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Déclaration
officielle de la création
de l'association Académie Gay & Lesbienne
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Afin d'assurer la
pérennisation de leurs oeuvres, des collectionneurs se sont regroupés
pour créer une association pour les archives LGBTQ, l'Académie
Gay & Lesbienne :
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Depuis 1975 : quelques homosexuels, collectionneurs acharnés,
ont acquis avec leurs propres deniers et collecté jour après
jour une multitude de documents, livres, journaux, affiches, tracs, flyers,
etc.
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Début 2000 : ils décident de se regrouper pour
créer une association sans but lucratif, l'Académie Gay
& Lesbienne, afin de rendre pérenne leur travail et d'ouvrir
au public leurs collections réunies dans un futur centre d'archives
et de mémoires homosexuelles.
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En 2000 : des démarches sont donc entamées pour
sa préfiguration : rédaction
> des statuts,
> d'un dossier de présentation de notre projet de centre d'archives
homosexuelles,
> d'un manifeste "Appel pour la préservation des
archives homosexuelles : Ne jetez plus votre patrimoine à la
poubelle ! ".
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19 juillet 2000 : dépôt du premier nom de domaine.
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22 août 2000 : dépôt du nom à l'INPI,
puis publication au BOPI.
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24 janvier 2001 : dépôt du deuxième nom
de domaine (English version).
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Fin février 2001 : La Poste accepte enfin
de louer une boîte postale.
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1er mars 2001 :
Annonce
de la naissance de l'Académie Gay & Lesbienne par
l'envoi à la presse et la distribution au public de 500 exemplaires
:
- du dossier de présentation de l'association,
- accompagné de notre manifeste : "Appel pour la préservation
des archives homosexuelles : Ne jetez plus votre patrimoine à
la poubelle ! ".
Déclaration
de la création officielle de l'Académie Gay & Lesbienne
> dépôt des statuts à la préfecture du Val
de Marne (94),
> puis publication légale au Journal Officiel de
la République Française :
Association
(Loi 1901) à but non lucratif de développement culturel et d’entraide
sociale :
- sauvegarder, archiver, diffuser, mettre en valeur
le patrimoine national, social, culturel et/ou artistique […]
-
recueillir, conserver, protéger, soutenir, célébrer, honorer, promouvoir,
publier la mémoire individuelle, collective […]
- lutter contre
l’exclusion, l’isolement, la précarité, la misère des artistes, des créateurs
[...]
- lutter contre toutes les violences, agressions, injures, diffamations,
chantages, persécutions, intimidations, menaces, provocations (à la violence,
à la haine, à l’homophobie, à la discrimination... ), discriminations
notamment à caractère raciste, sexiste, homophobe, en raison de l’orientation
sexuelle, des mœurs, du sexe, de la situation de famille, de l’âge, du
handicap, de l’état de santé, et l’appartenance ou non à une religion,
à une nationalité [...]
- lutter contre toutes maladies transmissibles : sida, hépatites, MST...
et toutes affections, infections opportunistes [...]
- lutter contre la pédophilie pour la protection de l’enfance [...]
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Pour
la question N° 7 intitulée "Le Maire et la
mémoire", il déclare :
"[...] Au-delà
de la mémoire de la déportation, le
mouvement homosexuel français a toujours été fragile
lorsqu'il s'est agi, depuis cinquante ans, de conserver et transmettre
son histoire : écrits, témoignages, presse, revues, photos,
etc.
C'est
pourquoi la possibilité de créer un lieu de documentation,
d'information et de recherches autour de cette mémoire a retenu
toute mon attention.
Ce
lieu serait organisé autour des fonctions d'accueil, de documentation
(bibliothèque, vidéothèque, point internet et centre
de presse), d'exposition et d'archivage.
L'amnésie fait
le lit de l'intolérance et du rejet. La ville
de Paris, témoin de tant de pages d'Histoire, se doit de cultiver
sa mémoire."
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