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GAYLIB
REGRETTE LA DEMISSION DE JEAN-LUC ROMERO
30.6.2004 : communiqué > association Gay Lib
http://www.gay-lib.org/
Je vous transmets le communiqué diffusé hier par GayLib
au sujet de la démission de Jean-Luc Romero et du calendrier du
projet de loi homophobie ainsi que le dernière dépêche
de JF Coppé, Porte Parole du Gouvernement, sur l'inscription en
automne de notre texte.
Il nous a semblé important de rappeler :
- que la non inscription du projet de loi homophobie
à la session de juillet du parlement était une affaire montée
en épingle, de toute pièce, par certains esprits chagrins.
En effet, le Premier ministre avait indiqué que l'idéal
serait que le texte figure à l'ordre du jour du Parlement cet été,
mais qu'il n'était pas du tout certain de cela en raison de l'encombrement
législatif (statut d'EDF + Sécu + Décentralisation).
La réforme de l'assurance maladie était inscrite, avant
la présentation en conseil des ministres, à l'ordre du jour
de l'Assemblée Nationale. Les 10000 amendements déposés
par l'opposition sur le projet sécurité sociale n'ont rien
arrangés pour pouvoir inscrire rapidement notre projet de loi.
Par ailleurs, il faut parfois être lucide. La réforme de
l'assurane maladie concerne l'ensemble de la population.
Notre texte ne concerne qu'une petite partie de la population. Il faut
parfois savoir prioriser les choses même si, bien entendu pour GayLib
qui a travaillé avec acharnement sur ce texte, nous souhaitons
qu'il soit inscrit très rapidement à l'ordre du jour.
- que l'essentiel reste pour nous que ce texte
existe et qu'il soit débattu lors de la rentrée parlementaire
avant la fin de l'année 2004 comme cela avait été
envisagé.
Pointer du doigt un décalage de 2 ou 3 mois ne nous semble pas
fondamental et relève plutôt de la démagogie. Le PS
n'a rien fait durant cinq ans alors même que l'homophobie existait.
Il est donc plutôt malhonnête de crier au loup sur le motif
de la date d'inscription.
Le premier ministre s'est engagé sur ce texte, il a été
validé et approuvé par le conseil des ministres, il sera
donc voté !!!!
Amicalement, Christophe Soullez : Secrétaire général,
pour le Bureau de GayLib
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GAYLIB
REGRETTE LA DEMISSION DE JEAN-LUC ROMERO
30.6.2004 : communiqué > association Gay Lib
http://www.gay-lib.org/
GayLib regrette la démission de Jean-Luc Romero de ses
fonctions de Secrétaire National de lUMP chargé
de la lutte contre le SIDA et les comportements à risque.
Jean-Luc Romero a annoncé son départ suite à labsence
à lordre du jour de la session extraordinaire du Parlement
du projet de loi visant à lutter contre lhomophobie et le
sexisme. GayLib considère que lUMP navait pas besoin
de cela et regrette ce départ.
Pour notre part, nous nentendons pas être
« une bonne conscience » pour lUMP.
Nous sommes issus du regroupement et de la volonté de militants
et délus engagés à droite, soucieux dêtre
des partenaires très exigeants mais aussi loyaux de lUMP.
Nous continuons notre travail au sein de notre parti afin dy faire
progresser des dossiers tels que lamélioration du Pacs, laccès
au mariage civil pour les gays, la clarification juridique autour de la
parentalité pour les familles gays etc.
Par ailleurs, sur le malentendu lié au calendrier parlementaire,
GayLib rappelle que, lors du petit déjeuner du 24 juin avec des
associations homosexuelles, le Premier ministre na pas indiqué
que le projet de loi sur lhomophobie serait, avec certitude, inscrit
à lordre du jour de cette session extraordinaire. Il avait
informé les participants quil ferait son maximum mais que
cela dépendrait des textes en instance.
Or, compte tenu de la grande réforme de lassurance maladie,
et des très nombreux amendements dobstruction déposés
par les Partis Socialiste et Communiste, la session extraordinaire devrait
être essentiellement consacrée à lexamen de
ce texte de loi fondamental pour lavenir de notre système
de santé.
En juillet dernier, conformément aux vux
du Président de la république, le Premier ministre avait
indiqué quune loi contre lhomophobie serait votée
dans le courant de lannée 2004 sans préciser de date.
Le projet a été inscrit à lordre du jour des
Conseils des Ministres du 23 juin. Il est désormais acquis que
cette loi, quaucun gouvernement navait proposé avant
alors même que lhomophobie existe depuis toujours, sera débattue
durant le second semestre 2004.
Il nous semble démagogique de polémiquer sur un retard de
deux mois alors même que chacun sait que cette loi résulte
dune volonté affirmée du gouvernement et de lUMP.
Cela dérange manifestement beaucoup desprits chagrins qui
ne veulent pas le reconnaître.
Pour sa part, GayLib sera très attentif et veillera à
ce que ce texte puisse être discuté dans les meilleurs délais
dès la rentrée parlementaire, une fois la réforme
de lassurance maladie votée.
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Loi
contre l'homophobie examinée "très rapidement"
à l'automne > Jean-FrançoisCopé : porte-parole
du gouvernement
30.6.2004 : Dépêche > AFP
Le projet de loi contre l'homophobie, qui n'a pas été
inscrit à l'ordre du jour de la session extraordinaire du Parlement,
cet été, sera "très rapidement" examiné
à la rentrée parlementaire, à l'automne, a déclaré
mercredi le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé.
"Ce texte est considéré avec la plus grande attention
et la plus grande importance par le gouvernement. Le Premier ministre
s'est personnellement beaucoup engagé sur cette question et a souhaité
que le texte soit élaboré sans retard", a répondu
Jean-François Copé, interrogé lors du compte-rendu
du Conseil des ministres.
"Il sera examiné très rapidement
dès la session d'automne" et "dans des conditions
de discussion convenables", a ajouté Jean-François
Copé.
Le projet de loi "n'a pas pu effectivement être inscrit au
cours de la session extraordinaire" en raison de "la lourdeur
du programme" de cette session qui débutera jeudi, a expliqué
le porte-parole. Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin "entend
que soient achevés un certain nombre de textes dont la discussion
a déjà commencé en session ordinaire", a ajouté
Jean-François Copé citant la réforme de l'assurance
maladie, EDF, la décentralisation".
"Après réflexion, il a préféré
que le texte sur l'homophobie soit examiné à la rentrée
à la session parlementaire d'automne dans des conditions de débat
normales", a poursuivi le porte-parole.
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Report
du projet de loi sur les propos discriminatoires - Le gouvernement affiche
son mépris, lInter-LGBT sa colère
28.6.2004 : communiqué > association Inter LGBT
http://www.inter-lgbt.org/article.php3?id_article=282
Mercredi 23 juin, le Conseil des ministres adoptait un projet de loi
sur les propos discriminatoires. Le Garde des Sceaux "espérait"
que le projet de loi serait discuté lors de la session extraordinaire
du Parlement.
Le premier Ministre prenait lengagement de faire tout son possible
pour se tenir à ce calendrier, devant les associations jeudi matin,
et se déclarait même ouvert à des améliorations.
Au lendemain dun succès historique de la Marche des fiertés
lesbiennes, gaies, bi et trans qui a rassemblé 700 000 personnes,
le Président de la République publiait un décret
annonçant lordre du jour de la session extraordinaire de
juillet.
Le texte promis ne sera pas discuté cet
été !
Tant de mépris à légard dun
mouvement social et si peu de considération à la parole
donnée laisse sans voix.
Lannonce faite en Conseil des ministres de mercredi et le "petit-déjeuner"
avec le Premier ministre nauraient-ils donc servi quà
déminer une marche qui sannonçait houleuse pour le
gouvernement ?
Entre laplomb du ministre de la Justice, qui parle dune "loi
Nouchet" (sic) pour défendre les personnes en raison de
leurs "choix de vie" (re-sic), et le silence coupable
du ministre de lÉducation nationale pour qui la prévention
des discriminations nest pas un sujet de dialogue, la bonne volonté
affichée par le Premier ministre et le Président de la République
ne se résume donc quà un exercice de communication
très répétitif.
Combien dagressions, dinjures, dhumiliations faudra-t-il
pour que ce gouvernement se décide à légiférer
et à agir, et considère que la lutte contre les discriminations
ne souffre daucun délai supplémentaire ?
Instrumentaliser les victimes et les associations est à la portée
de tous : agir est visiblement une autre affaire.
Les espoirs exprimés lors de la Marche des fiertés du
26 juin ont été trahis, il ne reste plus que la colère.
Assez dhyprocrisie, des actes, maintenant !
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28.6.2004
: 48ème Réunion Publique d¹Information (RéPI)
> Hépatite B chez les PD
: communiqué 19.6.2004 > association Act Up Paris
Entrée libre : de 19 à 22 heures au Centre
Wallonie- Bruxelles, 46 rue Quincampoix Paris 4ème (métro
Châtelet-Les-Halles ou Rambuteau).
Selon les études, 70 à 80% des PD ont rencontré
le virus de l¹hépatite B (VHB) au cours de leur vie sexuelle.
Bon nombre de ces personnes vont guérir spontanément.
Mais les autres développeront une hépatite
B chronique :
une maladie grave, qui nécessite un suivi régulier et des
traitements parfois à vie et pouvant conduire à la mort.
Les personnes co-infectées VIH-VHB risquent davantage de développer
une hépatite chronique et l¹histoire naturelle de la maladie
sera accélérée.
Pourtant, il existe un vaccin et il est urgent de faire le point sur ses
éventuels risques, sur ses bénéfices et d¹informer
largement.
Certaines pratiques sexuelles présentent des risques spécifiques
de transmission des hépatites B, C, D et A. En le sachant, il est
possible de se protéger, de protéger les autres efficacement.
Nos invités seront :
- Jean-Charles Duclos-Vallée, hépatologue au centre
hépato-biliaire de l¹hôpital Paul Brousse à Villejuif
;
- Claude Lejeune, président de l¹association des médecins
gays ;
- Gilles Baudrier, président de l¹association SM et
P.
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27.6.2004
: Rassemblement pour légalité des droits et contre
lhomophobie
: communiqué > association GAY UNION : lutte contre l'homophobie
sur l'île de La Réunion et promotion des cultures homosexuelles
http://www.gay-union.com/
Dans le cadre de son action de lutte contre lhomophobie, et
dans la perspective internationale des Gay Pride, lassociation GAY
UNION organisera un rassemblement pour légalité des
droits et contre lhomophobie : le Dimanche 27 juin à partir
de 17 h autour de lorphéon du Barachois, à Saint-Denis
(kiosque à musique, à côté de la terrasse du
restaurant Checkouri)
Ce rassemblement sera ouvert à tous, le
déroulement prévu de cette soirée est le suivant
:
· Arrivée des participants à partir de 17 heures
;
· Prises de parole et information sur le thème choisi :
« pour légalité des droits et contre lhomophobie
» mais également information concernant la prévention
du SIDA (certaines de ces interventions pourront être réalisées
par des intervenants extérieurs ou associations invitées)
;
· Animations foraines et musicales diverses ;
· Vente de boissons, grillades ou petite restauration ;
· Les trophées des personnalités la plus gay-friendly
et la moins gay-friendly de lîle de La Réunion seront
décernées suite au dépouillement du vote qui a lieu
en ce moment sur internet
· Une effigie en paille sera brûlée pour la personne
la moins gay-friendly
POUR VOTER DES MAINTENANT : pour la
personnalité réunionnaise la plus gay friendly & pour
la personnalité réunionnaise la moins gay friendly
http://perso.wanadoo.fr/gayunion.com/francais/vote/formulaireannonce.htm
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26.6.2004
: EYES NEED SUGAR > NOVA SUGAR PRIDE ! > soirées Shot in
The Back
http://mapage.noos.fr/shotintheback/appel.html
PHILIPPE DONADINI et TOM DE PEKIN rythmeront
la soirée cloturant la marche des fiertés à Bastille
:
d'images hypnotiques de l'année gay et lesbienne.
début des festivités à 21h ! Vos deux V-jays préférés
mettront les techniques les plus actuelles de mixage d'images en direct
au service des danseuses et danseurs fiers d'être ce qu'ils sont.
Venez retrouvez la bonne humeur transgressive des soirées Shot
in The Back dans la soirée clubbing que nous préférons
: Eyes Need Sugar.
- voir un extrait (6,6Mo) : http://mapage.noos.fr/shotintheback/donadinipride.mov
- performeurs : KHIET du Laboratoire et TITI des ComeX
- musique : JENNIFER CARDINI (Kompakt booking/Paris) , LES PUTAFRANGES,
PATRICK THEVENIN, YVAN de ZEN LIKE
La Scène Bastille > 2 bis rue des Taillandiers, Paris
11, Metro : Ledru Rollin ou Bastille
Paf : 12 euros / Formule restaurant 20 euros avec lentrée
> réservations fortement conseillées : eyesneedsugar@free.fr
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26.6.2004
: Paris > marche des fiertés lesbiennes gays bis et trans |
Succès
historique de la Marche des fiertés LGBT - 700 000 personnes "contre
lhypocrisie", et pour "légalité maintenant"
26.6.2004 : communiqué > association Inter LGBT
http://www.inter-lgbt.org/article.php3?id_article=281
La Marche des fiertés lesbiennes gaies, bi et trans a rassemblé
700 000 personnes entre Denfert-Rochereau et Bastille. LInter-LGBT
remercie les marcheur-ses et les dizaines dorganisations qui ont
mobilisé leurs bénévoles pour le succès de
cette marche. LInter-LGBT salue le professionnalisme exceptionnel
de chaque organisation participante, du premier jusquau dernier
char, particulièrement quant à la sécurité
et au respect des règles collectives.
Décrite comme politique, la marche était avant tout
très revendicative. De nombreuses personnalités étaient
présentes dans le carré de tête, mais le choix de
lInter-LGBT était de privilégier la représentation
des associations organisatrices à la banderole.
Seuls les exécutifs de la Ville de Paris et de la Région
Ile-de-France y étaient représentés par leurs chefs
respectifs, accompagnés dun-e seul-e représentant-e
pour chaque parti politique soutenant les principales revendications de
lInter-LGBT.
Pour la première fois depuis plusieurs
années, les associations se sont retrouvées majoritaires
à la banderole, marquant une réappropriation de leur propre
message.
La balle est dans le camp du gouvernement : à lui dentendre
limpatience, la colère et les espoirs qui se sont exprimés
à la marche. Dans les toutes prochaines semaines, les associations
et les marcheurs-ses le vérifieront par les actes, au-delà
des promesses.
Contre les discriminations, pour légalité : le
programme de lInter-LGBT, lui, na pas changé.
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Marche
des fiertés : Arc-en-ciel revendicatif
> Ludovic Tomas : L'humanite 28.6.2004
http://www.humanite.presse.fr/journal/2004-06-28/2004-06-28-396231
Près de 700 000 personnes ont participé à la Gay
Pride, samedi à Paris. Loccasion de mettre le gouvernement
face à ses responsabilités pour légalité
des droits.
Sale week-end pour les homophobes. Après lhumiliation de
léquipe de France de football par les Grecs, lesbiennes,
gays, bi et transsexuel(le)s se pavanent au céur de la capitale
! Et en plus, ces gens-là ont leur club de foot ou de cyclisme,
leurs associations dentreprise et leurs syndicats, leurs bars et
leurs boîtes de nuit. Certains ont même des enfants ou osent
espérer en avoir. Pis, des élus, ceints de leur écharpe
tricolore, soutiennent leurs revendications. Heureusement, ce ne sont
pas ceux qui nous gouvernent aujourdhui.
Projet de loi anti-homophobe
Mais quand même, lUMP est représentée
dans le carré de tête et dans le cortège, à
travers le mouvement Gay Lib, avec juste le nombre nécessaire de
militants pour porter la banderole. Une banderole qui affirme " Avec
Jacques Chirac contre lhomophobie ". Le président de
la République serait-il du camp de légalité
des droits ? Première nouvelle. Certes, un groupe de travail pour
faire évoluer le pacte civil de solidarité (pacs) a été
installé au début du mois.
Deux jours avant la marche des fiertés, Jean-Pierre Raffarin a
reçu les associations de défense de la cause homosexuelle
et annoncé la mise en place dune commission sur le mariage
et la parentalité, du type de celle présidée par
Bernard Stasi sur la laïcité. Mercredi dernier, enfin, un
projet de loi pénalisant les propos homophobes était présenté
en Conseil des ministres.
Cest pourtant cette même droite qui, il y a cinq ans, brandissait
la bible face au législateur pervers qui adoptait le pacs. La même
aussi qui, il y a mois dun mois, manifestait à Bègles
contre la célébration du premier mariage homosexuel et suspendait
le maire responsable de cet affront à lordre moral. Un véritable
" grand écart entre les engagements de ce gouvernement et
la réalité de ses actes ", comme le souligne Alain
Piriou, porte-parole de lInterassociative lesbienne, gaie, bi et
trans (Inter-LGBT), organisatrice de cette marche.
Des bonnes soeurs pas très catholiques
Depuis son pavé dans la mare, Noël Mamère
est la nouvelle égérie gay, au même rang que Dalida.
Mais étrangement, celui-ci nest pas en tête de manifestation,
avec les autres personnalités. " Il fait la tête
parce quon na pas accepté quil soit derrière
la banderole ", prétend son concurrent de droite, Jean-Luc
Roméro. Peut-être joue-t-il tout simplement la carte de la
modestie en marchant avec ses compagnons de parti, loin des caméras.
Raté.
Cerné de micros, le député Verts prévient
: " Je suis prêt à dautres provocations politiques
si je lestime nécessaire. " Aux premières
loges, en revanche, Jack Lang et Bertrand Delanöé, des fidèles
de lévénement, ou encore Dominique Strauss-Khan, défenseur
plus récent du mariage homo, Jean-Paul Huchon, président
de la région Île-de-France, soucieux de préciser quil
était déjà là les années précédentes.
Alain Krivine représente la LCR et la sénatrice de Paris,
Nicole Borvo, le Parti communiste. Le PCF qui, pour la deuxième
année consécutive, distribue des autocollants en forme de
céur rouge et arc-en-ciel, frappé du slogan " Fier-e
et révolutionnaire ".
Mais la Gay Pride, ce sont aussi ces chars bariolés où des
corps huilés et pailletés sagitent sur des rythmes
technos. Ces drag-queens perchées sur leurs talons compensés
suscitant linterrogation du plus imperturbable hétéro.
Alors que le Paris foot gay joue des airs de big band, le club Aqua homo
effectue une chorégraphie de majorettes plus vraie que nature.
Incontournables, casquettes cloutées, pantalons en cuir, piercing
et autres accessoires SM jalonnent le défilé au côté
de bonnes séurs pas très catholiques.
Les associations de personnels homosexuels des entreprises comme La Poste
(Les affranchis), la SNCF (Gare), la RATP (Homobus), Air France (Personnailes),
EDF-GDF (Energay) et la même la police (Flag) défendent une
image joyeuse et dynamique des services publics. Installés dans
un petit train, les parents et futurs parents gays et lesbiens, enfants
sur les genoux, plaident pour une famille moderne, représentative
de la société actuelle.
Tandis que les chrétiens de lassociation David et Jonathan
rendent à la religion son esprit douverture. La défense
des valeurs morales nest pas toujours dans le camp que lon
croit.
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Le collectif pour légalité des droits participera
à la marche des fiertés LGBT derrière sa banderole
: « égalité des droits, égalité des
choix »
communiqué 17.6.2004 > Collectif pour légalité
des droits
Le 28 février dernier, le collectif pour légalité
des droits sest crée autour de la défense dune
plate-forme pour légalité des droits signées
par une quarantaine dassociations et organisations ( en ligne sur
http://egalitedesdroits.free.fr/
).
Le 26 juin prochain, le collectif pour légalité des
droits participera à la marche des fiertés lesbiennes gays
bis et trans, derrière une banderole : « égalité
des droits, égalité des choix ».
Nous invitons les associations et organisations
à rejoindre le collectif au cours de la marche pour ensemble défendre
la plate-forme pour légalité des droits.
Tant que les lesbiennes, les gays, les trans et les bis resteront des
sous-citoyenNes selon la loi, elles et ils continueront dêtre
insultéEs, stigmatiséEs et agresséEs.
Aujourdhui, pour exiger légalité des droits
pour toutEs, quelles que soient le sexe, lorientation sexuelle ou
lidentité de genre, nous avons besoin de la mobilisations
de toutEs.
La non-application des lois relatives à
légalité femmes-hommes dans les domaines de léducation
et du travail ainsi que les inégalités de droits fondées
sur lorientation sexuelle ou lidentité de genre participent
des violences faites aux femmes, au trans, aux lesbiennes, aux bis et
aux gays :
- Nous exigeons légalité des droits pour touTEs :
ouverture du mariage aux couples de même sexe, accès à
ladoption et à la PMA quelles que soient lorientation
sexuelle, lidentité de genre et le statut marital du\de la
ou des demandeurEs
- Nous exigeons le droit pour les trans, opéréEs ou non,
de changer d'état civil et le respect de leur droit à choisir
leurs médecins.
- Nous exigeons la déclassification de la transexualité
comme maladie mentale (« trouble grave de la personnalité
») dans le système de soins français
- Nous exigeons la mise en place de mesures éducatives et législatives
de lutte contre lhomophobie, la lesbophobie, la transphobie et le
sexisme : prévention en milieu scolaire et pénalisation
des propos discriminatoires
Pour rappeler que ces exigences sont des pré-requis pour lutter
contre les discriminations fondées sur le sexe, lorientation
sexuelle ou lidentité de genre, dans les lois, dans les faits,
dans les têtes,
Participons à la marche des fiertés lesbiennes gays bis
et trans le 26 juin, à 13h00, Départ Denfert Rochereau
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Le
Conseil de lInter-LGBT choisit un nouveau mot dordre pour
la Marche des fiertés :
« Assez dhypocrisie, légalité maintenant
! »
14.6.2004 : communiqué > association Inter LGBT
http://www.inter-lgbt.org/article.php3?id_article=275
Le Conseil de lInterassociative lesbienne, gaie, bi et trans
sest réuni ce samedi 12 juin 2004 et a adopté un nouveau
mot dordre pour la Marche des fiertés lesbiennes, gaies,
bi et trans.
Plusieurs dossiers donnent en effet lieu à des réponses
au mieux partielles et incomplètes, au pire en flagrante contradiction
avec les réalités :
- lutte contre les discriminations : la loi annoncée sur les propos
discriminatoires nouvre pas toutes les possibilités dactions
pour les associations LGBT (absence dexercice du droit de réponse)
et nétend pas ses protections aux personnes transsexuelles
ou transgenres ;
- le débat promis par le Président de la République
sur louverture du mariage aux couples de même sexe, et son
corollaire, la reconnaissance de la parentalité, ne trouve aujourdhui
aucune traduction concrète par le gouvernement ;
- lévaluation du pacs, et son amélioration, ressemble
non seulement à un prétexte pour fermer le débat
sur le mariage, mais encore les réformes envisagées répondent
plus aux attentes de lobbies professionnels du monde juridique, avec une
judiciarisation des conditions dentrée et de sortie du pacs,
qui dénaturerait le pacs ;
La lutte contre le sida, la lutte contre les discriminations en milieu
scolaire, la défense des droits des minorités sexuelles
dans le monde font tout autant lobjet de généreuses
déclarations, sans effets réels sur les politiques constatées.
Le thème initial de la Marche, qui est la prévention des
discriminations et léducation, nest pas pour autant
abandonné. La dynamique engagée dans le monde éducatif,
et dont lInter-LGBT est le moteur, trouvera son point dorgue
le jour de la Marche.
Mais les associations réunies en Conseil ont souhaité lancer
une mise en garde très claire aux pouvoirs publics, en adoptant
pour la Marche des fiertés du 26 juin prochain le mot dordre
suivant : « Assez dhypocrisie, légalité
maintenant ! »
Juin 2002 : un demi-million de personnes défilaient sous
un mot dordre unique « Égalité ! ».
Deux ans plus tard, après un dialogue et une pédagogie que
lInter-LGBT a souhaité constructifs avec ce gouvernement,
la Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans demandera
des résultats.
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appel Pour la Marche des fiertés LGBT
: rejoignez le cortège pour l'Egalité des droits
communiqué 24.06.2004 > Le comité d'organisation pour
l'Egalité des droits
www.mariagehomo.org
Chers amis,
Merci à toutes celles et à tous ceux d'entre vous qui ont
pu assister à la soirée de soutien au combat pour l'Egalité
des droits à Paris. Dans une ambiance très chaleureuse,
chacun a pu vérifier que notre détermination était
sans faille, et que nous irions jusqu'au bout de notre combat, à
Paris comme ailleurs,
et que, pour ce qui concerne Paris, comme l'a dit Jacques Boutault,
nous irions "avec ou sans Bertrand Delanoë"
!
Vous le savez, les sanctions tombent, Noël
Mamère est suspendu, Stéphane Chapin et Bertrand Charpentier,
les mariés de Bègles, sont convoqués devant
le TGI de Bordeaux la semaine prochaine
et le Ministre de l'Intérieur, le "poète-CRS"
Villepin, comme l'a bien nommé Didier Eribon, a menacé
d'un an de révocation le prochain élu qui marierait.
Sanction très grave, sanction partisane, sanction disproportionnée
quand on sait que certains de ses amis, condamnés pour des emplois
fictifs, n'ont jamais été suspendus.
Autant dire qu'il ne faut pas faiblir et ne surtout pas céder à
ces intimidations qui ne visent qu'à étouffer le débat
- le droit, rappelons-le, n'interdit pas jusqu'ici les mariages de
couples de même sexe ! - Mais nous ne devons pas nous laisser
impressionner : comme l'a dit Noël Mamère à
l'adresse de ses collègues maires, maires adjoints ou conseillers
municipaux, il s'agit de prendre Villepin au mot et de continuer
de lutter même sous la menace !
Quant à nous, notre soutien doit être sans faiblesse en direction
de chacun des élus susceptible de marier des couples de personnes
de même sexe, et il le sera.
Nous devons, à chaque étape de
ce combat, afficher une totale détermination, et une solidarité
inébranlable :
nous espérons que vous le ferez toutes et tous avec nous.
- Parce que la semaine prochaine sera décisive au Tribunal de Bordeaux,
- parce que le gouvernement, avec des annonces publicitaires de veille
de Marche, est prêt à tout pour éviter le mariage,
- parce que le gouvernement est bien décidé à refuser
l'égalité des droits, parce que les éluEs qui sont
de notre côté ont besoin d'être soutenuEs dans leur
combat.
Nous vous invitons, pour la Marche des fiertés, demain à
Paris, à rejoindre le cortège Egalité des droits
afin d'afficher un soutien visible à Noël Mamère qui
sera présent dans ce cortège, et aussi à tous les
maires ou élus présents.
Soyons tous unis, samedi 26 juin, à partir de 14 heures : 124,
bd Auguste Blanqui métro Glacière
Le comité d'organisation pour l'Egalité des droits
PS : pour les élus merci de vous munir de votre écharpe.
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FLAG ! Lassociation des Policiers Gay
et Lesbiens participera à la Marche des fiertés LGBT
communiqué 24.06.2004 > association des Policiers Gay et Lesbiens
FLAG !
http://www.flagasso.com/
Lassociation des Policiers Gay et lesbiens FLAG ! participera
demain Samedi 26 juin pour la 3ème fois à la Marche des
Fiertés lesbienne gay bi et trans à Paris.
Pour la troisième année consécutive, Flag !
sera présente à la Marche des fiertés lesbienne gay
bi et trans de Paris.
Reprenant à son compte le slogan de cette
marche « Assez dhypocrisie, lEgalité maintenant
»
- Flag ! marchera pour obtenir de Monsieur le Premier Ministre quil
uvre pour que soit adopté sans plus tarder le projet de loi
de pénalisation des propos et de lincitation à la
haine homophobe, promesse du candidat Jacques Chirac lors de la campagne
des élections présidentielles.
- Flag ! marchera pour rappeler au Ministre de lIntérieur,
de la sécurité intérieure et des libertés
locales quil est de sa responsabilité de combattre avec détermination
et efficacité, toute manifestation dhomophobie, de lesbophobie,
de transphobie de la part des agents de son ministère à
légard de leurs collègues et des citoyens, par lorganisation
de campagnes de préventions ciblées dans les écoles
de Police notamment, et lapplication de sanctions exemplaires mettant
fin à limpunité actuelle engendrée par le traditionnel
« pas de vagues ».
- Flag ! marchera parce quen juillet 2003 un Policier a écrit
sur le vestiaire dun de ces « collègues »
des mots comme « Sale Pédé, Sale fiote, Va bouffer
du sperme ailleurs, Enculé
», et que, bien que
formellement identifié, ce fonctionnaire na jamais été
inquiété par la moindre sanction administrative un an après
les faits.
- Flag ! marchera pour obtenir lamélioration des droits liés
au Pacs et en particulier obtenir du Ministre de la Fonction publique
quil sengage à uvrer en faveur du droit à
la pension de réversion pour le fonctionnaire partenaire survivant
dun Pacs.
- Flag ! marchera pour rappeler à leurs objectifs lensemble
des syndicats de Policiers qui doivent sengager à tous les
échelons de leurs organisations à défendre le policier
victime dhomophobie comme tout autre.
- Flag ! marchera au côté de toutes les associations lesbiennes
gay bi et trans, des associations du collectif Homoboulot, pour tous ceux
et celles qui, à travers le monde, sont privé(e)s du droit
de manifester leur fierté dans la rue, sont discriminé(e)s,
opprimé(e)s, oppressé(e)s, emprisonné(e)s, assassiné(e)s,
en raison de leur orientation sexuelle ou/et de leur identité de
genre.
Pour toutes ces raisons nous marcherons
avec fierté.
Olivier MAIGNANT, Président de FLAG ! Association
des Policiers Gay et Lesbiens
http://www.flagasso.com/home.htm
"Assez d'hypocrisie, l'Egalité
Maintenant !" mot d'ordre de la Marche des fiertés LGBT de
Paris adopté par le Conseil inter-associatif
Plus que jamais, en souvenir de l'agression de Sébastien
Nouchet, le nombre de participants à la marche doit symboliser
la mobilisation des Lesbiennes Gays Bi Trans Hétéro contre
l'homophobie et pour l'Egalité des Droits en France.
En héritage du soulevement de Stonewall, la Marche est aussi le
signe de notre fierté pour soutenir les LGBT qui, dans certaines
régions du monde, sont discriminés, oppressés, opprimés,
emprisonnés, assassinés.
Retrouvez Flag ! avant le départ de la marche à partir
de 12 h 00 Bd Auguste Blanqui N° 100 à 120 M° Glacière.
Comme chaque année, Flag ! participera à la Marche des Fiertés
avec la Flagmobile : Distribution au public de préservatifs et
friandises. Boissons softs offertes aux membres. Montrez les couleurs
de votre association en portant t-shirt ou polo, casquette Flag ! ( vendus
au véhicule )
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GAYLIB
à la Gay Pride 2004
23.6.2004 : communiqué > association Gay Lib
http://www.gay-lib.org/
Tout d'abord merci à tous ceux et à toutes celles qui sont
venus, nombreux, au colloque de ce mercredi soir, notamment à ceux
qui sont venus pour la première fois à GayLib. Nous esprérons
que cette manifestation vous aura donné envie de nous rejoindre.
Une manifestation se termine, une autre pointe le bout...... de son
nez !
Nous vous attendons tous à la GayPride 2004 puisque GayLib sera
présent pour la troisème fois...
On compte sur vous car cette manifestation est importante pour la visibilité
de notre action ! Alors, n'hésitez pas, passez nous voir !
Nous vous donnons donc rendez-vous ce samedi 26 juin, à 13h45,
place 68 (entre "l'unsa disneyland paris" et "Laskard Bogoss"),
vers le numéro 70 du bd Auguste Blanqui au regard du pressing (métro
Corvisart ou Glacière).
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samedi
26 juin 2004, cest la Gay Pride à Paris
communiqué 25.6.2004 > Collectif Warning
http://www.thewarning.info/article.php3?id_article=14
Samedi 26 juin, la Gay Pride de Paris va attirer des centaines
de milliers de personnes, peut-être 500 000. Cest normal,
il fera beau et chaud.
Mais le mot dordre de cette immense manifestation ne sera pas le
sida, il ne lest plus depuis 1987.
- Encore moins la reprise des contaminations par le VIH chez les homosexuels
et bisexuels.
- Et encore moins les infections sexuellement transmissibles (syphilis,
LGV...) qui ne cessent de progresser dans la communauté gay
et au-delà.
- Et encore moins laugmentation continue de la prévalence
sida à un rythme de 3% lan.
Relapse et bareback seront encore plus les mots cachés de cette
célébration.
Il est temps de réveiller les consciences
sur le sujet de la prévention en milieu gay.
Notre message : si les associations se félicitent de lier lhomophobie
avec la prévention, nous tenons à dire que les homosexuels
ne peuvent pas attendre que le douloureux problème de lhomophobie
en France soit réglé pour intervenir dès à
présent contre la reprise des contaminations.
Car un mal avance bien plus rapidement que lautre. La France est
un des pays les plus touchés par le sida en Europe. Une deuxième
vague de lépidémie aurait des conséquences
sociales, politiques, associatives et culturelles très profondes.
- Lurgence nest pas dans une liaison factice des maux qui
justifient les comportements irresponsables des homosexuels.
- Lurgence consiste précisément à délier
ces problèmes pour les affronter directement, dès à
présent, sans faux-fuyants politiquement corrects.
Les homosexuels vont mal. Ils doutent de leurs capacités à
se mobiliser et à sentraider. Beaucoup dentre eux désertent
désormais la Gay Pride. Ils sont déçus et cette déception
intervient directement dans leur manque de confiance envers les autres
homosexuels.
La réponse militante, par exemple, à
lagression de Sébastien Nouchet, a été
très décevante.
- Est-ce que cette réponse a été à la hauteur
du drame causé ? Non.
- Est-ce que la réponse des homosexuels face à la reprise
de lépidémie a été à la hauteur
du risque qui prend forme ? Non.
- Est-ce que les associations réfléchissent sur les comportements
amoureux ou de drague des homosexuels aujourdhui ? Non.
Pourtant les plus grandes « associations » qui défilent
à la Marche cette année :
- ce sont bien les 125 000 gays et lesbiennes qui ont été
injuriés ou agressés,
- ce sont bien les 50 000 séropositifs,
- ce sont bien les 325 000 séronégatifs,
- et lamicale des 125 000 restants qui ne connaissent pas leur statut
sérologique, non ?
Le Collectif Warning na pas pour but
de « libérer la parole » de ces homosexuels,
sur la prévention, léthique, le combat associatif,
linterpellation des médias.
La parole est déjà là. Warning est le forum
qui va permettre de dégager des initiatives en se dotant de moyens
pour les réaliser.
Bien sûr, une grande part des problèmes qui touchent les
homosexuels aujourdhui proviennent de la société.
Mais une partie non négligeable de ces problèmes peuvent
et doivent être combattus par les homosexuels eux-mêmes. Et
ils en ont les moyens !
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" L'égalité, c'est pas du
luxe, c'est un Service Public ! "
communiqué 24.6.2004 > association EnerGay
http://www.energay.org/spip/rubrique_tout.php3?id_rubrique=14
C'est derrière ce slogan qu'EnerGay sera présente
sur la " Marche des Fiertés " (ex- Lesbian
& Gay Pride) à Paris le 26 juin 2004.
Depuis sa création début 2002, l'association des lesbiennes,
gays, bi et trans des Industries Electriques et Gazières et de
leurs ami(e)s milite contre l'homophobie, la lesbophobie et la transphobie,
et pour l'avancée des droits des lesbiennes, des gays et des trans
dans le monde du travail.
Par notre présence à la Marche des Fiertés, nous
demandons l'égalité
pour toutes et tous au travail : accès à l'emploi, formations,
avancements et droits sociaux.
Nous nous réjouissons du soutien apporté tant par EDF que
par son comité d'entreprise, nous permettant d'avoir cette année
sans doute le char le plus... " branché " de la Marche
!
Et nous espérons que ce partenariat se poursuivra par des avancées
significatives en faveur d'une meilleure prise en compte du pacs et de
la lutte contre l'homophobie, la lesbophobie et la transphobie dans les
Entreprises.
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2004
Gay Pride
communiqué 3.5.2004 > association nationale Le Refuge
http://www.le-refuge.org/
http://www.gayvox.com/gay/index.php?gays=3&lesbienne=43&rencontre=1201
A l'aube des préparatifs de la Gay Pride 2004 ou Marche
des Fiertés LGBT, je tiens à vous faire part de la position
de notre association qui a décidé, par délibération
du Conseil d'Administration, de ne pas apporter son soutien à ces
manifestations.
Motivé par l'image négative et
faussée véhiculée lors de ce défilé,
le Conseil d'Administration a pris cette décision :
- tenant compte de nombreuses réactions d'adolescents - appartenant
à la majorité silencieuse et non visible - qui ne se
reconnaissent pas dans ce mouvement commercial.
- L'association se pose également des questions concernant la nécessité
d'un tel déploiement financier, (et sur la gestion de celui-ci)
eu égard à l'impact - trés faible, voire négatif
- sur les mentalités.
Cette décision ne saurait se prévaloir
d'aucune connotation politique :
rappelons ici la délibération du Conseil d'Administration
qui précise que tout administrateur adhérent d'un mouvement
politique ne peut être élu au sein du Bureau
- Délibération prise dans l'objectif préserver
la neutralité politique de l'association face à l'émergence
des associations "faire-valoir", au sein desquelles les membres
du bureau cumulent les responsabilités au sein de partis politiques
et s'avèrent parfois être salariés des structures
leur allouant des subventions."
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24.6.2004
: conférence débat > Réalités sociales
et juridiques de l'homoparentalité
: association des Parents et futurs parents Gays et Lesbiens > avec
le soutien de la Mairie de LYON
http://www.apgl.asso.fr/
19h30 à 23h : ENTREE LIBRE > Salle André Latreille :
Théatre des Jeunes Années > Lyon Vaise, Métro
Valmy
Lhomoparentalité sinscrit comme une des évolutions
les plus profondes de notre conception traditionnelle de la famille. Elle
est portée par le désir profond des gays et des lesbiennes
de devenir parents.
Si de nombreuses études ont déjà été
menées aux Etats-Unis, au Canada ou dans dautres pays européens,
si les lois dans ces pays évoluent vers la reconnaissance de liens
de filiation pour les parents homosexuels, un réel débat
de société tarde à se développer en France.
Cette conférence sera l'occasion :
- D'aborder l'homoparentalité sous ses différentes réalités
: sociologique, juridique, recherche, revendications du mouvement associatif.
- Dinterroger les normes actuelles qui régissent notre façon
de penser la procréation, la filiation, la famille, le rôle
du parent biologique et celui du parent social, la reconnaissance (ou
non) dans les lois du statut de parent.
- Déclairer sous un nouvel angle les arguments généralement
avancés: « ce nest pas dans lintérêt
de lenfant » - « un enfant a besoin dun
père et dune mère » - « la société
nest pas prête » - etc
PROGRAMME :
19h30 à 20h Accueil du public : La parole à Mme Sabiha AHMINE,
Déléguée à lintégration et aux
droits des citoyens, MAIRIE de LYON
Les familles homoparentales et leurs attentes : Martine GROSS
La pluriparentalité : Anne CADORET
Homoparentalité:les dernières évolutions jurisprudentielles
: Caroline MECARY
La vie en famille homoparentale: Virginie DESCOUTURES
Transmission des valeurs dans les familles homoparentales: Martine
GROSS
- Martine Gross est Ingénieure de Recherche en Sciences
Sociales au CNRS, Présidente dhonneur de lAPGL, a dirigé
la publication de louvrage "Homoparentalités, Etat des
lieux" (ESF, 2000) et auteure de « L'homoparentalité
» (PUF, collection Que sais-je ? 2003)
- Anne Cadoret est anthropologue, sest intéressée
à lhomoparentalité après avoir travaillé
sur les familles daccueil, a publié « Parenté
Plurielle » (LHarmattan), la filiation des anthropologues
face à lhomoparentalité dans « Au-delà
du PACS » (Borillo, Fassin, Iacub, PUF)
et « Des parents comme les autres » (Odile Jacob) en 2002.
- Caroline Mécary est Avocate au barreau de Paris et ancienne
Chargée d'Enseignement à Paris I et Paris XII, est auteure
ou co-auteure de différents ouvrages dont : « Droit et Homosexualité
» (Dalloz) « Le couple homosexuel et le droit » (Odile
Jacob) « Le PACS » (PUF,
collection Que sais je ?)
- Virginie Descoutures est sociologue, travail de recherche sur
: « quest ce quêtre parent ? », a auparavant
travaillé sur la vie en famille homoparentale.
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Loi sur lhomophobie : GayLib tripatouille ses communiqués
6.7.2004 : e-llico
http://www.e-llico.com/content.php?id=3171§ion=plus_actu_breves#3
Les engagements pris devant les associations LGBT par le Premier ministre
deux jours avant la Marche des fiertés concernant le vote de la
loi sanctionnant les propos homophobes et reniés le surlendemain
de la manifestation ont fait lobjet dun tripatouillage grossier
de la part des alliés gay delUMP, son groupe GayLib.
Le communiqué de GayLib a en effet été modifié
sur le site du groupe pour mieux coller à posteriori
- à la version officielle de Matignon selon laquelle aucune engagement
précis concernant linscription de la loi au programme de
la session dété navait été formellement
promis par Raffarin.
Ainsi, dans le communiqué relatant le
rendez-vous du 24 juin avec le Premier ministre, la phrase :
"A cette occasion, le Premier Ministre a confirmé que le
projet de loi contre les propos homophobes et sexistes serait débattu
à lAssemblée Nationale lors de la session du mois
de juillet"
est devenue, sur le site de Gay Lib' :
"A cette occasion, le Premier Ministre a confirmé que le
projet de loi contre les propos homophobes et sexistes serait débattu
à lAssemblée Nationale dès que possible."
Et pour ceux qui parleraient encore de malentendu au sujet de ce calendrier,
le communiqué de lUMP, cette fois, publié avant la
Marche, fait également référence à la promesse
dun examen de la loi lors de la session extraordinaire dété
dans ces termes :
"LUMP se réjouit que le projet de loi pénalisant
les propos homophobes et sexistes soit présenté avant la
fin de la session parlementaire extraordinaire.
LUMP se réjouit de la décision du Premier ministre,
annoncée ce matin aux associations, de présenter le projet
de loi pénalisant les propos homophobes et sexistes avant la fin
de la session parlementaire extraordinaire".
No comment !
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GAYLIB SALUE LES ENGAGEMENTS DU PREMIER MINISTRE
24.6.2004 : communiqué > association Gay Lib
http://www.gay-lib.org/
Jean-Pierre RAFFARIN, Premier Ministre, a reçu GayLib,
Mouvement associé à lUMP chargé dévoquer
les problématiques sociales et politiques liées à
lhomosexualité, ce 24 juin, lors dun petit déjeuner,
à lHôtel Matignon.
A cette occasion, le Premier Ministre a confirmé
que le projet de loi contre les propos homophobes et sexistes, présenté
au Conseil des Ministres, le 23 juin, serait débattu à lAssemblée
Nationale le plus rapidement possible.
GayLib se félicite que les engagements du Gouvernement soient tenus
et salue cette avancée législative importante dans la lutte
contre les discriminations.
Jean-Pierre RAFFARIN a également indiqué quil mettrait
tout en uvre afin que ce texte soit le plus parfait possible.
Il a également informé les associations
quil sengageait à ouvrir un vaste débat philosophique,
juridique et politique sur laccès au mariage pour les couples
de même sexe et la parentalité.
Le Premier Ministre a salué la démarche de GayLib
et nous a encouragé à poursuivre notre action et notre combat
en faveur de légalité des droits des citoyens.
Aujourdhui, le Gouvernement et le Président de la République
considèrent lhomophobie comme un véritable «
fléau social ».
GayLib tient à rendre hommage à louverture
desprit du Premier Ministre et à laction gouvernementale
volontariste, et sans précédent, visant à mettre
un terme à toutes les discriminations dont sont victimes les gays
et les lesbiennes.
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GAYLIB RECU LE 24 JUIN PAR LE PREMIER MINISTRE
18.6.2004 : communiqué > association Gay Lib
http://www.gay-lib.org/
Jean-Pierre RAFFARIN recevra le 24 juin prochain, lors dun petit
déjeuner, GayLib, Mouvement associé à lUMP
chargé dévoquer les problématiques sociales
et politiques liées à lhomosexualité.
Ce rendez-vous sera loccasion de faire le point sur les réalisations
et les chantiers ouverts par le gouvernement et la majorité durant
ces deux dernières années :
- aggravation des peines encourues par les auteurs dagression à
caractère homophobe,
- extension de la circonstance aggravante dhomophobie aux menaces,
vols et extorsions dans la loi Perben II,
- mise en oeuvre prochaine de lAutorité contre les discriminations,
- étude de lamélioration du Pacs,
- projet de loi contre les propos homophobes et sexistes.
Ce sera également loccasion de réaffirmer
au Premier ministre notre attachement :
- à laccès des couples gays au mariage civil,
- à une clarification du cadre juridique des familles gays qui
élèvent des enfants ou qui souhaitent en adopter ou en concevoir.
Enfin, nous saluons linitiative du Premier ministre qui
reçoit des associations gays pour la deuxième fois à
Matignon ce quaucun Premier ministre navait jamais jugé
utile de le faire auparavant.
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24.6.2004
: Matignon hisse le drapeau arc-en-ciel
Raffarin, devant les associations homos, lance l'idée d'une commission
de type Stasi sur le mariage gay.
> Blandine GROSJEAN : Libération 25.6.2004 http://www.liberation.fr/page.php?Article=218401
Le Parti socialiste peut s'incliner : dans l'art de draguer les
homosexuels, il n'a que des leçons à recevoir de Jean-Pierre
Raffarin.
Premier Premier ministre à avoir reçu les associations homosexuelles
en juillet 2003, il fait mieux cette année : il les a invitées
avant la Gay Pride. Hier, au menu de ce petit déjeuner «
convivial et détendu », que du solide, et même
du gros.
Le Premier ministre a envisagé l'éventualité
de créer une commission, du type Stasi, pour débattre
du mariage, de l'adoption et de la parentalité homosexuels.
Jacques Chirac avait lancé cette idée en l'air après
l'annonce, par Noël Mamère, d'une célébration
de mariage à Bègles. Le Premier ministre la reprend au vol,
alors que son garde des Sceaux s'y était montré hostile.
« Même si à la fin nous aboutirons à un désaccord,
le gouvernement partage notre conviction sur la nécessité
d'un débat démocratique », s'est réjouit
Alain Piriou pour l'Inter LGBT (Interassociative lesbienne, gay,
bi et trans).
Sur le Pacs, autre dossier ressorti du placard
grâce à l'initiative de Noël Mamère
la ligne du gouvernement étant dès
lors, oui à l'amélioration du Pacs, non au mariage ,
le Premier ministre a là aussi apporté du baume aux associations.
Il s'est engagé à «recadrer» la Chancellerie,
qui penche pour un durcissement de l'entrée et de la rupture du Pacs.
Il s'est dit ouvert à un changement hautement symbolique : le lieu
de signature qui pourrait passer du tribunal d'instance à la mairie.
Pour la loi réprimant les propos homophobes
et sexistes, présentée hier en Conseil des ministres, Jean-Pierre
Raffarin n'est pas hostile à ce que le débat parlementaire
introduise la notion de « transphobie » et donne la possibilité
aux associations d'user d'un droit de réponse légal.
En revanche, les injures sexistes seraient bien exclues du dispositif.
Le seul motif de déception est venu d'où
on ne l'attendait pas : la prévention des discriminations à
l'école.
Le Premier ministre a refusé que l'Education nationale, via son ministre,
s'engage sur ce dossier. Il a reproché aux associations de «
chercher à braquer les gens » et les a mis en garde
contre la « violence » qu'elles pourraient susciter.
Alors qu'il y a un mois le défilé de la Gay Pride
s'annonçait très antigouvernemental, la nouvelle attitude
de Matignon, sincère ou opportuniste, pourrait ouvrir une ère
nouvelle à droite. Celle de l'après-Pacs. Même si on
est loin encore du mariage.
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25.6.2004
: communiqué > Coordination Inter Pride France (CIF)
Poursuite de la mobilisation de la CIF, suite à la rencontre entre
Jean-Pierre Raffarin et l'Inter-LGBT
> Stéphane Corbin : président de la CIF http://www.interpridefrance.com/pages/2004_communiques.php
La Coordination InterPride France (CIF) qui fédère les
seize associations organisatrices de Lesbian & Gay Pride et de Marches
des Fiertés Lesbiennes, Gaies, Bi et Trans, en régions et
à Paris, prend acte de la rencontre, jeudi 24 juin, entre Jean-Pierre
Raffarin et l'Inter-LGBT, membre de la CIF.
Tout en se félicitant du "dialogue de qualité"
qui s'est instauré, selon les propos d'Alain Piriou, porte-parole
de l'Inter-LGBT, la CIF déplore que Jean-Pierre Raffarin ne se
soit engagé sur aucun calendrier précis quant au vote de
la loi contre les propos homophobes et sexistes, présentée
mercredi 23 juin en Conseil des ministres, et à l'ouverture du
débat national sur le mariage des couples de même sexe envisagé
sous la forme d'une commission, inspirée de la commission Stasi
sur la laïcité.
La rencontre de jeudi dernier ne saurait faire oublier à la CIF
le dysfonctionnement politique qui a conduit le gouvernement Raffarin
à ne pas tenir ses engagements pris lors des rendez-vous avec l'Inter-LGBT
depuis plus d'un an sur ces revendications.
La CIF exige que cette loi protège aussi
les personnes transsexuelles et transgenres soit par l'amélioration,
de ce texte, soit à l'occasion d'amendements soutenus par la majorité
durant le débat parlementaire à venir.
La CIF se joint à l'Inter-LGBT pour s'inquiéter
du refus manisfeste du gouvernement de provoquer un débat sur la
lutte contre les discriminations au sein de l'Education nationale.
Les thèmes des sexualités, de la lutte contre l'homophobie
et de l'identité de genre sont des sujets de crispations sociologiques
et politiques d'autant plus inacceptables au moment où les données
épidémiologiques prouvent la reprise des contaminations
à VIH chez les gays en l'absence d'une politique de prévention
efficace, notamment auprès des jeunes, qui passe forcément
aussi par l'éducation.
Dans ces conditions, la CIF demande au gouvernement que ses possibles
bonnes intentions soient concrétisées par son engagement
sur un calendrier précis concernant la lutte contre les discriminations
au sein de l'Education nationale, pour l'égalité des droits
et l'amélioration du projet de loi contre l'homophobie et le sexisme.
14 000 autocollants seront distribués
pendant la Marche des Fiertés LGBT de Paris, samedi 26 juin :
Pour symboliser sa mobilisation à travers toute la France
et ce samedi à la Marche des Fiertés LGBT de Paris, la CIF
a et va distribuer plus de 24 000 autcollants en proposant aux marcheurs
de les arborer fièrement pour dire au gouvernement que nous ne
voulons plus de promesses, mais des actes !
Ce samedi 26 juin, dans les rues de Paris, ce sont plus de 14 000 autocollants
qui seront distribués avec le mot d'ordre national des marches
2004 : "CONTRE L'HOMOPHOBIE, LA LESBOPHOBIE, LA BIPHOBIE, LA TRANSPHOBIE
: ASSEZ DE PROMESSES, DES ACTES !"
La Coordination InterPride France souhaite une belle marche tonitruante
à celles et ceux qui revendiqueront ce samedi !
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Marche
des Fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans le 26 juin : "Assez
dhypocrisie, légalité maintenant !"
25.6.2004 : communiqué > association Inter LGBT
http://www.inter-lgbt.org/article.php3?id_article=280
lInter-LGBT a été reçue le 24 par le Premier
ministre, qui, à lissue de fermes négociations, a
formulé de nouveaux engagements aux associations, en matière
de lutte contre les discriminations, de mise en débat des questions
de conjugalité et de parentalité et dune prise en
compte des problématiques trans, sans toutefois définir
une méthode ni un agenda.
Par aileurs, malgré une mobilisation exemplaire du monde éducatif
à ses côtés, et des chiffres alarmants sur la contamination
des jeunes par le VIH, lInter-LGBT dénonce limpossibilité
douvrir un dialogue avec le ministre de lÉducation
nationale.
LInter-LGBT appelle donc à une mobilisation exemplaire
de toutes et tous, à la Marche des fiertés lesbiennes, gaies,
bi et trans le 26 juin prochain : "Assez dhypocrisie, légalité
maintenant".
Ce jeudi 24 juin, le Premier ministre recevait
des associations LGBT, au premier rang desquelles une délégation
de lInter-LGBT.
Lentretien a porté sur lensemble des grands dossiers
du moment
Lutte contre les discriminations :
-- le Premier ministre confirme sa volonté de faire
adopter le projet de loi sur les propos discriminatoires avant fin juillet,
et de soutenir certaines améliorations : ouverture des possibilités
dexercer le droit de réponse aux associations quand des propos
homophobes ou lesbophobes nécessitent une réaction, et prise
en compte de lobjectif délargir la protection prévue
aux personnes transsexuelles et transgenres, victimes de discriminations
liées à lidentité de genre ; le Premier ministre
est resté plus évasif sur les possibilité délargir
le dispositif à lensemble des propos sexistes ou tenus à
raison de létat de santé ;
-- au moment où les associations mettent laccent sur la prévention
des discriminations et léducation aux sexualités et
à la diversité des identités, le Premier ministre
se refuse à donner des instructions au ministre de lÉducation
nationale afin douvrir le dialogue avec les acteurs du monde éducatif
que lInter-LGBT a su mobiliser autour dune plateforme commune
; cette fin de non-recevoir est dautant plus inquiétante
que la reprise des contaminations par le VIH chez les jeunes prend des
proportions alarmantes, sans remobilisation des pouvoirs publics.
Conjugalité et parentalité :
-- après négociations, le Premier ministre sest
déclaré favorable à la mise en place, avec laccord
du président de la République, dune mission de débat
public, qui pourrait sinspirer de la mission Stasi sur la laïcité
; le flou reste de mise concernant la composition et lagenda de
cette mission de débat public, et le débouché législatif
qui lui sera donné ;
-- le Premier ministre a redéfini les priorités du groupe
de travail mis en place au ministère de la Justice : il sagit
daméliorer le pacs dans le sens de "plus de justice
sociale", de "plus dégalité", et aussi
"dune prise en compte de la dimension affective et émotionnelle
du pacs" quant au lieu de signature. Il a écarté lidée
de donner satisfaction à certains "corporatismes" du
monde judiciaire, qui souhaitent un durcissement et une judiciarisation
des conditions dentrée et de sortie du pacs.
Procédures de changement détat
civil et protocoles médicaux pour les personnes trans
Le Premier ministre sest engagé à mobiliser le ministre
de la Santé pour mettre en place un groupe de travail interministériel,
dans un objectif de "respect des personnes" et "déthique
professionnelle". Il lui a été rappelé que ce
même engagement avait été pris un an plus tôt,
sans concrétisation, et quil y a avait urgence à se
mobiliser enfin.
Ce deuxième entretien a été loccasion de nouvelles
annonces dont certaines ne sont que la répétition dengagements
déjà pris devant nos associations, mais sans effets réels.
Aucun agenda, aucune échéance nont
été cités, ce qui constitue, avec la fin de non recevoir
sur lÉducation nationale, le point noir de cet entretien.
Les associations membres de lInter-LGBT ne jugeront que sur les
actes et la mise en oeuvre effective de ces engagements, elles se mobiliseront
avec détermination pour obtenir cette concrétisation.
La Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans sera un temps
de fort de cette détermination, voire dune colère
qui, en labsence de résultats concrets et vérifiables,
nest pas retombée. Les prochaines semaines diront si le dialogue
avec ce gouvernement peut redevenir confiant et constructif, ou bien si
le rapport de force aujourdhui engagé devra se transformer
en véritable confrontation.
Seule une mobilisation exemplaire samedi 26 juin peut donner des résultats.
Plus que jamais, il faut venir à la Marche des fiertés lesbiennes,
gaies, bi et trans, pour faire reculer les discriminations et progresser
légalité des droits.
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LInter-LGBT
sera reçue par le Premier ministre le 24 juin 2004 - Des actes
!
15.6.2004 : communiqué > association Inter LGBT
http://www.inter-lgbt.org/article.php3?id_article=276
LInterassociative lesbienne, gaie, bi et trans sera reçue
le 24 juin par le premier Ministre, soit lavant-veille de
la Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans. Celle-ci
aura pour nouveau mot dordre « Assez dhypocrisie, légalité
maintenant ! »
LInter-LGBT développera les différents dossiers
qui ont aujourdhui fait lobjet dengagements sans calendriers,
ou qui ont le plus souvent reçu des réponses incomplètes
ou biaisées, en contradiction avec les réalités constatées
:
lutte contre les discriminations (réforme du droit et éducation),
amélioration du pacs, ouverture du mariage aux couples de même
sexe, reconnaissance des parentalités, lutte contre le sida, protection
des minorités sexuelles dans le monde.
Deux ans après avoir engagé un dialogue quelle
a voulu constructif avec le gouvernement, un an après avoir été
reçue une première fois par le premier Ministre, lInter-LGBT
attend cette fois-ci des résultats précis, tant en termes
de contenus que déchéances.
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24.6.2004
: La justice s'acharne sur l'élu homo de l'Oise :
Le parquet de Paris fait appel de la condamnation du conseiller général.
> Blandine GROSJEAN : Libération http://www.liberation.fr/page.php?Article=218022
La décision est tombée le jour où le garde
des Sceaux présentait son projet de loi contre l'homophobie
en Conseil des ministres :
dans l'affaire dite «de la pipe», selon l'appellation
entrée en vigueur sur place, qui secoue le conseil général
de l'Oise (Libération du 19 juin), le parquet général
de Paris a décidé de faire appel, une décision qui
soulève deux hypothèses :
- soit un durcissement de la politique pénale à l'égard
des hommes qui proposent des fellations à d'autres hommes ;
- soit la volonté politique de rendre le département de
l'Oise à son ancien propriétaire, l'UMP Jean-François
Mancel. C'est cette seconde éventualité que retient la majorité
de gauche du conseil général.
Car le choix du parquet peut surprendre au regard
de la nature des faits incriminés et de la sévérité
de la condamnation en première instance. Explications.
Garde à vue. Le 6 mai dernier, un conseiller général
de l'Oise avait été condamné à 1 000 euros
d'amende pour «agression sexuelle». Il avait proposé
une fellation à un SDF en lui effleurant la braguette.
L'ampleur de la réaction policière garde à
vue de 33 heures, perquisition à son domicile n'a d'égale
que la campagne politique qui s'est déclenchée dans l'Oise.
Thierry Maugez est celui qui a fait basculer le département
à gauche. C'est son canton, celui de Songeons, théoriquement
imperdable pour la droite, qui a fait chuter Jean-François Mancel
le 28 mars. A 21 conseillers de gauche contre 20 de droite, un troisième
tour des cantonales peut se profiler si la droite parvient à pousser
à la démission le conseiller général, récemment
encarté au PRG.
Une vingtaine de maires de son canton ont donc écrit une lettre
au préfet pour lui expliquer qu'ils ne voulaient plus travailler
avec un «menteur» et un «agresseur».
Durement éprouvé par ce coming
out judiciaire, Thierry Maugez a finalement reçu le soutien du
président socialiste du conseil général et de sa
majorité.
Et les maires signataires ont fait l'objet de pressions sans ambiguïté
du style : «Vous retirez votre signature ou on vous retire les
subventions.»
Campagne. Pour l'entourage du président PS Yves Rome, il ne fait
aucun doute que cette campagne est orchestrée par l'UMP. L'appel
du procureur général Jean-Louis Nadal confirme leurs certitudes.
Le défenseur de Thierry Maugez, Francis
Terquem, se place aussi sur le terrain politique :
«Le parquet général, sous les ordres de la chancellerie,
fait appel d'une condamnation qui était pourtant supérieure
aux réquisitions du procureur. C'est rarissime. Le parquet avait
juste demandé une obligation de soins, il a écopé
d'une amende. Ni la victime, absente lors du procès, ni le parquet
n'ont fait appel. Jean-Louis Nadal cherche à obtenir l'inéligibilité
de mon client.»
Au palais de justice de Paris, on relève que le procureur général
rêve d'une promotion à la Cour de cassation et qu'il
a pour cela besoin du soutien de la chancellerie. Cette dernière
nie toute intervention.
Les explications du parquet général sont carrées
: «Le parquet avait requis une obligation de soins, c'est ce
qu'on fait normalement en cas d'infraction sexuelle, on met en avant la
nécessité d'un suivi médical, ce que cette personne
a refusé.» La peine de 1 000 euros est donc considérée
comme «inopportune» par le parquet général.
L'appel qui fragilise encore plus Thierry Maugez est, selon
le chef de file des socialistes dans l'Oise, le sénateur André
Vantomne, une nouvelle preuve de l'«utilisation partisane de
la justice par le gouvernement».
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24.6.2004
: colloque sur les questions LGBT > À gauche, en Europe
«La lutte contre les discriminations au quotidien liées, à
lorientation sexuelle et lidentité de genre»
«Vers une citoyenneté égale pour les personnes LGBT:
mariage et parentalités».
http://tetu.com/infos/lire/6999 |
24.6.2004
: Gauche : colloque sur les questions LGBT > À gauche, en Europe
> e-llico 22.6.2004 : http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=3107
Dans le cadre de ses travaux sur les questions LGBT, l'association "A
gauche, en Europe", co-fondée par Dominique Strauss-Kahn
et Michel Rocard, organise un colloque ouvert au publicle 24 juin
2004 à l'espace des Blancs-Manteaux (48 rue Vieille du Temple, 75004
Paris), de18h30 à 22h.
Ce colloque est le fruit d'une réflexion engagée dans
le cadre d'un groupe de travail présidé par Christophe Girard,
adjoint au maire de Paris pour la culture. Les conclusions du groupe donneront
lieu à la publication d'une note.
Ces conclusions seront présentées et débattues lors
du colloque, qui rassemblera des personnalités politiques, des représentants
associatifs et des experts - sociologues, historiens, écrivains
autour de deux tables rondes.
La première reviendra sur la lutte contre
les discriminations liées à l'orientation et à l'identité
sexuelles, et ce à plusieurs niveaux :
celui de l'injure et de l'homophobie en général, celui des
discriminations au travail et dans l'éducation.
La deuxième table ronde portera sur le mariage
et l'adoption, principaux domaines du droit et des institutions où
l'égalité entre tous les couples et personnes reste à
faire.
A noter aussi la participation de politiques comme Dominique
Strauss-Kahn, Pierre Moscovici, Christophe Girard ou Dominique
Bertinotti.
Les réflexions présentées par ce colloque donneront
lieu à un débat avec la salle. |
Groupe
LGBT > À gauche, en Europe
Le groupe a pour mission de rédiger une note sur les questions
LGBT.
http://www.gauche-en-europe.org/zoom_view.php?12
- Président : Christophe Girard
- Rapporteur : Lionel Choukroun
- Animateurs : Benjamin Griveaux, Gauthier Caron-Thibaut,
Flora Bolter
|
Lettre
de mission > Dominique Strauss-Kahn :
co-fondateur À gauche, en Europe
http://www.gauche-en-europe.org/pdf_lib_agee/mandatlgbt.pdf
Monsieur le Maire, cher Christophe,
La reconnaissance du droit des minorités est un signe fondamental
de la vitalité démocratique dun Etat. Faire des citoyens
membres de ces minorités, des citoyens à part entière
est une obligation pour notre modèle républicain. Bien plus
quune simple réflexion en direction des personnes homosexuelles
et transsexuelles, la question de la place des orientations sexuelles et
de lidentité de genre interroge la République et ses
valeurs. Le rejet de toute forme de discrimination doit être au cur
dun contrat social renouvelé. La sphère politique ne
peut faire léconomie dun tel débat et se doit,
avec courage et responsabilité, de linitier.
Cest la raison pour laquelle jai créé
au sein de mon club de réflexion A gauche, en Europe, un groupe de
travail consacré aux questions LGBT.
Ce groupe, que vous avez accepté de présider, orientera sa
réflexion et ses propositions selon deux axes principaux. Le premier
axe est la lutte contre lhomophobie. Les violences dont ont été
victimes, entres autres, François Chenu, assassiné
à Reims en 2002 et Sébastien Nouchet, brûlé
vif à Noeux-les-Mines en 2004, relancent la question de la protection
des personnes lesbiennes, gays, bi ou trans, notamment face aux discriminations,
aux violences et aux injures.
Sur le modèle de la lutte contre le racisme
ou lantisémitisme, les pouvoirs publics doivent avoir la même
mobilisation et les mêmes moyens pour sanctionner lhomophobie.
Celle-ci doit cesser dêtre une opinion pour devenir un délit.
Un tel fléau doit nécessairement se doubler dinstruments
de prévention. Il me semble indispensable de se pencher sur les moyens
à mettre en uvre, notamment dans linstitution scolaire
et le monde de lentreprise, pour lutter par la pédagogie contre
les idées reçues et un retour à lordre moral.
Le monde associatif doit, dans ce dispositif, trouver sa place et les moyens
qui lui sont nécessaires pour contribuer en la matière à
notre obligation de résultats, particulièrement à légard
des plus fragiles.
Le second axe concerne les droits civils et sociaux.
Votre réflexion couvrira un large domaine,
des nécessaires améliorations à apporter au Pacs, jusquà
létude des droits réservés jusquà
présent aux hétérosexuels (mariage, adoption, procréation
médicalement assistée notamment).
Vos travaux seront guidés par le souci détablir une
égalité réelle entre genres, dans le respect de toutes
les orientations sexuelles. La note finale issue des travaux de votre groupe
sera prête début juin. Elle donnera lieu à lorganisation
dun colloque sur les questions LGBT prévu le 24 juin 2004,
au cours duquel vos réflexions seront présentées et
débattues avec les acteurs politiques et associatifs.
Je vous prie de croire, Monsieur le Maire, à lassurance
de mes sentiments les plus cordiaux.
Dominique Strauss-Kahn co-fondateur dA gauche,
en Europe |
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23.6.2004
: Shot in The Back spécial Gay Pride. Célébrons dans
la fête nos revendications politiques !
Projection du film " www.archiveshomo.info
" de Jean-Christian Régnier
sur le Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles
de l'Académie Gay & Lesbienne
http://www.shotintheback.com/
21h à minuit : Entrée gratuite > Le Twins, 44
rue Vivienne, Paris 2ème, métro Grands Boulevards
http://mapage.noos.fr/shotintheback/appel.html
Nous avons réuni tous nos amis pour une programmation totalement
festive afin de mieux faire évoluer les mentalités dans
la joie.
Les performances tiendront beaucoup de place
ce soir avec Pascal Lièvre, Tsuneko Taniuchi et Teen Machine :
Teen Machine présente : No Place I Call Home chapitre 001 "Je
ne veux pas grandir", performance musicale et visuelle SexyTrrrashPunk
avec France de Griessen, Michaël Gadrat et Paul Toupet, personnages
mi-enfantins, mi-animaux. Pascal Lièvre remakera une photo des
supplices en Irak. La grande Tsuneko Taniuchi bouleversera une fois de
plus les préjugés sur les femmes en interprétant
une Marianne manga et techno.
Pierre-Yves Clouin nous surprendra encore en
animant les dessins de Tom of Finland.
Ses mythiques surhommes prennent vie et se mettent à danser devant
nous (with permision of The Tom of Finland Foundation). -une exclusivité
Shot in The Back-
Une autre découverte du festival PinkScreens, François Marache
viendra spécialement de Bruxelles pour nous présenter son
court-métrage Bas-Nana-Split. En 3 minutes, il nous fait pénétrer
dans un univers qui mêle délicieusement culture underground
avec une pointe de surréalisme à la belge. Un rébus
subversif à consommer sur place, miam !
Un film " www.archiveshomo.info "
(reportage du journaliste Jean-Christian Régnier)
sur le Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles
de l'Académie Gay & Lesbienne
[ voir en-dessous : Note 1
]
et un autre du Groupe Activiste Trans feront
le point sur des revendications politiques et sociales d'actualité.
Benjamin Fournier nous fera mourir de rire avec ses clips remakes des
chansons et séries les plus camps des trente dernières années.
Nous découvrirons la toute première
collaboration tout juste terminée de Jean-Gabriel Périot
et Tom de Pekin :
où les queers viennent danser dans les manifestations historiques.
Programmation : Florence Fradelizi, Tom de Pekin, Philippe
Donadini
Proposez vos créations à Shot in the Back : shotintheback@noos.fr
[ Note 1 ] :
Conservatoire des Archives et des Mémoires
Homosexuelles :
Ce centre d'archives LGBTQ est fondé (et géré)
par l'Académie Gay et Lesbienne pour permettre la conservation
des documents déjà sauvegardés par cette association
et le recueil d'autres archives.
Une collection d'archives d'environ 20 000 documents, collectés
et achetés jour après jour depuis 1975
( par des collectionneurs qui se sont regroupés le 1er mars
2001 en association sans but lucratif, afin de pérenniser leurs
oeuvres ) :
- quelques 700 titres ( des milliers d'exemplaires ) de magazines,
fanzines, bulletins associatifs...
- plusieurs centaines de livres thématiques : romans, essais, thèses...
- une centaine de catalogues, guides, plans, calendriers...
- plusieurs milliers de flyers, de tracts, d'affiches...
- des dossiers divers, notamment 15 ans de coupures de presse sur l'homosexualité
( des droits LGBT à la culture, de la sexualité à
la santé, sida, etc. )
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23.6.2004
: "Shot in the Back," Gay Pride edition, Paris
upcoming screenings > http://www.c-x-p.net/
at the Shot in the Back " queer contemporary art
café " on Wednesday, June 23,
in a pre-Gay Pride program curated by Florence Fradelizi, Tom
de Pekin, and Philippe Donadini.
- Pierre Yves Clouin will preview his new experimental animation
" Reworked " using images by Tom of Finland
- The evening will feature a queer short by François Marache,
- a film on the Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles
de l'Académie Gay & Lesbienne
- and one by the Groupe Activiste Trans ( GAT ) along
- with performances by Pascal Lièvre, Tsuneko Taniuchi
and Teen Machine.
at Le Twins : 44 rue Vivienne, 75002 Paris. The program begins
at 9 pm.
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Projet
de loi contre le sexisme et lhomophobie : le sexisme est le grand
oublié
23.6.2004 : communiqué > association Inter LGBT
http://www.inter-lgbt.org/article.php3?id_article=278
Le gouvernement a présenté récemment un «
projet de loi relatif à la lutte contre les propos discriminatoires
à caractère sexiste ou homophobe ».
Ce projet, qui prend enfin en compte une exigence forte portée
par les mouvements féministes et des mouvements LGBT (lesbiens,
gais, bi et trans) depuis de nombreuses années, de voir punis à
égalité tous les propos discriminatoire, ne peut quêtre
accueilli favorablement.
Cependant, à la lecture du texte, on saperçoit très
vite quil ne tient pas toutes ses promesses. En effet, pour ce qui
touche aux discriminations sexistes, seules les provocations à
la discrimination, à la haine ou à la violence seront pénalisées.
La diffamation comme linjure ne seront quant à elles punies
que si elles se réfèrent à lorientation sexuelle.
Pour ce qui la concerne, la transphobie nest même pas évoquée.
Une telle hiérarchie entre sexisme et homophobie aurait pour effet
de diviser des mouvements qui, depuis très longtemps, combattent
ensemble des discriminations qui ont une origine commune, lassignation
de rôles sociaux aux genres masculins et féminins, assignation
destinée à conforter une organisation patriarcale oppressive
de la société.
Aucun de ces mouvements ne peut accepter que les discriminations qui les
frappent puissent être instrumentalisées les unes contre
les autres et cest ensemble quils demandent que le projet
de loi prenne pleinement en compte le sexisme, ainsi que les discriminations
transphobes. Cest ensemble quils uvreront en ce sens.
Signataires : Association des Parents et futurs parents Gais
et Lesbiens, Autre Cercle, Couleurs Gaies, FERC-CGT, FIDL, FSU, Interassociative
Lesbienne, Gaie, Bi et Trans, Mix-cité, PASTT, Randos Ile de France,
SGEN-CFDT, UNEF, UNSA Education
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23.6.2004
: colloque sur "l'homophobie, une priorité de l'UMP"
15.6.2004 : communiqué > association Gay Lib
http://www.gay-lib.org/
19H30 au siège de l'UMP, salle du RDC, 55 rue de la Boétie,
75008 Paris (Métro Miromesnil ou Saint Philippe du Roule)
L'UMP et GayLib organisent une conférence de présentation
du projet de loi sur lhomophobie
Ce colloque rassemblera de nombreux invités et devrait être
animé par François Baroin, Secrétaire général
délégué de l'UMP
En présence de :
- M. Yves CENSI, Député de l'Aveyron, porte parole
de l'UMP pour les questions sociales
- Mme Jeanette BOUGRAB, Porte parole de l'UMP pour les questions
régaliennes
- M. Jean-Luc ROMERO, secrétaire national de l'UMP
- M. Maxime FOERSTER, Auteur de « La différence
des sexes à lépreuve de la République »
(Ed. Lharmattan)
Pot de clôture
Merci de nous confirmer votre présence.
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23.6.2004
: Procès Têtu contre Marie-Hélène Bourcier
: Têtu sentête
: communiqué de presse n° 9 > collectif ArchiQueer
http://www.archiq.fr.vu/
audience devant la 17ème chambre Presse civile du Tribunal
de Grande Instance de Paris
4 Boulevard du palais 75001 Paris > métro cité ou St
Michel
A la veille de la marche des fiertés, Têtu,
le magazine gay et soit disant lesbien na pas retiré sa plainte
en diffamation contre la sociologue et activiste gouine Marie-Hélène
Bourcier, membre du groupe Archilesb, professeur à luniversité
de Lille III.
Laudience aura donc lieu le 23 juin à 16 heures, au Tribunal
de Grande Instance de Paris.
Un comité de soutien de Marie-Hélène
Bourcier est en cours de constitution.
La Coordination Lesbienne de France appporte son soutien à
Marie-Hélène Bourcier.
Suite à une interview donnée par Marie-Hélène
Bourcier au magazine LGBT suisse 360°, qui avait également
rencontré les groupes Archilesb ! Vigitrans et Loppataq,
- Madame Judith Silberfeld, rédactrice en chef adjointe,
- Monsieur Thomas Doustaly, le directeur de la rédaction,
- et Monsieur Olivier Segot, le directeur de la publication
ont attaqué la sociologue pour des propos publiés dans le
magazine suisse 360° dans un numéro paru au printemps
2003,
consacré à la polémique qua déclenché
le projet de Centre de Documentation et darchives Homosexuelles
de la ville de Paris ( CADHP ) soutenu
et subventionné par la Mairie de Paris.
Cest dans le cadre dune réflexion sociologique et militante
sur linvisibilisation de la culture et de la politique lesbienne
dans ce projet en particulier et dans la presse communautaire en général
que Marie-Hélène Bourcier a été amenée
à décrire et à analyser les causes de cette invisibilisation.
Pour sa part Marie-Hélène Bourcier
tient à rappeler quelle na jamais répondu par
une procédure à Têtu qui a publié des articles
diffamants et insultants à son égard de manière réccurente
:
croyant plus aux vertus du débat public et de la libre parole quà
la judiciarisation galopante qui bride la liberté dexpression
en France.
Il est regrettable que Têtu, fort de sa position économique,
ait choisi dalimenter un débat judiciaire qui semble bien
dérisoire au regard de la réalité du travail militant
et des vrais enjeux que soulève toujours le projet de Centre
dArchives et de Documentation Homosexuelles de la ville de Paris.
Pour toute information complémentaire et accès aux conclusions
en défense, veuillez contacter Maître Yann Pedler,
avocat au barreau de Paris, qui assure la défense de Marie-Hélène
Bourcier.
A ce titre ce communiqué vaut aussi pour invitation à la
projection du film "www.archiveshomo.info" de Jean Christian
Régnier :
qui sera projeté dans le cadre des soirées "Shot
in the back - Queer Artistic Café"
au Twins, 44 rue Vivienne, 75002 > de 21h à minuit
: le 23 juin prochain.
http://mapage.noos.fr/shotintheback/appel.html
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23.6.2004
: Le collectif du manifeste pour l'égalité des droits invite
Noël Mamère (député-maire de Bègles)
à Lille
: communiqué 14.6.2004 > manifeste pour l'égalité
des droits
http://www.gaykitschcamp.com/sommaire.html
Le collectif du manifeste pour l'égalité des droits
(dont fait partie GayKitschCamp) invite :
- Noël Mamère (député-maire de Bègles),
- Caroline Mécary (avocate),
- et Didier Éribon (philosophe)
à un débat autour du thème : Quelle stratégie
pour l'égalité des droits ?
Aux Célestines, rue des Célestines (Vieux-Lille) : 19-22h
le mercredi 23 juin
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22.6.2004 : Grande soirée de soutien
au combat pour l'égalité des droits et pour la suppression
des discriminations dont sont victimes les lesbiennes, les gays, les bi
et les trans
: communiqué > Jacques Boutault, Maire du 2e arrondissement
de Paris
> du Manifeste pour l'égalité des droits
http://www.mariagehomo.org
à partir de 19 heures 30 Salle Jean Dame : 17, rue L. Bellan
- M° Sentier
en présence de Noël Mamère : Projection de films
et de photos du mariage de Bègles
Les hommes naissent et demeurent libres et
égaux en droits : même les lesbiennes, les gays, les bi,
les trans !
- Pour l'avoir cru, Noël Mamère est suspendu de ses fonctions
de maire.
- Pour l'avoir cru, Stéphane Chapin et Bertrand Charpentier, mariés
le 5 juin à Bègles, sont convoqués devant le tribunal
de Bordeaux, le 29 juin.
Le 5 juin, des gens ont crié : «
Les pédés dans des camps de concentration ».
Jacques Chirac et son gouvernement ont jugé plus urgent de sanctionner
le maire qui luttait pour l'égalité des droits plutôt
que ceux qui appelaient au meurtre !
La sanction infligée à Noël
Mamère est d'une exceptionnelle gravité :
- un autre maire, qui mit en place des politiques de préférence
nationale, n'a jamais été menacé de sanctions administratives
!
- Un second, condamné en première instance pour avoir utilisé
des emplois fictifs financés par la Mairie de Paris, n'a jamais
été suspendu !
- Un troisième, chez qui on faisait voter les morts, n'a jamais
été suspendu !
Le Gouvernement a décidé de déclarer la guerre à
ceux qui luttent pour l' égalité des droits.
Le temps des injures et des discours de haine est revenu : restons
unis contre toutes les discriminations !
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20.6.2004
: Les précaires prennent la rue !
: communiqué > collectif Stop précarité
http://streetprecaire2004.free.fr/bin/CommuniqPressStreetParty.doc
Une street party contre la précarité se tiendra à
Paris le dimanche 20 juin à l'appel de précaires de toutes
professions. Cette manifestation à caractère revendicatif
et festif se terminera au parc de Bercy, où sera organisé
un pique-nique de 20h à 1h du matin.
Rendez-vous à Belleville le 20 juin, à 15h. Départ
à 16h pour le parc de Bercy via le canal Saint-martin, la place
de la Bastille, l'avenue Daumesnil, la rue de Charenton et le boulevard
de Bercy.
Sur le chemin, DJ's [hip-hop, funk, Rn'B, house et techno] ; groupe
de reggae, jazz manouche
et toutes les animations des manifesteurs
et des festibattantes.
Vers 20h, arrivée au parc de Bercy. Pique-nique festif, où
partager un repas, ses savoir-faire et ses expériences ; pour inventer
des formes d'organisation et des moyens d'action. Des stands de collectifs
de précaires seront là pour informer et un atelier vidéo
recueillera des témoignages de précaires.La street-party
des précaires, comment ça se passe ?
La street-party serait ponctuée par un die-in (dont
la signification est une "mort sociale", mais aussi un danger
de mort réel pour les plus précaires et ceux qui cumulent
précarité et SIDA par exemple), pour finir en pique-nique
d'information et discussion dans le Parc de Bercy où des stands
seront mis en place.
Qui on est ? Des précaires qui organisent
une street-party
(y'a entre autre des jeunes chercheurs et des gens de stop précarité,
mais aucune orga n'est officiellement à l'origine de ce projet)
Pourquoi nous voulons organiser une street party ?
- Pour rassembler des précaires et des précarisables.
- Pour briser l'isolement et le silence.
- Pour parler de la précarité, de sa généralisation
organisée, des maux
qu'elle répand.
- Pour trouver ensemble des formes d'auto-organisation.
- Pour résister à la précarité et la combattre.
Ras-le-bol de travailler sous-payé(e),
sous la menace du chômage ! La précarité ne cesse
de gagner du terrain.
Jeune ou vieux, diplômé ou pas, homme ou femme, nous sommes
de plus en plus nombreux(ses) à vivre la précarité
au quotidien : Stages
à répétition, allocations chômage recalculées,
contrats d'intérim, jobs en free lance, tyrannie de la restauration
rapide, vacations dans la fonction publique, RMI, RMA... Le travail précaire
c'est le court terme à perpétuité !
L'isolement dans le travail est l'arme de la précarité qui
nous affaiblit face à des décideurs dépourvus de
légitimité (managers, patrons, actionnaires, technocrates,
consultants...).
De telles conditions de travail génèrent et se nourrissent
de l'individualisme et nous divisent.
La précarité est une forme d'esclavagisme
moderne qui n'épargne personne !
Reprenons collectivement l'initiative pour inventer nos formes d'organisation
et nos moyens d'action.
On nous met à la rue
Occupons-la ! Ils nous paient au
lance-pierres
organisons la fronde !
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