carrière et inscrire leurs noms au fronton d’une postérité fantasmée (elles pensent toutes, ces personnalités, que le CADHP est l’opportunité d’une reconnaissance personnelle éternelle…)

- tant que tout cela et plus encore sera à l’ordre du jour, le CADHP ne pourra naître ni même grandir et encore moins espérer survivre, à l’exemple de ceux sur lesquels il s’appuie pour justifier son bien fondé, ou s’en prévaloir, à savoir, les grands centres d’archives LGBT étrangers, dont les concepteurs parisiens ont voulu se servir comme exemple, alors qu’ils ne s’en sont servi que comme caution creuse puisqu’ils ne les ont pas obtenus formellement.

Tout ceci pour résumer ce qui a été écrit, vécu et dit jusque là sur le CADHP.
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Vos archives valent de l’or !

Depuis quelques mois c’est la flambée des prix ! Essayez de récupérer un ancien numéro de Gai Pied par exemple, ou une série de numéros, voir la collection complète.

Sous cape, les archives gay se vendent !
- 5 € le numéro de Gai Pied, 2000 € la collection complète !
- 40 € le Rapport contre la normalité du FHAR publié en 1971 (en bon état) !
- Les livres du Pasteur Doucé publiés en 1987 aux Editions Lumière et Justice : 35 € l’exemplaire !
La liste n’est pas close.
Bon courage au responsable des acquisitions du CADHP.
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Et merci à tous ceux qui ont tordu le coup aux personnes réellement motivées pour qu’un vrai Centre d’Archives voit le jour, comme un projet collectif et fédérateur (ce qu'il n'est pas).

Vous avez réussi à faire monter les enchères. Il va falloir mettre la main à la poche des subventions Monsieur Delanoë… Bon courage, parce que c’est pour rien ! Au plus grand regret général. Car une première fois, le pouvoir politique a été dupé. C’est bien parti pour que ce soit la deuxième fois. On va jusqu’où ?

Lionel DUROI un pédé comme un autre, au risque de décevoir vos conseillés qui voudraient vous faire croire que ceux qui s’expriment sont des meneurs. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il faut les faire taire ou les éliminer.
- Vous n’allez pas réagir comme le CADHP j’espère ? Faire la sourde oreille et le prendre de haut...

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11 4 2003 : gayvox.com > édito de Lionel Duroi
http://www.gayvox.com/edito/?id_rub=4&id_srub=42&id_dossier=37
http://www.gayvox.com/edito/?id_rub=4&id_srub=42&id_dossier=37&idmenu=720

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Initiatives

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CADHP impair et passe

[...] Et je peux vous dire que si demain, nous cherchons les bonnes raisons soit disant indiscutables de la présence de chacun des noms cités, il va nous falloir dérouler des questions très gênantes sur la pertinence de la participation à ce projet
- de certaines personnalités dites sérieuses et intouchables.

- Entre ceux qui sont morts, en prison, ou carrément écervelés,
- si on trie le bon grain de l’ivraie il ne restera pas grand monde de cette liste de noms

dont on se demande bien ce qu’elle a d’intouchable et d’indiscutable.

On peut s’interroger aussi sur le fait que des personnes réellement connues, reconnues, compétentes, cultivées, passionnées, militantes et motivées à juste titre pour apporter leur aide, aient acceptées que leurs noms soit associés à l’incongruité la plus noire de cette liste.
- A moins que l’on ait évité de leur dire à quelle soupe elles seraient bouillies ?
- Ce qui expliquerait l’aspect CONFIDENTIEL de cette liste ? ? ?

A suivre, car il y a du tri ou une remise à jour à faire !
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Cours de récréation

[...] En guise de conclusion provisoire, nous réaffirmons notre soutien au projet du CADHP qui est une très belle idée, mais nous ne sommes pas d’accord
- avec les manières de faire de Jean Le Bitoux et de son équipe,
- ni avec les prises de positions municipales qui consistent à tourner le dos à ceux qui voudraient intégrer ce projet pour l’orienter différemment.

[...]

N. B. :

Et pour ceux qui douteraient de notre attachement à ce projet et aux archives LGBT en général,
- nous vous annonçons que nous avons déménagé les nôtres en lieu sûr, tempéré, à l’abri de la lumière et gardé 24h/24.
-
Je veux parler des archives de Gai Pied, bien entendu. Cela représente plusieurs dizaines de mètres cubes !

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mars 2003 : IBnews (pages 6 à 8) > par Patrick Rogel, directeur de la rédaction
http://www.atitud-inn.com/index.php?pid=2&rid=5&srid=25&ida=246
http://www.gayvox.com/edito/?id_rub=7&id_srub=36&id_dossier=738&idmenu=6
http://www.tassedethe.com/cadres/journal.htm

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Jean Le Bitoux défend son Centre
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La polémique a fait rage ces deux derniers mois autour du projet de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (CADHP) que ce soit
- dans la presse généraliste
(Libération, Télérama...)
- ou homosexuelle
(Illico, Têtu...).

Pour la 1ère fois, la parole est donnée au principal intéressé, Jean Le Bitoux, qui répond aux critiques formulées à son encontre.
- Il dénonce notamment «une campagne d'intoxication dont [il n'a] toujours pas compris le but».
- Il affirme avoir vécu «avec beaucoup d'amertume» cette polémique : «Les critiques étaient injustes et les chiffres avancés étaient erronés. On était entre la démagogie et la désinformation. J'en suis d'autant plus étonné qu'il y a quelques années Marie-Hélène Bourcier et Marie-Jo Bonnet avaient écrit dans des journaux que je dirigeais... Mais je ne confonds pas les lesbiennes et les lesbiennes radicales».
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IBnews a également recueilli les réactions à cette interview :
- de Phan Hoàng ([président de l']Académie Gay & Lesbienne),
- Patrick Elzière [ PDG de gayvox.com
, qui a racheté les archives du groupe de presse Gai Pied ],
- de Lionel Duroi (éditorialiste à gayvox.com),
- et de Marie-Hélène Bourcier (auteur de la pétition "Pour que cesse l'exclusion des lesbiennes du [projet de] CADHP").

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Interview exclusive de Jean Le Bitoux à IBnews
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Après avoir créé Gai Pied, vous en avez claqué la porte il y a 20 ans. Depuis, des méchantes rumeurs vous ont dit «ruiné», «isolé» et même mort ...

J’ai en effet démissionné de Gai Pied en 1983 avec une trentaine de journalistes. Cette démission m’a empêché de m’inscrire au chômage.
- S’en sont suivies des années de misère au cours desquelles j’ai également appris ma séropositivité.

- J’ai ensuite rejoint Aides puis Arcat-Sida qui m’a confié la rédaction en chef du Journal du Sida.
- Je n’ai pas pour autant cessé de militer aux cotés du mouvement homosexuel, étant de ceux qui, entre 1988 et 1998, ont reconstruit la Gay Pride Parisienne sur des bases politiques et non plus commerciales.
- Je suis également l’un des co-fondateurs du Centre Gai et Lesbien (CGL) de Paris.
- J’ai également aidé à rédiger les souvenirs de Pierre Seel, le seul Français à témoigner de sa déportation pour homosexualité.
- J’ai plus récemment fait paraître un ouvrage historique sur la déportation, ‘Les oubliés de la mémoire’ et participé à 2 dictionnaires à sortir en mai, celui de Didier Eribon et celui de Louis-Georges Tin [...].
- A la même période, je sors un ouvrage qui raconte conjointement ma longue vie militante et l’émancipation des homosexuels et des lesbiennes durant ces 30 dernières années.
Je n’ai donc pas disparu, même si régulièrement, on m’annonce mort...
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Votre projet de Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelles (CADH) a bénéficié du vote d’une subvention de 100.000 euros par le Conseil de Paris. Etes-vous reconnaissant à Bertrand Delanoë pour cette résurrection ?

Il est vrai que nous en avons peu parlé, notamment lors des Universités d’Eté de Marseille [UEEH] ...
Mais je voulais d’abord être sûr que ce projet était sur les rails... Il a 4 axes :
- les archives pour les chercheurs;
- un large service de documentation pour les jeunes générations, les journalistes et toute personne qui souhaite se renseigner sur l’histoire de l’homosexualité en France au 20e siècle;
- également une grande bibliothèque culturelle
- et - nous l’espérons - un espace d’exploitation qui puisse servir d’auditorium.
- Enfin, un très important site Internet.
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Des voix ont critiqué le peu de place qui serait fait aux lesbiennes dans ce projet. La municipalité, au travers de Christophe Girard, a été la plus fortement attaquée, mais vous n’avez pas été épargné non plus. Comment avez-vous vécu cette polémique ?

Avec beaucoup d’amertume. Les critiques étaient injustes et les chiffres avancés étaient erronés. On était entre la démagogie et la désinformation. J’en suis d’autant plus étonné qu’il y a quelques années Marie-Hélène Bourcier et Marie-Jo Bonnet avaient écrit dans des journaux que je dirigeais...
- Mais je ne confonds pas les lesbiennes et les lesbiennes radicales.
- Nous travaillons depuis des mois avec des lesbiennes qui sont enseignantes, journalistes, photographes, historiennes, psychothérapeutes ou écrivaines disposant d’archives ou de temps à consacrer à ce projet. Elles font partie depuis le début de nos nombreux groupes de travail.
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Au-delà de cette querelle de clocher, on vous reproche une méthode: manque de concertation, absence, voire rétention d’information. Etes-vous en mesure de rassurer le public ?

Quant à notre «manque de concertation», il ne nous a pas empêché d’avoir déjà rencontré les présidentes du PASST, de la Coordination Lesbienne Nationale ou de l’association transgenre Caritig. Le contact a été positif.
Je remercie par ailleurs le soutien renouvelé de l’Hôtel de Ville [Mairie de Paris]
- ainsi que celui de l’Inter-LGBT [la Gay Pride Parisienne, ndlr]
- et les journalistes des magazines Illico et Têtu pour leur lucidité tout au long de cette campagne d’intoxication dont je n’ai toujours pas compris le but.
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Durant l’été, il y avait eu l’épisode des archives de Gai Pied, qui trouvaient un nouveau propriétaire. Ce dernier, le site gayvox.com , semble avoir été froissé que vous déclariez qu’il devrait vous les céder pour un euro symbolique ...

Je sais. C’est une regrettable erreur d’interprétation du journaliste de Têtu. C’est un article épouvantable.
- J’ai écrit immédiatement au rédacteur en chef de ce mensuel pour lui signaler les graves erreurs dont l’article était truffé.
- Comment également raconter que je n’aurais pas d’archives ? 80.000 documents attendent que je les cède au Centre.
- Sur l’histoire falsifiée de Gai Pied, mon ami historien Chevaux qui écrit un livre sur ce journal a de son côté envoyé 5 pages de rectificatifs [...]. Un très sobre erratum a été publié le mois suivant.
- Je regrette de ne pas avoir envoyé le double de ces courriers à Gayvox, qui a dû légitimement s’offusquer de cette assertion alors que nous avions eu une première rencontre des plus sympathiques, discutant ensemble de ce fonds historique.
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D’ailleurs, pourquoi cet intérêt pour des archives papier, alors que vous décrivez le portail Internet du CADHP comme un de ses «piliers» ? En ce qui concerne Gai Pied, pourquoi ne pas plutôt poursuivre l’archivage informatique, déjà bien entamé ?

Nous ne privilégions absolument pas l’un par rapport à l’autre.
- Je pense même que le site va absorber la moitié de l’énergie du Centre car il faut que, depuis chez soi, on puisse accéder aux documents essentiels de cette histoire que nous aurons pu collationner.
- Nous pensons également créer des passerelles avec les principaux sites d’archives : Berlin, Amsterdam, San Francisco, Los Angeles, Amsterdam ...
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Que pensez-vous du projet de l’Académie Gay & Lesbienne ? S’il se concrétise, ça fera 2 centres d’archives à Paris. Au moment où l’on reparle de décentralisation, pourquoi ne pas avoir proposé votre CADH à des villes en régions ?

Des échanges et des partenariats seront également - je l’espère - signés avec les archives régionales gays déjà existantes, comme à Lyon, Lille, Marseille [?] ou Rennes.
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Votre planning annonce que vous auriez déjà du dépasser la «préfiguration active» du projet [CADHP]. Quelles en sont les prochaines étapes ?

Nous allons intégrer dans les quelques semaines un local de travail pour tout le travail de préfiguration.
- Nous allons également faire l’état des lieux des dons déjà acquis, dont l’importance est telle que nous cherchons en urgence un entrepôt bénéficiant de toutes les garanties de conservation.
- Nous ferons peut-être bientôt une exposition de ces premiers dons et legs.
- Les grands axes de la bibliothèque commencent à se définir avec une commission paritaire.
- Une vingtaine d’internautes et de documentalistes étudient la logique de nos méthodologies.
- Nous poursuivons nos négociations en direction des collectivités territoriales, des dons et legs futurs, et du mécénat privé.
Car nous souhaitons un très grand Centre qui soit celui de toutes et tous et qui devrait ouvrir en 2004.

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Les réactions de :

- Patrick Elzière [ PDG de gayvox.com , qui a racheté les archives du groupe de presse Gai Pied ]
- Lionel Duroi [ éditorialiste de gayvox.com ]
- Marie-Hélène Bourcier [ pétition d'Archilesb ! > Pour que cesse l'exclusion des lesbiennes du projet de CADHP ]
- et Phan Hoàng [ président de l'Académie Gay & Lesbienne ]
réagissent aux propos de Jean Le Bitoux.

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Jean Le Bitoux nous affirme n’avoir jamais demandé que Gayvox lui cède les archives de Gai Pied pour un euro symbolique. Qu’en est-il vraiment ? Quels sont vos projets quant à ces documents ?

Patrick Elzière [ PDG de gayvox.com ] :
Lorsque nous nous sommes rencontrés fin juillet dernier, Jean Le Bitoux a demandé que Gayvox lui fasse don de ces archives papier.
Je lui ai répondu ‘pourquoi pas’ à la condition
- d’avoir la certitude que le projet tienne la route
- et n’ait pas une épée de Damoclès au-dessus de la tête;
- à savoir ne pas dépendre que d’un financement municipal pouvant être remis en cause.

Pour l’instant, je préfère qu’elles restent là où elles sont dans l’attente d’un projet abouti.
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Sur Gayvox, vous avez largement relayé la polémique en évoquant la «négation» des projets similaires. Par ailleurs, vous estimez que le CADHP résulte d’une «conjonction d’initiatives personnelles» et que son affichage associatif n’est qu’un «prétexte» ...

Lionel Duroi [ éditorialiste de gayvox.com ] :
Le document présenté à Gayvox, qui avait un certain contenu, n’est pas le même que celui qui a été soumis au financement de la Ville [de Paris].
- J’ai trouvé un peu vaseux, pour crédibiliser le projet, de gonfler la liste de soutien.
- En fait, je me suis aperçu que les projets similaires n’avaient pas été contactés.
Le CADHP - pour lequel le seul consensus vient de l’Inter-LGBT - a même fait ricaner certains en Province...
- Jean Le Bitoux, au nom de ses ouvrages, s’inscrit comme le «pape» de la mémoire gay.
- Projet élitiste, le CADHP s’appuie sur quelques personnes qui s’estiment au-dessus du panier et espère rameuter les foules ...

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Vous avez dénoncé la sous-représentation des lesbiennes dans le projet. Jean Le Bitoux reproche quant à lui la «démagogie» et la «désinformation» de «lesbiennes radicales». Qu’en pensez-vous ?

Marie-Hélène Bourcier [ pétition d'Archilesb ! > Pour que cesse l'exclusion des lesbiennes du projet de CADHP ] :
Pour ce qui est des «lesbiennes radicales», Jean Le Bitoux prouve une nouvelle fois qu’il ne connaît pas le mouvement lesbien.
- Un des problèmes du Centre - en plus d’être une coquille vide et un projet de papier - est de mettre en avant la primauté historique de l’homosexualité masculine, ce qui une erreur.
- Par ailleurs, la bonne moitié des noms des membres des Comités du CADHP sont bidons.
A propos de «démagogie», je renvoie la balle à M. Le Bitoux et lui demande d’être transparent. Qu’il cesse en particulier de refuser de se rendre sur les plateaux télé !
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Jean Le Bitoux n’a pas souhaité nous donner son avis sur l’Académie Gay & Lesbienne. A votre tour, pouvez-vous nous dire ce que vous pensez du CADHP ?

Phan Hoàng [ président de l'Académie Gay & Lesbienne ] :
Beaucoup de gens se sont sentis agressés par ce projet hégémonique de CADHP.
- C’est le fait d’affirmer que tout ce qui avait été fait avant lui était nul et non avenu qui a créé le bordel.
- Lorsque nous nous sommes créés, nous n’avons eu, par exemple, aucun problème avec le CGL de Paris, qui possède lui aussi une Bibliothèque.
C’est d’ailleurs aux petits CGL de Province que nous comptons céder une partie de nos archives.
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Illico a parlé de «lutte de pouvoir» et de «mauvaises querelles» faites au CADH. Il est vrai que si votre projet se concrétise, ça fera 2 centres d’archives à Paris ...

Phan Hoàng [ http://www.archiveshomo.info/ ] :
Le projet de l’Académie Gay & Lesbienne date de l’an 2000 : création d’un site, dépôt de la marque et [en 2001 :] dépôt des statuts.
- Soit bien avant que Bertrand Delanoë ne soit candidat à la Mairie [de Paris] et - répondant à une question de l’Inter-LGBT - ne se déclare favorable à la création d’un centre d’archives.
- Nous possédons 20.000 documents et y donnons accès.
Ce n’est pas nous qui avons copié le CADHP, avec lequel nous sommes complémentaires.

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10 1 2003 : gayvox.com > édito de Lionel Duroi
http://www.gayvox.com/gay/index.php?gays=4&lesbienne=42&rencontre=37&idmenu=958
atitud-inn.com
http://atitud-inn.com/pages/2-5-25-221.html

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Archives Gay à Paris : le feuilleton
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Les fondements de cette polémique trouvent leurs justifications au cœur même de la naissance du projet et de la communication approximative de ces initiateurs.

Je ne suis pas d'accord pour dire comme Jean-François Laforgerie de Illico magazine qu'on cherche une mauvaise querelle au CADHP.
- La question n'est pas de savoir si la querelle est bonne ou mauvaise mais de la comprendre, de l'analyser et de permettre à chacun de s'y retrouver.

Il faudrait que les uns et les autres finissent par entendre que tous les arguments ont une valeur qu'il ne s'agit pas de nier.
- En effet, les arguments des un(e)s et des autres ne sont pas à classés en deux rubriques : Pour ou Contre le CADHP.
- A bien y regarder de près, ils sont tous POUR mais PAS COMME CA !

Or, depuis le début, il est question
- de surdité des porteurs du projet face aux reproches qui bruissent,
- de négation et de non-reconnaissance des initiatives existantes, que ce soit par le silence ou le mépris
(l’un nourrissant l’autre),
- du refus d’entendre des formes de spécificités affirmées, affichées ou défendues de la part des groupes lesbiens notamment.
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Non-reconnaissance et négation

Comme nous l'écrivions le 4 octobre 2002 ici même, le projet dans sa forme initiale, niait les compétences, les structures, les volontés dispersées ça et là dans toute la France, ne faisant référence à titre d'exemples qu'aux centres d'archives à l'étranger.
- Et nous posions la question de savoir ce que pouvait exprimer cette vague volonté fédérative de la part du CADHP qui ne citait pas (donc ne reconnaissait pas) les actions engagées par d'autres, en France.
- Comment le CADHP pouvait-il ainsi se prévaloir d'une volonté fédérative ?
Première erreur.
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Mauvaise foi

Après la publication de notre édito du 4 octobre 2002, nous avons reçu un appel de Monsieur Philippe Lasnier de la Mairie de Paris.

Il nous était reproché de n'avoir pas tenu compte que l'ensemble des élus de la Mairie (opposition comprise) avait voté la subvention de 100 000 euros et qu’à ce titre on pouvait difficilement discuter le bien fondé de cette subvention.
- Ce n’est pas parce que des élus, fussent-ils unanimes, votent une subvention, que nous serions mal placés pour commenter la mise sur orbite du projet (non la décision de le subventionner).
- A cet argument, nous avons répondu que ceci n'expliquait pas cela, à savoir : l'éviction ou l'oubli dans lequel se considéraient ceux qui mènent des actions depuis bien longtemps et auxquels l'équipe du CADHP (Mairie de Paris comprise) n'avait pas prêté d'attention, au motif qu'ils manquaient parfois de sérieux
(je songe à l'Académie Gay & Lesbienne )

Autre argument évoqué : Le projet était évalué comme imparablement sérieux par les politiques parce qu’une liste (elle est où cette liste exhaustive ?) de noms de personnes considérées comme compétentes et représentatives (en quoi ? de qui ?) avait été présentée dans le dossier de demande de subvention à la Mairie de Paris.
- Or, ce que nous reprochions à l'équipe du CADHP, c’était de nous avoir communiqué un dossier incomplet lorsqu'ils nous ont démarché pour nous demander ce que nous ferions des archives de Gai Pied.
- En effet, nous n'avions pas dans le dossier cette fameuse liste de noms. Ce qui voudrait dire, que les politiques ont eu un dossier complet, et pas ceux qui sont détenteurs d'archives et approchés à ce titre.
- Y aurait-il plus d'importance à recevoir 100 000 euros plutôt que 100 000 documents ?
- Que signifie cette manière différenciée de traiter les uns plus que les autres ?
Deuxième erreur.

Il est trop facile de reprocher à certains pétitionnaires de faire référence à 59 membres du Comité scientifique, de jouer sur les mots, de pinailler sur les chiffres et de leur répondre : "Ces chiffres sont erronés : le Comité de Soutien compte 35 noms, dont une dizaine de femmes".
- Au lieu de nourrir la polémique : publiez la liste ! Et donnez-lui un titre clair !
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Quant à savoir par qui est instruit le dossier en Mairie, personnellement, je m'en tape et je ne pense pas être le seul, mais puisqu'il y a polémique autour de ça aussi, disons que si les informations dispensées au public étaient claires, elles seraient clairement reprises.
- Cela dit, ce serait prendre les électeurs pour des imbéciles que de leur faire croire qu'un tel dossier est instruit en Mairie sans que les ténors s'en mêlent un peu au détour des couloirs pour qu'il avance plus vite (et c'est tant mieux !)…
- Cela dit, je lis dans l'article de JFL d'Illico : "le dossier a été instruit par Odette Christienne, adjointe à la Mémoire, et non par l’adjoint à la Culture …"
- Je veux bien, mais c'est à Christophe Girard, Adjoint Chargé de la Culture que le mémorandum intitulé : "Un outil pour la mémoire collective : un Centre de Documentation et d'Archives consacré aux homosexualités" a été remis le 18 juin 2001…
- On va finir par nous faire croire qu'il n'était pas au courant… Arrêtons…

Enfin, le projet n'est pas municipal mais associatif
- qu'est-ce qu'on rigole ! Je commente ou je m'en dispense ?
- Ce projet est avant tout le résultat d'une conjonction d'initiatives personnelles (là encore, je me fiche d'ailleurs qu'à la base ce soit ça, car c'est très bien qu'il existe !) et le prétexte associatif (devenu réalité en partie) n'est là désormais que pour soutenir et impulser tout ce qui sera fait pour ce projet.
- On sait très bien que les élus ont besoin de sentir qu'il y a du monde là derrière…

C'est bien par un traitement inadéquat de l'information et de la communication que pêche le CADHP.
- Nous pensons que c'est bien là l'une des erreurs majeures du projet.
- Ce n’est pas le projet en lui-même qui est visé aujourd’hui par ceux qui se préoccupent de le voir avancer avec un peu plus de rigueur médiatique et d’entente cordiale communautaire.

A bien y regarder de près, à lire entre les lignes des récriminations, des pétitions, des reproches fait par les un(e)s et les autres,
- ce n'est pas le projet d'un grand centre qui est remis en cause mais la manière, la façon, le style, le contenu du projet en lui-même et la constitution de son équipe, sa représentativité qui sont discutés.
- Ce n’est pas parce que les politiques se contentent d’une liste de quelques noms soit disant représentatifs pour faire valoir un quelconque bien-fondé d’une demande de subvention que le projet est en tout point irréprochable.
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Aveuglement et surdité

La pétition d'Archilesb ne dit rien de moins :
- "Pour que cesse l'exclusion des lesbiennes dans le projet du futur centre de documentation et d'archives homosexuelles de Paris !!! Nous demandons que les manquements et les erreurs volontaires commises dans la conception du projet ne perdurent pas et que les différents interlocuteurs (concepteurs du projet et Mairie de Paris) qui en ont été alertés à plusieurs reprises ne fassent plus font la sourde oreille."
- Voilà ce qui pêche : faire la sourde oreille.
- D'un autre côté, qualifier les manquements et les erreurs de "volontaires", c'est peut-être un peu fort… mais ça le deviendra encore plus si en face on se la joue grand seigneur…

Quant à l'argument qui consiste à demander : qui reproche aux Archives Lesbiennes d’interdire leur accès aux hommes ?
- Il est un peu facile et surtout mal venu car Archilesb n'est pas l'ARCL (Archives, Recherches et Cultures Lesbiennes). Et poser la question ainsi, c'est entretenir (voir installer) une confusion qui n'est pas nécessaire.
- En effet, les Archives Lesbiennes de la Maison des Femmes dans le 11ème arrondissement de Paris fonctionnent depuis longtemps selon des modalités qui les regardent et surtout, elles n'ont pas la prétention d'être LA seule et unique référence en la matière.
- Comme elles le communiquent sans détour :

L'association loi 1901 "Archives, Recherches et Cultures Lesbiennes" (communément appelée les Archives Lesbiennes) a été créée en 1984, période où les groupes lesbiens se développaient en grande majorité dans la non-mixité politique.
- Depuis près de vingt ans, l'association poursuit ses buts qui sont de collecter et d'archiver tout document ayant trait au lesbianisme et au féminisme.
- De par l'histoire des mouvements lesbiens et féministes, l'association reste dans une politique de non-mixité qui lui assure une totale indépendance dans ses choix d'acquisition et d'archivage.

Les revendications de groupes et d'associations tels Archilesb! ou Vigitrans (" pour que cesse l'exclusion des lesbiennes, des bi et des trans dans le projet du futur Centre de Documentation et d'Archives Homosexuelles de Paris ") s'inscrivent dans une mouvance politique mixte.

De plus, il est quelque peu déplacé d'aller soudainement reconnaître l'existence de l'ARCL
- parce que c'est arrangeant concernant l'argument polémique de la mixité,
- alors que le CADHP n'est pas fichu de reconnaître ce qui se fait par ailleurs en France et même aux portes de Paris;
je veux parler de l'Académie Gay et Lesbienne !

Enfin, toutes les lesbiennes n'ont pas forcément envie de fonctionner et d'être exclusives comme le sont les Archives Lesbiennes,
- et le CADHP devrait interpréter la requête d'Archilesb ou Vigitrans comme un honneur et ravaler un orgueil sans fondement.

Quant à leur demander : "d'axer leurs efforts pour que le centre trouve enfin un local…" je trouve le propos un peu gonflé.
- Que le CADHP commence par ne pas les ignorer et que la presse cesse de jouer sur la corde culpabilisante !
- Bientôt, et à ce rythme, si le CADHP ne trouve pas de local ce sera de la faute des lesbiennes…

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Pour terminer le tour d'horizon, et pour conclure provisoirement par une note plus modérée, citons la contribution des UEH [ Universités d'Eté Euroméditerranéennes des Homosexualités ] :

"Ce projet doit être fédérateur et soutenu par toutes les composantes de la mouvance homosexuelle…
- Pour ce qui concerne le Centre de ressources documentaires, il doit offrir la plus large documentation possible sur l’ensemble des minorités sexuelles…
- Un fond féministe important devra être constitué, car l’histoire de la libération des homosexuels et des lesbiennes est indissociable de l’essor du mouvement des femmes dans les années 60 et 70…
- Enfin, le fonctionnement du centre, et en particulier celui du Comité scientifique, doit tendre vers la parité." Etc.

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Ha ! Encore un mot. Je ne suis pas certain que "La générosité de la municipalité a réveillé les rivalités."
- Comme l'écrit Blandine Grosjean dans Libération du 7 décembre 2002.
Mais bon…
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Conclusion

Le CADHP est à notre sens l’un des plus beau projet, (avec celui du Grand CGL) que la Municipalité parisienne verra éclore pendant sa mandature s’il est mené à son terme et de la manière la plus fédérative possible.

Il faudra simplement, aux porteurs de ce(s) projet(s) savoir exister avec et au milieu des membres d’une communauté qui se sentent concernés.
- La preuve, le CADHP ne cesse de les intéresser.
- On aurait envie de leur dire à ces personnalités compétentes et représentatives : arrêtez d’être sourds aux reproches qu’il faut entendre comme des conseils et de faire comme si, de toute façon, la réalisation effective aboutira quoi qu’il arrive.

Ce serait comme construire un pont que les automobilistes refuseraient d’emprunter.
- Dites au moins, haut et fort, que vous prenez en compte les remarques et que vous tenez comptes des suggestions (le dire et le faire, cela va de paire…).

Ce serait un début et ça changerait l’ambiance de ce qui fini par être, à notre sens, faussement interprété comme de mauvaises querelles, une lutte de pouvoir, un remake d’un autre âge, un pugilat intra-communautaire dixit Jean-François Laforgerie sur le site E-llico

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26 12 2002 : illico N° 68, page 10 > par la rédaction
http://www.e-llico.com/content.php?section=livres&id=135

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Copi non conforme
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Méconnue et peu rééditée, l'œuvre dessinée de Copi connaît un nouveau souffle avec la republication
- de "La femme assise" (12,65 euros chez Stock)
- et "Un livre blanc" dans la toute nouvelle collection des cahiers dessinés chez Buchet-Chastel (24 euros).
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Artiste protéiforme, Copi réalisait d'étonnants dessins déjantés qui firent notamment les beaux jours de "Gai Pied".

L'œuvre, souvent drôle et absurde, n'en est pas pour autant très facile d'accès.

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septembre 2002 : IB News (magazine ibiza) n° 13, pages 64-65 > par Patrick Rogel

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Presse > archives

Les archives de Gai Pied
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Un colosse au pied d'argile

Seul le petit monde de la presse gay semblait être au courant de l'existence d'un «groupe» Gai Pied, représentant pas moins de 5 sociétés.
- Le lecteur, lui, avait définitivement fait son deuil de son magazine favori avec le dernier numéro de Gai Pied Hebdo (GPH), sorti en kiosque il y a 10 ans, le 29 octobre 1992.

Colosse aux pieds d'argiles, le groupe avait depuis longtemps perdu de sa splendeur en laissant Fréquence Gaie et son service Minitel (3615 GPH) à d'autres.

La liquidation judiciaire, entre avril et août 2001, des 5 sociétés du groupe venait mettre un terme à l'aventure.
- Et ni Netgate (Internet), Delta Éditions (édition), La Folie Méricourt (édition et vente par correspondance), PX Presse (édition) ne trouvaient preneurs.
- Pas même les historiques Editions du Triangle Rose, éditeur de GPH et de facto propriétaire des archives.
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Chasse au trésor

Le cadavre était froid et ne suscitait guêre l'intérêt.

A part celui d'une association - l'Académie Gay & Lesbienne - qui, en février dernier, craignait que «toute éventuelle destruction, abandon ou dispersion de ces archives soit un manquement très grave, non seulement pour le patrimoine gay et lesbien, mais aussi pour l'histoire contemporaine».

Elle décidait donc de partir à la chasse au trésor.

Direction la dernière adresse du groupe, le 134, rue d'Aubervilliers, dans le 19e arrondissement (voir photo).
- Chou blanc : les pléthoriques locaux de l'immeuble Métropole 19 sont fermés.

Faisant fonctionner leurs méninges, nos académiciens se souviennent de la couverture du dernier numéro de GPH, illustrée par Cunéo et montrant l'équipe de l'hebdomadaire sauter de désespoir par les fenêtres d'un immeuble bourgeois.
- La piste est confirmée à l'intérieur du journal, où il est écrit que « les archives seront maintenues dans les locaux d'ETR », soit au 45, rue Sedaine, dans le 11e (voir photo).
- Là, nos chasseurs de trésors trouvent bien quelques membres d'Act Up Paris fort serviables mais qui omettent de leur préciser que les archives [ conservées dans un cagibi ! ] ont déjà été récupérées par Webscape, leur propriétaire depuis plusieurs mois.
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Banco !

C'est pourtant seulement maintenant que Webscape, opérateur du site gayvox.com (lire encadré), annonce par communiqué
- avoir acquis la marque Gai Pied ...
- et avoir hérité du même coup des archives, un «fantastique trésor culturel».

Pour Patrick Elzière, son dirigeant,
« Gayvox est consclent de la richesse et de la notoriété de ce patrimoine singulier [et] tient à entretenir le souvenir d'un grand passé selon
- un devoir de mémoire collective
- et une volonté de faire partager un riche patrimoine que constituent ces archives
».
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On a retrouvé les archives de Gai Pied,
- qui, jusqu'alors n'intéressaient personne.
- Et depuis, c'est la bataille pour la possession du trésor ...

Alors que les larmes d'émotion ne sont pas encore séchées, des appétits se font soudain jour.

Ainsi, le militant Jean Le Bitoux rappelle qu'il se consacre justement depuis quelques mois - avec l'aide de la Mairie de Paris - à l'ouverture d'un Centre d'Archives [et de Documentation Homosexuelles de Paris].
- Bien qu'il fut l'un des fondateurs du journal, Le Bitoux a omis durant des années d'acheter chaque semaine son Gai Pied et se retrouve maintenant avec une bien maigre collection.
- Aussi se fait-il fort de convaincre Gayvox de lui faire don de sa collection : «II y a quelque chose d'obscène à vouloir la vendre
[?]», affirme t-il à Têtu.
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Phan Hoang, de l'Académie Gay & Lesbienne - laquelle possède déjà une collection de 300 titres - demandait jusqu'à présent l'aide du Ministère de la Culture pour que le fonds soit sauvegardé.

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Et selon nos informations, l'association bruxelloise Tels Quels possèderait, elle aussi, une collection papier «quasi complète» de GPH.
- D'ici qu'elle se mette elle aussi sur les rangs, il n'y a qu'un pas,
- qui illustrerait bien l'empreinte laissée, depuis 1979, par Gai Pied dans le coeur d'une génèration de pédés.

Quoi qu'il en soit, une collection complète existe et se trouve tout naturellement à la Bibliothèque Nationale de France [BNF].

Plutôt que de se battre pour un monceau de papier, nos amis seraient avisés de poursuivre l'archivage informatique du titre, déjà effectué pour la période 1986-1992 ...

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Business > internet

Gayvox en forme
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Gay Vox (1) revendique désormais la place de «2e site LGBT français en terme de trafic» avec près de 15 millions de pages consultées par mois.

Après 2 années d'exploitation sans publicité qui, selon nos confrères de Média-G, ont coûté 4 millions de francs,
- le site a rejoint en début d'année la régie publicitaire de citegay.fr
le leader de l'lnternet gay.
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Au printemps, sur le forum de GayVox, Patrick Elzière ne cachait pas les difficultés de financement :
«Pour les sacs à main pleins de dollars... ils sont vides !». Et de préciser : «Il n'y a pas de miracle, le web est un média coûteux.
- Vous acceptez quand vous achetez Têtu, un quotidien ou un hebdo, de payer et en plus d'avoir une multitude de publicités.
- Où est la différence avec le web ?
- Un site ne fonctionne pas sans coûts, c'est ainsi. Ce débat est ouvert, nous devons ensemble y réfléchir et y travailler. C'est une question de lucidité».

En attendant de trancher la question de la gratuité, Webscape entend faire fructifier sa dernière acquisition et «envisage dès l'été 2003 de ressortir le Guide national [papier] Gai Pied,
- réactualisé et relayé en ligne par des sites partenaires [...].
- Consultable sur chacun de ces sites et grâce à Gayvox, nous ferons de ce Guide Gai Pied un événement et une référence»

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(1) http://www.gayvox.com

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26 8 2002 : Webscape (gayvox.com) > communiqué
http://www.gaysthouse.com/index_thema.php?partie=webzine&numero=128&page=1
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gayvox.com acquiert Gai Pied
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La société Webscape, éditrice du site gayvox.com, vient de se porter acquéreur du groupe Gai Pied.
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gayvox.com se présente

Edité par la société Webscape S.A.S, le site gayvox.com, dirigé par Patrick Elzière, est aujourd‚hui le deuxième site LGBT français en terme de trafic :
- c'est plus de 270 000 visiteurs et 33 000 membres inscrits au début d'août 2002,
- et près de 15 millions de pages consultées par mois.

Avec un taux de progression de 22 % en moyenne, gayvox.com se présente comme un site convivial et riche dans le contenu proposé à ses internautes.
- Il se définit ainsi par ce sentiment de complicité et d'écoute qui caractérise l'univers singulier du site.

Fort de son développement, son succès s'explique par la large palette de ses services, mettant à profit au maximum la complicité et la proximité :
- Revue de presse quotidienne,
- Informations socio-culturelles,
- Agenda des sorties et des soirées,
- Intervention de spécialistes à l'écoute des internautes tels que notaire, avocat ou spécialiste de la santé, etc...

L'éclectisme est exploité pour enrichir le fond humain de Gayvox.
- Notamment grâce à son club « Privilège Gayvox » et la participation active des internautes,
- le caractère chaleureux domine tout en tirant parti du plus qui fait le succès du site : son club de rencontre.

Carrefour de dialogues et de contacts, celui-ci exploite l'interactivité à son maximum.
- Parce que gayvox.com se veut le lien virtuel de nouvelles relations humaines, toute son équipe organise également pour ses lecteurs de plus en plus de manifestations.
- Dans cet objectif de renforcer les contacts et créer la bonne humeur, il y règne une humanité et une convivialité liées à une efficacité rare.
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En route vers de nouvelles perspectives

Grâce à sa progression inhérente à ses multiples atouts, la société Webscape vient de se porter acquéreur d'un certain nombre d'actifs du groupe GAI PIED ainsi que d'autres services.

Parce qu'il s'agit historiquement du plus grand conglomérat homosexuel de presse, d'édition de messagerie et de vente en France,
- gayvox.com est conscient de la richesse et de la notoriété de ce patrimoine singulier.

C'est donc dans un souci de respect total de ce fond hors du commun, et suite à cette acquisition,
- que la société Webscape détient aujourd‚hui ce fantastique trésor culturel.

Avec ces nombreuses marques, dont Café, Projet X, Gai Boutik, etc..., la plus célèbre étant Gai Pied,
- Gayvox tient à entretenir le souvenir d'un grand passé selon un devoir de mémoire collective et une volonté de faire partager un riche patrimoine que constituent ces archives.
- C'est pourquoi la direction de gayvox.com examine diverses orientations afin d'entretenir un tel fond de documentation.
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La marque Gai Pied et ses différentes déclinaisons

Via son site gayvox.com, la société Webscape a pris en charge depuis quelques semaines un travail de restructuration
- dans le but de mettre en place et de développer en ligne un tout nouveau guide, qui se fera l'écho de la vie gay.

En se portant acquéreur, la direction a pris la décision de relancer Gai Pied, le guide de gayvox.com.
- C'est dans une perspective de pragmatisme que ce nouveau guide aura comme mission de créer un réseau de guide de ville où la culture gay s'exprime, en aidant de fait le lecteur à satisfaire sa recherche.

A la fois guide touristique gay, agenda des sorties et journal local, Gai Pied sera désormais un véritable outil de contact et de recherche.
- Signe de qualité et de notoriété, le guide en ligne apportera une multitude de services, tant pour les lecteurs que pour les établissements et entreprises gays et lesbiens.
-
Car Gayvox transmet par l'interactivité l'expression de la vie gay, il est dès lors important d'apporter aux lecteurs tous les moyens d'accomplissement à leur recherche.

Enfin, Webscape envisage dès l'été 2003 de ressortir le guide national papier Gai Pied, réactualisé
- et relayé en ligne par des sites partenaires tels que Citégay.com, Petitfuté.com ou encore Tribumove.com.
-
Consultable sur chacun de ces sites et grâce à Gayvox.com, nous ferons de ce guide Gai Pied un événement et une référence.
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Pour de plus amples informations

WEBSCAPE Guide GAI PIED
- Patrick Elzière (Directeur général de gayvox.com) : pelzière@gayvox.com
- Michel Sahi (Responsable du Service Commercial et communication) : msahi@gayvox.com
- Céline Viallet (responsable éditoriale): cviallet@gayvox.com

REGIE GAY (régie publicitaire)
- Jean Laurent Julieno : jlj@citegay.com

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août 2002 : netgai.com > par l'Observatoire du Net Gai
http://netgai.com/observatoire_du_net/2002_08.html

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Le rachat du Gai-Pied par Gayvox.com
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Nous nous sommes émus il y a quelques temps (février 2002) du devenir des archives des Éditions du Triangle Rose.

Patrick Elzière, directeur général de Gayvox.com ( http://www.gayvox.com/ ), semblait alors peu inquiet de leur avenir, et pour cause : la société Webscape, éditrice du portail Gayvox, signale qu'elle « vient de se porter acquéreur d'un certain nombre d'actifs du groupe Gai Pied ».
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Extrait du communiqué de presse :

« Parce qu'il s'agit historiquement du plus grand conglomérat homosexuel de presse, d'édition de messagerie et de vente en France, Gayvox.com est conscient de la richesse et de la notoriété de ce patrimoine singulier.

C'est donc dans un souci de respect total de ce fond hors du commun, et suite à cette acquisition, que la société Webscape détient aujourd'hui ce fantastique trésor culturel.

Avec ces nombreuses marques, dont Café, Projet X, Gai Boutik, etc., la plus célèbre étant Gai Pied,
- Gayvox
tient à entretenir le souvenir d'un grand passé selon un devoir de mémoire collective et une volonté de faire partager un riche patrimoine que constituent ces archives.
- C'est pourquoi la direction de Gayvox.com examine diverses orientations afin d'entretenir un tel fond de documentation.
(…)
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Enfin, Webscape envisage dès l'été 2003 de ressortir le guide national papier Gai Pied, réactualisé
- et relayé en ligne par des sites partenaires tels que citegay.com, petitfute.com ou encore tribumove.com.
- Consultable sur chacun de ces sites et grâce à gayvox.com, nous ferons de ce guide Gai Pied un événement et une référence. »

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Pour mémoire, la « galaxie » Gai Pied était constituée de différentes sociétés :
- Éditions du Triangle Rose (créée en 1979) : éditeur de presse (Gai Pied Hebdo, Guide Gai GPH, Projet X...), éditeur Internet (gaipied.fr).
- La Folie Méricourt (créée en 1983) : administration des entreprises du groupe. Vente par correspondance (Gai Boutik).
- Netgate (créée en 1996) : activités télématiques (36 15 GPH, Luc, Nic...) et Internet (projetx.com).
- Delta Éditions (créée en 1996) : éditeur de presse (Café bimensuel, e-m@le hebdo, Paris Guide e-m@le...).
- PX Presse (créée en 1996) : Édition de Projet X et du Guide Gai GPH entre 1997 et 2000.
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Le magazine Gai Pied, d'abord mensuel puis hebdomadaire (Gai Pied Hebdo), a marqué profondément l'histoire collective de l'homosexualité en France dans les années 1980.
- Créé par Gérard Vappereau et Jean Lebitoux, le premier numéro du Gai Pied est sorti le 1 avril 1979, imprimé par les presses de la Ligue Communiste Révolutionnaire.
- Son nom un peu saugrenu été imaginé par Michel Foucault.

On se souviendra
- des collaborations avec Michel Foucault, Jean Paul Aron, Tony Duvert, Renaud Camus, Yves Navarre
- et des entretiens avec Hockney, Barthes, Tournier, Sartre (le dernier avant sa mort), Bérégovoy, Quilès, Deferre, Barbara, etc.

Le magazine a disparu en octobre 1992.
- Sa diffusion était passée de 33 000 à 9 000 exemplaires.
- La marque a survécu jusqu'en 2001 au travers du guide [Gai Pied] annuel et du site web gaipied.fr

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24 4 2002 : lettre signée de la main de Mme Catherine Tasca, Ministre de la Culture et de la Communication > au président de l'Académie Gay & Lesbienne

[...]

« Vous avez bien voulu appeler mon attention sur le risque que la liquidation judiciaire des sociétés du groupe de presse Gai Pied fait peser sur la conservation d'un fonds d'archives remontant à 1979.

J'ai demandé à la Direction des Archives départementales de Paris
- d'intervenir auprès du mandataire de Justice qui a assuré la liquidation de certaines sociétés du groupe Gai Pied,

- au titre de l'article L.622-19 du Code de Commerce,

pour assurer la sauvegarde de ces documents. »

[...]

7 2 2002 : citegay.fr > par F. H.
http://citegay.fr/ACTUALITES/GAY/00/00/189267/actualites_visu.htm

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Actualites Gay

Archives gays et lesbiennes : Catherine Tasca interpellée
Que vont devenir les archives du groupe Gai Pied ?
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C'est un véritable appel au secours que lance l'Académie Gay et Lesbienne :
- les liquidations judiciaires successives des sociétés du conglomérat Gai-Pied, posent des questions sur le devenir de l'un des plus grands fonds d'archives homosexuelles, constitué de 1979 à 2001.

L'Académie [Gay & Lesbienne] demande l'aide du Ministère de la Culture pour que ces archives
- qui concernent les Éditions du Triangle Rose, LFM, Delta Éditions, PX Presse ou Netgate,
soient retrouvées et sauvegardées dans son intégralité pour la mémoire homosexuelle.
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« Durant 22 ans, non seulement les journalistes, mais aussi des personnes extérieures, (dont beaucoup ont depuis disparu) ont contribué à la richesse de ce fonds d'archives.
- Ces documents reflètent l'histoire des années 1979 à 2001 en évoquant le combat des homosexuels pour l'égalité des droits et la reconnaissance du PaCS, contre les lois discriminatoires, l'homophobie, le sida. »,

explique l'Académie Gay et Lesbienne.

« Toute éventuelle destruction, abandon ou dispersion de ces archives serait un manquement très grave,
- non seulement pour le patrimoine gay et lesbien,
- mais aussi pour l'histoire contemporaine »,

ajoute ses responsables.
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« Récemment toutes les personnes (notamment un ancien directeur, un ancien rédacteur en chef, un ancien documentaliste de Gai Pied) que nous avons interrogées, n'ont pu nous renseigner sur le devenir de ces archives ».

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7 2 2002 : swissgay.ch
http://swissgay.ch/breves/breves10004.html
7 2 2002 : tetu.com > par
Judith SilberfeldI
http://infos.tetu.com/lire/2114

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Après liquidation du groupe Gai Pied,
l'Académie Gay & Lesbienne lance un appel

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L'Académie Gay & Lesbienne s'adresse au Ministère de la Culture suite aux liquidations successives par le Tribunal de Commerce de Paris des sociétés du groupe Gai Pied, plus grand comglomérat homosexuel de presse, d'édition, de messageries et de vente,

l'Académie Gay & Lesbienne s'est également adressée à Swissgay.ch afin de faire connaître sa demande d'aide au Ministère de la Culture et de la Communication.

But de son appel :
"...que le fonds d’archives (1979 à 2001) du groupe Gai Pied (Éditions du Triangle Rose, LFM, Delta Éditions, PX Presse, Netgate …) soit retrouvé et sauvegardé dans son intégralité
- pour la mémoire homosexuelle
- et pour la consultation du public".

L'Académie s'inquiète de l'éventuelle destruction, abandon ou dispersion de l'un des plus grands fonds d'archives homosexuelles de France, témoins du combat des homosexuels (droits, pacs, discrimination, homophobie, sida, etc...).
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> Communiqué de presse de l'Académie G & L http://swissgay.ch/articles/academie.html

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24 7 2001 : france.qrd.org > par les Gais et Lesbiennes Branchés
http://www.france.qrd.org/actualites/article.php3?id_article=3

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L'actualité

La fin du groupe Gai Pied
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Le Tribunal de Commerce de Paris a mis fin, le 24 juillet, à la belle aventure du groupe Gai Pied.
- Le plus ancien conglomérat de presse et d’édition homosexuelle en France, criblé de dettes, a été placé en liquidation judiciaire.
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En l’absence d’un repreneur unique, les multiples activités développées par le groupe de communication au fil des ans sont vendues par appartement.

La société Publications Nouvelles, connue surtout pour être l’éditeur de la revue Gay Vidéo a racheté le titre e.m@le .
- Un nouvel E.male a fait son apparition dans les lieux gays parisiens à la rentrée.

Le sort des services télématique n’est pas totalement réglé à la date où nous mettons en ligne.
- Une partie des services minitel pourrait être reprise par Néocom.
- De son côté, Connection a fait une offre de reprise pour les services téléphoniques.
- Quant aux services internet (gaipied.fr, gayboutik.com), ils ne répondent plus, mais leur sort n’est pas encore définitivement scellé.
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Cette liquidation met un terme à une aventure commencée en 1979.
- Un petit groupe mené par Jean Le Bitoux, fonde Gai Pied, un journal qui veut « restituer aux gais, les homosexuels d’aujourd’hui, un lieu pour s’exprimer ».
- Pendant toutes les années 80 de prestigieuses signatures collaboreront au magazine, d’abord mensuel puis hebdomadaire.
- Il aura servi de trait d’union entre tous les homosexuels français.

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Académie Gay & Lesbienne
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94402 Vitry sur Seine Cedex
academiegay@yahoo.fr

http://www.archiveshomo.info
le site d'information
du Conservatoire des Archives et des Mémoires LGBT
de l'Académie Gay & Lesbienne

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