Communiqués et lettres ouvertes de Marie-Jo Bonnet
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Compte-rendu de ma rencontre avec Mme Mouna Benjelloun, Conseillère au Cabinet de Mme Anne Hidalgo, Première Adjointe au Maire de Paris. J’ai été reçue par Mouna Benjelloun vendredi 21 février dernier pour réfléchir aux moyens de régler équitablement les problèmes posés par la discrimination des lesbiennes dans le projet de préfiguration du Centre d’Archives et de Documentation Homosexuelle à Paris (CADHP) initié par MM. Jean Le Bitoux et Christopher Miles avec le soutien financier de la Mairie de Paris. Madame Benjelloun s’est d’abord excusée de ne pas m’avoir contacté plus tôt. Elle vient de prendre ses fonctions au cabinet d’Anne Hidalgo et a du prendre connaissance de nombreux dossiers en même temps. Elle m’a ensuite informé que le dossier avait été confié à Mme Hidalgo et qu’elle me recevait pour que je lui fasse des propositions. Je l’ai remerciée et lui ai d’abord rappelé que dans mes précédentes lettres (cf. Lettre à Madame Anne Hidalgo du 2 décembre 2002 et Lettre ouverte à Bertrand Delanoë du 22 janvier 2003) je pensais que la question de la discrimination des lesbiennes dans le projet du futur CADHP ne pouvait être réglée isolément de l’ensemble d’une politique veillant à assurer une meilleure égalité entre les sexes à tous les niveaux de la vie culturelle, politique et économique. Selon moi il existe deux problèmes : 1 - La discrimination
des lesbiennes à l’intérieur du projet lui-même qui semble conçu dans
une perspective gay exclusive. 2 - Le deuxième
problème concerne les pratiques hégémoniques du CADHP. - Les Archives,
Recherches, Cultures Lesbiennes (ARCL), fondées en 1983 par Claudie Lesselier. En ce qui concerne la non mixité, j’ai fait remarquer qu’elle s’inscrivait tout naturellement dans la démarche d’autonomie des femmes qui a été impulsée par le Mouvement de Libération des Femmes dans les années 1970. Il n’y a pas lieu de s’en offusquer. C’est au contraire une démarche positive qui s’inscrit dans l’héritage masculin des conquêtes pour la démocratie. La femme sujet, c’est celle qui se définit par rapport à elle-même, et non par rapport à la mixité. Une association de lesbiennes est aussi légitime, du point de vue républicain, qu’une association de chasseurs ou de footballeurs. J’ai fait remarquer également qu’en 2002 les services de la Mairie avaient refusé une subvention à l’association Cinéffable sous prétexte qu’elle était non mixte, alors que 5 000 euros ont été attribués à l’association des gay Melo Men en novembre 2002. Seraient-ils mixtes ? Pas dans le titre, en tout cas. D’ailleurs, en ce qui concerne les subventions allouées au mouvement gay, on remarque qu’aucune subvention n’a été attribuée au mouvement lesbien depuis l’élection de Bertrand Delanoë à la Mairie de Paris. Dans la revue Illico du 16 janvier 2003, on peut trouver la liste des associations gay et (?) lesbiennes subventionnées par le Conseil de Paris. Elles ont reçu un total de 1 113 541 euros. Et je ne compte pas les 100 000 euros du CADHP, ni les autres 100 000 euros au Centre Gay et Lesbien, ni les subventions débloquées par le ministère de la santé pour mener des actions contre le sida. Cette disparité est inadmissible en démocratie et ne fait qu’accentuer la disparité homme - femmes. Dans cette optique, je me suis étonnée auprès de Mme Benjelloun que le Conseiller auprès du Maire de Paris, chargé des relations avec les homosexuels, Monsieur Philippe Lasnier, se fasse le champion de la mixité quand il traite les dossiers présentés par des lesbiennes et se montre si partisan quand les intérêts gays sont en jeu. Il a téléphoné à deux reprises à mon domicile pour me menacer de porter plainte parce que j’avais signé la pétition d’Archilesb. Ce n’est pas normal. De plus, comme parisienne, je suis en droit d’attendre que Monsieur Lasnier représente mes intérêts de lesbienne au cabinet du maire, puisque telle est la mission que lui a confié Bertrand Delanoë. L’opposition gays - lesbiennes est ainsi accentuée alors qu’il faudrait favoriser le dialogue. - L’Académie Gay
& Lesbienne existe elle aussi depuis plusieurs années. A ce sujet, il
est évident que la politique hégémonique menée par Jean Le Bitoux vis
à vis des centres existants n’encourage pas les détenteurs d’archives
à en faire don au CADHP. Compte tenu des problèmes que je viens d’exposer et du mauvais démarrage du projet, je ne vois pas comment une collaboration serait envisageable entre lesbiennes et gay dans le cadre actuel du projet. Pour travailler ensemble, il faut s’entendre. Or il est clair que les promoteurs du projet souhaitent faire un centre gay (les transsexuels en sont aussi écartés). Les rapports entre les lesbiennes et les gays ont toujours été difficiles, et ce, depuis les années 1970 car la misogynie et la lesbophobie sont encore fortement enracinés dans la mentalité gay. Les lesbiennes sont entrées dans l’histoire avec le féminisme, et même si les rapports n’ont pas toujours été à la hauteur de notre idéal d’émancipation, les femmes demeurent notre identité de rattachement, si je puis dire. C’est pourquoi,
dans l’état actuel des choses, je propose que les lesbiennes soient rattachées
au projet de Cité des Femmes que Mme Anne Hidalgo est en train d’élaborer. Le problème auquel nous sommes confrontés aujourd’hui est celui de l’inscription des femmes et de leur histoire dans la Cité. Nous avons vu avec les conflits soulevés autour du CADHP que les gays ne sont pas des vecteurs d’inscription politique pour les lesbiennes. Ils sont plutôt des freins, et il vaut mieux trouver des solutions adaptées aux situations concrètes plutôt que d’imposer des principes de parité qui ne fonctionnent pas dans la réalité. L’entrevue avec Mme Benjelloun a été chaleureuse et elle m’a demandé à la fin de lui proposer une liste de noms afin de poursuivre les consultations auprès de spécialistes susceptibles de lui faire des propositions. Ce que j’ai accepté. Marie-Jo Bonnet, le 26 février 2003
Je
propose la tenue d'une table ronde sous l'égide d'Anne Hidalgo Nous pourrons discuter des questions suivantes : - Faut-il centraliser les archives sur les lesbiennes et les gays en un lieu unique ? - Comment garantir
l'autonomie des centres existants (Archives lesbiennes logées à
la Maison des femmes de Paris (ARCL), Académie Gay & Lesbienne,
bibliothèque du CGL, etc...) et des "initiatitives privées". - Plus précisément
pour les lesbiennes. Où mettre leurs archives ? Avec les femmes
(je rappelle qu'un projet de Cité des femmes est à l'étude
au cabinet d'Anne Hidalgo sur la question des archives féministes,
de l'extension de la bibliothèque Marguerite Durand, (qui étouffe
dans ses locaux trop Que les personnes qui s'associent à cet appel me le fassent savoir afin que nous le proposions dans un premier temps à Mme Hidalgo. Très cordialement Marie-Jo Bonnet
Lettre
ouverte à M. Bertrand Delanoë, Maire de Paris, Monsieur le Maire, Le 2 décembre dernier j'ai écrit à Mme Anne Hidalgo, Première Adjointe à la Mairie de Paris et Responsable de l'Observatoire de l'égalité entre les femmes et les hommes, pour lui faire état de la "discrimination officielle" dont sont victimes les lesbiennes dans le projet de Jean Le Bitoux du futur "Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris" que vous souhaitez installer à Paris et que son "Association de Préfiguration du CADHP" s'est vu attribuer une subvention de 100 000 euros le 24 septembre 2002 pour entrer en phase de préfiguration. N'ayant pas encore de réponse de Mme Hidalgo, et ayant été témoin de trop nombreuses inexactitudes, voire des déformations volontaires diffusées dans la presse par M. Philippe Lasnier, votre "Conseiller auprès du Maire de Paris" et votre "Chargé des relations avec les homosexuels", au sujet de notre action anti-discriminatoire, je me permets de répondre ici point par point à son argumentation : Il a toujours été clair que si je m'opposais à ce projet qui exclut les lesbiennes, c'était en tant que chercheuse, spécialiste de la question. J'ai soutenu une thèse d'histoire sur Les relations amoureuses entre les femmes en mars 1979, thèse qui en est à sa troisième édition. Et je ne parle pas de mon récent livre Les deux Amies, Essai sur le couple de femmes dans l'art, ni des articles que j'ai publiés dans le cadre scientifique comme dans le cadre militant. Le groupe Archilesb! a été fondé dans le but de réfléchir à la question des archives. Je ne l'ai jamais caché et si Archilesb! a pu lancer sa pétition au festival Cinéffable, participer avec moi au débat organisé par Cinéffable sur les rapports du mouvement lesbien avec les institutions et si la pétition a recueilli à ce jour plus de 800 signatures, c'est bien parce que les questions qui y sont posées correspondent à une réelle inquiétude des mouvements lesbiens, d'abord, et d'autres acteurs du militantisme gay qui sont eux aussi discriminés par les pratiques hégémoniques de Jean Le Bitoux. Je parle des transsexuels et transgenres mais aussi des associations gays et lesbiennes, des chercheurs et historiens qui n'ont pas attendu M. Le Bitoux pour constituer des Centres d'archives, ou qui sont choqués de l'exclusion des lesbiennes. Rien que sur la région parisienne, il existe déjà au moins trois centres d'archives (voir plus loin). Or à ce jour, aucun centre existant n'a accepté de le rejoindre. Chat échaudé craint l'eau froide, probablement.
En 1990, il a fondé
avec d'autres personnes la "Maison des Homosexualités",
dans un appartement de "deux pièces et cuisine",
rue Michel Le Comte. Or un mois plus tard, Act-Up
Paris décidait de ne plus faire partie de la "Maison
des Homosexualités" (cf. Illico, décembre
1991, p. 33 et 36). Pourquoi ? Et c'est comme cela que, se discréditant elle-même, la "Maison des Homosexualités" allait disparaître et qu'un vrai Centre Gai et Lesbien allait naître, quelques années plus tard à Paris, dans des nouveaux locaux, au 3, rue Keller. Or aujourd'hui, on a le droit
de se demander :
De plus, il a lui même affirmé que : "C'est le projet de la Ville de Paris, soutenu par Christophe Girard et Bertrand Delanoë [ ] Si M. Tibéri avait conservé sa place de maire, nous ne serions pas en train de travailler là dessus. Bertrand Delanoë a bien compris que Paris était une très grande ville au niveau de l'homosexualité. Nous sommes dans une bonne conjoncture [ ] "
Certes, et pour cause.... Un
peu d'histoire nous révélera pourquoi : Je cite le Rapport d'activités
2001 de la LGP Ile-de-France : "Le 13 juin une rencontre
a lieu avec Odette Christienne, adjointe chargée de la mémoire.
La délégation était composée de Jean Le Bitoux,
René Lallement et d'Alain Piriou, accompagnée de Christopher
Miles. L'objet de la discussion était la mise sur pied d'un centre
d'archives et de documentation sur les homosexualités. L'échange,
bien que cordial, n'a pas été des plus fructueux". Une semaine plus tard, le 18
juin, la délégation est revenue à la Mairie de Paris
pour rencontrer : "M. Christophe Girard, adjoint chargé
de la culture à la mairie de Paris : un soutien de principe
a été accordé pour la mise sur pied d'un tel projet,
bien que la décision revienne au maire" (cf. Rapport
d'activités 2001 de la LGP IdF sur le site de l'Inter-LGBT). Puis lors de la réunion du 3 septembre de LGP IdF (aujourd'hui dénommée Inter-LGBT), il a été dit que : "L'association " Association pour le centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris" a été créée pour faire avancer le projet, et Jean Le Bitoux et Philippe Bot' qui en sont les représentants en présente l'état d'avancement. Le chantier est immense, mais d'énormes quantités d'archives sont déjà mobilisables [...]" (cf. Compte-rendu de la réunion sur le site de la LGP IdF). Comment ? Mystère. En réalité l'association AP CADHP n'est pas encore créée et ses statuts ne seront déposés que trois mois plus tard, le 19 décembre 2001 exactement (cf. Journal Officiel), juste à temps pour demander la subvention pour l'exercice 2002.
- Archives Recherches
Cultures Lesbiennes (ARCL), fondées en 1983
par Claudie Lesselier et qui sont hébergées à la
Maison des Femmes de Paris, 163 rue de Charenton, 75012 Paris.
(voir détails de leurs archives sur leur site : http://arcl.free.fr/)
Ce grand fonds documentaire constitué sans aucune subvention comprend
plus de 5 000 ouvrages, des centaines de revues, dossiers thématiques,
vidéos, etc. - L'Académie Gay
et Lesbienne, fondée par des collectionneurs qui se sont
regroupés en association le 1er mars 2001. Depuis vingt sept ans,
sans aucune aide, ils ont collecté toutes sortes de documents LGBT
(environ 15 000). - Reste la Bibliothèque
du Centre Gai et Lesbien de Paris (C.G.L.). Fondée
en 1995 par Philippe Labbey, elle comprend 2 000 volumes, 3 000 revues
et une documentation importante sur les associations, etc. (voir détails
de leurs archives sur leur site : http://www.cglparis.org/
) Depuis décembre 2001,
des actions de "gay guerre" sont menées de l'extérieur
contre le CGL, allant jusqu'à perturber le CGL en
pleine Assemblée Générale du 16 février 2002
(cf. Nouvel Observateur Paris IdF du 28.02 au 06.03.02, p.13 ;
gayvox.com du 18.02.02 ; etc.). Pourquoi et pour qui a-t-on
organisé des tentatives de déstabilisation du CGL
? En tout cas le CGL
a réussi à résister. La mairie de Paris finit
par attribuer au CGL une subvention de 100 000 euros (votée
le 22 novembre 2002), même montant, remarquons-le, qu'au projet
CADHP de M. Le Bitoux.
Le débat est intéressant
car il montre qu'on a laissé parler Clémentine Autain, adjointe
au Maire, sans aucunement tenir compte de ce qu'elle avait dit, car les
jeux étaient déjà faits. Cause toujours... [M. Roméro est par ailleurs le président (et aussi le fondateur) de son association des "Elus Locaux Contre le Sida : Ensemble Luttons Contre le Sida" (ELCS), dont la subvention allouée par la Mairie de Paris avait augmenté de manière substantielle de 10 000 francs (1 600 euros environ) en juin 2000 à 7 623 euros en juillet 2002 ] Ainsi l'alliance entre la gauche et la droite se noue sur le dos des lesbiennes pour "éviter les dérapages homophobes", nous dit-on. Personne ne parle de la lesbophobie. Ni des pratiques hégémoniques de M. Le Bitoux sur les associations gays, lesbiennes et transgenres qui ont déjà travaillé sur le sujet. Est-ce la nouvelle cohabitation ? Résultat des courses
: Le Conseil de Paris (dont Philippe Seguin) a voté pour et il
n'y eut que quelques abstentions de l'opposition. - Que faire aujourd'hui ? Je demande la réunion
d'une table ronde rassemblant toutes les personnes concernées par
les archives et l'histoire de l'éros gay, lesbien et l'étude
des genres. Il faudra repenser complètement le projet et mettre un terme aux visées hégémoniques de M. Le Bitoux qui divisent la communauté gay tout en reconduisant les pratiques discriminatoires envers les femmes qui relèvent d'un autre temps.
Nous vous avons élu
parce vous vous êtes engagé à lutter contre la discrimination.
"Toute forme de discrimination est à proscrire, qu'elle
soit de nature raciste, homophobe, sexiste ou autre", avez-vous
dit en réponse au questionnaire de la LGP Ile de France. Dans cette attente, recevez, Monsieur le Maire de Paris, l'expression de mes sentiments distingués. Marie-Jo Bonnet Fait à Paris, le 22 janvier 2003
Quelques-uns des faits qui ont mené à la discrimination officielle des lesbiennes du CADHP Le projet de préfiguration du Centre d'Archives et de Documentation Homosexuel de Paris (CADHP) a été conçu par Jean Le Bitoux et Christopher Miles peu avant les élections municipales de 2001. Il a été présenté au candidat à la mairie de Paris, Bertrand Delanoë qui l'a inscrit à son programme (cf. Déclaration du 2 mars 2001). En septembre 2002, après délibération du Conseil de Paris, une subvention de 100 000 euros était accordée à l'Association de préfiguration du centre d'archives et de documentation homosexuelles de Paris dont le siège social est situé 33 rue Richer Paris IXe, avec pour rapporteur Christophe Girard. Plusieurs réunions préparatoires ont eu lieu. Marie-Hélène Bourcier a participé à quelques-unes d'entre elles, remarqué l'absence des lesbiennes et des transsexuels et demandé des éclaircissements à Jean Le Bitoux et d'autres acteurs. Le Nouvel Observateur
Paris Ile-de-France fait état de ses inquiétudes dans un
article sur le Gay Marais à la date du 28 février 2002,
p. 15. Aucune réponse n'a été donnée par la
suite. Parallèlement, durant l'été 2002 nous étions saisies, Marie-Hélène Bourcier et moi-même, par l'Association Cinéffable à la suite du refus de la Mairie de Paris de leur accorder la subvention qu'elle avait demandée pour organiser le festival de films lesbiens de la Toussaint. Ce refus n'a fait l'objet d'aucun document écrit. Tout s'est passé par téléphone et au début, personne ne voulait les recevoir. Cinéffable a donc décidé d'organiser un débat durant le festival sur les relations du mouvement lesbien avec les institutions politiques. Deux élues "vertes" étaient présentes, Nicole Azarro, membre du Conseil de Paris, et Fabienne Leleux, adjointe à la mairie du Xe arrondissement. Outre Marie-Hélène (d'Archilesb !) et moi-même il y avait deux représentantes de la Coordination Lesbienne en France, Sylvie Meinier (Grenoble) et Nathalie Rubel (Lille + LGBT), Michèle Larouy représentant les Archives Lesbiennes conservées à la Maison des Femmes de Paris, Suzette Tritton et Cinéffable. Presque totalement consacré à la question de la discrimination des lesbiennes au CADHP, le débat fut d'autant plus fructueux que Marie-Hélène Bourcier avait rédigé une pétition " Pour que cesse l'exclusion des lesbiennes dans le projet du futur centre de documentation et d'archives homosexuelles de Paris " qui recueillait quelque 400 signatures durant les trois jours du festival. Le 29 novembre, les élues vertes nous ont reçues, Marie-Hélène et moi-même, à la Mairie de Paris pour envisager une action commune puisqu'elles nous soutenaient sur le fond. Elles se sont engagées
à écrire à Jean Le Bitoux, et aux Verts, laissant
entendre que les Verts pourraient ne pas apporter leur appui lors du renouvellement
de la subvention au CADFP en 2003 si l'association ne répondait
pas sur la question des discriminations. Je n'ai pas encore reçu
une copie de leurs lettres et ne peux donc dire ce qu'elles contiennent,
ni si Jean Le Bitoux en a tenu compte. Nous souhaitons qu'un vrai débat politique et scientifique puisse se tenir publiquement sur cette question. C'est pourquoi nous vous donnons les pièces du dossier en notre possession. Signer la pétition lancée par Archilesb ! Marie-Jo
Bonnet, le 17 décembre 2002 |
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