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Analyse Projet Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris APCADHP
citations à caractère critique, polémique, pédagogique et/ou scientifique des informations

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24 11 2001 : illico > par Jean François Laforgerie
http://www.e-llico.com/popup.php?section=actu&id=361
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PAS DE MEDAILLE POUR LE SIDA
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Pour les 6eme Etats généraux des Elus Locaux Contre le Sida (ELCS), c’est la Mairie de Paris qui accueillait (24/11).

Du coup, Bertrand Delanoë a prononcé pour l’ouverture du colloque son premier discours général sur le VIH depuis son entrée en fonction en mars 2001.

Son discours a été marqué par une certaine modestie :
- "nos actions concrètes me paraissent encore insuffisantes"
- ou encore "En matière de prévention VIH par rapport à la toxicomanie, Paris est loin d’être exemplaire".

A l’évidence inquiet du relapse même "s’il peut comprendre certains comportements individuels", des remontées des contaminations, que "Paris compte un quart des cas de sida en France", Bertrand Delanoë
- a plaidé pour le renforcement des soins à domicile,
- et annoncé une "campagne de prévention qui va créer quelques polémiques car on y appelle un chat un chat".
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Les associations contestent son action : "Les critiques d’Act Up ne me dérangent pas. Comme ça, on ne va pas s’endormir. Ça nous permet de conserver une culture d’opposition".

Pas trop mécontent de lui, Bertrand Delanoë affirme que des efforts ont été consentis mais qu’il n’y a pas pour autant "de quoi se remettre un médaille".

C’est lui qui le dit.

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5 10 2004 : illico.com > par Jean-François Laforgerie
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=3468

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Mariage gay : l’alibi Bachelot
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Après avoir affirmé le contraire, Roselyne Bachelot affirme aujourd’hui qu’elle soutient l’ouverture du mariage aux couples de même sexe. A l’opposé de son nouveau mentor, Sarkozy.

Le 5 octobre, Gay Lib’, mouvement associé à l’UMP, faisait sa rentrée.

L’occasion de brocarder la création du nouveau parti de Jean-Luc Romero, "Aujourd’hui autrement".
- "Contrairement à d’autres, nous n’allons pas à Gay Lib’ créer notre parti, explique Sébastien Chenu, ancien président du mouvement. Certes, nous avions pensé à un nom pour un éventuel parti : Demain, pas pareil. Nous comptions choisir Jeff Stryker comme président d’honneur et nous réclamer d’Antoine Pinay dont le nom même donnait une idée de notre programme
- mais nous préférons travailler en interne que nous agiter à l’extérieur et nous marginaliser".

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La salle, bondée, de l’UMP rit aux éclats et Roselyne Bachelot ne boude pas son plaisir. Grand sourire amusé, elle est aux anges. C’est elle qui est l’invitée d’honneur de cette rentrée.
- L’ancienne ministre de l’Ecologie étrillée par un parcours moyen au gouvernement panse désormais ses plaies au Parlement européen où elle est députée mais la convalescence pourrait être de courte durée puisqu’on parle d’elle pour un poste de porte-parole de la future UMP façon Sarkozy, dont elle soutient fermement la candidature.
- L’euro députée est contente des compliments qu’elle reçoit mais se montre moins à l’aise dès qu’on rentre dans le vif du sujet.

Une émission de télé face à Dominique Strauss-Kahn nous avait fait croire qu’elle était opposée au mariage pour les couples homos.
- Devant Gay Lib’, Roselyne Bachelot affirme qu’elle soutient l’ouverture du mariage aux couples de même sexe même si c’est une "structure complètement ringarde". C’est toujours çà.
- Elle est même favorable à l’homoparentalité.

Dans ces conditions, Nicolas Sarkozy, futur patron de l’UMP, se trompe-t-il, comme il l’avait déjà fait pour le PaCS en son temps, lorsqu’il s’oppose aujourd’hui durement au mariage gay comme à l’adoption pour les homos ?

"Je n’ai pas pour habitude de jeter l’anathème sur qui que ce soit. Chacun a le droit de s’exprimer avance prudemment Roselyne Bachelot. Il faut comprendre les gens, tenir compte de leur histoire, de ce qui les a façonnés. L’important, c’est qu’il y ait de l’écoute, que le débat puisse avoir lieu. Moi, j’essaie de faire avancer la société".

Mais l’UMP peut-elle avoir comme porte-parole quelqu’un qui pense l’exact contraire de ce que défend le parti ?

"Je ne suis demandeuse de rien. Vous savez, on dit tellement de choses de moi, lance-t-elle. Dans l’hypothèse où on me proposerait cette fonction, j’y mettrais des conditions. Je ne serai pas porte-parole pour renier mes opinions. Lorsque j’ai occupé ces fonctions lors de la campagne présidentielle de Jacques Chirac, je ne me suis pas privée de ma liberté de parole".
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Reste alors l’Europe, le nouveau terrain de jeu de l’ancienne ministre. Comment peut-elle faire avancer les droits des homos, défendus notamment par Gay Lib’, sur le plan européen, pour l’adoption par exemple ?

Et là, la ministre tranche : " Vous savez, il n’y a pas de possibilité d’intervenir dans le droit de la famille sur le plan européen... et je crois qu’il ne faut pas le regretter". Un ange passe. Fin des questions. Des applaudissements nourris saluent l’invitée de Gay Lib’.

Reste une question : Roselyne Bachelot peut-elle faire plus que d’être l’éternel alibi de la droite sur les questions homos ?

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22 1 2003 : communiqué de l'historienne Marie-Jo Bonnet

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Marie-Jo BONNET
Docteur en Histoire
contactmjbonnet[AT]yahoo.fr

Paris le 22 janvier 2003,

Lettre ouverte à M. Bertrand Delanoë, Maire de Paris,
à propos du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (CADHP)
qu'il souhaite fonder dans la capitale

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Monsieur le Maire,
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Le 2 décembre dernier j'ai écrit à Mme Anne Hidalgo, Première Adjointe à la Mairie de Paris et Responsable de l'Observatoire de l'égalité entre les femmes et les hommes, pour lui faire état de la "discrimination officielle" dont sont victimes les lesbiennes dans le projet de Jean Le Bitoux du futur "Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris" que vous souhaitez installer à Paris et que son "Association de Préfiguration du CADHP" s'est vu attribuer une subvention de 100 000 euros le 24 septembre 2002 pour entrer en phase de préfiguration.
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N'ayant pas encore de réponse de Mme Hidalgo, et ayant été témoin de trop nombreuses inexactitudes, voire des déformations volontaires diffusées dans la presse par M. Philippe Lasnier, votre "Conseiller auprès du Maire de Paris" et votre "Chargé des relations avec les homosexuels", au sujet de notre action anti-discriminatoire, je me permets de répondre ici point par point à son argumentation :
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- Je lis dans Télérama du 15 janvier 2003, les propos de M. Lasnier selon lesquels "Cette pétition truffée d'approximations émane d'un mouvement informel créé et peu représentatif du militantisme lesbien".
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Il a toujours été clair que si je m'opposais à ce projet qui exclut les lesbiennes, c'était en tant que chercheuse, spécialiste de la question. J'ai soutenu une thèse d'histoire sur Les relations amoureuses entre les femmes en mars 1979, thèse qui en est à sa troisième édition.

Et je ne parle pas de mon récent livre Les deux Amies, Essai sur le couple de femmes dans l'art, ni des articles que j'ai publiés dans le cadre scientifique comme dans le cadre militant.
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Le groupe Archilesb! a été fondé dans le but de réfléchir à la question des archives. Je ne l'ai jamais caché et si Archilesb! a pu lancer sa pétition au festival Cinéffable, participer avec moi au débat organisé par Cinéffable sur les rapports du mouvement lesbien avec les institutions et si la pétition a recueilli à ce jour plus de 800 signatures, c'est bien parce que les questions qui y sont posées correspondent à une réelle inquiétude des mouvements lesbiens, d'abord, et d'autres acteurs du militantisme gay qui sont eux aussi discriminés par les pratiques hégémoniques de Jean Le Bitoux.
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Je parle des transsexuels et transgenres mais aussi des associations gays et lesbiennes, des chercheurs et historiens qui n'ont pas attendu M. Le Bitoux pour constituer des Centres d'archives, ou qui sont choqués de l'exclusion des lesbiennes.

Rien que sur la région parisienne, il existe déjà au moins trois centres d'archives (voir plus loin). Or à ce jour, aucun centre existant n'a accepté de le rejoindre. Chat échaudé craint l'eau froide, probablement.
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En effet, ce n'est pas la première fois que M. Le Bitoux lance cette idée grandiose et obtient son financement par les pouvoirs publics :

En 1990, il a fondé avec d'autres personnes la "Maison des Homosexualités", dans un appartement de "deux pièces et cuisine", rue Michel Le Comte.

Des subventions de l'Agence Française de Lutte contre le Sida (AFLS) et d'autres partenaires d'un montant global (pour 1990 au 1er semestre 1992) de 787 600 francs leur sont attribués (plus le loyer, les salaires et celui de la logistique administrative), parmi lesquelles "une subvention de 50 000 francs du Ministère de la Culture pour le service documentation" pour 1991 (cf. Gai Pied Hebdo N° 492, 31 octobre 1991, p. 55).

C'est pourquoi, Jean Le Bitoux, "responsable des programmes à la Maison des Homosexualités", se félicite dans un éditorial du magazine Illico d'octobre 1991, p.12, de l'octroi de la subvention en écrivant :
"Un lieu s'impose, protégé des querelles associatives et des menaces politiques. Des éléments épars, des repères de notre histoire, encombrent encore nos caves. Certains, plus prévoyants, les remettent au Centre d'archives de la Maison des Homosexualités. Le Ministère de la Culture vient pour la première fois de se décider à reconnaître, par une subvention, la richesse de cette mémoire. Prenons-en acte, en sachant que l'histoire n'existe d'abord que par la protection de la sienne propre".
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Or un mois plus tard, Act-Up Paris décidait de ne plus faire partie de la "Maison des Homosexualités" (cf. Illico, décembre 1991, p. 33 et 36). Pourquoi ?
Relisons leur déclaration :
"Comment peut-on croire à une Maison des Homosexualités où les lesbiennes sont si peu représentées, où les associations présentes n'ont aucun contact direct avec les homosexuels, et qui manque à ce point de sens critique à l'égard des institutions gouvernementales ?" (cf. Gai Pied Hebdo N° 493, 7 novembre 1991, p. 17).

Dans Action N°4 de novembre 1991, p. 7, Act-Up Paris demandait la création d'un "vrai Centre Gai et Lesbien", parce que la "Maison des Homosexualités" n'avait rien fait contre le sida, notamment, ajoutant : "Des subventions pour le moins anticipées de l'AFLS donnent un cachet " lutte contre le sida " à ce qui n'est que l'ébauche " expérimentale " d'un centre gai (on n'ose pas dire " lesbien " tant les femmes en sont absentes)" [c'est moi qui souligne].

Et c'est comme cela que, se discréditant elle-même, la "Maison des Homosexualités" allait disparaître et qu'un vrai Centre Gai et Lesbien allait naître, quelques années plus tard à Paris, dans des nouveaux locaux, au 3, rue Keller.
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Or aujourd'hui, on a le droit de se demander :
- Où sont passées les archives de la "Maison des Homosexualités" ?
- Et comment les subventions ont-elles été utlilisées ?
- Est-ce parce quelques mystères planent encore sur ces questions que personne ne veut donner d'archives à M. Le Bitoux ?
- Veux-t-on ainsi éviter que la même mésaventure arrive au nouveau CADHP ?
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Les articles des magazines Têtu (N° 70, p. 54 et 55) et IB News (N° 13, p. 64 et 65), parus début septembre 2002, sur le projet du futur CADHP, révèlent que M. Le Bitoux "possède peu d'archives en propre".

Dans une interview du même numéro de Têtu, il reconnaît ne pas avoir les archives de Gai Pied, journal dont il se vante pourtant d'être le fondateur, et qui ont été rachetées par Patrick Elzière, PDG de Webscape et du site internet gayvox.com. [ http://www.gayvox.com/ ]
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De plus, il a lui même affirmé que : "C'est le projet de la Ville de Paris, soutenu par Christophe Girard et Bertrand Delanoë […] Si M. Tibéri avait conservé sa place de maire, nous ne serions pas en train de travailler là dessus. Bertrand Delanoë a bien compris que Paris était une très grande ville au niveau de l'homosexualité. Nous sommes dans une bonne conjoncture […] "
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- Dans Télérama je lis encore de Philippe Lasnier : "Le projet est d'ailleurs soutenu par les deux grands collectifs associatifs, le Centre gai et lesbien et la LGBT"...
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Certes, et pour cause.... Un peu d'histoire nous révélera pourquoi :
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En février 2001, la Lesbian and Gay Pride Ile-de-France (LGP IdF) a envoyé un "Questionnaire adressé aux candidats à la mairie de Paris" comprenant 8 questions, dont celle numéro 7 sur "Le Maire et la mémoire".

- Le 2 mars, Bertrand Delanoë répond favorablement : "[...] la possibilité de créer un lieu de documentation, d'information et de recherche autour de cette mémoire a retenu toute mon attention".

- Sa réponse sera d'ailleurs intégralement repoduite dans "l'introduction au dossier" en préface du projet de M. Le Bitoux, comme s'il s'agissait d'une réponse personnelle.
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Je cite le Rapport d'activités 2001 de la LGP Ile-de-France :

"Le 13 juin une rencontre a lieu avec Odette Christienne, adjointe chargée de la mémoire. La délégation était composée de Jean Le Bitoux, René Lallement et d'Alain Piriou, accompagnée de Christopher Miles. L'objet de la discussion était la mise sur pied d'un centre d'archives et de documentation sur les homosexualités. L'échange, bien que cordial, n'a pas été des plus fructueux".
Autrement dit Mme Christienne ne veut pas se charger du dossier.
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Une semaine plus tard, le 18 juin, la délégation est revenue à la Mairie de Paris pour rencontrer :
"M. Christophe Girard, adjoint chargé de la culture à la mairie de Paris : un soutien de principe a été accordé pour la mise sur pied d'un tel projet, bien que la décision revienne au maire" (cf. Rapport d'activités 2001 de la LGP IdF sur le site de l'Inter-LGBT).

- On lui remet un mémorandum de deux pages : "Un outil pour la mémoire collective" avec le logo de la LGP IdF qui montre que c'est bien un document de la LGP IdF.

- Mais sur certaines versions du dossier de présentation du projet de M. Le Bitoux ce logo de la LGP IdF n'apparaîtra plus, comme s'il s'agit d'un document de son association AP CADHP.
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Puis lors de la réunion du 3 septembre de LGP IdF (aujourd'hui dénommée Inter-LGBT), il a été dit que :
"L'association " Association pour le centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris" a été créée pour faire avancer le projet, et Jean Le Bitoux et Philippe Bot' qui en sont les représentants en présente l'état d'avancement. Le chantier est immense, mais d'énormes quantités d'archives sont déjà mobilisables [...]" (cf. Compte-rendu de la réunion sur le site de la LGP IdF). Comment ? Mystère.

En réalité l'association AP CADHP n'est pas encore créée et ses statuts ne seront déposés que trois mois plus tard, le 19 décembre 2001 exactement (cf. Journal Officiel), juste à temps pour demander la subvention pour l'exercice 2002.
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Mais le problème de l'accès aux archives existantes est loin d'être réglé. Il existe déjà plusieurs centres d'archives à Paris, comme je l'ai dit :

- Archives Recherches Cultures Lesbiennes (ARCL) :
fondées en 1983 par Claudie Lesselier et qui sont hébergées à la Maison des Femmes de Paris, 163 rue de Charenton, 75012 Paris. (voir détails de leurs archives sur leur site : http://arcl.free.fr/)
Ce grand fonds documentaire constitué sans aucune subvention comprend plus de 5 000 ouvrages, des centaines de revues, dossiers thématiques, vidéos, etc.
Même si celles-ci assurent des permanences régulières pour leurs consultations au public, les ARCL sont disqualifiées d'un revers de plume sous prétexte qu'elles sont non mixte.
Et en tout cas, la Mairie de Paris ne leur a même pas accordé une petite subvention !

- L'Académie Gay et Lesbienne :
fondée par des collectionneurs qui se sont regroupés en association le 1er mars 2001.
Depuis vingt sept ans, sans aucune aide, ils ont collecté toutes sortes de documents LGBT (environ 15 000).
Ils ont établi sur leur site http://www.archiveshomo.info/ : une liste de centres et fonds d'archives en France qui ont des documents sur les gays, lesbiennes, bisexuel(le)s, transgenres.
Mais cela ne compte pas : l'Académie Gay et Lesbienne est disqualifiée parce que ses archives sont toujours logées en banlieue, à Vitry sur Seine (94), et donc d'accès peu aisé pour les Parisiens.
Depuis deux ans, cependant, elle demande en vain un local dans Paris et une aide à la Mairie de Paris.
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- Reste la Bibliothèque du Centre Gai et Lesbien de Paris (C.G.L.) :
Fondée en 1995 par Philippe Labbey, elle comprend 2 000 volumes, 3 000 revues et une documentation importante sur les associations, etc. (voir détails de leurs archives sur leur site : http://www.cglparis.org/ )
Et de plus, celle-ci assure des permanences régulières pour leurs consultations au public.

Depuis décembre 2001, des actions de "gay guerre" sont menées de l'extérieur contre le CGL, allant jusqu'à perturber le CGL en pleine Assemblée Générale du 16 février 2002 (cf. Nouvel Observateur Paris IdF du 28.02 au 06.03.02, p.13 ; gayvox.com du 18.02.02 ; etc.).

Pourquoi et pour qui a-t-on organisé des tentatives de déstabilisation du CGL ?
Le conflit va durer plusieurs mois...

En tout cas le CGL a réussi à résister : La Mairie de Paris finit par attribuer au CGL une subvention de 100 000 euros (votée le 22 novembre 2002), même montant, remarquons-le, qu'au projet CADHP de M. Le Bitoux.
[Le CGL n'avait bénéficié que d'une subvention de 200 000 francs (environ 30 000 euros) en octobre 2001]

Par la suite, le CGL aurait concédé à l'idée de "cohabiter" avec le l'Inter-LGBT (ex LGP IdF) et le projet CADHP de M. Le Bitoux dans un même immeuble (ce qui est promis par la mairie de Paris).
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Enfin, dernier problème : le vote de la subvention des 100 000 euros par le Conseil de Paris en septembre 2002.

Là encore les choses ont été rondement menées, et ce, sur le dos des lesbiennes.
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Le débat est intéressant car il montre qu'on a laissé parler Clémentine Autain, adjointe au Maire, sans aucunement tenir compte de ce qu'elle avait dit, car les jeux étaient déjà faits.

- Que disait-elle : " - [...] On parle des gays et moins des lesbiennes... Je vois que cela fait ricaner mes collègues de l'opposition.

- Mme Anne Hidalgo, première adjointe, présidente : - Ils sont un peu dissipés. Je vous demande de bien vouloir porter toute l'attention à ce dossier et de faire silence.

- Mme Clémentine Autain, adjointe : - Je voudrais qu'on fasse attention à la bonne répartition pour permettre une juste visibilité de la communauté lesbienne. Dans l'exposé des motifs, il est fait mention d'un site internet comportant une histoire du gay-Paris... Et le Paris des lesbiennes ? [...] Je voudrais par ailleurs que dans la composition de l'Association et du Comité qui va suivre ce projet, il y ait une place pour la Coordination Lesbienne. Ainsi, dans le conseil d'administration, d'après ce que j'ai compris, il n'y a que trois femmes sur neuf hommes. Peut-être pourrait-on viser la parité ? Je pense qu'on doit pouvoir trouver des chercheurs et des scientifiques femmes pour être dans ce Conseil d'Administration [...]"
(cf. Compte rendu du débat des délibérations du Conseil Municipal de Paris du 24-9-2001).
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Cause toujours...
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Le vote s'est passé sans histoire parce que "l'Association [de Préfiguration du CADHP] et la Mairie [de Paris] ont discrètement sollicité Jean-Luc Roméro (RPR-UMP) pour qu'il tente de " sensibiliser " quelques élu-e-s de droite pour éviter des dérapages homophobes lors de la session qui examinera cette question" (cf. e-llico.com du 9-9-2002).

Et "[...] Jean-Luc Roméro a écrit à tous les présidents de groupe à la mairie de Paris : Il me semble à cet égard indéniable qu'un tel projet s'inscrit dans une démarche historiographique d'utilité publique [...]" (cf. gay.com du 6-9-2002).

[ - M. Roméro est par ailleurs le président (et aussi le fondateur) de son association des "Elus Locaux Contre le Sida : Ensemble Luttons Contre le Sida" (ELCS), dont la subvention allouée par la Mairie de Paris avait augmenté de manière substantielle de 10 000 francs (1 600 euros environ) en juin 2000 à 7 623 euros en juillet 2002 ]
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Ainsi l'alliance entre la gauche et la droite se noue sur le dos des lesbiennes pour "éviter les dérapages homophobes", nous dit-on.

Personne ne parle de la lesbophobie. Ni des pratiques hégémoniques de M. Le Bitoux sur les associations gays, lesbiennes et transgenres qui ont déjà travaillé sur le sujet.

Est-ce la nouvelle cohabitation ?

Résultat des courses : Le Conseil de Paris (dont Philippe Seguin) a voté pour et il n'y eut que quelques abstentions de l'opposition.
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Faut-il en vouloir à Archilesb! d'avoir oeuvré pour l'égalité en lançant sa pétition début novembre 2002 ?

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- Que faire aujourd'hui ?

Je demande la réunion d'une table ronde rassemblant toutes les personnes concernées par les archives et l'histoire de l'éros gay, lesbien et l'étude des genres.

Pour faire cesser les polémiques inutiles, je propose que cette table ronde soit tenue sous l'égide de l'Observatoire pour l'égalité entre les femmes et les hommes dont c'est la fonction, me semble-t-il, de s'occuper de ce type de problèmes.
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Il faudra repenser complètement le projet et mettre un terme aux visées hégémoniques de M. Le Bitoux qui divisent la communauté gay tout en reconduisant les pratiques discriminatoires envers les femmes qui relèvent d'un autre temps.
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Monsieur Le Maire,

Nous vous avons élu parce vous vous êtes engagé à lutter contre la discrimination. "Toute forme de discrimination est à proscrire, qu'elle soit de nature raciste, homophobe, sexiste ou autre", avez-vous dit en réponse au questionnaire de la LGP Ile de France.

Et aussi : "Je redis mon engagement à organiser des campagnes de lutte contre toutes les formes de discrimination, y compris celles liées à l'orientation sexuelle".

Vous avez donc au moins deux raisons d'agir : le sexisme et la lesbophobie.

J'en ajouterai une troisième qui est la simple honnêteté intellectuelle.

Dans cette attente, recevez, Monsieur le Maire de Paris, l'expression de mes sentiments distingués.
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Fait à Paris, le 22 janvier 2003, Marie-Jo Bonnet
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Copies à :
- Anne Hidalgo - Odette Christienne - Christophe Girard - Clémentine Autain - Nicole Azarro - Fabienne Leleu
- AP CADHP - Jean Le Bitoux
- Archilesb! - Coordination des Lesbiennes en France
- Vigitrans - LopattaQ - Académie Gay & Lesbienne
- aux associations et personnes citées
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9 9 2002 : illico > par Jean-François Laforgerie
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=989

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Le Centre d'Archives Gay sur les rails
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Comme promis lors de sa campagne et répété depuis son élection fin mars 2001 dans le magazine Illico, Bertrand Delanoë veut que sorte enfin de terre le projet du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelle.

L'Association de Préfiguration du Centre [AP CADHP] a travaillé depuis plusieurs mois avec l'équipe municipale.
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Elle est animée principalement par Jean Le Bitoux. Journaliste, fondateur du journal Gai Pied en 1979, puis activiste de la lutte contre le sida (chez Aides), Jean Le Bitoux est le spécialiste de l'histoire des discriminations contre les homosexuels en France, notamment la déportation longtemps ignorée (mais reconnue officiellement en 2001 par une commission d'historiens mise en place sous le gouvernement de Lionel Jospin), auteur de "Les oubliés de la Mémoire" chez Hachette).

Le projet du Centre est piloté par une série de chercheurs, universitaires, sociologues, médecins, juristes, acteurs associatifs.

Des liens sont d'ores et déjà tissés avec les Centres existants déjà dans des grandes villes occidentales comme Londres, Barcelone, Berlin, San Francisco, Toronto, Montréal, New York et même Moscou. De même, des échanges réguliers ont lieu avec les associations détentrices d'archives homosexuelles en Province (Lyon,Nantes, Montpellier, Dijon, Marseille, Bordeaux, Strasbourg, Rouen...), ainsi que des négociations solides entamées avec les structures ou personnes qui possèdent des archives des UEEH, de Gai Pied ou d’Arcadie.
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Lors de la séance mensuelle du Conseil de Paris de septembre (les 23 et 24), une délibération sera donc soumise au vote des élu-e-s pour lui attribuer une première subvention de 100.000 euros.

Le budget prévoit trois salariés permanents pour animer les lieux,
- dont un conservateur d'archives
- et une personne dédiée à la mise en place d'un futur site web, outil indispensable dans ce domaine.
Les archives ne seront pas que "papier", mais aussi audiovisuelles (radio, télé...).
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L'Association [de Préfiguration du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (AP CADHP)] et la Mairie [de Paris] ont discrètement sollicité JL Roméro (RPR-UMP) pour qu'il tente de "sensibiliser" quelques élu-e-s de droite pour éviter des dérapages homophobes lors de la session qui examinera cette question.

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6 9 2002 : fr.gay.com > par la rédaction
http://www.intl-fr.gay.com/actu/2927
http://fr.gay.com/headlines/253
http://fr.gay.com/v2/headlines/253

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Paris : le projet de Centre d'Archives
et de Documentation Gay
avance

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Le projet de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelle avance.
- Pendant la campagne des élections municipales, Bertrand Delanoë s'était engagé à l'aider.
- Depuis, l'équipe du futur Centre travaille avec l'équipe municipale afin que le Centre puisse sortir de terre rapidement.
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Le projet est piloté par Jean Le Bitoux et Christopher Miles.

Peu connu des plus jeunes, Jean Le Bitoux est une figure du milieu homosexuel depuis 30 ans.
- Il a fondé le journal Gai Pied en 1979,
- a participé activement à la lutte contre le SIDA
[ en tant que salarié de l'association Aides ],
- s'est passionné pour la reconnaissance de la déportation des homosexuels par les nazis.

[...]

Les 23 et 24 septembre prochains, lors du Conseil de Paris, il sera proposé aux élus de voter pour une subvention de 100 000 euros pour le Centre d'Archives [et de Documentation Homosexuelles de Paris (CADHP)].
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La région Ile-de-France sera également sollicitée pour une subvention.
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Le budget prévoit 3 salariés permanents pour animer les lieux,
- dont un conservateur d'archives
- et une personne dédiée à la mise en place d'un futur site Internet.

La Mairie de Paris cherche un petit local provisoire, de préférence dans le quatrième arrondissement.
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Afin d'essayer d'éviter les réactions homophobes auxquels certains élus parisiens de droite ont habitué le Conseil de Paris, Jean-Luc Roméro, a écrit à tous les présidents de groupe à la Mairie de Paris.

[...]

6 9 2002 : citegay > par F.H.
http://citegay.fr/ACTUALITES/GAY/00/00/218920/actualites_visu.htm

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Actualités Gay :

Archives Homosexuelles : Delanoë déterminé
La ville cherche un lieu et des subventions...

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Le Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles [de Paris (CADHP)] va-t-il enfin sortir de terre ?

Le nouveau Maire de Paris semble déterminé, à la hauteur des engagements pris au cours de la campagne.
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Depuis plusieurs mois, l'Association de Préfiguration du Centre [d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (AP CADHP)] a travaillé depuis plusieurs mois main dans la main, avec calme et sérieux, avec l'équipe municipale.

Elle est animée principalement par Jean Le Bitoux & Christopher Miles.
- Ami de Michel Foucault, Jean Le Bitoux a été journaliste à Libé, fondateur du journal Gai Pied en 1979, puis activiste de la lutte contre le sida (
[en réalité il est salarié] chez Aides, notamment).
- Il demeure le spécialiste de l'histoire des discriminations contre les homos en France, notamment au sujet de la déportation longtemps cachée (mais reconnue officiellement en 2001 par une commission d'historiens mise en place sous le gouvernement de gauche) des homos pendant la seconde Guerre Mondiale.

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Selon la Mairie de Paris, le projet du Centre de documentation homosexuelle est piloté par une impressionnante liste de chercheurs, universitaires, sociologues, médecins, juristes, acteurs associatifs, historiens. Londres, Barcelone, Berlin, San Francisco, Toronto, Montréal, New-York et même Moscou ont déjà pris les devants.

Lors de la séance mensuelle du Conseil de Paris de fin septembre, une délibération doit être soumise au vote pour attribuer une première subvention de 100.000 euros. Le débat risque de connaître quelques dérapages homophobes.
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Le budget du Centre d'Archives prévoit 3 salariés permanents pour animer les lieux, dont un conservateur d'archives & une personne dédiée à la mise en place d'un futur site web, outil imparable dans ce domaine.
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L'Association [de Préfiguration du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris (AP CADHP)] et la Mairie [de Paris] ont sollicité Jean-Luc Roméro (RPR-UMP) pour qu'il tente de "sensibiliser" au moins par courrier quelques élus de droite.

En attendant, la ville [de Paris] cherche un local à louer où la préfiguration du Centre pourra prendre forme, sans doute dans le 4ème arrondissement [de Paris].
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La Région Ile-de-France, gérée par la gauche mais avec une majorité relative et donc le risque d'une alliance contre elle droite/extrême-droite, va aussi très vite être approchée pour participer au budget prévisionnel du Centre d'Archives, en sus des donateurs privés attendus.

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17 7 2002 : gay.com > par la rédaction
http://www.intl-fr.gay.com/index.html

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Subventions de la Mairie de Paris
pour ELCS et Prochoix

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La Mairie de Paris a accordé des subventions aux associations Elus Locaux Contre le SIDA (ELCS) et Prochoix.
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ELCS, l'association présidée par Jean-Luc Roméro, recevra 7 623 euros, afin de l'aider à intensifier son action.

Elus Locaux Contre le Sida conseillera également le Maire de Paris sur la prévention et la prise en charge du HIV, afin de l'aider dans son rôle de Président de l'Association Internationale des Maires Francophones, qui compte beaucoup de Maires africains.
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La Mairie de Paris a également accordé une subvention à l'association Prochoix, qui se définit comme un réseau développant outils d'information, de réflexion et d'action au service du droit de choisir.
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Elle est opposée "toute forme d'intolérance, de fanatisme, d'intégrisme ou d'essentialisme (notamment raciste, xénophobe, antisémite, sexiste ou homophobe".
- Prochoix recevra 9 200 euros.

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24 11 2001 : illico > par Jean François Laforgerie
http://www.e-llico.com/popup.php?section=actu&id=361
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PAS DE MEDAILLE POUR LE SIDA
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Pour les 6eme Etats généraux des Elus Locaux Contre le Sida (ELCS), c’est la Mairie de Paris qui accueillait (24/11).

Du coup, Bertrand Delanoë a prononcé pour l’ouverture du colloque son premier discours général sur le VIH depuis son entrée en fonction en mars 2001.

Son discours a été marqué par une certaine modestie :
- "nos actions concrètes me paraissent encore insuffisantes"
- ou encore "En matière de prévention VIH par rapport à la toxicomanie, Paris est loin d’être exemplaire".

A l’évidence inquiet du relapse même "s’il peut comprendre certains comportements individuels", des remontées des contaminations, que "Paris compte un quart des cas de sida en France", Bertrand Delanoë
- a plaidé pour le renforcement des soins à domicile,
- et annoncé une "campagne de prévention qui va créer quelques polémiques car on y appelle un chat un chat".
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Les associations contestent son action : "Les critiques d’Act Up ne me dérangent pas. Comme ça, on ne va pas s’endormir. Ça nous permet de conserver une culture d’opposition".

Pas trop mécontent de lui, Bertrand Delanoë affirme que des efforts ont été consentis mais qu’il n’y a pas pour autant "de quoi se remettre un médaille".

C’est lui qui le dit.

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