Plateforme Egalité des droits = égalité des choix du Collectif pour l'égalité des droits

lire le texte : http://egalitedesdroits.free.fr/plateforme.htm
voir les signatures :
http://www.france.qrd.org/actions/signatures.php3?id_article=818
signer la plateforme : http://www.france.qrd.org/actions/article.php3?id_article=818

Conseils pratiques du Pôle juridique pour le mariage des couples gay et lesbiens

Attitude à adopter par les candidats au mariage face aux officiers d’état civil et à la mairie : http://tetu.com/infos/mariage
Manifeste Pour l'égalité des droits de Daniel Borrillo et Didier Eribon
 
Aidez-nous à collecter des articles & communiqués de presse pour les archives LGBTQ
2004 : luttes GLBTQ pour l'égalité des droits & contre

l'homophobie, la lesbophobie, la transphobie, le sexisme
janvier
février
mars
avril
mai
juin
juillet
10 au 19

19.3.2004 > 23h50 : télévision France 2
J’ai deux mamans - Un film de Christine FRANçOIS - durée : 55 minutes - AGAT FILMS & CIE

http://www.france.qrd.org/assocs/apgl/index.html
voir dossier de presse : http://www.france.qrd.org/assocs/apgl/documents/jai2mamans.pdf
Marie-Laure PICARD et Carla BONI s’aiment depuis 25 ans. Leurs trois filles ont été conçues par insémination.
La loi protège les liens de Marie-Laure aux fillettes parce qu’elle est leur mère biologique. En revanche, pour être reconnue comme le deuxième parent des fillettes, Carla a du engager une procédure d’adoption simple de Giulietta, Luana, Zelina.
Le film visite le dossier de témoignages qui a été transmis au Juge. Les témoins (en majorité hétérosexuels et ayant des enfants) s’interrogent sur la parentalité, biologique ou pas, sur les conséquences de l’absence d’un père, sur la différence des sexes, sur l’évolution de la famille… Leurs paroles croisées construisent la place de Carla.
Pourquoi pas une famille à deux mamans ?
 
18.3.2004 : communiqué > association Inter LGBT
Cinquième édition de la quinzaine de cinéma lesbien, gay, bi et trans - Censure homophobe de la mairie de Bordeaux

http://www.inter-lgbt.org/article.php3?id_article=252
Pour sa cinquième édition, la quinzaine de cinéma lesbien, gay, bi et trans organisée par la LGP Bordeaux, est soumise à la censure de la Mairie de Bordeaux.
Un partenariat entre la LGP Bordeaux et la Bibliothèque municipale, déjà engagé en 2003, permettait de proposer au public la projection de 18 films sur trois sites ainsi que la participation à deux débats, l’un sur l’homoparentalité et l’autre sur le coming out.
Au prétexte de la sécurité du public, la Mairie de Bordeaux a décidé cette année que les projections ne pourront avoir lieu dans deux des trois bibliothèques prévues (alors que c’était possible auparavant), entraînant l’annulation d’une partie du programme.
Dans le même temps, la Mairie décidait de supprimer toute communication sur la quinzaine de cinéma LGBT sur son site internet, et, dernier coup de pied de l’âne, annulait purement et simplement le débat sur l’homoparentalité, "question difficile [faisant] l’objet d’un débat de nature politique", au prétexte d’un impératif de "neutralité, qui plus est en période électorale".
L’Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans dénonce ces décisions. Le maire de Bordeaux signe là en effet un sévère démenti aux engagements pris par certaines têtes de liste de la majorité qui, dans le cadre des élections régionales, se sont engagées à soutenir les événements culturels proposés par les associations LGBT.
En juin dernier, Alain Juppé, président de l’UMP, écrivait pourtant à l’Inter-LGBT pour exprimer ses "regrets" de ne pouvoir participer à la Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans, et tout "l’intérêt [qu’il] porte à la lutte contre toutes formes de discrimination."
L’Inter-LGBT demande à Alain Juppé d’honorer ses engagements de maire comme de président de l’UMP vis-à-vis de la LGP Bordeaux comme de l’Inter-LGBT.
 

17.3.2004 : manifeste Pour l'Egalité des droits > Daniel Borrillo et Didier Eribon
voir les signatures : http://www.petitiononline.com/mod_perl/signed.cgi?egalite
signer le manifeste :
http://www.petitiononline.com/egalite/petition-sign.html?

Manifeste Pour l'Egalité des droits > Daniel Borrillo et Didier Eribon
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-356939,0.html
(17.3.2004)

Au Parlement, aux juges et aux maires français,
« L’agression dont a été victime Sébastien Nouchet, brûlé vif parce que homosexuel, a soulevé une vague d’émotion et d’indignation.
Elle a fait prendre conscience de quelle haine les gays, les lesbiennes, les transsexuel-les pouvaient faire l’objet en France comme ailleurs. Il semble qu’un large consensus se dessine aujourd’hui pour organiser la lutte contre l’homophobie (il conviendrait cependant de ne pas oublier la lutte contre la transphobie).

Mais nombre de ceux qui se déclarent prêts à soutenir des projets législatifs visant à pénaliser les injures homophobes ou les incitations à la haine et à la discrimination sont les mêmes qui hier s’opposaient aux avancées de l’égalité des droits et notamment au Pacs.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Donner une définition restrictive de l’homophobie, en ne dénonçant que la haine à l’encontre des homosexuels, et non pas toute politique discriminatoire à leur égard, reviendrait à permettre à nombre d’homophobes de faire part de leur compassion et de s’auto-décerner des brevets de tolérance et de progressisme tout en refusant, comme auparavant, toute avancée vers l’égalité des droits. Il nous semble en effet homophobe et discriminatoire de refuser l’accès des gays et des lesbiennes au droit au mariage et à l’adoption, de refuser l’accès des lesbiennes ou des femmes célibataires à la procréation médicalement assistée. Nous nous sommes réjouis de l’instauration du Pacs et nous sommes très attachés à ce cadre juridique, souple et commode. Mais il n’est qu’un élément dans la reconnaissance des couples de même sexe, qui doivent pouvoir bénéficier, s’ils le désirent, des mêmes droits que les couples hétérosexuels.
Le maire de San Francisco l’a récemment rappelé, par un geste spectaculaire : la constitution de l’Etat de Californie comme la constitution américaine interdisent la discrimination et garantissent l’égalité des citoyens. Au cours des dernières années, les Cours suprêmes de l’Ontario, de la Colombie britannique, au Canada, et du Massachusetts aux Etats-Unis, ont également statué que l’interdiction du mariage homosexuel violait le principe constitutionnel d’égalité des droits. Les parlements de Belgique ou des Pays-Bas ont instauré le droit au mariage pour les couples de même sexe.
La constitution française pose elle aussi le principe fondamental de l’égalité de tous devant la loi.
Ce principe n’est pas appliqué puisque des droits fondamentaux comme le droit de se marier sont refusés aux gays et aux lesbiennes.
- Nous demandons donc aux juges français de suivre l’exemple de l’Ontario, de la Colombie britannique et du Massachusetts.
- Nous demandons aux parlementaires de suivre l’exemple des Pays-Bas, de la Belgique .
- Nous demandons aux maires des communes de France de suivre l’exemple donné par le maire de San Francisco et de célébrer des unions entre personnes du même sexe. »

 
17.3.2004 : communiqué > Union nationale des associations familiales (UNAF)
Conférence de la famille : l’adolescence
http://www.unaf.fr/article.php3?id_article=675
A l’occasion de la remise au Ministre délégué à la Famille, Christian Jacob, des rapports relatifs à l’adolescence élaborés par les trois groupes de travail, l’Union nationale des associations familiales tient à exprimer sa satisfaction sur la démarche partenariale qui a prévalu à cette réflexion.
Avant de faire part du positionnement officiel de l’Institution sur les propositions formulées dans ces rapports, l’UNAF a d’ores et déjà dégagé un certain nombre d’orientations.
En premier lieu, l’adolescence est avant tout un processus de construction et non un âge figé de la vie dans lequel le risque ne saurait être absent.
L’injonction ou le besoin d’autonomie ne saurait servir de bases uniques aux politiques à destination des adolescents parce que, par nature, c’est la confrontation aux réalités et cadres existants qui leur permet de s’affirmer, ou à tout le moins, de se construire.
L’expérience de la liberté impose de travailler sur ces cadres car elle n’est pas offerte clef en main mais se construit progressivement.
Une réflexion sur les tiers référents (Institutions, familles, adultes...) est alors d’autant plus nécessaire que les adultes ont tendance à déserter l’espace public des adolescents.
Cette recherche d’autonomie doit être présentée, et autant que faire se peut, vécue dans une problématique de l’échange droit/devoir, liberté/responsabilité.
L’autonomie financière, quant à elle, doit aussi être pensée dans ce sens et les politiques de prestations doivent soutenir cette logique et non la contrarier.
L’UNAF sera également tout particulièrement attentive à la prise en compte de l’existant, en le confortant lorsqu’il fonctionne, avant toute création de dispositifs supplémentaires.
Par ailleurs, quel que soit le sujet abordé (stage, emploi, loisirs...), il est nécessaire d’agir sur la création et la structuration de l’offre existante et non pas seulement sur la solvabilité de la demande.
Enfin, dès lors que le quotidien des adolescents se déroule au sein du collège et du lycée, pour l’UNAF, il convient de lier cette réflexion à celle engagée dans le cadre du grand débat sur l’avenir de l’école.
Conférence de la famille 2004 : bilan des propositions et premières remarques de l’UNAF
[ PDF - 139.4 ko ] http://www.unaf.fr/IMG/pdf/confam2004_bilan_et_remarques.pdf
 
13.3.2004 : Assemblée Générale > Collectif pour l'égalité des droits
http://egalitedesdroits.free.fr/
17h. à 20h. : maison des associations de la Mairie de Paris 3ème > 2 bis rue Elzevir (métro )

RéuniEs 2bis rue Elzévir, les associations et personnes étaient une cinquantaine pour cette assemblée générale commencée à 17 heures et achevée à 20 heures.

Compte rendu de la réunion :
http://egalitedesdroits.free.fr/cr/040313.htm
Quatre points étaient à l'ordre du jour :
· la plate-forme de revendications
· les actions publiques
· le questionnaire pour les listes de candidatEs aux élections européennes
· la question des demandes de mariage par des couples gays et lesbiens.
LA PLATE FORME DE REVENDICATIONS :
Elle a été longuement débattue :
La question du périmètre de ce manifeste, entre revendications les plus " larges " possibles ou plus " limitées " pour des questions d'efficacité, (et centrées dans cette hypothèse sur la thématique " égalité des droits ") a été souvent mise en avant et discutée.
Les points évoqués par les participants (j'espère qu'il n'en manque pas trop…) :
· Les questions relatives au droit d'asile et à l'application par l'OFPRA de la convention de Genève
· La mention du sexisme au début du manifeste et la question de la place du sexisme au sein de la plate-forme de revendications
· La déclassification du transsexualisme de la nosographie psychiatrique
· La suppression de la mention du sexe sur les documents d'état civil, les problèmes liés aux mentions marginales de changement de l'état civil
· Homoparentalité versus droit au mariage (choix de revendication ?), le droit au mariage versus l'abolition du mariage
· La suppression de l'assignation dans une catégorie de sexe à la naissance
· Les questions relatives à la PMA
Une synthèse des différentes propositions et modifications à intégrer dans la plate-forme sera réalisée par un groupe de rédaction (Caroline Tom Xavier), avec comme date limite pour l'envoi sur la mailing list : lundi soir.
LOBBYING - DIFFUSION -PREMIERS SIGNATAIRES :
Dès la " finalisation " de la plate-forme, un travail de lobbying auprès des associations, partis politiques et syndicats sera rapidement mis en place.
Contact sera pris par mail, mais aussi par téléphone.
L'existence du collectif créé à l'occasion de la mission " Stasi " (haute autorité contre les discriminations) permettrait de lister une centaine d'associations.
Il est retenu le principe de trois catégories de signataires :
· Les associations, partis politiques et syndicats
· Les " personnalités "
· Les " individuels ", dont la signature pourrait être recueillie via un site internet ou une adresse email à créer (rapidement).
La question de la " légitimité " du collectif " égalité des droits " en l'absence de structure associative a été évoquée.
Les membres présents l'AG se sont répartis les différentes associations, partis et syndicats à contacter au titre de la liste " premiers signataires ".
Les collectifs régionaux qui se sont créés depuis le début de la mobilisation contre l'homophobie seront contactés dans un second temps.
Les contacts en vue d'obtenir les signatures se feront entre mercredi 17 et lundi 22 mars.
ACTIONS PUBLIQUES A MENER :
Beaucoup d'idées ont été exprimées durant la réunion, avec à chaque fois des discussions entre la faisabilité, l'aspect " provocateur " ou non des actions à mener pour diffuser et faire connaître le contenu de la plate-forme " égalité des droits ".
Parmi les nombreuses propositions :
· Une conférence de presse, la publication dans les quotidiens nationaux
· Débaptiser et rebaptiser des noms de rues
· Des " flash mobs " à thématique LGBT
· Déconcentrer et diffuser le principe des " zap phone/fax "
· Des actions contre l'OFPRA et l'administration pénitentiaire
· L'occupation du CIRCOS par des lesbiennes
· Des opérations escargots lors de cérémonies de mariage gays et lesbiens
· Appropriation de la marche des fiertés et de celle du 1er mai
· Un " kiss in " géant sur un pont
· Le déploiement d'un panneau géant devant l'assemblée nationale, ou sur plusieurs ponts
· La projection de revendications sous forme lumineuse sur des façades d'immeuble
L'inscription dans une démarche de mobilisation nationale des revendications de la plate-forme, les réalités de mobilisation et de diffusion (tracts ?), la symbolique des actions, ont été également discutées.
Un groupe de travail de quatre personnes (Catherine, Grégory, Eric et Antonin) se charge de réfléchir à une mise en forme des idées recueillies, puisqu'il a été constaté par l'assemblée générale que les propositions ne créaient pas un consensus.
Compte tenu de l'heure tardive, le questionnaire réalisé par le groupe de travail sur le questionnaire aux candidatEs aux élections européennes n'a pas pu être discuté par l'assemblée générale : il sera par conséquent diffusé sur la mailing list pour en recueillir les avis.
La question des demandes de mariages déposées par des couples gays et lesbiens sera discutée lors de la prochaine assemblée générale.
La prochaine réunion est prévue dans deux semaines, samedi 27 mars 2004 : même heure, même endroit, la salle pouvant être différente.

12.3.2004 : Sébastien Nouchet : nouvelles mobilisations > e-llico
http://www.e-llico.com/content.php?section=actu&id=2633
Les initiatives de soutien à Sébastien Nouchet se poursuivent.
- Plusieurs associations (Académie Gay et Lesbienne, Act Up-Paris, GAT-Groupe action trans, les Panthères roses) ont constitué un collectif pour l’égalité des droits pour défendre une plateforme de revendications, intitulée "L’homophobie, la lesbophobie et la transphobie tuent : Égalité des droits".
Elles se réunissent samedi 13 mars à 16h30 : 2bis, rue Elzevir, 75003 Paris.
- A Rouen, le Collectif "Comme ça !" invite les gays, lesbiennes, bisexuel-le-s, transexuel-le-s ainsi que les syndicats, les élus et toutes les personnes solidaires de nos revendications à se rassembler devant la Cathédrale le samedi 20 mars 2004 à 15h00.
 
 

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