7 2 2002
: citegay.fr > par F.
H.
http://citegay.fr/ACTUALITES/GAY/00/00/189267/actualites_visu.htm
|
.
Actualites Gay
Archives
gays et lesbiennes : Catherine Tasca interpellée
Que vont devenir les archives du groupe
Gai Pied ?
.
C'est un véritable
appel au secours que lance l'Académie Gay et Lesbienne
:
- les liquidations judiciaires successives des sociétés
du conglomérat Gai-Pied, posent des questions
sur le devenir de l'un des plus grands fonds d'archives homosexuelles,
constitué de 1979 à 2001.
L'Académie
[Gay & Lesbienne] demande
l'aide du Ministère de la Culture pour que ces archives
- qui concernent les Éditions du Triangle Rose, LFM,
Delta Éditions, PX Presse ou Netgate,
soient retrouvées et sauvegardées
dans son intégralité pour la mémoire homosexuelle.
.
«
Durant 22 ans, non seulement les journalistes, mais aussi des personnes
extérieures, (dont beaucoup ont depuis disparu) ont contribué
à la richesse de ce fonds d'archives.
- Ces documents reflètent l'histoire des années 1979
à 2001 en évoquant le combat des homosexuels pour
l'égalité des droits et la reconnaissance du PaCS,
contre les lois discriminatoires, l'homophobie, le sida.
»,
explique l'Académie Gay et Lesbienne.
«
Toute éventuelle destruction, abandon ou dispersion de ces
archives serait un manquement très grave,
- non seulement pour le patrimoine gay et lesbien,
- mais aussi pour l'histoire contemporaine »,
ajoute ses responsables.
.
«
Récemment toutes les personnes (notamment
un ancien directeur, un ancien rédacteur en chef, un ancien
documentaliste de Gai Pied) que
nous avons interrogées, n'ont pu nous renseigner sur le
devenir de ces archives ».
.
|
30
1 2004 : gayvox.com > édito de Lionel Duroi
http://www.gayvox.com/gay/index.php?gays=4&lesbienne=42&rencontre=37&idmenu=906
|
.
A
vos souhaits !
.
Le
chiffre 100 000 me fait éternuer chaque fois que je le vois.
Y a pas que ça. Je métouffe aussi quand on moppose
une mauvaise foi à décorner les bufs (cest fort,
je sais). Cela arrive aussi avec quelques-uns de nos fidèles emmerdeurs
accros des accents circonflexes et accords du temps passé
Pendant ce temps les trains passent
Pour
échapper à limbécillité du moment, il
suffit de faire ce que lon aime avec conviction sans se préoccuper
du quen dira t-on. Continuer
davancer, de créer, de sexprimer, de critiquer, de
pousser des petits coups de gueule
Les
plus insupportables sont les teigneux qui mordent aux mollets.
Jen ai croisé cette semaine. Ils ne font pas grand chose,
mais quand ils le font, quest-ce quils sont chiants ! Ils
nous obligeraient presque à les faire taire. Ça nous arrive
comme on ne peut pas leur mettre trois claques, on leur coupe le sifflet.
[...]
.
Il
y a moins violent mais dans un autre genre cest tout aussi agaçant.
Je veux parler
des témoins de lhistoire qui se la racontent et qui bercent
les foules en faisant semblant de chialer sur leur sort. Je pense à
des personnes qui écrivent des livres de témoignages mâtinés
de contre vérités. Ceux qui nous prennent pour des citoyens
de seconde zone. Vous voyez de qui je parle ? Allons, faites
un effort.
Ceux
qui vous content des histoires à dormir debout (ce qui est fort
en soi) et qui sont à mettre au passif dune hécatombe
Toujours pas
un nom au bout de la langue ? Plusieurs noms ? Vous avez raison, ils forment
une coterie dont la fréquentation finit par être suspect
aux yeux des observateurs les plus critiques. Ils rédigent des
livres à plusieurs pour éviter de partir seuls à
la charge des résistants aux mensonges.
Jai
même lu dans un numéro de VSD dil y a
quelques mois (je vous le souffle ? Juin 2003
), que cest lun
dentre eux qui avait inventé la Gay Pride !
Le sida naura
pas fait que des malheureux
maintenant que certains sont morts,
les survivants dune époque peuvent pseudo témoigner
nimporte quoi.
Jai
rencontré un ancien de Gai Pied, oui, je précise
pour les plus jeunes que cétait un journal pour les homos.
Il ma raconté de ces choses sulfureuses quon oserait
à peine publier. Mais ne vous en faites pas. Quand ça va
tomber, ça va tomber.
Ça
ne veut pas dire que tout était nul.
Surtout pas. Ça veut dire quil faudra bien un jour faire
la part des choses entre ceux qui uvraient et ceux qui glandaient.
.
Ah
! Comme on me la conseillé, jen profite pour rappeler
au Centre dArchives et de Documentation Homo de la ville de
Paris, que la conservation des archives de Gai Pied
dans de bonnes conditions coûte à Gayvox aujourdhui
plus de 500€ par mois.
Non pas que cela nous gêne puisque nous le faisons avec un objectif
davenir collectif et que nous nous en sentons responsable. Mais
simplement pour donner aux actuels responsables de ce centre une occasion
de comparaison avec ce que coûte aujourdhui leur centre darchive
Jen
profite pour rappeler aux dispensateurs de bons conseils à bon
compte que lAcadémie Gay et Lesbienne, qui
possède en volume au moins cinq ou six fois nos archives, ne coûte
rien aux contribuables parisiens.
Alors que ça doit bien leur coûter
au vu de ce que ça nous coûte ? Et que cette association
qui uvre depuis plus longtemps ne bénéficie daucune
aide malgré leurs demandes successives et répétées
à nos chers élus
Quand
je vous dis quavec 100 000 euros on peut faire beaucoup de choses
!
Jentends des voix qui répondent : "Oui, quoi ?"
Je réponds que payer un salarié na jamais sauvé
de documents
On va me dire que jinsiste.
Mais
cest parce que je sais quil y a urgence à agir autrement
quen palabrant et même autrement quen polémiquant.
Nous allons tous y perdre bien plus que nous ne le pensons. Et cela malgré
toutes les subventions.
Car il y a les fausses raisons qui font gagner du temps aux uns, mais
qui en font perdre aux autres qui ont vraiment lobjectif de sauver
et de conserver des documents (sans même se salarier !).
Bref,
les conseils à bon compte sur le bénévolat des autres
commencent à bien faire
.
|
juillet
2003 : Genres > la lettre mensuelle du Centre Gai
et Lesbien de Paris
http://www.cglparis.org/genres0307.htm |
.
Edito
> par Pascal (Trésorier)
Le CGL Paris
? .... des Touristes ? Non, le CGL de Paris n'est pas composé
de touristes !
Comme
vous avez pu le constater, le CGL Paris confirme sa crédibilité
et sa notoriété.
- Pour sa crédibilité, il se structure de la manière
la plus durable et la plus professionnelle possible pour répondre
au mieux aux attentes et besoins exprimés.
- Ainsi, les mandats des administrateurs sont de 3 ans.
- Sont recherchées des conventions pluri-annuelles de financement
avec nos bailleurs de fonds à l'exemple de celle avec la Mairie
de Paris.
L'équipe
existante des collaborateurs du CGL de Paris s'est vue renforcée
par des professionnels notamment avec
- Marie-Lys, chargée de la communication,
- Jarmila, secrétaire administrative,
- Luc, psychologue,
- ou Magali, assistante sociale dorénavant à plein
temps...
On
peut penser que cette politique commence à donner ses fruits lorsque
le Conseil d'Administration voit ses projets aboutir
- avec la refonte des statuts
- ou encore lapprobation à l'unanimité des comptes
2002 et du budget prévisionnel 2003.
[...]
Brèves
Marche des Fiertés
LGBT à Paris
[...]
Washington DC et Texas > source : Libération
[...]
Californie > source : uk.gay.com
[...]
Le
conseil du juriste
> par Pascal Saba
La transmission des
biens dans le cadre dun Pacs
[...]
Focus
associations
> par Magali Albou
Le
CADHP avance-t-il ?
Un
nouveau Conseil dAdministration, un vrai local, et
une forte opposition : le
Centre dArchives et de Documentation Homosexuelles
sinstalle
LAssociation
de Préfiguration du Centre dArchives et de Documentation
Homosexuelles de Paris (AP CADHP) vient de modifier son
Conseil dAdministration en parité hommes/femmes.
- Sitôt formé, il est critiqué
: certaines catégories LGBT seraient sous - représentées.
Voici
les membres du CA :
- Yves Clerget (Architecte, cofondateur de la librairie Les Mots
à la Bouche) ;
- Catherine Daniel (Psychothérapeute, formatrice à
FAG) ;
- René Lalement (Enseignant, chercheur ; ancien Président
de l'Inter LGBT) ;
- Philippe Lasterle (Historien, documentaliste) ;
- Catherine Marjollet (Psychanalyste, cofondatrice du magazine
Lesbia) ;
- Stéphane Martinet (Conseiller
culturel auprès du maire du 11eme arrondissement ; ancien Président
de HES) [Président de lAssociation
de Préfiguration du
CADHP]
- Charles Myara (Editeur, spécialisé
en multimédia et bibliographie ; ancien Vice-président du
Beit Haverim) [Secrétaire de lAssociation de Préfiguration
du CADHP]
- Geneviève Pastre (Ecrivain, éditeur, ancienne Présidente
de la radio Fréquence Gaie) ;
- Isabelle Serve (Professeur de droit, Présidente de l'association
lesbienne La Lune, à Strasbourg) ;
- Florence Tamagne (Docteur de l'Institut
d'Etudes Politiques de Paris, auteur, professeur à l'Université
de Lille 3) [Vice Présidente de lAssociation
de Préfiguration du
CADHP]
.
Le
Conseil d'Administration a en outre procédé
à la nomination
- du responsable du Comité d'acquisition
:
M. Jean Le Bitoux.
L'AP
CADHP est aujourd'hui dotée d'un local
- situé au 37, rue Notre Dame de Nazareth, dans le 3ème
arrondissement.
- Les réunions ny sont pas encore possibles.
.
Une
liste « complémentaire »
Face
au Conseil du CADHP, une liste sélève
pour dénoncer un manque de représentation des lesbiennes,
des bi ou des trans :
- Marie-Hélène Bourcier (Sociologue - à lorigine
du collectif et de la pétition Archilesb !, visant
à alerter sur labsence de représentation lesbienne
dans le projet) ;
- Marie-Jo Bonnet (Historienne) ;
- Tom Reucher (à lorigine du collectif et de la pétition
Vigitrans visant à alerter sur labsence de
représentation des transsexuels, transgenres dans le projet) ;
- Le collectif LopattaQ (Jean-Christian Régnier),
composé de pédés queer (« folles ») ;
- [B. Phan] Hoàng
(Co fondateur de lAcadémie Gay et Lesbienne,
qui fait le travail de fourmi, depuis 26 ans, de collecter flyers, gratuits,
magazines relatifs à notre population) ;
- Armand Hotimsky (Président du Caritig : Centre
dAide, de Recherche et dInformation sur la Transsexualité
et lIdentité de Genre) ;
- Patrick Cardon (à la tête de Gay Kitsch Camp
à Lille Editions littéraires et lieu) ;
- Patrick Elziere
(de Gayvox.com [acquéreur des]
Archives de Gai-Pied) ...
La liste nest
pas exhaustive.
Membres du Comité
de pilotage initial,
- certains de ces inscrits avaient commencé
à travailler sur le projet.
- Dautres les ont rejoints pour apporter la richesse de leur vécu,
leurs archives ou les témoignages dun temps passé.
Ces
deux équipes parviendront-elle à travailler ensemble ?
[...]
|
26
5 2003 : atitud-inn.com > édito de Lionel DUROI
http://www.atitud-inn.com/index.php?pid=2&rid=5&srid=25&ida=316 |
.
CADHP
mort-né
.
Pendant
ce temps, vos archives prennent de la valeur ! Cest
un nouveau jeu quon nose pas filmer : "Qui veut perdre
100 000 € et plus ?"
La Mairie de Paris
! Cest lhistoire dune subvention qui na pas de
sens, pour le plaisir des parisiennes et des parisiens
Merci qui
?
Nous allons faire
court, aller à lessentiel au risque (assumé) dêtre
réducteur. En effet, de notre point de vue, la chose est entendue.
Le CADHP (Centre d'Archives et de Documentation Homosexuel
de Paris) est mort.
Le destin dune
reconnaissance individuelle égocentrée ne peut sappuyer
sur les bases dun projet collectif, ni sen prévaloir.
Cest au collectif de porter lindividu, pas linverse
.
Un
centre darchive gay et plus largement LGBT nest pas une idée
neuve. Elle
date.
Elle
a même déjà été subventionnée
par le passé. Le projet était porté à lépoque
par Jean Le Bitoux. Quest-il devenu ? Il est mort. Passons
sur lanalyse de la liste des erreurs passées.
Constatons
simplement que lhistoire se répète
et quil est difficile denvisager un autre destin au CADHP
que la mort prochaine.
.
- Tant que les "responsables"
du CADHP se prendront pour des êtres supérieurs
à qui il faut demander audience pour être déçu
et non reçu, (cest une image pour décrire lattitude
)
- tant que les voix
qui sélèvent pour que ce projet soit un vrai projet
collectif et surtout intellectuellement réfléchi (où
est la définition de ce quest une préfiguration ?)
ne seront pas entendues et réellement prises en compte,
- tant que la mauvaise
foi (facile à repérer, elle est dans tous les propos des
officiels du CADHP) sera au centre dune surdité
qui cache des intérêts qui ne disent pas leur noms,
- tant que les concepteurs
de ce projet dont tout le monde rêve ne feront pas leffort
doublier quils servent leurs propres intérêts
(politiques, universitaires, salariaux...) au lieu de servir la soupe
à lidée dune guerre quils nourrissent
en faisant semblant de nen n'être pas responsables,
- tant que les politiques
seront conseillés par des imbéciles qui se prennent pour
des élus, ne feront pas leffort eux mêmes daller
y comprendre quelque chose sur le terrain (au lieu de sen remettre
à leurs cabinets noirs),
- tant que le président
du CADHP daujourdhui pensera, en son nom comme
en ceux quil représente, que le militantisme na pas
sa place aux archives LGBT, et quil suffira daller coopter
la Trans de service soit disant représentative à ses yeux
(et non au regard des trans en général, pour ne prendre
que cette exemple qui illustre le népotisme de cette équipe)
- enfin, tant que
les cooptés et autres personnalités de quelque niveau universitaire
quelles soient, penseront faire une carrière et inscrire
leurs noms au fronton dune postérité fantasmée
(elles pensent toutes, ces personnalités, que le CADHP est lopportunité
dune reconnaissance personnelle éternelle
)
- tant que tout cela
et plus encore sera à lordre du jour, le CADHP
ne pourra naître ni même grandir et encore moins espérer
survivre, à lexemple de ceux sur lesquels il sappuie
pour justifier son bien fondé, ou sen prévaloir, à
savoir, les grands centres darchives LGBT étrangers, dont
les concepteurs parisiens ont voulu se servir comme exemple, alors quils
ne sen sont servi que comme caution creuse puisquils ne les
ont pas obtenus formellement.
Tout ceci pour résumer
ce qui a été écrit, vécu et dit jusque là
sur le CADHP.
.
Vos
archives valent de lor !
Depuis quelques mois
cest la flambée des prix ! Essayez
de récupérer un ancien numéro de Gai Pied
par exemple, ou une série de numéros, voir la collection
complète.
Sous
cape, les archives gay se vendent !
- 5 € le numéro de Gai Pied,
2000 € la collection complète !
- 40 € le Rapport contre la normalité du FHAR
publié en 1971 (en bon état) !
- Les livres du Pasteur Doucé publiés en 1987 aux
Editions Lumière et Justice : 35 € lexemplaire
!
La liste nest pas close. Bon
courage au responsable des acquisitions du CADHP.
.
Et
merci à tous ceux qui ont tordu le coup aux personnes réellement
motivées pour quun vrai Centre dArchives
voit le jour, comme un projet collectif et fédérateur (ce
qu'il n'est pas).
Vous
avez réussi à faire monter les enchères.
Il va falloir mettre la main à la poche des subventions Monsieur
Delanoë
Bon courage, parce que cest pour rien
! Au plus grand regret général. Car
une première fois, le pouvoir politique a été dupé.
Cest bien parti pour que ce soit la deuxième fois.
On va jusquoù ?
Lionel DUROI
un pédé comme un autre, au risque de décevoir vos
conseillés qui voudraient vous faire croire que ceux qui sexpriment
sont des meneurs. Cela ne veut pas dire pour autant quil faut les
faire taire ou les éliminer.
- Vous nallez pas réagir comme le CADHP
jespère ? Faire la sourde oreille et le prendre de haut...
.
|
11
4 2003 : gayvox.com > édito de Lionel Duroi
http://www.gayvox.com/edito/?id_rub=4&id_srub=42&id_dossier=37
http://www.gayvox.com/edito/?id_rub=4&id_srub=42&id_dossier=37&idmenu=720 |
.
Initiatives
[...]
CADHP
impair et passe
[...] Et je peux vous
dire que si demain, nous cherchons les bonnes raisons soit disant indiscutables
de la présence de chacun des noms cités, il va nous falloir
dérouler des questions très gênantes sur la pertinence
de la participation à ce projet
- de certaines personnalités dites sérieuses
et intouchables.
-
Entre ceux qui sont morts, en prison, ou carrément écervelés,
- si on trie le bon grain de livraie il ne restera pas grand monde
de cette liste de noms
dont on se demande bien ce quelle a dintouchable et dindiscutable.
On peut sinterroger
aussi sur le fait que des personnes réellement connues, reconnues,
compétentes, cultivées, passionnées, militantes et
motivées à juste titre pour apporter leur aide, aient acceptées
que leurs noms soit associés à lincongruité
la plus noire de cette liste.
- A moins que lon ait évité
de leur dire à quelle soupe elles seraient bouillies ?
- Ce qui expliquerait laspect CONFIDENTIEL de cette liste ? ? ?
A suivre, car il y
a du tri ou une remise à jour à faire !
.
Cours
de récréation
[...] En guise de
conclusion provisoire, nous réaffirmons notre soutien au projet
du CADHP qui est une très belle idée, mais nous
ne sommes pas daccord
- avec les manières de faire de Jean Le
Bitoux et de son équipe,
- ni avec les prises de positions municipales qui consistent à
tourner le dos à ceux qui voudraient intégrer ce projet
pour lorienter différemment.
[...]
N.
B. :
Et pour ceux qui douteraient
de notre attachement à ce projet et aux archives LGBT en
général,
- nous vous annonçons que nous avons déménagé
les nôtres en lieu sûr, tempéré, à labri
de la lumière et gardé 24h/24.
- Je
veux parler des archives de Gai Pied, bien entendu. Cela
représente plusieurs dizaines de mètres cubes !
.
|
mars 2003 : IBnews
(pages 6 à 8) > par Patrick Rogel, directeur de la
rédaction
http://www.atitud-inn.com/index.php?pid=2&rid=5&srid=25&ida=246
http://www.gayvox.com/edito/?id_rub=7&id_srub=36&id_dossier=738&idmenu=6
http://www.tassedethe.com/cadres/journal.htm
|
.
Jean Le Bitoux défend son Centre
.
La polémique
a fait rage ces deux derniers mois autour du projet
de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris
(CADHP) que ce soit
- dans la presse généraliste (Libération,
Télérama...)
- ou homosexuelle (Illico, Têtu...).
Pour la 1ère
fois, la parole est donnée au principal intéressé,
Jean Le Bitoux,
qui répond aux critiques formulées à son encontre.
- Il dénonce notamment «une campagne d'intoxication dont
[il n'a] toujours pas compris le but».
- Il affirme avoir vécu «avec beaucoup d'amertume»
cette polémique : «Les critiques étaient injustes
et les chiffres avancés étaient erronés. On était
entre la démagogie et la désinformation. J'en suis d'autant
plus étonné qu'il y a quelques années Marie-Hélène
Bourcier et Marie-Jo Bonnet avaient écrit dans des journaux
que je dirigeais... Mais je ne confonds pas les lesbiennes et les lesbiennes
radicales».
.
IBnews
a également recueilli les réactions à cette interview
:
- de Phan Hoàng ([président de l']Académie
Gay & Lesbienne),
- Patrick Elzière [ PDG de gayvox.com
,
qui a racheté les archives du groupe de presse Gai Pied
],
- de Lionel Duroi (éditorialiste à gayvox.com),
- et de Marie-Hélène Bourcier (auteur de la pétition
"Pour que cesse l'exclusion des lesbiennes du [projet de] CADHP").
.
Interview
exclusive de Jean Le Bitoux à IBnews
.
Après
avoir créé Gai Pied, vous en avez claqué la
porte il y a 20 ans. Depuis, des méchantes rumeurs vous ont dit
«ruiné», «isolé» et même mort
...
Jai en effet
démissionné de Gai Pied en 1983 avec une trentaine
de journalistes. Cette démission ma
empêché de minscrire au chômage.
- Sen sont suivies des années de misère au cours desquelles
jai également appris ma séropositivité.
- Jai ensuite rejoint Aides puis Arcat-Sida
qui ma confié la rédaction en chef du Journal
du Sida.
- Je nai pas pour autant cessé de militer aux cotés
du mouvement homosexuel, étant de ceux qui, entre 1988 et 1998,
ont reconstruit la Gay Pride Parisienne sur des bases politiques
et non plus commerciales.
- Je suis également lun des co-fondateurs du Centre
Gai et Lesbien (CGL) de Paris.
- Jai également aidé à rédiger les souvenirs
de Pierre Seel, le seul Français à témoigner
de sa déportation pour homosexualité.
- Jai plus récemment fait paraître un ouvrage historique
sur la déportation, Les oubliés de la mémoire
et participé à 2 dictionnaires à sortir
en mai, celui de Didier Eribon et celui de Louis-Georges Tin
[...].
- A la même période, je sors un ouvrage
qui raconte conjointement ma longue vie militante et lémancipation
des homosexuels et des lesbiennes durant ces 30 dernières années.
Je nai donc pas disparu, même si régulièrement,
on mannonce mort...
.
Votre
projet de Centre dArchives et de Documentation Homosexuelles
(CADH) a bénéficié du vote dune subvention
de 100.000 euros par le Conseil de Paris. Etes-vous reconnaissant
à Bertrand Delanoë pour cette résurrection ?
Il
est vrai que nous en avons peu parlé, notamment lors des Universités
dEté de Marseille
[UEEH] ...
Mais je voulais dabord être sûr que ce projet était
sur les rails... Il a 4 axes :
- les archives pour les chercheurs;
- un large service de documentation pour les jeunes générations,
les journalistes et toute personne qui souhaite se renseigner sur lhistoire
de lhomosexualité en France au 20e siècle;
- également une grande bibliothèque culturelle
- et - nous lespérons - un espace dexploitation qui
puisse servir dauditorium.
- Enfin, un très important site Internet.
.
Des
voix ont critiqué le peu de place qui serait fait aux lesbiennes
dans ce projet. La municipalité, au travers de Christophe
Girard, a été la plus fortement attaquée, mais
vous navez pas été épargné non plus.
Comment avez-vous vécu cette polémique ?
Avec beaucoup damertume.
Les critiques étaient injustes et les chiffres avancés étaient
erronés. On était entre la démagogie et la désinformation.
Jen suis dautant plus étonné quil y a
quelques années Marie-Hélène Bourcier et Marie-Jo
Bonnet avaient écrit dans des journaux que je dirigeais...
- Mais je ne confonds pas les lesbiennes et les
lesbiennes radicales.
- Nous travaillons depuis des mois avec des lesbiennes qui sont enseignantes,
journalistes, photographes, historiennes, psychothérapeutes ou
écrivaines disposant darchives ou de temps à consacrer
à ce projet. Elles font partie depuis le début de nos nombreux
groupes de travail.
.
Au-delà
de cette querelle de clocher, on vous reproche une méthode: manque
de concertation, absence, voire rétention dinformation. Etes-vous
en mesure de rassurer le public ?
Quant à notre
«manque de concertation», il ne nous a pas empêché
davoir déjà rencontré les présidentes
du PASST, de la Coordination Lesbienne Nationale
ou de lassociation transgenre Caritig. Le contact
a été positif.
Je remercie par ailleurs le soutien renouvelé
de lHôtel de Ville [Mairie de Paris]
- ainsi que celui de lInter-LGBT
[la Gay Pride Parisienne, ndlr]
- et les journalistes des magazines Illico
et Têtu pour leur lucidité tout au long de
cette campagne dintoxication dont je nai toujours pas
compris le but.
.
Durant
lété, il y avait eu lépisode des archives
de Gai Pied, qui trouvaient un nouveau propriétaire. Ce
dernier, le site gayvox.com
, semble avoir été froissé que vous déclariez
quil devrait vous les céder pour un euro symbolique ...
Je sais. Cest
une regrettable erreur dinterprétation du journaliste de
Têtu. Cest un article épouvantable.
- Jai écrit immédiatement au rédacteur
en chef de ce mensuel pour lui signaler les graves erreurs dont
larticle était truffé.
- Comment également raconter que je naurais
pas darchives ? 80.000 documents attendent que je les cède
au Centre.
- Sur lhistoire falsifiée de Gai
Pied, mon ami historien Chevaux qui écrit
un livre sur ce journal a de son côté envoyé 5 pages
de rectificatifs [...]. Un très sobre erratum a été
publié le mois suivant.
- Je regrette de ne pas avoir envoyé le double
de ces courriers à Gayvox, qui a dû légitimement
soffusquer de cette assertion alors que nous avions eu une
première rencontre des plus sympathiques, discutant ensemble de
ce fonds historique.
.
Dailleurs,
pourquoi cet intérêt pour des archives papier, alors que
vous décrivez le portail Internet du CADHP comme un de ses
«piliers» ? En ce qui concerne Gai Pied, pourquoi ne
pas plutôt poursuivre larchivage informatique, déjà
bien entamé ?
Nous ne privilégions
absolument pas lun par rapport à lautre.
- Je pense même que le site va absorber la moitié de lénergie
du Centre car il faut que, depuis chez soi, on puisse accéder
aux documents essentiels de cette histoire que nous aurons pu collationner.
- Nous pensons également créer des passerelles avec les
principaux sites darchives : Berlin, Amsterdam, San Francisco,
Los Angeles, Amsterdam ...
.
Que
pensez-vous du projet de lAcadémie
Gay & Lesbienne ? Sil se concrétise, ça
fera 2 centres darchives à Paris. Au moment
où lon reparle de décentralisation, pourquoi ne pas
avoir proposé votre CADH à des villes en régions
?
Des échanges
et des partenariats seront également - je lespère
- signés avec les archives régionales gays déjà
existantes, comme à Lyon, Lille, Marseille [?] ou Rennes.
.
Votre
planning annonce que vous auriez déjà du dépasser
la «préfiguration active» du projet [CADHP].
Quelles en sont les prochaines étapes ?
Nous allons intégrer
dans les quelques semaines un local de travail pour tout le travail de
préfiguration.
- Nous allons également faire létat
des lieux des dons déjà acquis, dont limportance est
telle que nous cherchons en urgence un entrepôt bénéficiant
de toutes les garanties de conservation.
- Nous ferons peut-être bientôt une
exposition de ces premiers dons et legs.
- Les grands axes de la bibliothèque commencent à se définir
avec une commission paritaire.
- Une vingtaine dinternautes et de documentalistes étudient
la logique de nos méthodologies.
- Nous poursuivons nos négociations en direction
des collectivités territoriales, des dons et legs futurs, et du
mécénat privé.
Car nous souhaitons un très grand Centre qui soit
celui de toutes et tous et qui devrait ouvrir en 2004.
.
Les
réactions de :
- Patrick Elzière
[ PDG de gayvox.com
,
qui a racheté les archives du groupe de presse Gai Pied
]
- Lionel Duroi [ éditorialiste de gayvox.com
]
- Marie-Hélène Bourcier [ pétition d'Archilesb
! > Pour que cesse l'exclusion des lesbiennes du projet
de CADHP ]
- et Phan Hoàng [ président de l'Académie
Gay & Lesbienne ]
réagissent aux propos de Jean Le Bitoux.
.
Jean
Le Bitoux nous affirme navoir jamais demandé que Gayvox
lui cède les archives de Gai Pied pour un euro symbolique.
Quen est-il vraiment ? Quels sont vos projets quant à ces
documents ?
Patrick Elzière
[ PDG de gayvox.com
] :
Lorsque nous nous sommes rencontrés fin juillet
dernier, Jean Le Bitoux a demandé que Gayvox
lui fasse don de ces archives papier.
Je lui ai répondu pourquoi pas à
la condition
- davoir la certitude que le projet tienne la route
- et nait pas une épée de Damoclès
au-dessus de la tête;
- à savoir ne pas dépendre que dun financement
municipal pouvant être remis en cause.
Pour linstant, je préfère quelles restent là
où elles sont dans lattente dun projet
abouti.
.
Sur
Gayvox, vous avez largement relayé la polémique en
évoquant la «négation» des projets similaires.
Par ailleurs, vous estimez que le CADHP résulte dune
«conjonction dinitiatives personnelles» et que son affichage
associatif nest quun «prétexte» ...
Lionel Duroi
[ éditorialiste de gayvox.com
] :
Le document présenté à Gayvox,
qui avait un certain contenu, nest pas le même que celui qui
a été soumis au financement de la Ville [de
Paris].
- Jai trouvé un peu vaseux, pour crédibiliser le projet,
de gonfler la liste de soutien.
- En fait, je me suis aperçu que les projets
similaires navaient pas été contactés.
Le CADHP - pour lequel le seul consensus vient de
lInter-LGBT - a même fait ricaner certains en
Province...
- Jean Le Bitoux, au nom de ses ouvrages,
sinscrit comme le «pape» de la mémoire gay.
- Projet élitiste, le CADHP sappuie sur quelques
personnes qui sestiment au-dessus du panier et espère rameuter
les foules ...
.
Vous
avez dénoncé la sous-représentation des lesbiennes
dans le projet. Jean Le Bitoux reproche quant à lui la «démagogie»
et la «désinformation» de «lesbiennes radicales».
Quen pensez-vous ?
Marie-Hélène
Bourcier [ pétition d'Archilesb
! > Pour que cesse l'exclusion des lesbiennes du projet
de CADHP ] :
Pour ce qui est des «lesbiennes radicales»,
Jean Le Bitoux prouve une nouvelle fois quil ne connaît
pas le mouvement lesbien.
- Un des problèmes du Centre -
en plus dêtre une coquille vide et un projet de papier -
est de mettre en avant la primauté historique de lhomosexualité
masculine, ce qui une erreur.
- Par ailleurs, la bonne moitié des noms
des membres des Comités du CADHP sont bidons.
A propos de «démagogie», je renvoie
la balle à M. Le Bitoux et lui demande dêtre
transparent. Quil cesse en particulier de refuser de se rendre sur
les plateaux télé !
.
Jean
Le Bitoux na pas souhaité
nous donner son avis sur lAcadémie Gay & Lesbienne.
A votre tour, pouvez-vous nous dire ce que vous pensez du CADHP
?
Phan Hoàng
[ président de l'Académie
Gay & Lesbienne ] :
Beaucoup de gens se sont sentis agressés
par ce projet hégémonique de CADHP.
- Cest le fait daffirmer que tout ce qui avait été
fait avant lui était nul et non avenu qui a créé
le bordel.
- Lorsque nous nous sommes créés,
nous navons eu, par exemple, aucun problème avec le CGL
de Paris, qui possède lui aussi une Bibliothèque.
Cest dailleurs aux petits CGL de Province
que nous comptons céder une partie de nos archives.
.
Illico
a parlé de «lutte de pouvoir» et de «mauvaises
querelles» faites au CADH. Il est vrai que si votre projet
se concrétise, ça fera 2 centres darchives
à Paris ...
Phan Hoàng
[ http://www.archiveshomo.info/
] :
Le projet de lAcadémie Gay & Lesbienne date de
lan 2000 : création dun site, dépôt de
la marque et [en 2001 :] dépôt des statuts.
- Soit bien avant que Bertrand Delanoë
ne soit candidat à la Mairie [de Paris] et
- répondant à une question de lInter-LGBT
- ne se déclare favorable à la création
dun centre darchives.
- Nous possédons 20.000 documents et y donnons accès.
Ce nest pas nous qui avons copié le
CADHP, avec lequel nous sommes complémentaires.
.
|
10 1 2003 : gayvox.com > édito de Lionel Duroi
http://www.gayvox.com/gay/index.php?gays=4&lesbienne=42&rencontre=37&idmenu=958
atitud-inn.com
http://atitud-inn.com/pages/2-5-25-221.html |
.
Archives Gay à Paris
: le feuilleton
.
Les
fondements de cette polémique trouvent leurs justifications au
cur même de la naissance du projet et de la
communication approximative de ces initiateurs.
Je ne suis pas d'accord
pour dire comme Jean-François Laforgerie de Illico
magazine qu'on cherche une mauvaise querelle au CADHP.
- La question n'est pas de savoir si la querelle est bonne ou mauvaise
mais de la comprendre, de l'analyser et de permettre à chacun de
s'y retrouver.
Il
faudrait que les uns et les autres finissent par entendre que tous les
arguments ont une valeur qu'il ne s'agit pas de nier.
- En effet, les arguments des un(e)s et des autres ne sont pas à
classés en deux rubriques : Pour ou Contre le CADHP.
- A bien y regarder de près, ils sont tous POUR mais PAS COMME
CA !
Or, depuis le début,
il est question
- de surdité des porteurs du projet face
aux reproches qui bruissent,
- de négation et de non-reconnaissance des initiatives existantes,
que ce soit par le silence ou le mépris (lun nourrissant
lautre),
- du refus dentendre des formes de spécificités
affirmées, affichées ou défendues de la part des
groupes lesbiens notamment.
.
Non-reconnaissance
et négation
Comme nous l'écrivions
le 4 octobre 2002 ici même, le projet
dans sa forme initiale, niait les compétences, les structures,
les volontés dispersées ça et là dans toute
la France, ne faisant référence à titre d'exemples
qu'aux centres d'archives à l'étranger.
- Et nous posions la question de savoir ce que pouvait exprimer cette
vague volonté fédérative de la part du CADHP
qui ne citait pas (donc ne reconnaissait pas) les actions engagées
par d'autres, en France.
- Comment le CADHP pouvait-il ainsi se prévaloir
d'une volonté fédérative ?
Première erreur.
.
Mauvaise
foi
Après la publication
de notre édito du 4 octobre 2002, nous avons reçu un appel
de Monsieur Philippe
Lasnier de la Mairie de Paris.
Il
nous était reproché de n'avoir pas tenu compte que l'ensemble
des élus de la Mairie (opposition comprise) avait voté
la subvention de 100 000 euros et quà ce titre on pouvait
difficilement discuter le bien fondé de cette subvention.
- Ce nest pas parce que des élus, fussent-ils unanimes, votent
une subvention, que nous serions mal placés pour commenter la mise
sur orbite du projet (non la décision de le subventionner).
- A cet argument, nous avons répondu que ceci n'expliquait pas
cela, à savoir : l'éviction ou l'oubli
dans lequel se considéraient ceux qui mènent des actions
depuis bien longtemps et auxquels l'équipe du CADHP
(Mairie de Paris comprise) n'avait pas prêté d'attention,
au motif qu'ils manquaient parfois de sérieux
(je songe à l'Académie
Gay & Lesbienne )
Autre
argument évoqué : Le projet était évalué
comme imparablement sérieux par les politiques parce quune
liste (elle
est où cette liste exhaustive ?) de noms
de personnes considérées comme compétentes et représentatives
(en quoi ? de qui ?) avait été présentée
dans le dossier de demande de subvention à la Mairie de Paris.
- Or, ce que nous reprochions à l'équipe du CADHP,
cétait de nous avoir communiqué un dossier incomplet
lorsqu'ils nous ont démarché pour nous demander ce que nous
ferions des archives de Gai Pied.
- En effet, nous n'avions pas dans le dossier cette
fameuse liste de noms. Ce qui voudrait dire, que les politiques ont eu
un dossier complet, et pas ceux qui sont détenteurs d'archives
et approchés à ce titre.
- Y aurait-il plus d'importance à recevoir 100 000 euros plutôt
que 100 000 documents ?
- Que signifie cette manière différenciée de traiter
les uns plus que les autres ?
Deuxième erreur.
Il est trop facile
de reprocher à certains pétitionnaires de faire référence
à 59 membres du Comité scientifique, de jouer
sur les mots, de pinailler sur les chiffres et de leur répondre
: "Ces chiffres sont erronés : le Comité de Soutien
compte 35 noms, dont une dizaine de femmes".
- Au lieu de nourrir la polémique : publiez
la liste ! Et donnez-lui un titre clair !
.
Quant
à savoir par qui est instruit le dossier en Mairie,
personnellement, je m'en tape et je ne pense pas être le seul, mais
puisqu'il y a polémique autour de ça aussi, disons que si
les informations dispensées au public étaient claires, elles
seraient clairement reprises.
- Cela dit, ce serait prendre les électeurs pour des imbéciles
que de leur faire croire qu'un tel dossier est instruit en Mairie
sans que les ténors s'en mêlent un peu au détour des
couloirs pour qu'il avance plus vite (et c'est tant mieux !)
- Cela dit, je lis dans l'article de JFL d'Illico
: "le dossier a été instruit par Odette Christienne,
adjointe à la Mémoire, et non par ladjoint
à la Culture
"
- Je veux bien, mais c'est à Christophe
Girard, Adjoint Chargé de la Culture que le mémorandum
intitulé : "Un outil pour la mémoire collective : un
Centre de Documentation et d'Archives consacré aux homosexualités"
a été remis le 18 juin 2001
- On va finir par nous faire croire qu'il n'était pas au courant
Arrêtons
Enfin,
le projet n'est pas municipal mais associatif
- qu'est-ce qu'on rigole ! Je commente ou je m'en dispense ?
- Ce projet est avant tout le résultat
d'une conjonction d'initiatives personnelles (là encore,
je me fiche d'ailleurs qu'à la base ce soit ça, car c'est
très bien qu'il existe !) et le prétexte
associatif (devenu réalité en partie) n'est
là désormais que pour soutenir et impulser tout ce qui sera
fait pour ce projet.
- On sait très bien que les élus ont besoin de sentir qu'il
y a du monde là derrière
C'est
bien par un traitement inadéquat de l'information et de la communication
que pêche le CADHP.
- Nous pensons que c'est bien là l'une des erreurs majeures du
projet.
- Ce nest pas le projet en lui-même qui est
visé aujourdhui par ceux qui se préoccupent de le
voir avancer avec un peu plus de rigueur médiatique et dentente
cordiale communautaire.
A
bien y regarder de près, à lire entre les lignes des récriminations,
des pétitions, des reproches fait par les un(e)s et les autres,
- ce n'est pas le projet d'un grand centre qui est remis
en cause mais la manière, la façon, le style, le contenu
du projet en lui-même et la constitution de son équipe, sa
représentativité qui sont discutés.
- Ce nest pas parce que les politiques se
contentent dune liste de quelques noms soit disant représentatifs
pour faire valoir un quelconque bien-fondé dune demande de
subvention que le projet est en tout point irréprochable.
.
Aveuglement
et surdité
La
pétition d'Archilesb
ne dit rien de moins :
- "Pour que cesse l'exclusion des lesbiennes
dans le projet du futur centre de documentation et d'archives homosexuelles
de Paris !!! Nous demandons que les manquements et les erreurs volontaires
commises dans la conception du projet ne perdurent pas et que les différents
interlocuteurs (concepteurs du projet et Mairie
de Paris) qui en ont été alertés
à plusieurs reprises ne fassent plus font la sourde oreille."
- Voilà ce qui pêche : faire la sourde oreille.
- D'un autre côté, qualifier les manquements et les erreurs
de "volontaires", c'est peut-être un peu fort
mais
ça le deviendra encore plus si en face on se la joue grand seigneur
Quant
à l'argument qui consiste à demander : qui reproche aux
Archives Lesbiennes dinterdire leur accès aux
hommes ?
- Il est un peu facile et surtout mal venu car Archilesb
n'est pas l'ARCL (Archives,
Recherches et Cultures Lesbiennes). Et poser la question ainsi,
c'est entretenir (voir installer) une confusion qui n'est pas nécessaire.
- En effet, les Archives Lesbiennes
de la Maison des Femmes dans le 11ème arrondissement de
Paris fonctionnent depuis longtemps selon des modalités
qui les regardent et surtout, elles n'ont pas la prétention d'être
LA seule et unique référence en la matière.
- Comme elles le communiquent sans détour :
L'association
loi 1901 "Archives, Recherches et Cultures Lesbiennes"
(communément appelée les Archives Lesbiennes)
a été créée en 1984, période où
les groupes lesbiens se développaient en grande majorité
dans la non-mixité politique.
- Depuis près de vingt ans, l'association poursuit
ses buts qui sont de collecter et d'archiver tout document ayant trait
au lesbianisme et au féminisme.
- De par l'histoire des mouvements lesbiens et féministes, l'association
reste dans une politique de non-mixité qui lui assure une totale
indépendance dans ses choix d'acquisition et d'archivage.
Les
revendications de groupes et d'associations tels Archilesb! ou
Vigitrans (" pour que cesse l'exclusion
des lesbiennes, des bi et des trans dans le projet du futur Centre
de Documentation et d'Archives Homosexuelles de Paris ")
s'inscrivent dans une mouvance politique mixte.
De
plus, il est quelque peu déplacé d'aller soudainement reconnaître
l'existence de l'ARCL
- parce que c'est arrangeant concernant l'argument polémique de
la mixité,
- alors que le CADHP n'est pas fichu
de reconnaître ce qui se fait par ailleurs en France et même
aux portes de Paris;
je veux parler de l'Académie
Gay et Lesbienne !
Enfin, toutes les
lesbiennes n'ont pas forcément envie de fonctionner et d'être
exclusives comme le sont les Archives Lesbiennes,
- et le CADHP devrait interpréter la requête
d'Archilesb ou Vigitrans comme un honneur
et ravaler un orgueil sans fondement.
Quant à leur
demander : "d'axer leurs efforts pour que le centre
trouve enfin un local
" je trouve le propos un peu gonflé.
- Que le CADHP commence par ne pas
les ignorer et que la presse cesse de jouer sur la corde culpabilisante
!
- Bientôt, et à ce rythme, si le CADHP ne
trouve pas de local ce sera de la faute des lesbiennes
.
Pour terminer le tour d'horizon, et pour conclure
provisoirement par une note plus modérée, citons la contribution
des UEH [ Universités
d'Eté Euroméditerranéennes des Homosexualités
] :
"Ce
projet doit être fédérateur et soutenu
par toutes les composantes de la mouvance homosexuelle
- Pour ce qui concerne le Centre de ressources documentaires,
il doit offrir la plus large documentation possible sur lensemble
des minorités sexuelles
- Un fond féministe important devra être constitué,
car lhistoire de la libération des homosexuels et des lesbiennes
est indissociable de lessor du mouvement des femmes dans les années
60 et 70
- Enfin, le fonctionnement du centre, et en particulier
celui du Comité scientifique, doit tendre vers
la parité." Etc.
.
Ha ! Encore un mot. Je ne suis pas certain que "La
générosité de la municipalité a réveillé
les rivalités."
- Comme l'écrit Blandine Grosjean dans Libération
du 7 décembre 2002.
Mais bon
.
Conclusion
Le CADHP
est à notre sens lun des plus beau projet, (avec celui du
Grand CGL) que la Municipalité parisienne
verra éclore pendant sa mandature sil est mené
à son terme et de la manière la plus fédérative
possible.
Il
faudra simplement, aux porteurs de ce(s) projet(s) savoir exister avec
et au milieu des membres dune communauté qui se sentent concernés.
- La preuve, le CADHP ne cesse de les intéresser.
- On aurait envie de leur dire à ces personnalités compétentes
et représentatives : arrêtez dêtre sourds aux
reproches quil faut entendre comme des conseils et de faire comme
si, de toute façon, la réalisation effective aboutira quoi
quil arrive.
Ce
serait comme construire un pont que les automobilistes refuseraient demprunter.
- Dites au moins, haut et fort, que vous prenez
en compte les remarques et que vous tenez comptes des suggestions (le
dire et le faire, cela va de paire
).
Ce
serait un début et ça changerait lambiance de
ce qui fini par être, à notre sens, faussement interprété
comme de mauvaises querelles, une lutte de pouvoir, un remake dun
autre âge, un pugilat intra-communautaire dixit Jean-François
Laforgerie sur le site E-llico
. |
26 12 2002 :
illico N° 68, page 10 > par la rédaction
http://www.e-llico.com/content.php?section=livres&id=135
|
.
Copi non conforme
.
Méconnue et
peu rééditée, l'uvre dessinée de Copi
connaît un nouveau souffle avec la republication
- de "La femme assise" (12,65 euros chez Stock)
- et "Un livre blanc" dans la toute nouvelle collection
des cahiers dessinés chez Buchet-Chastel (24 euros).
.
Artiste
protéiforme, Copi réalisait d'étonnants
dessins déjantés qui firent notamment les beaux jours
de "Gai Pied".
L'uvre,
souvent drôle et absurde, n'en est pas pour autant très facile
d'accès.
.
|
septembre 2002 : IB
News (magazine ibiza) n° 13, pages 64-65 > par Patrick
Rogel
|
.
Presse > archives
Les
archives de Gai Pied
.
Un
colosse au pied d'argile
Seul
le petit monde de la presse gay semblait être au courant de l'existence
d'un «groupe» Gai Pied, représentant
pas moins de 5 sociétés.
- Le lecteur, lui, avait définitivement fait son deuil de son magazine
favori avec le dernier numéro de Gai Pied Hebdo (GPH),
sorti en kiosque il y a 10 ans, le 29 octobre 1992.
Colosse
aux pieds d'argiles, le groupe avait depuis longtemps perdu
de sa splendeur en
laissant Fréquence Gaie et son service Minitel (3615
GPH) à d'autres.
La
liquidation judiciaire, entre avril et août 2001, des 5 sociétés
du groupe venait mettre un terme à l'aventure.
- Et ni Netgate (Internet), Delta Éditions
(édition), La Folie Méricourt (édition
et vente par correspondance), PX Presse (édition)
ne trouvaient preneurs.
- Pas même les historiques Editions
du Triangle Rose, éditeur de GPH et de facto
propriétaire des archives.
.
Chasse
au trésor
Le
cadavre était froid et ne suscitait guêre l'intérêt.
A
part celui d'une association - l'Académie Gay & Lesbienne
- qui, en février
dernier, craignait que «toute éventuelle
destruction, abandon ou dispersion de ces archives soit un manquement
très grave, non seulement pour le patrimoine gay et lesbien, mais
aussi pour l'histoire contemporaine».
Elle
décidait donc de partir à la chasse au trésor.
Direction
la dernière adresse du groupe, le 134, rue d'Aubervilliers,
dans le 19e arrondissement
(voir photo).
- Chou blanc : les pléthoriques locaux de l'immeuble Métropole
19 sont fermés.
Faisant
fonctionner leurs méninges, nos académiciens se souviennent
de la couverture du dernier numéro de GPH,
illustrée par Cunéo et montrant
l'équipe de l'hebdomadaire sauter de désespoir par les fenêtres
d'un immeuble bourgeois.
- La piste est confirmée à l'intérieur du journal,
où il est écrit que « les archives
seront maintenues dans les locaux d'ETR »,
soit au 45, rue Sedaine, dans le 11e (voir photo).
- Là, nos chasseurs de trésors trouvent bien quelques membres
d'Act Up Paris fort serviables mais qui omettent de leur
préciser que les archives [ conservées dans un cagibi !
] ont déjà été récupérées
par Webscape, leur propriétaire depuis plusieurs
mois.
.
Banco
!
C'est
pourtant seulement maintenant que Webscape, opérateur
du site gayvox.com
(lire encadré), annonce par communiqué
- avoir acquis la marque Gai Pied ...
- et avoir hérité du même coup
des archives, un «fantastique trésor culturel».
Pour
Patrick Elzière, son dirigeant,
« Gayvox
est consclent de la richesse et de la notoriété de ce patrimoine
singulier [et] tient à entretenir
le souvenir d'un grand passé selon
- un devoir de mémoire collective
- et une volonté de faire partager un riche patrimoine que constituent
ces archives ».
.
On
a retrouvé les archives de Gai Pied,
- qui, jusqu'alors n'intéressaient personne.
- Et depuis, c'est la bataille pour la possession du trésor ...
Alors
que les larmes d'émotion ne sont pas encore séchées,
des appétits se font soudain jour.
Ainsi,
le militant Jean Le Bitoux rappelle qu'il se consacre justement
depuis quelques mois - avec l'aide de la Mairie de Paris - à
l'ouverture d'un Centre d'Archives [et
de Documentation Homosexuelles de Paris].
- Bien qu'il fut l'un des fondateurs du journal, Le Bitoux a omis durant
des années d'acheter chaque semaine son Gai Pied
et se retrouve maintenant avec une bien maigre collection.
- Aussi se fait-il fort de convaincre Gayvox de lui faire
don de sa collection : «II y a quelque chose d'obscène à
vouloir la vendre [?]»,
affirme t-il à Têtu.
.
Phan
Hoang, de l'Académie Gay
& Lesbienne - laquelle possède déjà
une collection de 300 titres - demandait jusqu'à présent
l'aide du Ministère de la Culture pour que le fonds soit
sauvegardé.
.
Et selon nos informations, l'association bruxelloise Tels Quels
possèderait, elle aussi, une collection papier «quasi complète»
de GPH.
- D'ici qu'elle se mette elle aussi sur les rangs, il n'y a qu'un pas,
- qui illustrerait bien l'empreinte laissée,
depuis 1979, par Gai Pied dans le coeur d'une génèration
de pédés.
Quoi
qu'il en soit, une collection complète existe et se trouve tout
naturellement à la Bibliothèque Nationale de France
[BNF].
Plutôt
que de se battre pour un monceau de papier, nos amis seraient avisés
de poursuivre l'archivage informatique du titre, déjà effectué
pour la période 1986-1992 ...
.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Business
> internet
Gayvox
en forme
.
Gay
Vox (1) revendique désormais la place de «2e
site LGBT français en terme de trafic» avec près de
15 millions de pages consultées par mois.
Après
2 années d'exploitation sans publicité qui,
selon nos confrères de Média-G, ont
coûté 4 millions de francs,
- le site a rejoint en début d'année la régie publicitaire
de citegay.fr
le leader de l'lnternet gay.
.
Au
printemps, sur le forum de GayVox, Patrick Elzière
ne cachait pas les difficultés de financement :
«Pour les sacs à main pleins de dollars... ils sont vides
!». Et de préciser : «Il n'y a pas de miracle, le web
est un média coûteux.
- Vous acceptez quand vous achetez Têtu, un quotidien
ou un hebdo, de payer et en plus d'avoir une multitude de publicités.
- Où est la différence avec le web ?
- Un site ne fonctionne pas sans coûts, c'est ainsi. Ce débat
est ouvert, nous devons ensemble y réfléchir et y travailler.
C'est une question de lucidité».
En
attendant de trancher la question de la gratuité, Webscape
entend faire fructifier sa dernière acquisition et «envisage
dès l'été 2003 de ressortir le Guide national
[papier] Gai Pied,
- réactualisé et relayé en ligne par des sites partenaires
[...].
- Consultable sur chacun de ces sites et grâce à Gayvox,
nous ferons de ce Guide Gai Pied un
événement et une référence»
.
(1) http://www.gayvox.com
.
|
26
8 2002 : Webscape (gayvox.com)
> communiqué
http://www.gaysthouse.com/index_thema.php?partie=webzine&numero=128&page=1 |
.
gayvox.com
acquiert Gai Pied
.
La société
Webscape, éditrice du site gayvox.com,
vient de se porter acquéreur du groupe Gai Pied.
.
gayvox.com
se présente
Edité
par la société Webscape S.A.S, le site gayvox.com,
dirigé par Patrick Elzière, est aujourdhui
le deuxième site LGBT français en terme de trafic :
- c'est plus de 270 000 visiteurs et 33 000 membres inscrits au début
d'août 2002,
- et près de 15 millions de pages consultées par mois.
Avec
un taux de progression de 22 % en moyenne, gayvox.com se
présente comme un site convivial et riche dans le contenu proposé
à ses internautes.
- Il se définit ainsi par ce sentiment de complicité et
d'écoute qui caractérise l'univers singulier du site.
Fort
de son développement, son succès s'explique par la large
palette de ses services, mettant à profit au maximum la complicité
et la proximité :
- Revue de presse
quotidienne,
- Informations socio-culturelles,
- Agenda des sorties et des soirées,
- Intervention de spécialistes à l'écoute des internautes
tels que notaire, avocat ou spécialiste de la santé, etc...
L'éclectisme
est exploité pour enrichir le fond humain de Gayvox.
- Notamment grâce à son club « Privilège
Gayvox » et la participation active des internautes,
- le caractère chaleureux domine tout en tirant parti du plus qui
fait le succès du site : son club de rencontre.
Carrefour
de dialogues et de contacts, celui-ci exploite l'interactivité
à son maximum.
- Parce que gayvox.com se veut le lien virtuel de nouvelles
relations humaines, toute son équipe organise également
pour ses lecteurs de plus en plus de manifestations.
- Dans cet objectif de renforcer les contacts et créer la bonne
humeur, il y règne une humanité et une convivialité
liées à une efficacité rare.
.
En
route vers de nouvelles perspectives
Grâce
à sa progression inhérente à ses multiples atouts,
la société Webscape vient de se porter acquéreur
d'un certain nombre d'actifs du groupe GAI PIED ainsi que
d'autres services.
Parce qu'il s'agit
historiquement du plus grand conglomérat homosexuel de presse,
d'édition de messagerie et de vente en France,
- gayvox.com est conscient de la richesse et de la notoriété
de ce patrimoine singulier.
C'est
donc dans un souci de respect total de ce fond hors du commun, et suite
à cette acquisition,
- que la société Webscape détient aujourdhui
ce fantastique trésor culturel.
Avec
ces nombreuses marques, dont Café, Projet X, Gai
Boutik, etc..., la plus célèbre étant Gai
Pied,
- Gayvox tient à entretenir le souvenir d'un grand
passé selon un devoir de mémoire collective et une volonté
de faire partager un riche patrimoine que constituent ces archives.
- C'est pourquoi la direction de gayvox.com examine diverses
orientations afin d'entretenir un tel fond de documentation.
.
La
marque Gai Pied et ses différentes déclinaisons
Via son site gayvox.com,
la société Webscape a pris en charge depuis
quelques semaines un travail de restructuration
- dans le but de mettre en place et de développer en ligne un tout
nouveau guide, qui se fera l'écho de la vie gay.
En
se portant acquéreur, la direction a pris la décision de
relancer Gai Pied, le guide de gayvox.com.
- C'est dans une perspective de pragmatisme que ce nouveau guide aura
comme mission de créer un réseau de guide de ville où
la culture gay s'exprime, en aidant de fait le lecteur à satisfaire
sa recherche.
A
la fois guide touristique gay, agenda des sorties et journal local, Gai
Pied sera désormais un véritable outil de contact
et de recherche.
- Signe de qualité et de notoriété, le guide en ligne
apportera une multitude de services, tant pour les lecteurs que pour les
établissements et entreprises gays et lesbiens.
- Car Gayvox
transmet par l'interactivité l'expression de la vie gay, il est
dès lors important d'apporter aux lecteurs tous les moyens d'accomplissement
à leur recherche.
Enfin,
Webscape envisage dès l'été 2003 de
ressortir le guide national papier Gai Pied, réactualisé
- et relayé en ligne par des sites partenaires tels que Citégay.com,
Petitfuté.com ou encore Tribumove.com.
- Consultable
sur chacun de ces sites et grâce à Gayvox.com, nous ferons
de ce guide Gai Pied un événement et une référence.
.
Pour
de plus amples informations
WEBSCAPE
Guide GAI PIED
- Patrick Elzière (Directeur général de gayvox.com)
: pelzière@gayvox.com
- Michel Sahi (Responsable du Service Commercial et communication)
: msahi@gayvox.com
- Céline Viallet (responsable éditoriale): cviallet@gayvox.com
REGIE
GAY (régie publicitaire)
- Jean Laurent Julieno : jlj@citegay.com
.
|
août
2002 : netgai.com > par l'Observatoire du Net Gai
http://netgai.com/observatoire_du_net/2002_08.html
|
.
Le rachat du Gai-Pied par Gayvox.com
.
Nous nous sommes
émus il y a quelques temps (février 2002) du devenir des
archives des Éditions du Triangle Rose.
Patrick Elzière,
directeur général de Gayvox.com ( http://www.gayvox.com/
), semblait alors peu inquiet de leur avenir, et pour cause :
la société Webscape, éditrice du portail
Gayvox, signale qu'elle « vient de se porter acquéreur
d'un certain nombre d'actifs du groupe Gai Pied ».
.
Extrait
du communiqué de presse :
«
Parce qu'il s'agit historiquement du plus grand conglomérat homosexuel
de presse, d'édition de messagerie et de vente en France,
Gayvox.com est conscient de la richesse et de la notoriété
de ce patrimoine singulier.
C'est
donc dans un souci de respect total de ce fond hors du commun,
et suite à cette acquisition, que la société Webscape
détient aujourd'hui ce fantastique trésor culturel.
Avec ces nombreuses
marques, dont Café, Projet X,
Gai Boutik, etc., la plus célèbre étant Gai
Pied,
- Gayvox
tient à entretenir le souvenir d'un grand passé selon un
devoir de mémoire collective et une volonté de faire partager
un riche patrimoine que constituent ces archives.
- C'est pourquoi la direction de Gayvox.com examine diverses
orientations afin d'entretenir un tel fond de documentation. (
)
.
Enfin,
Webscape envisage dès l'été 2003 de
ressortir le guide national papier Gai Pied, réactualisé
- et relayé en ligne par des sites partenaires tels que citegay.com,
petitfute.com ou encore tribumove.com.
- Consultable sur chacun de ces sites et grâce à gayvox.com,
nous ferons de ce guide Gai Pied un événement
et une référence. »
.
Pour
mémoire, la « galaxie » Gai Pied était
constituée de différentes sociétés :
- Éditions du Triangle Rose (créée
en 1979) : éditeur de presse (Gai Pied Hebdo, Guide Gai GPH, Projet
X...), éditeur Internet (gaipied.fr).
- La Folie Méricourt (créée en 1983)
: administration des entreprises du groupe. Vente par correspondance (Gai
Boutik).
- Netgate (créée en 1996) : activités
télématiques (36 15 GPH, Luc, Nic...) et Internet (projetx.com).
- Delta Éditions (créée en 1996) :
éditeur de presse (Café bimensuel, e-m@le hebdo, Paris Guide
e-m@le...).
- PX Presse (créée en 1996) : Édition
de Projet X et du Guide Gai GPH entre 1997 et 2000.
.
Le
magazine Gai Pied, d'abord mensuel puis hebdomadaire (Gai
Pied Hebdo), a marqué profondément l'histoire
collective de l'homosexualité en France dans les années
1980.
- Créé par Gérard Vappereau et Jean Lebitoux,
le premier numéro du Gai Pied est sorti le 1 avril
1979, imprimé par les presses de la Ligue Communiste Révolutionnaire.
- Son nom un peu saugrenu été imaginé par Michel
Foucault.
On se souviendra
- des collaborations avec Michel Foucault, Jean Paul Aron, Tony Duvert,
Renaud Camus, Yves Navarre
- et des entretiens avec Hockney, Barthes, Tournier, Sartre (le
dernier avant sa mort), Bérégovoy, Quilès, Deferre,
Barbara, etc.
Le
magazine a disparu en octobre 1992.
- Sa diffusion était passée de 33 000 à 9 000 exemplaires.
- La marque a survécu jusqu'en 2001 au travers du guide
[Gai Pied] annuel et du site web gaipied.fr
.
|
24
4 2002 : lettre signée de la main de Mme Catherine Tasca,
Ministre de la Culture et de la Communication > au président
de l'Académie Gay & Lesbienne |
[...]
«
Vous avez bien voulu appeler mon attention sur le risque que la
liquidation judiciaire des sociétés du groupe de presse
Gai Pied
fait peser sur la conservation d'un fonds d'archives remontant à
1979.
J'ai
demandé à la Direction des Archives départementales
de Paris
- d'intervenir auprès du mandataire de Justice qui
a assuré la liquidation de certaines sociétés du
groupe Gai Pied,
- au titre de l'article L.622-19 du Code de Commerce,
pour assurer la sauvegarde de ces documents. »
[...]
|
7 2 2002 : citegay.fr
> par F.
H.
http://citegay.fr/ACTUALITES/GAY/00/00/189267/actualites_visu.htm
|
.
Actualites Gay
Archives
gays et lesbiennes : Catherine Tasca interpellée
Que vont devenir les archives du groupe Gai
Pied ?
.
C'est un véritable
appel au secours que lance l'Académie Gay et Lesbienne :
- les liquidations judiciaires successives des sociétés
du conglomérat Gai-Pied, posent des questions sur
le devenir de l'un des plus grands fonds d'archives homosexuelles, constitué
de 1979 à 2001.
L'Académie
[Gay & Lesbienne] demande
l'aide du Ministère de la Culture pour que ces archives
- qui concernent les Éditions du Triangle Rose, LFM, Delta
Éditions, PX Presse ou Netgate,
soient retrouvées et sauvegardées
dans son intégralité pour la mémoire homosexuelle.
.
«
Durant 22 ans, non seulement les journalistes, mais aussi des personnes
extérieures, (dont beaucoup ont depuis disparu) ont contribué
à la richesse de ce fonds d'archives.
- Ces documents reflètent l'histoire des années 1979 à
2001 en évoquant le combat des homosexuels pour l'égalité
des droits et la reconnaissance du PaCS, contre les lois
discriminatoires, l'homophobie, le sida. »,
explique l'Académie Gay et Lesbienne.
«
Toute éventuelle destruction, abandon ou dispersion de ces archives
serait un manquement très grave,
- non seulement pour le patrimoine gay et lesbien,
- mais aussi pour l'histoire contemporaine »,
ajoute ses responsables.
.
«
Récemment toutes les personnes (notamment
un ancien directeur, un ancien rédacteur en chef, un ancien documentaliste
de Gai Pied) que nous avons interrogées,
n'ont pu nous renseigner sur le devenir de ces archives ».
.
|
7 2 2002 : swissgay.ch
http://swissgay.ch/breves/breves10004.html
7 2 2002 : tetu.com > par Judith
SilberfeldI
http://infos.tetu.com/lire/2114
|
.
Après liquidation du groupe Gai Pied,
l'Académie Gay & Lesbienne lance un appel
.
L'Académie
Gay & Lesbienne s'adresse au Ministère de la Culture
suite aux liquidations successives par le Tribunal de Commerce de Paris
des sociétés du groupe Gai Pied,
plus grand comglomérat homosexuel de presse, d'édition,
de messageries et de vente,
l'Académie
Gay & Lesbienne s'est également adressée à
Swissgay.ch afin de faire connaître sa
demande d'aide au Ministère de la Culture et de la Communication.
But de son appel :
"...que le fonds darchives (1979 à
2001) du groupe Gai Pied (Éditions du Triangle
Rose, LFM, Delta Éditions, PX Presse, Netgate
) soit
retrouvé et sauvegardé dans son intégralité
- pour la mémoire homosexuelle
- et pour la consultation du public".
L'Académie
s'inquiète de l'éventuelle destruction,
abandon ou dispersion de l'un des plus grands fonds d'archives homosexuelles
de France, témoins du combat des homosexuels (droits, pacs,
discrimination, homophobie, sida, etc...).
.
> Communiqué
de presse de l'Académie G & L http://swissgay.ch/articles/academie.html
. |
24 7 2001 :
france.qrd.org > par les Gais
et Lesbiennes Branchés
http://www.france.qrd.org/actualites/article.php3?id_article=3
|
.
L'actualité
La
fin du groupe Gai Pied
.
Le
Tribunal de Commerce de Paris a mis fin, le 24 juillet, à
la belle aventure du groupe Gai Pied.
- Le plus ancien conglomérat de presse et dédition
homosexuelle en France, criblé de dettes, a été
placé en liquidation judiciaire.
.
En
labsence dun repreneur unique, les multiples activités
développées par le groupe de communication au fil des ans
sont vendues par appartement.
La
société Publications Nouvelles, connue surtout
pour être léditeur de la revue Gay Vidéo
a racheté le titre e.m@le .
- Un nouvel E.male a fait son apparition dans les lieux
gays parisiens à la rentrée.
Le
sort des services télématique nest pas totalement
réglé à la date où nous mettons en ligne.
- Une partie des services minitel pourrait être reprise par
Néocom.
- De son côté, Connection a fait une offre
de reprise pour les services téléphoniques.
- Quant aux services internet (gaipied.fr, gayboutik.com),
ils ne répondent plus, mais leur sort nest pas encore définitivement
scellé.
.
Cette
liquidation met un terme à une aventure commencée en 1979.
- Un petit groupe mené par Jean Le Bitoux, fonde Gai
Pied, un journal qui veut « restituer aux gais, les homosexuels
daujourdhui, un lieu pour sexprimer ».
- Pendant toutes les années 80 de prestigieuses signatures collaboreront
au magazine, dabord mensuel puis hebdomadaire.
- Il aura servi de trait dunion entre tous les homosexuels français.
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